L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
La cession d’actifs de Milleis Investissements à CM-CIC Asset Management va permettre à Milleis Banque de se consacrer à la gestion patrimoniale des clients de la banque.
Le gestionnaire a intégré dans sa sicav un produit géré par Polen Capital et distribué par IM Global Partner, Le fonds, très concentré, est investi sur les valeurs qui procurent des flux de trésorerie et un bilan robustes
La croissance économique mondiale reste modérée. Nos indicateurs d’activités de court terme se sont détériorés depuis quelques mois et les indicateurs de sentiment devraient encore atteindre un point bas. En réponse, au cours des derniers mois, nous avons assisté à un net changement de ton de la part des banques centrales. Il y a également eu une escalade des mesures de relance à travers le monde, à la fois monétaires et fiscales, notamment en Chine. Une partie des risques politiques constatés sur les marchés en 2018 sont devenus moins aigus à court terme. Cela devrait permettre une croissance modérée jusqu’à la fin de l’année, avec probablement un point bas au cours de l’été. Les actifs risqués, tels que les actions, ont bénéficié de ces changements, avec de fortes performances dans toutes les régions depuis le début de l’année.
Outre un changement de nom, les Actifs de l’innovation et les Actifs du Patrimoine évoluent nettement cette année, reflétant les grandes évolutions dont fait l’objet l’industrie financière, Huit nouveaux prix font également leur apparition qui consacrent les bonnes pratiques et les meilleurs experts dans le secteur de la sélection et de la distribution de fonds
Après une fin d’année 2018 difficile sur les obligations d’entreprises, cette classe d’actifs s’est partiellement reprise, Cette hausse s’est cependant faite sans volume, beaucoup d’investisseurs ne faisant que constater ce mouvement
Selon la dernière estimation provisoire de l’Insee, sur un an, les prix à la consommation ralentiraient en mai 2019 (+1,0 % après +1,3 % en avril). Cette baisse de l’inflation résulterait d’un ralentissement des prix des services, de l’énergie et de l’alimentation et d’un recul un peu plus marqué de ceux des produits manufacturés. En revanche, les prix du tabac accéléreraient.
Président de Finance for Tomorrow depuis 2 ans, Philippe Zaouati va quitter le rassemblement d’influence, a annoncé ce dernier. Le communiqué de l’initiative lancée en juin 2017 au sein de Paris Europlace assure que ce départ a été annoncé à ses membres en janvier dernier, «Philippe souhaitant consacrer davantage de temps à ses autres activités». Il est notamment directeur général de Mirova, un affilié de Natixis IM. «En accord avec les équipes et le Bureau de Finance For Tomorrow, il a assuré la présidence jusqu’en mai 2019", ajoute le communiqué. Pierre Ducret, membre du bureau de Finance For Tomorrow depuis la création de l’initiative, contrôleur général et conseiller climat du groupe Caisse des Dépôts et président de I4CE-Institute for Climate Economics, assurera la présidence par intérim jusqu’à l’élection du nouveau président. «Les élections pour la nouvelle présidence auront lieu à l’automne, le temps de préparer la saison 2 de Finance for Tomorrow. Le Climate Finance Day, qui aura lieu le 29 novembre, sera l’occasion d’introduire officiellement le nouveau président élu», précise l’organisation.
Les fonds investis sur les marchés actions ont connu leur première collecte nette positive depuis 10 semaines. C’est ce que montre l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui se base sur les chiffres du cabinet de recherche EPFR. Durant la semaine se terminant au 22 mai, les fonds actions ont ainsi accueilli près de 1 milliard de dollars. Comme d’habitude ce sont les ETF qui en ont bénéficié avec un afflux net positif de 9,8 milliards tandis que les fonds traditionnels n’attirent plus avec 8,9 milliards de dollars de sorties. Cet engouement pour les fonds actions ne se fait toutefois pas au détriment des fonds investis sur les obligations puisque ces derniers ont attiré 6,4 milliards de dollars net, enregistrant ainsi leur 20ème semaine consécutive positive. Les fonds monétaires sont les grands gagnants de la semaine avec des entrées nettes de près de 50 milliards de dollars Bank of America Merrill Lynch retient surtout 3 tendances pour cette semaine : les entrées dans les obligations notées Investment grade se poursuivent (+5,3 milliards de dollars); Le rythme impressionnant des rachats d’actions s’estompe après les -40 milliards de dollars enregistrés au cours des deux dernières semaines; Et enfin, les marchés émergents ont connu leurs plus importantes sorties de capitaux depuis le juin 2018 (-3,9 milliards de dollars). A noter aussi que pour les fonds actions, ceux investis sur les marchés américains ont enregistré 5,9 milliards de dollars de flux positifs. Les fonds actions européens, comme les fonds émergents, ne bénéficient pas du retour en grâce sur les actions. Ils ont décollecté 1,9 milliard de dollars, portant à 61 le nombre de semaines négatives sur les 63 dernières.
Selon les derniers chiffres de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), regroupant les promoteurs immobiliers de France en logement et en immobilier d’entreprise, le premier trimestre 2019 confirme une forte contraction de l’offre de logements neufs, qui n’alimenteplus suffisamment le marché. La tendance à la baisse des mises en vente, déjà constatée lors des derniers trimestres, atteint début 2019 «un niveau très préoccupant», s’alarme l’association. La baisse a atteint -36,9 % par rapport au premier trimestre 2018, soit près de 13.000 logements de moins. Avec 21.685 mises en vente, c’est le premier trimestre le plus faible enregistré depuis 2014.
BNP Paribas AM vient d’annoncer le lancement, le 23 mai prochain, d’un nouvel ETF, le BNP Paribas ECPI Circular Economy Leaders Ucits. Ce produit «permet d’investir dans des sociétés qui contribuent positivement à l’économie circulaire et de concilier investissement responsable et recherche de performance financière pour les investisseurs». Par économie circulaire s’entendentles moyens mis en œuvre par une entreprise pour offrir au consommateur un produit ou un service en minimisant sa consommation de matières premières et sa production de déchet. «Il s’agit donc de consommer moins de ressources naturelles non renouvelables et de former une boucle dans les chaînes de production et de consommation», précise le gestionnaire.
Destiné aux professionnels de l’investissement en Europe, Asset News proposera aux investisseurs une vision différente de la finance, moins axée sur l’analyse des évolutions à court terme des marchés financiers, et beaucoup plus sur les conditions de financement et d’investissement durable de l’économie européenne
Historiquement, l'investissement socialement responsable, faute d'offre structurée, peine à séduire les particuliers, Mais contrairement aux dernières années, l’industrie est maintenant prête à répondre à une demande croissante
Face à l’inertie stupéfiante de nos dirigeants, la seule voie possible est l’action et la mise en mouvement de la société civilePascal Baussant, conseillère en gestion de patrimoine, enjoint sa profession à s'engager dans l'ISR
Depuis le rebond des marchés financiers en début d’année, les investisseurs continuent de miser sur un environnement « Boucles d’or » (conjoncture idéale) avec de nouvelles hausses pour les actions, sur fond de croissance plus stable mais globalement modérée, d’inflation contenue et d’attitude accommodante des banques centrales. La Fed a reconnu que les pressions inflationnistes étaient rares, laissant entendre qu’elle se montrerait plus tolérante à l’égard de l’inflation. En avril, les actions ont progressé et les obligations ont suivi une évolution latérale après de solides gains dans toutes les classes d’actifs au premier trimestre. La direction des cours suggère également que les investisseurs entrevoient des signes de stabilisation de la croissance. Toutefois, ils ne sont pas encore totalement convaincus du caractère durable de ces forces de stabilisation. En effet, les attentes du marché à l’égard de la politique de la Fed d’ici la fin 2019 continuent d’intégrer des baisses de taux, ce qui laisse supposer que la croissance reste menacée aux yeux des investisseurs. En effet cet environnement reste « fragile » - Deux scénarios plausibles pourraient jouer les trouble-fêtes: premièrement, le cycle mondial est aujourd’hui plus avancé qu’il ne l’était lors des périodes précédentes de pause de la Fed, notamment après les craintes suscitées par la croissance en 2016. Autrement dit, un nouveau resserrement des taux de la Fed ou des chocs négatifs, comme un accès de faiblesse en Chine ou en Europe, pourraient faire basculer la reprise vers un ralentissement marqué, voire une récession. Deuxièmement, malgré les incertitudes pesant sur la croissance, l’économie américaine poursuit son expansion et le marché de l’emploi continue de se tendre. Jusqu’à présent, les pressions salariales n’ont pas tiré l’inflation sous-jacente vers le haut. Toutefois, le risque de surchauffe demeure bien réel, notamment si la hausse des cours du pétrole contamine les anticipations d’inflation et que la croissance de l’économie américaine continue d’être supérieure à son potentiel. Avant de se positionner pour l’un de ces 2 scenarios, il faut se demander dans quelle mesure l’environnement actuel peut encore tirer les marchés à la hausse. Tout d’abord, la remonté des actions correspond aux rebonds traditionnellement observés lorsque la Fed met en pause son cycle de hausse (avant d’initier un cycle baissier). Cet effet positif semble épuisé. Autre argument appelant à la prudence envers les actions : leur valorisation relative aux obligations en termes de rendements réels a perdu de son attrait. Le point principal en faveur d’un prolongement du rebond est que la participation des investisseurs à ce rebond n’a pas été généralisée. Il reste donc un groupe d’investisseurs capables de faire monter les prix s’ils se décidaient à prendre une position longue sur les actions.
Entre les ponts du mois de mai, la bourse de Paris a connu plusieurs séances de fortes turbulences, La surprise est, encore une fois, venue d’un tweet de Donald Trump relançant ses désaccords avec la Chine
Lors de la conférence qui a sanctionné la fin du grand débat national, Emmanuel Macron a évoqué la stratégie que les pouvoirs publics entendaient mener pour financer les baisses d’impôts promises: faire travailler plus les Français. Avec en corollaire l’idée que ces derniers n’en font pas autant que leurs voisins en Europe, expliquant ainsi un « différentiel » en termes de « création de richesses et donc derevenus ». Compte tenu de la sensibilité politique de certaines pistes possibles, comme la remise en cause des 35heures, ou d’engagements clairement pris et de fait impossibles à remettre en cause- modifier l’âge légal de la retraite fixé à 62ans- il a été trouvé une solution intermédiaire: allonger la durée de cotisation en mettant en place « un système de décote qui incite à travailler (…) plus longtemps ».
Il présente les leviers d’action dont disposent les investisseurs en vue de poursuivre l’objectif d’une transition juste dans le cadre de leurs pratiques opérationnelles,
Malgré des principes anciens et un premier effet de mode dans les années 1990-2000, c’est seulement depuis quelques années que l’intelligence artificielle explose dans tous les secteurs de l’économie grâce au big data et à l’augmentation des capacités informatiques. Et la finance ne fait pas exception à cette lame de fond. Pour autant, la révolution n’en est encore qu’à ses débuts.
iM Global Partner et Polen Capital annoncent ce jour le lancement de la commercialisation de la stratégie Polen Capital’s Global Growth en format Ucits, enregistrée dans la Sicav de Amundi.
Par NewsManagers. - Le produit net bancaire de l’activité de gestion d’actifs et de gestion de fortune de Natixis est en baisse de 3% au premier trimestre à 773 millions d’euros, a fait savoir le groupe à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Une baisse qui s’explique notamment par la cession de Selection 1818, qui a engendré un recul de 16% du résultat de la gestion de fortune à 31 millions d’euros. La gestion d’actifs a, quant à elle, présenté un produit net de 742 millions d’euros, en baisse de 3%, en raison du reflux des marges et des commissions de surperformance.
Les acteurs du private equity se sont engagés l’an dernier dans plus de 7.800 sociétés, dont une majorité de PME. Les fonds de pension restent très actifs sur ce marché