Selon une étude publiée par EY, l’intérêt des investisseurs institutionnels envers les actifs alternatifs ne faiblit pas. Leur gestion tend cependant à changer de nature.
Carrefour et Leclerc ont annoncé lundi qu’ils allaient à titre exceptionnel distribuer des carburants à prix coûtants pour une période limitée sur fond de polémique en France concernant la hausse de la fiscalité sur l’essence et le diesel.
Le conseil d’administration de Citigroup a nommé aujourd’hui un de ses membres indépendants au poste de président. John C. Dugan, 63 ans, ancien avocat au conseil d’administration de Citigroup, va succéder au 1er janvier à l’actuel président, Mike O’Neill, 72 ans. Avant de rejoindre Citigroup en 2017, John Dugan fut notamment Contrôleur de la monnaie au sein du régulateur américain des banques, the Office of the comptroller of the currency, de 2005 à 2010. Le poste n’a pas été proposé à Mike Corbat, 58 ans, actuel directeur général de Citigroup, la banque américaine ayant jugé que la séparation actuelle des fonctions était préférable, a indiqué à Reuters une source proche du dossier.
Pierre Colmant remplace François Micol comme trésorier de la Fondation Caritas France depuis juillet 2018. Pierre Colmant a eu une carrière dans les secteurs financiers et commerciaux. A sa retraite, il a rejoint le Secours Catholique comme bénévole, engagé tant au siège national qu’à la délégation des Hauts-de-Seine qu’il a présidée durant six années. Il a été administrateur et vice-président du Secours Catholique Caritas France durant plus de 5 ans. Tv
L’Etat actionnaire a perçu 2,8 milliards d’euros de dividendes en 2017, un montant qui a poursuivi l’an dernier le mouvement de baisse continue observée depuis 2012, selon Reuters, citant un rapport annexé au projet de loi de finances pour 2019. Ce recul par rapport aux 3,5 milliards d’euros perçus en 2016 s’explique notamment par “la baisse du dividende versé par EDF et Engie”, peut-on lire dans ce document publié en fin de semaine dernière sur internet. Sur les 2,8 milliards d’euros de dividendes encaissés par l’Etat en 2017, 1,3 milliard ont été perçus en titres - EDF procédant depuis 2015 à des versements en actions - et la quasi-totalité (2,5 milliards) provenaient des entreprises cotées du portefeuille. Au 30 juin 2018, la valorisation des douze participations de l’Etat dans des entreprises cotées en Bourse au sein du portefeuille géré par l’Agence des participations de l’Etat (APE) s’élevait à 77,5 milliards d’euros, est-il précisé dans ce rapport. Ce montant inclut la part des actions EDF et Thales qui ont représenté une partie de la dotation initiale ayant permis la mise en place du fonds pour l’innovation mi-janvier mais n’intègre ni les participations dans des sociétés non cotées, ni les participations détenues via Bpifrance ou la Caisse des dépôts. Entre juin 2017 et juin 2018, la “valeur boursière du portefeuille a profité de la bonne dynamique des entreprises des secteurs de l’énergie (prépondérantes dans sa composition) et de l’aéronautique et défense”, est-il souligné dans le rapport, qui évoque la “très bonne performance” de ce portefeuille. En application de la “redéfinition” du rôle de l’Etat actionnaire portée par le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, l’année 2019 devrait être marquée par les privatisations d’ADP et de la Française des jeux (FDJ), voire une diminution de la participation de l’Etat dans Engie dans le sillage de la future loi pour la croissance et la transformation des entreprises (Pacte).
Michel Cadio est devenu directeur des opérations et des risques au Fonds de Réserve pour les Retraites depuis mai 2018. Il remplace Yann Derrien. Diplômé de CentraleSupélec, Michel Cadio était depuis 18 à la Caisse des Dépôts. De 2000 à 2011 en tant que responsable du département en charge du traitement des transactions sur instruments financiers négociées par les clients internes et externes puis de 2011 à 2018 en tant que responsable du département des instruments financiers. La direction des opérations et des risques du FRR comprend cinq départements : • le département performance et risques financiers assure la supervision des risques financiers du Fonds et prépare les travaux du Comité des risques. • le département middle-office assure les relations opérationnelles avec les sociétés de gestion et les prestataires externes, le pilotage du contrôle interne de 2ème niveau et assure la production du reporting interne et du calcul, de l’analyse de la performance et de l’attribution globale et par mandat. • le département ressources humaines et contrôle de gestion assure le pilotage opérationnel des ressources humaines et du contrôle de gestion, et déploie la démarche de responsabilité sociale et environnementale interne du Fonds. • le département systèmes d’information, organisation et projets. • le département risques opérationnels. TV
Les sociétés de gestion européennes sont confrontées à une compétition accrue de la part des assureurs, dont la gestion pour compte de tiers pèse de plus en plus lourd dans les activités.
Barclays a annoncé hier soir que son président du conseil d’administration John McFarlane quitterait ses fonctions en mai prochain et a nommé pour lui succéder Nigel Higgins, actuellement vice-président de Rothschild & Co. Nommé en 2015, John McFarlane avait déjà fait savoir qu’il quitterait la banque en mai 2019. Ce changement intervient alors que la banque britannique doit faire face aux demandes du fonds activiste Sherborne Investors.
Bertrand Poupart-Lafarge devient directeur Finances, Stratégie et Juridique d’Axa France. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier prochain et siégera également au comité exécutif d’Axa France. Bertrand Poupart-Lafarge succède à Amaury de Warenghien, quant à lui nommé directeur de l’audit interne du groupe Axa. Entré en 2003 chez Axa France en tant que directeur des investissements, Bertrand Poupart-Lafarge a occupé de nombreuses fonctions financières au sein du groupe Axa. Directeur financier d’Axa Canada entre 2010 et 2010, il devient ensuite directeur des investissements et trésorier d’Axa US (2011-2012), puis rejoint Axa UK et Irlande, où il prend le poste de directeur financier entre 2013 et aujourd’hui. AB.
Ageas a conclu un accord avec BNP Paribas Cardif pour vendre sa participation de 33 % dans le capital de Cardif Lux Vie (CLV), pour un montant total de 152 millions d’euros, ainsi que le remboursement d’une dette subordonnée de 30 millions d’euros. «Le désinvestissement de sa participation minoritaire dans CLV s’inscrit dans la stratégie d’Ageas de concentrer ses efforts sur le développement d’activités dans lesquelles il détient des positions plus solides ou sur des marchés en croissance. La vente offre également l’occasion de cristalliser la valeur créée ces dernières années», explique le groupe belge dans un communiqué. En 2011, BNP Paribas Cardif, Ageas et BGL BNP Paribas ont fusionné leurs activités d’assurance vie existantes pour créer la joint-venture Cardif Lux Vie qui se concentre principalement sur les activités de gestion de patrimoine international. À la suite de la fusion, Ageas est devenu actionnaire à 33 %, les 66 % restants étant détenus par BNP Paribas Cardif et BGL BNP Paribas. La transaction, qui est soumis à une approbation réglementaire, devrait être finalisée au plus tard au cours du premier trimestre 2019. Le désinvestissement devrait générer une plus-value de 39 millions d’euros. Il est estimé que la transaction aura aussi un impact positif d’environ 7% sur le ratio Solvabilité IIageas du Groupe, sur base de la situation à la fin juin 2018.
Dans le cadre de la révision de sa politique de placement menée il y a trois ans, Mutuelle Bleue a sélectionné six mandataires à qui l'institution délègue la gestion de l'intégralité de ses actifs. A l'occasion de sa candidature aux Couronnes Instit Invest 2018, Pascal Serrand, directeur technique et financier de Mutuelle Bleue nous détaille les mécanismes d'évaluation des gérants externes et nous décrit l'évolution de leurs stratégies.
Selon une décision parue au Journal Officiel ce mercredi 31 octobre, la Mutuelle Générale des Affaires Sociales (MGAS) a absorbé la Mutuelle Europe. Il s’agit en fait de la concrétisation de discussions menées depuis le mois de juin, date à laquelle les assemblées générales des deux mutuelles se sont tenues et on approuvées ce projet de fusion. Selon les deux mutuelles, la cible de développement de la Mutuelle Europe auprès des personnes sous protection juridique (tutelle ou curatelle) est cohérente avec celle de la MGAS, acteur historique du secteur social et médico-social. Elles estiment par ailleurs que les organismes de taille intermédiaire ont encore une place à tenir sur le marché de la complémentaire santé «grâce à leur agilité, leur haut niveau de qualité, d’attention et de proximité vis-à-vis de leurs adhérents». En se rapprochant, Mutuelle Europe et MGAS visent toutes deux à capitaliser leurs forces, gagner en compétitivité qui plus est dans un environnement de plus en plus exigeant et dans lequel les frais de gestion sont de plus en plus bas. AB.
Le groupe Oddo BHF Asset Management (Oddo BHF AM) a dévoilé, ce 29 octobre, un nouveau fonds crédit, baptisé Oddo BHF Global Credit Short Duration. Officiellement lancé le 22 octobre, ce véhicule a d’ores et déjà collecté plus de 65 millions d’euros, a indiqué la société dans un communiqué. Ce lancement intervient « après le succès rencontré par le fonds Oddo BHF Euro Credit Short Duration dont les encours s’élèvent à plus de 1,8 milliard d’euros », précise Oddo BHF AM.Ce nouveau fonds permet aux investisseurs d’accéder à un portefeuille global diversifié au niveau mondial, composé d’obligations d’entreprises à maturité courte, 75% des obligations présentant une durée résiduelle inférieure à 5 ans. Sur la base d’une allocation pondérée par le Produit intérieur brut (PIB), le véhicule investit dans trois principales régions : les Amériques, l’Europe et l’Asie. Le fonds investit principalement dans des obligations spéculatives à haut rendement notées B3 ou B-. Il peut toutefois augmenter la part des crédits « investment grade » jusqu’à 100% en fonction du cycle du crédit.Le fonds Oddo BHF Global Credit Short Duration est géré à Düsseldorf par Alexis Renault, responsable global de la gestion high yield chez Oddo BHF AM. Il est secondé par Janis Heck et Ivan Romanenko ainsi qu’une équipe de 13 gérants de portefeuille et analystes. Le fonds est autorisé à la distribution en Allemagne, Autriche, France et Espagne.
Après Malakoff Médéric au mois d’août, c’est au tour d’Aviva France de recevoir un agrément pour la création de son fonds de retraite professionnelle supplémentaire (FRPS). Selon le journal Les Echos, la filiale française d’Aviva va pouvoir transférer dans cette nouvelle entité baptisée «Aviva Retraite Professionnelle» des portefeuilles de contrats retraite, soit quelque 4 milliards d’euros. Pour rappel, l’ordonnance créant les Fonds de Retraite Professionnelle Supplémentaire a été publiée le 6 avril 2017 à la suite de la loi Sapin 2. Elle permet aux organismes français de retraite professionnelle supplémentaire (sociétés d’assurance, institutions de prévoyance et mutuelles) d’évoluer dans un environnement réglementaire compétitif par rapport à leurs homologues européens. Par le biais de ces «fonds de pension à la française», les assureurs pourront appliquer des règles de solvabilité plus avantageuses que sous Solvabilité 2.
Bonnie Saynay, global head of socially responsible investment at Invesco since April 2016, explains the approach of the US asset management firm to integrating environmental, social and government (ESG) criteria, in an interview with NewsManagers. She also sets out the original voting policy put in place by Invesco, whose assets will reach USD1.2trn due to the acquisition of OppenheimerFunds.
Aviva France fait-il entrer le loup dans la bergerie ? L’assureur s’associe à Amazon pour proposer à ses clients de souscrire en ligne des contrats d’assurance automobile et habitation en utilisant la solution Amazon Pay. Les clients saisissent leur identifiant et mot de passe Amazon pour confirmer leur achat sans fournir leur numéro de carte bancaire. « En devenant le premier assureur français à proposer la solution Amazon Pay, nous démontrons ainsi notre capacité d’innovation au service d’un parcours client plus simple, plus rapide et plus fluide », explique Blandine Chaghal, directrice des affaires directes d’Aviva France. Lancée il y a plus d’un an, la solution de paiement Amazon Pay compte 38 millions de clients à travers le monde. TV
Nicolas Moreau, responsable de la gestion d’actifs de Deutsche Bank, va quitter la banque allemande à la fin de cette année, a annoncé jeudi l’établissement. Le dirigeant français, ancien patron d’Axa France et d’Axa IM, âgé de 53 ans, ne sera donc resté qu’un peu plus de deux ans au sein du groupe qu’il avait rejoint en octobre 2016. Il avait pourtant conclu un contrat « initial » d’une durée de trois ans. Ce départ intervient alors que Deutsche Bank a publié la veille des résultats pour le troisième trimestre en demi-teinte pour les activités de gestion d’actifs logées au sein de DWS. La société a décollecté à hauteur de 3 milliards d’euros sur trois mois et de 16 milliards depuis le début de l’année. Un article du site allemand Fondsprofessionnell de fin septembre notait que Nicolas Moreau était sous pression. Durant son mandat, il notamment mené à bien la cotation en Bourse de DWS, mais le titre perdu près d’un quart de sa valeur depuis.Nicolas Moreau sera remplacé pour ses fonctions au niveau du groupe par un homme du sérail, Asoka Wöhrmann, nommé de manière permanente senior group director avec effet immédiat. A ce poste, il sera directement rattaché à Christian Sewing, directeur général. Asoka Wöhrmann remplacera aussi Nicolas Moreau en tant que directeur général de DWS Group avec effet immédiat. Asoka Wöhrmann était jusqu’ici responsable de l’activité clients privés de Deutsche Bank en Allemagne. Il a passé plusieurs années au sein de la société de gestion de Deutsche Bank, occupant plusieurs postes de direction. Jusqu’à 2015, il était responsable de l’activité de gestion de fonds comme directeur des investissements. Dans le même temps, Deutsche Bank a nommé Frank Kuhnke, son chief operating officer, au directoire.
Arnaud Perrier, a former member of the steering committee at Rothschild & Cie Gestion and head of sales and marketing teams in Europe, has teamed up with Jérôme Samuel, a former equity financial analyst who has worked for HSBC among others, to create a family office.Inkipit Finance (whose name has been changed from Arkes Finance) is defined as an “independent structure which advises entrepreneurs and private investors about wealth management and financial issues related to the organisation and management of their professional and private wealth.”In an interview with NewsManagers, the two founding partners say they have a “different angle” from other family offices, with “investor DNA” that comes from their financial background. “We have the ability to build investment vehicles for our clients, and custom solutions in the form of management mandates,” Perrier explains. To do this, Inkipit works with private banks and asset management firms, a universe which the founding partners know well. “Our job is to carefully calibrate the overall risk in the portfolio, and make strategic allocations. Then, we outsource the management to specialist professionals who we choose carefully,” says Samuel.For example, Inkipit three months ago launched the Inkipit Premia fund in partnership with Rothschild Asset Management, for its clients. This is a liquid fund of hedge funds, advised by Inkipit, and managed by RAM. “It invests in 12 funds, and has very limited management fees,” says Perrier. In legal and fiscal issues, Inkipit works with experts and has more of a coordinating role. Inkipit has defined a product range for its private management clients, who have financial wealth of over EUR1m, and a product range for wealth management clients who have assets of over EUR15m. “Our clients are often already clients of high-end private banks. But they need independent and objective advising which is in line with their needs. And that is what we can offer them,” says Samuel.The founders of Inkipit Finance are guarded about saying they want to compete with private banks. “We are partners with these establishments, and we rely on them for part of the management,” they say. “We also often enter funds directly, for example, for private debt and capital assets.” The firm now, through its network of personal, professional and family contacts, has over 35 families as clients, “which is in line with our goals,” says Perrier.
Le nouvel outil de relance du crédit au secteur privé annoncé lundi soir par la Banque Populaire de Chine (PBoC) aura une valeur initiale d’amorçage de 10 milliards de yuans mais pourra bénéficier d’un levier de 8 fois ce qui porterait son poids total à 160 milliards de yuans (20,5 milliards d’euros) avec le concours d’autres investisseurs, a précisé ce matin le vice-gouverneur de l’autorité chinoise, Pan Gongsheng. «Il s’agit d’une estimation initiale. Nous observerons et estimerons de quelle manière cet outil permet d’améliorer les conditions de financements des entreprises privées en fonction de la situation et des évolutions de marchés, et déciderons alors si on décide ou pas d’étendre son champs d’application», a ajouté Pan Gongsheng.
Rothschild & Co a annoncé, ce 24 octobre, la signature d’un accord pour la vente de ses activités de services de fiducie et de planification en gestion de fortune, autrement dit la création et l’administration de structures qui logent les actifs de clients fortunés. L’activité est reprise par Richard Martin, un cadre senior de Rothschild & Co, avec le soutien financier d’un investisseur expérimenté, indique un communiqué sans plus de précisions. Richard Martin, qui a supervisé l’activité Trust par le passé, sera épaulé par une équipe de gestion senior de Rothschild Trust.L’acquisition devrait être bouclée dans le courant du premier trimestre 2019, en fonction des autorisations réglementaires. Cette cession fait suite à la décision stratégique de Rothschild & Co de se concentrer sur son coeur de métier, la gestion de fortune et la banque privée. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été divulguées.L’Agefi rappelle toutefois ce matin que l’opération intervient quelques mois après les réprimandes adressées à l’entité zurichoise du groupe et à sa filiale Rothschild Trust par le régulateur suisse. La Finma a annoncé cet été que toutes deux «ont gravement enfreint les prescriptions suisses en matière de blanchiment d’argent» et que «ces manquements sont intervenus dans le cadre de relations d’affaires et de transactions liées au cas de corruption présumée touchant le fonds souverain malaisien 1MDB». Interrogé par L’Agefi, Rothschild & Co ne se prononce pas sur un lien avec le scandale 1MDB qui a éclaboussé plusieurs fleurons de la finance suisse. Créées au nom de l’optimisation patrimoniale et de la protection des avoirs des clients (qui sont transférés à des bénéficiaires), les trusts sont aussi des sociétés écran qui peuvent servir à contourner le fisc et la loi, écrit L’Agefi.
Le Fonds NOVI 2, géré par Idinvest Partners, a annoncé ce 24 octobre avoir réalisé une prise de participation minoritaire dans la société MP Hygiène. Créé en 1865, le Groupe MP Hygiène est un fabricant français de papier d’essuyage en pure ouate labellisé Origine France Garantie et de produits d’hygiène des mains pour le milieu professionnel. Le groupe a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de plus de 80 millions d’euros. MP Hygiène est le 24ème investissement du fonds NOVI 2 dont il porte le déploiement à près de 230 millions d’euros.La prise de participation minoritaire de NOVI 2 dans la société MP Hygiène intervient à un moment clé pour la gouvernance de la société. En effet, Christophe Bergamo, jusqu’ici directeur général du groupe Sphère depuis 11 ans, a rejoint la société MP hygiene en tant que Président et Marc Miribel, dirigeant historique et actionnaire majoritaire de MP Hygiène, a pris les fonctions de Président du conseil de surveillance. Selon le nouveau président de MP Hygiène,» NOVI 2 permettra au groupe MP Hygiène de poursuivre sa stratégie de croissance organique sur son métier historique de fabricant de papier d’essuyage, ainsi que sur la production de savon lancée en 2015 par la société. Grâce au soutien de NOVI 2, nous prévoyons de dépasser les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020. »
Les encours des fonds de private equity devraient dépasser ceux des hedge funds et devenir la principale classe d’actifs alternative d’ici à 2023, estime Preqin dans sa dernière étude. Leurs encours devraient croître de 58 % sur la période, passant de 3.100 milliards de dollars actuellement à 4.900 milliards, tandis que les hedge funds ne progresseront que de 31 %, de 3.600 milliards à 4.700 milliards de dollars d’actifs. Les fonds de dette privée et d’actifs réels devraient doubler leurs encours. Ces prédictions sont basées sur des interviews de Preqin avec 420 gérants de fonds et investisseurs. Le secteur de la gestion alternative dans son ensemble va atteindre 14.000 milliards de dollars d’encours d’ici à 2023. Il représente actuellement 8.800 milliards d’actifs à fin 2017, mais devrait croître de 59 % sur les cinq prochaines années, soit un taux de croissance annuel de 8 %. Il s’agit d’un taux de croissance plus faible qu’entre 2008 et 2017, qui était de 12,1 %. La dette privée et les infrastructures devraient doubler de taille, atteignant 1.400 milliards et 1.000 milliards de dollars d’actifs, respectivement. Les fonds immobiliers devraient grandir de 50 % à 1.200 milliards. Les fonds ressources naturelles auront les taux de croissance les plus forts, de 300 %, mais resteront la classe d’actifs la plus faible, avec 800 milliards de dollars. La croissance sera tirée par surperformance du non coté, l’appétit grandissant pour les fonds alternatifs de la part des institutionnels et des investisseurs privés, et la forte croissance dans les émergents.
L’opération, préalable à une cotation en Bourse, doit permettre de compléter l’offre de services de FinnCap et de compenser les effets de la directive MIF 2.
Suite à des rumeurs de marché, April a confirmé par communiqué le 23 octobre avoir initié des discussions avec son actionnaire majoritaire dans le cadre de l’analyse des différentes options stratégiques et des possibles évolutions de sa participation au capital de la société. Elle confirme ainsi faire «l’objet de manifestations d’intérêt préliminaires». April indique qu’elle «ne commentera pas davantage sur d'éventuelles discussions et communiquera en temps voulu conformément à la réglementation en vigueur». Selon Les Echos du 25 octobre, quatre fonds d’investissement sont en discussion avec le fondateur d’April, Bruno Rousset, actionnaire au travers de son holding Evolem, de 65,1% du capital du courtier : les américains KKR et Advent ainsi que les britanniques CVC et BC Partners. Le fonds franco-britannique Bridgepoint aurait, lui, été écarté des enchères organisées par Rothschild & Co, selon des sources. Ce n’est pas la première fois que de telles discussions ont lieu. CVC, Warburg Pincus, Hellman & Friedman ou même les courtiers Siaci et Aon, se seraient ainsi déjà manifestés par le passé.
Entretien croisé entre Catherine Fournier Maisse, responsable allocation de portefeuilles - multigestion chez Acheme Finances et Damien Cadillon, directeur - vendeur institutionnel ETF chez Lyxor à propos des combinaisons optimales entre gestion active et gestion passive dans les portefeuilles. Entretien réalisé lors des Club Dates Invest à Strasbourg le 14 septembre.