Le groupe Generali a présenté son nouveau plan stratégique 2019-2021 aux investisseurs. L’assureur se dit prêt à « accélérer sa croissance et à apporter des retours plus importants aux actionnaires », indique le directeur général, Philippe Donnet, dans un communiqué. L’assureur vise une croissance de son bénéfice par action de 6 à 8 % par an en moyenne pour les trois prochaines années, une distribution de 55 à 65% des dividendes et un rendement moyen des capitaux propres supérieur à 11,5%. « Nous avons aussi mis fin à des décennies de sous-performance financière (…) Nous sommes désormais dans une situation de solvabilité et de cash très confortable (…) Tout cela fait que Generali est, pour la première fois de son histoire, parfaitement positionné pour saisir des opportunités de croissance », a affirmé aux Echos, Philippe Donnet. L’assureur compte notamment investir un milliard d’euros dans l’innovation et le digital. La gestion d’actifs est aussi une priorité du groupe. L’assureur qui n’avait pas son activité propre de gestion d’actifs veut développer sa plateforme en prévoyant une croissance moyenne des revenus attendue de 15 à 20 % par an. Generali Investments, filiale de Generali, est d’ailleurs en négociations exclusives avec Sycomore Asset Management depuis septembre dernier. L’assureur italien doit prendre la majorité économique de la société de gestion. Par ailleurs, Generali se dit prêt « à absorber des chocs forts sur les « spreads » et les taux d’intérêt » italiens, dans l’entretien aux Echos. « Je ne suis pas spécialement inquiet des soubresauts à court terme, car les fondamentaux de l’Italie restent sains. Sa balance commerciale est l’une des meilleures en Europe », indique Philippe Donnet. TV
En juillet, BT Pension Scheme a vendu 60 % de Hermes Investment Management à Federated Investors, une opération valorisant la société de gestion britannique à 410 millions de livres. « Cela peut sembler arrogant, mais nous avons choisi Federated parce qu’ils ont posé les bonnes questions », explique Saker Nusseibeh, le directeur général d’Hermes, dans une interview au Financial Times fund management. Lors de l’étape finale, trois sociétés de gestion convoitaient Hermes, pas uniquement pour ses encours, mais aussi pour son savoir-faire en matière de conseil aux investisseurs sur les critères ESG, le stewardship et « mettre les bénéficiaires au cœur de ce que nous faisons », indique Saker Nusseibeh. Hermes, créée en 1983 pour gérer les fonds de pension de Post Office, Royal Mail et BT, est une société atypique dans le secteur de la gestion. C’est un gestionnaire actif relativement petit avec de fortes convictions, avec des encours de 36 milliards de livres. Mais son pôle EOS, qui conseille les actionnaires, a des encours conseillés de 359 milliards et travaille avec des fonds de pension et investisseurs institutionnels dans le monde entier. Lorsque Saker Nusseibeh est arrivé chez Hermes en tant que directeur des investissements en 2009, la société avait peu de clients externes. Cette année-là, les revenus d’Hermes venant de clients externes au BT Pension Scheme étaient de 8 %. En septembre de cette année, ce chiffre avait grimpé à 74 %.
A l’issu d’un appel d’offres conclu le 12 septembre 2018 et ayant réuni deux candidats, la CRPCEN, la Caisse de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires a retenu INSTI7 pour des prestations de conseil et d’assistance en gestion financière. Le marché intervient dans le cadre d’une évolution de la réglementation applicable à la CRPCEN concernant la gestion des actifs financiers : le décret no2002-1314 du 25 octobre 2002 relatif à l’organisation financière des régimes d’assurance vieillesse des travailleurs non-salariés des professions non agricoles et de certains régimes spéciaux et modifiant le code de la sécurité sociale et le code de l’aviation civile est remplacé à compter du 1er janvier 2018 par le décret no 2017-887 du 9 mai 2017 relatif à l’organisation financière de certains régimes de sécurité sociale.
La mutuelle Mieux-Etre a racheté 15 millions de certificats mutualistes émis en 2016 et souscrits par BTP-Prévoyance, l’institution de prévoyance du groupe Pro BTP.
Dans le cadre de sa participation aux Couronnes Instit Invest 2018, Joël Prohin, directeur du pôle Gestion des portefeuilles de la Caisse des Dépôts, déroule le processus d'élaboration de l'allocation stratégique d'actifs de l'institution. Pour faire face à la période actuelle de taux bas, le groupe peut compter sur son nouveau pôle Innovation, qui opère notamment un basculement du portefeuille vers la gestion interne quantitative systématique et mène des réflexions sur le big data.
Abigail Johnson a pris la tête de Fidelity à la suite de son père en 2014. Dans une interview rare, accordée à l’agence Bloomberg, la dirigeante revient sur le lancement cet été de trois fonds indiciels à frais zéro. «Je tenais beaucoup à éliminer les (frais) minimums, indique-t-elle. J’ai le sentiment qu’ils ne parviennent plus à remplir leurs objectifs initiaux. Lorsque vous êtes aussi gros que nous, et que nous essayons de toucher un aussi grand nombre de personnes différentes, créer un obstacle comme celui-là ne sonne pas bien. (...) Nous devons trouver d’autres moyens d’inciter les gens à nous essayer». Kathy Murphy, responsable de la division «personal investing» chez Fidelity, à l’origine de la sortie de ces nouveaux fonds indique ainsi que cette annonce stratégique comportait trois volets: «les fonds à frais zéro eux-mêmes; être le premier dans l’industrie à éliminer tous les frais minimums [d’investissement] et les frais de compte; Et la troisième chose, qui est probablement la plus influente du marché, la réduction [du nombre de part d’actions] de tous nos fonds indiciels. Au fur et à mesure de la croissance de nos fonds indiciels, nous avons doublé leurs encours. Nous sommes le deuxième fournisseur de fonds indiciels dans le pays (les États-Unis, ndlr)», précise-t-elle. Interrogée sur les cas de comportements non appropriés qui ont provoqué le départ de quelques hommes en interne, Abigail Johnson explique que les salariés ont beaucoup parlé entre eux de ces problèmes et qu’elle a été «agréablement surprise de voir toute l'énergie positive qui s’en est dégagée. Les gens se sont sentis vraiment concernés et ont eu le désir de changer les choses», explique-t-elle. Elle précise par ailleurs que cette année, dans un effort d’accroître la diversité mais sans utiliser de politiques de quotas, la moitié des recrutements dans les agences de Fidelity aux États-Unis ont été des femmes, «cela alors même que dans notre industrie, moins de 25% des professionnels licenciés sont des femmes». Kathy Murphy ajoute de son côté que le marché est aussi proche d’un changement qui va amener les femmes à gérer plus de 22.000 milliards de dollars d'épargne en raison d’une longévité plus longue que celle des hommes ou en raison de la multiplication des divorces, etc. Plus de 9 femmes sur 10 seront les seules responsables dans leur ménage sur la question des finances à un moment ou à un autre de leur vie. Or si les femmes épargnent, elles investissent peu. Il faut donc les aider à passer le pas, estime la dirigeante. Concernant les relais de croissance du groupe en Europe, Abigail Johnson cite le Royaume-Uni en premier lieu. «Le Royaume-Uni - si vous examinez la dynamique du marché et le cadre réglementaire - commence réellement à ressembler à celui des États-Unis. De nombreuses entreprises de ce pays sont en train de donner la priorité aux régimes à cotisations définies. (...) Les membres de ces régimes sont davantage encouragés à participer aux régimes qu’ils ne le sont ici aux États-Unis». Elle constate par ailleurs le développement des robo-advisors et le fait que les banques ne sont pas les sociétés dominantes sur ce segment. En outre, le régulateur encourage la concurrence et l’arrivée de nouveaux acteurs. «Il n’y a pas vraiment de commerce direct sur le continent, mais nous entretenons de bonnes relations avec de nombreux distributeurs», rappelle-telle.
Genfit a annoncé son intention de se coter sur la Bourse américaine sous forme d’American Depositary Shares (ADS). Elle a déposé un projet de document d’enregistrement auprès de la SEC, l’autorité boursière américaine. Concomitamment, la biopharmaceutique spécialisée notamment dans le traitement des maladies du foie compte procéder à un placement privé d’actions ordinaires principalement en Europe, hors des Etats-Unis. Genfit avait déjà envisagé de rejoindre le Nasdaq en 2015 dans le sillage d’autres biotechs françaises, mais n’avait pas franchi le pas. Genfit gagnait près de 5% à mi-séance.
Selon nos informations, le directeur financier de la Mutuelle des Sportifs, David Boyer, a quitté l’institution après un an passé à ce poste. Diplômé d’un Master d'économie de Paris-Dauphine complété notamment par un MBA obtenu à HEC Paris, David Boyer a commencé sa carrière en 1999 comme contrôleur de gestion au Crédit Agricole. Il s’est ensuite tourné vers JA Delmas, Caterpillar et Prologis où il a occupé le poste de responsable financier, avant d’intégrer le groupe Unéo en 2009, dont il devient directeur financier jusqu’en 2015. Nommé directeur financier de la Mutuelle UMC en 2016, il est depuis la même année PDG de la société InFin&Strat qui assure notamment des formations en comptabilité des assurances. Il avait rejoint la Mutuelle des Sportifs en octobre 2017. AB.
Après le rapprochement entre Humanis et Malakoff Médéric validé par l’ACPR, c’est au tour d’AG2R La Mondiale et Matmut de recevoir l’aval du régulateur. C’est ce qu’affirment sur twitter André Renaudin pour AG2R La Mondiale et Nicolas Gomart pour la Matmut. C’est officiel ! L’ACPR a formellement approuvé le rapprochement entre les @GroupeMatmut et @AG2RLAMONDIALE. Le 1er Groupe français de Protection Sociale en assurance des personnes et de leurs biens verra le jour le 1er janvier 2019. Une grande joie ! Merci aux équipes !— Nicolas Gomart (@NicolasGomart) 15 novembre 2018 L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a approuvé le projet de rapprochement @AG2RLAMONDIALE @GroupeMatmut !— André Renaudin (@AndreRenaudin) 15 novembre 2018 Au 1er janvier 2019, le nouvel ensemble deviendra le premier groupe de protection sociale en assurance des personnes et de leurs biens. Il représentera 11,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires assurantiel et 7,7 milliards d’euros de fonds propres, rassemblera 17 000 collaborateurs et comptera 700 agences commerciales. A l’origine de ce rapprochement, plusieurs facteurs dont l’intensification de la pression réglementaire. Si le 1er janvier 2015 a marqué l’entrée en application de la Loi Hamon, l’entrée en vigueur de Solvabilité II ou encore l’application de la loi Eckert et la loi Sapin 2 constituent des bouleversements tout aussi importants, de même que l’entrée en vigueur de la Directive sur la distribution en assurance (DDA) et la flat tax en assurance vie en 2018.
Les sénateurs ont adopté, dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) en cours d’examen, un amendement prévoyant d’augmenter, pour l’année 2019 seulement, la taxe de solidarité additionnelle de 13,27 % à 18,02 % sur les mutuelles. Cela afin «d’instaurer une participation exceptionnelle des organismes complémentaires d’assurance maladie à l'équilibre des comptes de la sécurité sociale en 2019. Cette «participation exceptionnelle des organismes complémentaires d’assurance maladie» permettrait de faire rentrer entre 1 et 1,5 milliard d’euros dans les caisses. Les mutuelles s’opposent à cette mesure. La Fnim y voit «la confirmation de ses craintes quant à l’évolution de l’ACS et de la CMU-C qui seront, de fait, fondues dans l’assurance-maladie, les opérateurs complémentaires intervenant en ce domaine voyant leur rôle réduit à celui d’un gestionnaire pour compte du régime général. Les pouvoirs publics ont décidé de construire un étage de « Sécurité sociale complémentaire » structurellement déficitaire puisque poursuivant un seul but d’action sociale», indique la fédération indépendante nationale des mutuelles. L’ensemble du projet de loi sera soumis mardi 20 novembre 2018 à un vote du Sénat. La ministre des Solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, n’est pas favorable à cette contribution exceptionnelle des mutuelles. Le texte doit être présenté en seconde lecture à l’Assemblée nationale. TV
Les sociétés de gestion devront se focaliser davantage sur la maîtrise des coûts face aux « changements structurels énormes » auxquels fait face le secteur de la gestion d’actifs, estime Michelle Seitz, directrice générale de Russell Investments, dans une interview au Financial Times. Même si la plupart des sociétés de gestion restent rentables, les frais sont sous pression. Michelle Seitz estime que la taille seule ne sauvera pas les sociétés de gestion du niveau de concurrence « féroce ». Au contraire, le secteur doit se concentrer sur « trois piliers » - la performance des investissements, la distribution de produits et les coûts – pour survivre et prospérer.
Estelle Kerenflec’h a quitté Malakoff Mederic où elle officiait comme private equity manager pour devenir responsable du private equity à la Carac, mutuelle d’épargne, de retraite et de prévoyance, depuis octobre 2018. Estelle Kerenflec’h (39 ans) a commencé sa carrière dans le groupe Médéric dans le Département Trésorerie en 2003. Puis elle a rejoint en 2008 la direction des investissements de Malakoff Mederic d’abord comme responsable service trésorerie / cash management puis chargée de mission et Private Equity Manager. Elle est diplômée d’un Mastère de Centrale Lille et de l’Ecole de Management Léonard de Vinci en Finance.
Le groupe Generali a annoncé le 15 novembre le lancement de Generali Global Pension (GGP), entité qui a pour vocation d’accompagner les entreprises internationales dans la maîtrise de leurs risques de retraite collective, en s’appuyant sur les expertises de Generali en assurance et en investissement. Cette nouvelle business line sera placée sous la direction d’Anne de Lanversin, qui sera rattachée à la fois à Jean-Laurent Granier (PDG de Generali France) et Tim Ryan (Group Chief Investment Officer). «C’est une étape importante qui va apporter au groupe des revenus complémentaires et réunir les entités locales et globales pour développer une nouvelle dynamique en retraite», expose Generali par voie de communiqué, soulignant que le marché de la retraite mondial représente 38100 milliards d’actifs et croit de 3,5% par an. Generali Investissement gère 542 milliards d’euros avec des expertises long terme et ESG (Environnement, Social, Gouvernance) spécifiques. GGP s’appuiera sur le modèle multi-boutique de Generali Investment, sur ses expertises long terme et ESG pour proposer des produits transfrontaliers, locaux ou globaux. Anne de Lanversin est diplômée de l’IEP Paris et l’Université Mc Gill (Montréal, Canada). Après un parcours dans la banque à la BFT, filiale du Crédit Agricole, Anne rejoint Allianz Global Investors (AGI), en tant que responsable commerciale entreprise pour la France. En parallèle, chez AGI Europe, elle a la responsabilité d’un périmètre de distribution européen. Elle a rejoint AXA France en 2008, en tant que directrice des solutions financières pour l’épargne et la retraite collective, puis en tant que directrice des ventes sur ce périmètre. Elle conserve ces fonctions en 2015, lorsqu’elle prend également la direction des ventes internationales en Employee Benefits (EB Partners). Anne de Lanverin est également administratrice de Vigeo, agence de notation ISR, membre du comité du label ISR du Ministère des finances et du Comité du label TEEC « Transition énergétique et écologique pour le climat ». AB.
Olivier Couvreur, ex-responsable adjoint des investissements d'ABN Amro Investment Solutions, a rejoint le principal fonds souverain des Emirats Arabes Unis, l'Abu Dhabi Investment Authority (Adia).
Les concepts de développement durable et de finance responsable prennent de plus en plus de place dans l'organisation des sociétés de gestion. À l'occasion d'une interview accordée à Distrib Invest, Marie Saltiel, directrice du family office et associée d'Amplegest, détaille la manière dont ces valeurs influencent l'offre et l'organisation de la société de gestion parisienne.
De passage à Paris, Mark Wiedman, a accordé une interview exclusive aux rédactions de l'Agefi dont NewsManagers. Le dirigeant parie sur la poursuite du développement des ETF en Europe, notamment grâce à MIF 2. IL annonce avoir mis fin au projet de transfert de cotation des ETF en euro de Francfort vers Dublin. L'Allemagne va même être fortement développée.
Romain Ruffenach a rejoint le 6 novembre l’équipe de gestion dirigée par Olivier de Berranger et vient épauler Maxime Lefebvre, co-gérant d’Echiquier Value Euro.
Les salariés du secteur s’impliquent depuis longtemps dans l’éducation financière des jeunes ou des publics en difficulté. Leurs connaissances en gestion de budget sont précieuses.
Le groupe Axa a annoncé le lancement d’une offre secondaire d’actions ordinaires de sa filiale américaine AXA Equitable Holdings (EQH), spécialisée dans l’assurance vie, épargne, retraite aux États-Unis. Cela intervient après une introduction en Bourse fin avril 2018 qui visait 24,5% du capital au flottant (137,25 millions d’actions). L’assureur souhaite réduire son exposition aux risques financiers et sortir progressivement de l’assurance-vie aux États-Unis. Axa va débuter le début des présentations aux investisseurs (roadshow) dans le cadre de cette opération. Axa, en qualité d’actionnaire cédant, offre 50 millions actions ordinaires d’EQH et a consenti aux banques du syndicat une option permettant l’acquisition de 7,5 millions d’actions ordinaires supplémentaires dans un délai de 30 jours. Parallèlement à cette offre secondaire, AXA et EQH ont conclu un contrat de rachat d’actions en vertu duquel AXA cèdera à EQH, sous certaines conditions, entre 20 et 30 millions d’actions ordinaires d’EQH. L’opération de rachat d’actions est soumise à un certain nombre de conditions, parmi lesquelles la réalisation de l’offre secondaire. Les actions sont proposées par un syndicat de banques mené par J.P. Morgan, Morgan Stanley et Citigroup. TV
Unéo, Covéa et la Mutuelle générale de la police (MGP) vont poursuivre leur coopération, prévue dans le plan Pacte 2020. Mais un rapprochement n’est pas à l’heure du jour, a indiqué Benoît Briatte, président de MGP dans un entretien à l’Argus de l’assurance. «Unéopôle est une union politique de trois acteurs, qui a vocation, en premier lieu, à renforcer ses membres, notamment en faisant de l’affichage et du lobbying politique. Pour autant, nous voyons bien que nous avons des sujets de coopération potentiels (...) : par exemple : alors que nos mutuelles doivent s’équiper dans le cadre de la lutte anti-blanchiment, plutôt que d’acquérir chacun un outil, nous avons choisi de le mutualiser avec Unéo», a-t-il déclaré. Par ailleurs, la Mutuelle générale de la police élargit son horizon et devient la mutuelle des forces de sécurité. Cela englobe les policiers municipaux, les surveillants pénitentiaires, les douaniers, et dans le privé, les entreprises de la sécurité. La MGP va également sur les terres de la Mutuelle du ministère de la Justice en cherchant les agents pénitentiaires.
A l'instar de nombreuses grandes entreprises comme Danone ou encore Total, Michelin vient de lancer son propre fonds de corporate venture, nous apprend "Les Echos".
CNP Assurances nomme, ce jeudi 15 novembre, Antoine Lissowski au poste de directeur général en remplacement de Frédéric Lavenir qui a quitté la compagnie d’assurance fin août. « Je suis heureux et honoré de la confiance que m’accorde le conseil d’administration à un moment clé de la vie de l’entreprise. Je vais m’attacher, avec le concours de l’ensemble des équipes de CNP Assurances, à renforcer la croissance du groupe avec ses partenaires en France et à l’international », a déclaré Antoine Lissowski dans un communiqué. Depuis le départ de Frédéric Lavenir, Antoine Lissowski, directeur financier de CNP Assurances, assure la direction générale par intérim de la compagnie que le gouvernement a décidé en septembre de rapprocher de la Banque postale pour former un pôle public de services financiers à partir de 2019. Le conseil d’administration a également désigné Xavier Larnaudie-Eiffel, directeur général adjoint, en qualité de « deuxième dirigeant effectif » au sens de la règlementation. Antoine Lissowski est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris, ancien élève de l’Ecole nationale d’administration. Il a débuté sa carrière à la Caisse des dépôts et consignations en qualité de responsable de la trésorerie devises et des eurocrédits (1982-1985). Chargé de mission à la Commission des opérations de bourse (COB) en 1985, il a animé les premiers groupes de travail sur la déontologie des activités financières. En 1988, il réintègre la Caisse des dépôts en qualité de responsable du développement commercial des activités sur les marchés monétaires et obligataires. En 1990, il devient directeur général de la Caisse autonome de refinancement (CAR –Groupe Caisse des dépôts) puis, en 1992, directeur financier à la direction des activités bancaires et financières de la Caisse des dépôts. En 2000, à sa création, il prend la direction financière de CDC IXIS puis la responsabilité de la direction compte propre en 2002. En décembre 2003, il devient membre du directoire de CNP Assurances, président de la Commission plénière économique et financière à la FFSA (devenue FFA, Fédération française de l’assurance). De juillet 2013 à 2018, Antoine Lissowski est directeur général adjoint, directeur financier de CNP Assurances, et est nommé directeur général par intérim le 1er septembre 2018. Xavier Larnaudie-Eiffel est diplômé de l’Institut d'études politiques de Bordeaux, ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (1982). Sous-préfet jusqu’en 1986, il rejoint la direction du Trésor où il exerce jusqu’en 1993 différentes responsabilités et s’occupe particulièrement des questions internationales et monétaires européennes. Nommé conseiller du Ministre de l’Economie en 1993, chargé des affaires européennes et internationales, il devient en 1994 sous-directeur des assurances à la direction du Trésor avec pour mission, notamment, la réglementation et la surveillance du secteur assurances. De 1995 à 2000, Xavier Larnaudie-Eiffel est directeur de cabinet du Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires. A ce titre, il se consacre essentiellement à la mise en place de l’euro. En mars 2000, il devient vice-président de Solving International, en charge des secteurs financiers et bancaires pour l’Europe et le Brésil. Membre du directoire de CNP Assurances depuis décembre 2003 et directeur général adjoint depuis le 10 juillet 2007. Xavier Larnaudie-Eiffel est président de la commission des assurances de personnes d’Insurance Europe (Bruxelles) et du comité vie de la FFA (Fédération Française de l’Assurance) et membre du groupe de travail RSG (Insurance and Reinsurance Stakeholder Group) de l’EIOPA (European Insurance and Occupational Pensions Authority).
Arezki Sehad rejoint un investisseur institutionnel, en devenant gérant Actions, Obligations Convertibles et Private Equity à la Maif depuis mai 2018, à Niort (Poitou-Charentes). Diplômé d’un Master Ingénierie économique et financière de Paris Dauphine, il occupait depuis près de trois ans le poste de gérant de portefeuille chez Myria Asset Management. Auparavant, de 2013 à 2015, il était gérant analyste chez VEGA Investment Managers. Il a aussi été gérant-analyste de portefeuilles diversifiés et de performance absolue et Risk management analyst chez Natixis multimanager de 2010 à 2012 et analyste-gérant. TV
Covéa a annoncé hier la décision de Thierry Derez, son PDG, de démissionner avec effet immédiat du Conseil d’Administration de Scor SE, qui a rejeté début septembre sa proposition de rachat. Cette démission intervient «compte tenu des obstacles mis par Scor SE à l’exercice de son mandat d’administrateur, qui ne lui permettent plus d’accomplir les missions attachées à ce mandat». Thierry Derez s’était mis en retrait temporaire du Conseil d’Administration de Scor le 27 septembre 2018, dans un souci d’apaisement, poursuit le communiqué. Malgré cette volonté continue d’apaisement, Covéa constate le refus persistant de tout dialogue de Scor SE avec son premier actionnaire, qui ne sera désormais plus représenté au Conseil d’Administration. Covéa regroupe les assureurs GMF, MAAF et MMA
Les assemblées générales de SMACL Assurances et du groupe VYV (MGEN, Harmonie Mutuelle, Mutuelle Nationale Territoriale, MGEFI, Harmonie Fonction Publique, Mutuelle Mare-Gaillard…) ont approuvé l’entrée de SMACL Assurances dans le groupe VYV à effet du 1er janvier 2019, sous réserve de l’approbation de l’ACPR. «En entrant dans le groupe VYV, SMACL Assurances entend poursuivre ses relations privilégiées avec la MNT, mutuelle fondatrice du groupe, et s’appuyer sur d’autres membres de VYV pour accélérer son développement et sa diversification en assurance IARD des collectivités publiques, des associations et des entreprises», souligne un communiqué. Pour le groupe VYV, il enrichit l’offre IARD de ses membres actuels afin de dépasser ses frontières de la santé et de la prévoyance. «Concrètement, SMACL Assurances va nous permettre de proposer des solutions complémentaires à nos adhérents, à nos clients et notamment aux TPE et aux PME», déclare Thierry Beaudet, président du Groupe VYV. TV
Entretien croisé entre Marc Wendling, directeur financier & gestion d'actifs de la Camacte, et Frédéric Salomon, senior fund manager - directeur de l'euro high-yield chez Schelcher Prince gestion, à propos des choix d’allocation de portefeuille. Entretien réalisé lors des Club Dates Invest à Strasbourg le 14 septembre.
Depuis la fin du partenariat de réassurance avec CNP Assurances fin 2015, la MNT a bâti une nouvelle politique de gestion d’actifs, pilotée globalement par la société de conseil Solfica. En 2016, après un appel d’offres organisé par le cabinet de conseil, trois sociétés de gestion ont été sélectionnées : CPR AM, Ecofi et OFI AM. Par ailleurs, en rejoignant et bâtissant le groupe VYV depuis 2017, la MNT travaille de plus en plus avec Egamo, la société de gestion de la MGEN et du groupe VYV. Pascale Wittmer, directrice Finance et Risques et Marc Bertolini, directeur général adjoint en charge des assurances et services ont présenté le pilotage de l’allocation stratégique de la mutuelle pour le prix des Couronnes Instit Invest 2018.
Willis Towers Watson, par le biais de son "Thinking Ahead Institute", a publié sa première étude sur les 100 plus grand détenteurs d'actifs au monde. Il souligne l'importance des gros investisseurs et plus particulièrement des "investisseurs universels".