La Caisse de dépôt et placement du Québec, deuxième plus gros fonds de pension canadien, investit près de la moitié des ses encours dans les actions cotées et les placements privés (private equity). Depuis la crise des subprimes, elle a décidé de reprendre en main la gestion de son portefeuille, en se concentrant sur des actifs réels et en favorisant une gestion en interne. Le nouveau bureau de Londres est appelé à devenir un « hub » pour l’Europe et l’Asie, orienté vers les placements privés.
En commençant sa carrière en coopération en Corée du Sud, il était fort possible que l’international accompagne Stéphane Etroy pour longtemps. C’est cette caractéristique qui a en tout cas plu à la Caisse de Dépôt et placement du Québec lorsqu’elle lui a proposé d’ouvrir un nouveau bureau à Londres, tête de pont pour couvrir à la fois les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie. Installé à Londres depuis 20 ans, le premier vice-président et chef des placements privés de la Caisse voyage régulièrement au Québec, à New York et à Singapour mais aussi en Suisse, pays d'origine de son épouse.
Le loueur de véhicules allemand Sixt a annoncé ce lundi qu’il vendrait sa participation dans la coentreprise de partage de véhicules DriveNow à son associé BMW pour un montant de 209 millions d’euros. Sixt et BMW sont chacun copropriétaires de DriveNow à parts égales. Sixt a ajouté qu’il enregistrerait cette année un bénéfice imposable exceptionnel de l’ordre de 200 millions d’euros lié à cette transaction.
As BP2S announces that it took over the US custody and fund administration services from Janus Henderson in late 2017, Patrick Colle, CEO of the firm, explains the challenges of such an operation to NewsManagers. More generally, he predicts that there is going to be a boom in European transatlantic operations. The director also discusses the cutting-edge blockchain technologies which may disintermediate some activities. The group is planning to avail itself of opportunities using these technologies, and is positioning itself to eventually be a platform operator.
Sanofi devient le chevalier blanc d’Ablynx. Le laboratoire pharmaceutique a annoncé ce matin un projet d’offre publique amicale sur la biotech belge pour un montant de 3,9 milliards d’euros en numéraire. Sanofi a conclu avec Ablynx un accord définitif, approuvé à l’unanimité des conseils d’administration des deux entreprises. Il offre 45 euros par action, contre un dernier cours coté de 37,12 euros. La réussite de l’opération est conditionnée à l’apport d’au moins 75% des titres d’Ablynx en circulation et à l’obtention des autorisations règlementaires usuelles.
Les rumeurs concernant de possibles réorganisations de la Caisse des Dépôts se poursuivent. Cette fois, elles évoquent une fusion des activités de CDC International Capital à celles de bpifrance.
Après l'Igas en mars 2017, c'est au tour de la Cour des Comptes de s'intéresser à la gestion de l'Institut Pasteur. Si la gestion financière de la fondation lui permet de dégager chaque année du rendement, sa gestion budgétaire et sa communication financière à destination des donateurs restent encore perfectibles.
Annoncé en décembre, le comité consultatif de la francophonie des Principes pour l’investissement responsable (PRI) prend forme et aura pour mission de conseiller et d’orienter l’association sur la conduite de son programme francophone. Ce programme vise à davantage promouvoir l’investissement responsable dans les pays francophones, particulièrement auprès des investisseurs institutionnels/ détenteurs d’actifs, notamment par la publication en français des documents clés des PRI et la tenue d’activités spécifiques. Le comité se réunira au mois de février afin d’amorcer l’élaboration de son plan d’action. Le comité sera composé de : Fouad Benseddik, directeur des méthodes et des relations institutionnelles, groupe Vigeo Eiris Maroc, Isabelle Cabie, directrice du développement des investissements responsables, Candriam Investors Group (Belgique), Ginette Depelteau, vice-présidente principale, Conformité et Investissement Responsable, Caisse de dépôt et placement du Québec, Jean-Philippe Desmartin, directeur Investissement Responsable, Edmond de Rothschild AM (France), Laetitia Tankwe, conseillère du président, Ircantec. Le conseil d’administration des PRI a en outre désigné Daniel Simard au poste de président du comité. Il est directeur général de Bâtirente.
Deutsche Bank Wealth Management (Deutsche Bank WM) a nommé José Fernando de Miguel Garcia en qualité de directeur régional pour les régions de Valence et Murcie, rapporte le site spécialisé Funds People. Cette nomination intervient quelques jours après celle de Gonzalo Jimenez-Fontes del Rey au poste de directeur régional pour l’Andalousie et l’Estrémadure (lire NewsManagers du 24 janvier 2018). José Fernando de Miguel Garcia compte près de 30 ans d’expérience dans la gestion d’actifs et de fortune. Au cours de sa carrière, il a notamment officié chez Lloyds Bank et CaixaBank. Au sein de Deutsche Bank WM, il sera rattaché à Luis Antoñanzas, directeur de Deutsche Bank WM pour l’Espagne et le Portugal.
Paris peut supplanter Londres comme principal centre financier européen d’ici quelques années, a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire dans une interview accordée à Reuters en marge du forum économique de Davos. «Il est possible selon moi que la France devienne, dans les prochaines années, le principal centre financier européen», devant Londres, a-t-il déclaré.
Fixe, dynamique, active ou passive, les possibilités en portefeuille sont nombreuses. Poussée par la recherche académique et la difficulté des gérants à capturer de l’alpha, la remise en cause des modèles d’allocation d’actifs traditionnels permet aux investisseurs d’avoir une perspective plus holistique. Les nouvelles stratégies d’investissements sont-elles indispensables pour trouver du rendement ? Hassine Konqui, responsable de la recherche ETF de Lyxor ETF, Géraldine Sundstrom, managing director et gérant de portefeuilles chez Pimco, Karine Leymarie, responsable de gestion d'actifs financiers chez MAIF et François Marbeck, directeur du portefeuille de diversification à La Banque Postale ont apporté les éléments de réponse à ces questions lors de la 4ème édition de la Journée Nationale des Investisseurs.
Pascal Dumont rejoint Active Asset Allocation comme partner et directeur commercial Investisseurs institutionnels. Ce troisième recrutement de l’année pour AAA, vient appuyer la forte expansion de la société notamment portée par la digitalisation de ses services.
Selon l’AGEFI, l’assureur des professionnels de santé MACSF devrait publier un chiffre d’affaires stable à environ 2 milliards d’euros au titre de 2017, une année marquée par une absence de sinistralité due aux catastrophes naturelles (la MACSF n’était pas exposée dans les Antilles) et une légère baisse de la collecte en assurance vie. Le résultat net devrait se situer autour de 150 millions d’euros, contre 170 millions en 2016. «Notre sociétariat est exceptionnel en qualité et en fonctionnement face au risque», a souligné Stéphane Dessirier, le directeur général de la MACSF, à l’occasion d’une rencontre organisée par l’Association nationale des journalistes de l’assurance (Anja). «Nos clients-sociétaires sont très prudents et fidèles, ils n’ont pas beaucoup de temps et nous font confiance, et ont encore des revenus privilégiés». Affichant un ratio de solvabilité de 330% sans mesures transitoires, la mutuelle n’a «pas un besoin prégnant de diversification». Elle a néanmoins commencé à nouer des partenariats pour s’étendre vers d’autres professionnels libéraux réglementés (avocats, architectes). En 2017, elle a été approchée par «de grands groupes d’assurance cherchant de la diversification, du capital et du rendement», mais n’y a pas trouvé d’intérêt. En 2018, la mutuelle continuera de convertir une partie de son portefeuille de fonds euros en unités de compte (UC), grâce au transfert Fourgous, nous apprend toujours l’AGEFI. Après 300 millions d’euros en 2015, 800 millions en 2016 et 2 milliards en 2017, elle espère convertir encore 2 milliards en 2018 puis autant en 2019. Lorsqu’elle convertit un contrat, environ 30% sont placés en UC. «Nous pouvons d’autant plus le faire que nos taux sont confortables», a expliqué Stéphane Dessirier. Le groupe a maintenu un taux de 2,40% pour son fonds euros en 2017. «Ce n’est pas l’avis de tous, mais nous considérons que plus un assureur est rentable sur le fonds euros, plus il peut inciter ses épargnants à diversifier, car le risque de perdre son capital est faible», a poursuivi le dirigeant. L’assureur vise un ratio de 80% de ses encours en fonds euros pour 20% en UC (contre 12% aujourd’hui).
Denis Fournier est nommé en qualité de directeur général d’Harmonie Fonction Publique, mutuelle membre du groupe Vyv. Il prend la suite de Patrick Hugon, appelé à de nouvelles fonctions au sein du groupe mutualiste. Diplômé de Sciences Po Paris, Denis Fournier, après une première expérience à la Fédération Nationale des Travaux Publics, débute son parcours professionnel dans l’Economie Sociale et Solidaire en intégrant en 1986 la Fondation de l’économie sociale. Son engagement dans l’ESS se poursuivra en 1988 chez La Mutuelle Générale (alors MGPTT) pour la fonction de DGA en charge du développement et de la stratégie. En 2005, il rejoint la MAE (Mutuelle Assurance de l’Education), spécialisée dans l’assurance scolaire, en tant que directeur groupe. En 2010, il prend la direction de la MGET jusqu’en 2016, il assurera alors la fusion MGET-MGEN. Depuis 2016, il était directeur délégué auprès de la direction générale de la MGEN
Le besoin de placements court terme et peu risqués ne se dément pas. En témoignent les solides flux de collecte dont bénéficient les OPC monétaires depuis deux ans, malgré les performances négatives qu’affiche la grande majorité d’entre eux. Christophe Frespuech, directeur commercial chez Ofi AM expose les raisons de la pérennité de ces placements et les possibilités offertes par les différents véhicules.
Pour Gérard Vuidepot, président de MNH Group, «l’année 2018 sera celle de la consolidation et de la mise en place de synergies», rapporte Protection Sociale Informations. Engagée depuis 2013 dans une stratégie de diversification, la Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH) s’est transformée en cinq ans, «dans le respect des règles prudentielles (...) en un véritable conglomérat financier» dont le produit d’exploitation dépasse les 4 milliards d’euros. Cette mutation se traduit par l’absorption d’une vingtaine de sociétés issues de «six univers de services» : l’assurance, la banque (en incluant les 63% de capital détenus dans la Banque française mutualiste), les services intellectuels et industriels, les médias et le digital. «L’ACPR a compris que cette diversification est notre façon de répartir les risques financiers dans un contexte de durcissement de la concurrence et de baisse des taux d’intérêt», a ajouté le président. Par ailleurs, l’attention du groupe sera portée dès cette année vers la création d’une fondation spécialisée en action sociale, mais aussi par la concertation à venir sur la protection sociale des fonctionnaires. «Nous veillerons à ce que l’unité du statut des agents hospitaliers soit maintenue, en dépit de la coexistence de plusieurs formes juridiques d’établissement. Nous sommes favorables à une labellisation nationale, et non pas à des référencements établissement par établissement», a observé Gérard Vuidepot. Est par ailleurs attendue la finalisation du divorce avec Pasteur Mutualité, bien que la dissolution anticipée de leur ancienne UMG commune a été actée le 13 décembre.
Alors que le fabricant de voitures électriques aura besoin de nouveaux fonds prochainement, son PDG lie sa rémunération des dix prochaines années au cours de Bourse.
L'Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) est devenue lundi France Invest, après 34 années d'existence. Ce changement de nom et d’identité traduit la volonté de l'association de mettre le secteur à la hauteur de sa croissance, de sa modernité et de son poids économique.
Selon le journal Le Point, la députée LREM Sophie Errante devrait remplacer Gilles Le Gendre à la présidence de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts.
Créée en 1984, l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) a annoncé ce 22 janvier qu’elle adoptait une nouvelle identité. A compter de ce jour, l’AFIC devient France Invest. «Ce changement de nom et d’identité traduit la volonté de mettre le secteur à la hauteur de sa croissance, de sa modernité et de son poids économique, explique un communiqué. « Ce changement d’identité marque notre volonté commune de référencer plus largement le capital-investissement en France et à l’international pour être mieux connus et reconnus. Il s’agit d’une nouvelle étape charnière dans notre engagement depuis 34 ans au service des entreprises, des projets d’infrastructure, et de la croissance économique en France. Cette évolution intervient alors que notre association fédère désormais un nombre record de près de 500 membres, investisseurs en capital et en dette, ainsi que leurs partenaires. », commente Olivier Millet, président de France Invest.L’association a par ailleurs confirmé son objectif d’atteindre d’ici 2020 les 20 milliards d’euros levés par an en France, soit un doublement en 5 ans, «pour accélérer la croissance et la transformation des entreprises, et inscrire la France comme référent du capital-investissement en Europe».
L’association professionnelle du capital-investissement souhaitait adopter un nom plus fédérateur s’appuyant sur le lustre retrouvé de la marque France.
Dans une interview accordée à NewsManagers, Anne Courrier, directrice des partenariats stratégiques et des investissements chez Malakoff Médéric, réaffirme l'intérêt de l'institution pour les actifs immobiliers notamment au regard de son passif. Des investissements par ailleurs de plus en plus tournés vers l'Europe, via des fonds.
Olivier Motte has new ambitions for Turenne Capital, a company which this year he will have been at for 20 years. As chairman of its board, he explains in an interview with NewsManagers, he has witnessed the recent entry of Innovacom into the capital of the firm, in a sign of the commitment at Turenne Capital to engage more than ever in the innovation and venture capital sectors. The firm, with assets near EUR1bn, is planning to strengthen its regional footholds.
Les premiers plans d’épargne salariale apparaissent en 2002 chez Veolia. Mais, c’est seulement en 2012 que le groupe normalise son offre et met de l’ordre dans ses relations avec les gestionnaires. Désormais, quatre sociétés sont mises en compétition pour gérer son portefeuille. Une cinquième chapeaute l’allocation. Et la gouvernance de Veolia est chargée de les mettre « sous surveillance ».
Jean-Yves Jouan-Auzeby a plusieurs cordes à son arc : la finance, les ressources humaines et le goût du collectif. Le directeur du pôle avantages sociaux et épargne salariale chez Veolia s’identifie comme un « chef d’orchestre », animant des équipes diverses ayant parfois peu de connexions entre elles. Ce médiateur a appris son métier en travaillant à la fois aux ressources humaines de grandes entreprises et chez leurs prestataires financiers.
Devant la commission des Finances du Sénat ce mercredi 17 janvier, le gouverneur de la Banque de France et président de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), François Villeroy de Galhau, a annoncé que la priorité en 2018 est d’"orienter les financements vers les fonds propres des entreprises et la transition énergétique et écologique», rapporte l’Argus de l’Assurance. Selon le responsable, «une économie d’innovation fait appel aux fonds propres». Or, en France, comme en Europe, les fonds propres des entreprises pèsent 73% du PIB (à mai 2017) contre 123% aux Etats-Unis, rappelle-t-il, «d’où l’enjeu d’une réallocation partielle de certains produits comme l’assurance-vie». Plusieurs propositions pourraient encourager l'épargne longue dans le cadre du projet de loi PACTE (plan d’action sur la croissance et la transformation des entreprises). Parmi elles, «une modulation de la garantie des nouveaux contrats d’assurance-vie en fonds euros selon la durée de détention (avec garantie minorée en cas de détention sur une durée limitée, et garantie bonifiée en cas de détention longue, autour d’une durée pivot de 8 à 10 ans)», cite le président de l’ACPR. Si l’investissement dans le non-coté devrait être facilité, il faudra en outre «faire attention à la revue de Solvabilité 2", en 2018 et 2020."On sera attentif à ce que cela ne pénalise pas l’investissement. En faisant évoluer l’assurance-vie et en adaptant aux besoins Solvabilité 2, on peut réconcilier ces objectifs», a expliqué François Villeroy de Galhau. Quant à la finance verte, «la stabilité climatique fait partie à long terme de la stabilité financière», relève le gouverneur de la Banque de France. L’enjeu est notamment de mieux mesurer les risques de la transition climatique, notamment en organisant des «stress tests pour voir comment [les banques, les assureurs, et les gestionnaires d’actifs affecteront à l’avenir les risques portés par les établissements financiers», a noté le gouverneur. Selon ce dernier, il sera par ailleurs nécessaire de développer les green bonds, qui constituent aujourd’hui un stock de 1 000 milliards d’euros alos que les besoin de financement à horizon 2030 sont 100 fois plus élevés. «Aujourd’hui, il n’y a pas de règles. Il ne faut pas surréglementer, mais on ne pourra pas développer les obligations vertes s’il n’y a pas de confiance entre émetteurs et investisseurs»,a-t-il ainsi conclu.
A l'occasion de ses Voeux 2018, l'Af2i a annoncé la mise en place d'un nouveau bureau. De nouveaux arrivants qui permettront de coller avec les objectifs de l'association, qui souhaite notamment miser sur l'international, le numérique, mais aussi sur la formation recherche.