L’actualité du marché de l’assurance au sens large, de l’assurance de personnes à l’assurance vie en passant par l’épargne retraite et par les évolutions en cours entre grands et nouveaux acteurs.
Un changement de résidence fiscale doit interroger sur le devenir des contrats souscrits en France, Le contrat d’assurance n’est pas forcément en cohérence avec les spécificités du pays où le souscripteur s’installe
Ce n’est pas une franche opposition, mais l’Afer a exprimé ses doutes sur le projet d’intégration de la provision pour participation aux bénéfices aux fonds propres des assureurs.
L'association de consommateurs pointe à nouveau des écarts importants sur les taux servis dans les contrats d'assurance vie et sur le taux de redistribution des bénéfices
Fitch a revu à la baisse ses prévisions pour le secteur et s’interroge sur la soutenabilité du modèle à long terme, les besoins en capitaux et la rentabilité des produits.
Un décret précise le plafond d’investissement des FPCI, nouvellement éligibles à l’assurance vie, Très attendu par les professionnels, le texte maintient les petits épargnants hors du produit
Acteurs du secteur et régulateur sont unanimes : les opérations de recapitalisation des assureurs français n’ont rien d’inquiétant, même si les taux bas provoquent mécaniquement une baisse des ratios de solvabilité.
La filiale de Crédit Agricole Assurances dédiée aux CGP a annoncé à ses partenaires que l’investissement sur le fond Euro Allocation Long Terme2 « ne pourra excéder le plafond de 25.000 euros », contre 50.000 précédemment, et ce à compter du 2 décembre 2019. Il ne pourra toujours pas représenter plus de 50 % du montant total de chaque versement. Ce plafond tiendra compte du total des sommes déjà versées sur le fonds Euro Allocation Long Terme et Euro Allocation Long Terme2, « net des sommes éventuellement rachetées sur chacun des deux fonds », précise Spirica.
Des compagnies d’assurance de premier plan ont annoncé des mesures restrictives sur les fonds en euros, La profession s’organise pour dépasser ce support plébiscité par les épargnants, qui a encore d’ardents défenseurs
Les principales banques centrales s’accommodent de niveaux de taux d’intérêt très bas qui ont désormais vocation à le rester un certain temps. Cela place de facto les assureurs français dans une situation particulièrement délicate. Comment continuer à proposer à leurs clients un rendement autour des 2%[1] pour l’épargne placée dans les fonds euro de leurs contrats d’assurance-vie, quand ils sont désormais bien incapables de placer cette même épargne dans des placements peu risqués avec un taux d’intérêt simplement positif ? On pourra arguer qu’ils ont stocké des réserves de performances acquises les années passées et qui représentent environ 4,3% des encours[2]. Celles-ci vont pouvoir servir d’amortisseurs pendant quelques temps, favorisant d’ailleurs les nouveaux entrants qui profiteront des réserves réalisées grâce aux clients de longue date. Mais c’est une simple question de mois avant que l’ère exceptionnelle d’un produit à la fois garanti et performant se referme en France. Ainsi les pistes étudiées et annoncées par les assureurs dans la presse spécialisée depuis quelques semaines pour répondre à cette nouvelle donne vont d’une baisse drastique des rendements dès 2020 à des contraintes d’investissement renforcées obligeant la prise de risque en UC en passant par la réapparition possible de certains frais. Les Français retrouvent ainsi le paradigme que vivent les autres pays depuis longtemps et qui pose la même question (saine) à tous les épargnants : quelle prise de risque en échange de quel objectif de performance.
Pour la fintech Nalo, deux Français sur trois pourraient bouder le placement, après les récentes annonces de plusieurs gros assureurs concernant les fonds en euros.
Le banquier n’a pas à s’immiscer dans la gestion des affaires de son client, rappelle la cour d’appel de Paris., Celui-ci n’est pas tenu non plus d’une obligation de mise en garde, en l’absence de risque d’endettement.
L’association reconnaît que la donne a changé pour l’assurance vie, mais la réaction des épargnants montre leur sensibilité au sujet des fonds en euros.
Le ministre de l’Economie a pris fait et cause pour les assureurs lors de la journée annuelle de leur fédération, en voulant diminuer la charge en capital des actions dans Solvabilité 2, avec pour objectif le financement de l’économie.
Leur solvabilité sera scrutée de près dans les résultats du troisième trimestre, en raison de la baisse des taux et de la recapitalisation surprise de Suravenir.
Les uns après les autres, les assureurs annoncent des mesures destinées à détourner la collecte du fonds en euros, La baisse des rendements devrait être d’ampleur cette année, et le taux d’allocation en unités de compte, record