La commission de surveillance de la CDC verra l'arrivée de personnalités qualifiées choisies par le Parlement et le gouvernement. Deux salariés siègeront également dans cette commission au rôle renforcé et qui sera sous le contrôle de l'ACPR.
Joël Prohin, responsable du pôle gestion des portefeuilles de la Caisse des Dépôts (CDC), Sandrine Richard, responsable de l’activité Dette privée France de Muzinich, Stéphane Dupont, directeur adjoint de la gestion sous-mandat chez Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, et Gabriel Eschbach, fondateur d’ACE Finance & Conseil, ont répondu à cette question lors des Clubs Dates Invest organisés au Biocluster Les Haras à Strasbourg le 14 septembre dernier.
Antoine Troesch devient le directeur de l’Investissement de la nouvelle Banque des Territoires. Sa nomination prendra effet au 12 novembre. Antoine Troesch (41 ans) est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Ecole Centrale Paris. Il débute sa carrière en 2002 en tant qu’analyste financier chez Morgan Stanley. Il travaille sur des sujets tels que l’énergie et l’infrastructure, dont l’introduction en bourse d’EDF. En 2005, il rejoint Orano, anciennement Areva, en tant que manager à la direction de la Stratégie. Il est en charge de différents accords et partenariats, notamment avec le Kazakhstan, le Japon et la Corée du Sud. En 2008, il devient directeur de la stratégie de l’activité Enrichissement. Il s’occupe entre autres sujets de la transition industrielle entre l’usine Eurodif et l’usine Georges Besse II. En 2011, il accède aux fonctions de directeur des Fusions et acquisitions et conduit un important plan de cessions dans le cadre du recentrage du Groupe sur son cœur de métier. Depuis 2015, il exerçait le poste de directeur de l’activité Chimie-enrichissement. Antoine Troesch était également membre du Comité Exécutif d’Orano depuis juillet 2016. Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Elle rassemble dans une même structure les expertises internes à destination des territoires. Porte d’entrée client unique, elle propose des solutions sur mesure de conseil et de financement en prêts et en investissement pour répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques. Elle s’adresse à tous les territoires, depuis les zones rurales jusqu’aux métropoles, avec l’ambition de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales. La Banque des Territoires est également déployée dans les 16 directions régionales et les 35 implantations territoriales de la Caisse des Dépôts afin d’être mieux identifiée auprès de ses clients et au plus près d’eux.
Generali poursuit sur sa lancée. Après l’annonce la semaine dernière de négociations exclusives avec Sycomore, l’assureur italien indique ce lundi que la réorganisation programmée de Generali Investments (NewsManagers du 20 août 2018) est effective à compter de ce 1er octobre. Generali Investments Europe S.p.A. Società di gestione del risparmio scinde sa structure d’entreprise en deux sociétés de gestion distinctes, chacune ayant sa propre spécialisation : Generali Insurance Asset Management S.p.A. Società di gestione del risparmio (le nouveau nom de Generali Investments Europe S.p.A. Società di gestione del risparmio) d’une part, et Generali Investments Partners S.p.A. Società di gestione del risparmio (une nouvelle société de gestion d’actifs italienne) d’autre part. Les fonctions support aux deux entités sont de leur côté assurées par Generali Investments Holding S.p.A. Generali Investments continue d'être la marque commune de ces sociétés de gestion du groupe Generali.Une nouvelle architecture qui répond à la volonté de Generali de donner beaucoup plus de poids à la gestion externe, comme vient de le montrer l’annonce de négociations exclusives avec le français Sycomore. Philippe Donnet, directeur général du groupe d’assurances italien, a d’ailleurs annoncé la couleur. En fin de semaine dernière, le responsable a indiqué que Sycomore pourrait être la première acquisition d’une série beaucoup plus longue. «Nous n’excluons pas d’acheter des sociétés de gestion petites et moyennes comme Sycomore afin d’investir dans des classes d’actifs alternatives, très spécialisées, à très forte valeur ajoutée», a-t-il déclaré.Dans le détail, la première société, Generali Insurance Asset Management S.p;A. Società di gestione del risparmio (GIMA), propose un historique de performances en matière de solutions LDI (Liability Driven Investments) destinées à des portefeuilles d’assurance et de fonds de pension, ainsi qu’un ensemble d’outils d’analyse internes qui ont été développés pour soutenir la gestion LDI. Cette société est dirigée par Santo Borsellino, directeur général. De son côté, Generali Investments Partners S.p. A. Società di gestione del risparmio (GIP) a pour objectif d’être le moteur de croissance de l’activité tant en terme du nombre de clients externes que des encours sous gestion. La gestion de portefeuille se concentrera sur le développement de stratégies d’investissement non contraintes, par le biais d’expertises internes et externes. Ces dernières proviendront de l’acquisition de boutiques d’investissement spécialisées. Cette société est dirigée par Carlo Trabattoni, directeur général.Les services opérationnels venant en support de la gestion d’actifs sont assurés par Generali Investments Holding S.p;A.(GIH). Ainsi, GIH assure la mise à disposition de services destinés à épauler les activités de gestion d’actifs (i.e opérations efficientes de back office, systèmes de reporting et infrastructures technologiques sophistiqués). GIH intervient également comme société holding: elle détiendra les participations dans le capital de boutiques d’investissement spécialisées et des sociétés de Generali Investments. La société GIH est dirigée par Dominique Clair, Directeur Général.Selon le communiqué, «cette réorganisation vise à améliorer davantage la capacité de Generali Investments à répondre aux besoins des investisseurs, et à aider les clients à atteindre leurs objectifs d’investissement (...) En adoptant un modèle d’entreprise fondé sur la spécialisation, au sein duquel chacune des sociétés exerce ses activités dans des domaines de compétence clairement définis, Generali Investments vise à répondre au mieux aux différents besoins de ses clients via des savoir-faire dédiés, des professionnels expérimentés, et des outils à la pointe de la technologie». «Nous sommes désormais en mesure de gérer au mieux les portefeuilles des compagnies d’assurance et des fonds de pension : avec plus de 430 milliards d’euros d’encours, GIAM est l’un des plus importants gestionnaires d’actifs européens spécialisés dans les solutions LDI. Une compréhension approfondie des contraintes de passif de nos clients, une connaissance experte des marchés et de la volatilité, notre approche de gestion des risques intégrée au sein de notre processus d’investissement, (...) contribueront à renforcer notre présence actuelle sur le marché, pour croître dans le domaine du LDI», commente Santo Borsellino, directeur général de GIAM, cité dans le communiqué."Les clients demandent aux sociétés de gestion d’actifs de développer des solutions innovantes destinées à répondre à des besoins d’investissement spécifiques. GIP est spécialisée dans la gestion de portefeuilles investis dans des stratégies diversifiées actives. Pour cela, la société s’appuie sur des expertises tant internes qu’externes au travers d’un modèle multi-boutiques», déclare pour sa part Carlo Trabattoni, directeur général de GIP.
Le groupe Humanis a officialisé ce mardi 2 octobre la nomination de Thomas Saunier, actuel directeur général de Malakoff-Médéric, au poste de directeur général d'Humanis.
La promotion de Cristiano Borean au poste de directeur financier du groupe Generali avait amené la filiale française de l’assureur à se chercher un nouveau directeur financier. C’est finalement Laetitia Léonard-Reuter qui rejoindra Generali France le 1er novembre et intégrera le comité exécutif. Elle était précédemment chief data officer d’AXA France. «Sa maîtrise à la fois des finances et de la data sera un atout décisif pour permettre à Generali France de relever les enjeux de transformation qui se présentent aux groupes d’assurance aujourd’hui en matière de normes, de gestion du capital et d’exploitation des données», a salué Jean-Laurent Granier, président directeur général de Generali France dans un communiqué. Laetitia Léonard-Reuter, 43 ans, est diplômée d’HEC Paris, de l’Université de Saint-Gall (Suisse), et de l’Institut des Hautes Etudes de l’Entreprise (IHEE). Elle débute sa carrière en 2000 en tant qu’analyste en fusions-acquisitions chez JPMorgan Chase, dans le secteur des Télécommunications, Média et Technologies. En 2003, elle rejoint le siège du groupe AXA en tant que chargée d’affaires Corporate Finance. En 2006, elle devient responsable du capital management du droupe et exerce également les fonctions de responsable Middle / Back Office ainsi que chief risk officer d’AXA SA. En 2014, elle est promue directrice financière d’AXA Global P&C, entité dédiée aux activités de dommages et de réassurance dommages. Après un passage par AXA Entreprises en tant que directrice Marketing et Services, elle devient en 2017 chief data officer d’AXA France. AB.
« Dans deux ans, les assureurs auront intégré la blockchain dans leur système de production ». Nicolas Meric, CEO de Dreamquark, qui s’exprimait lors de la table ronde sur l’intelligence artificielle et la blockchain dans l’assurance au cours de l’Insurtech Business Week, le 29 septembre, sait de quoi il parle. Il connait bien les enjeux du développement de cette nouvelle technologie au sein des grands groupes. Il a travaillé avec BNP Paribas, AG2R la Mondiale ou encore GAN. Mais il a aussi connu quelques désillusions face à la difficulté d’introduire une nouvelle technologie qui remet en question les organisations existantes. « Dans deux ans, la blockchain pourra démontrer un véritable ROI » « J’ai dû revoir à la baisse mes ambitions », reconnait-il. Une affaire de temps avant tout. « La blockchain impose de casser l’organisation en silo des grands groupes, il a fallu faire appel à un travail humain long pour accéder à toutes les données, cela a représenté deux à trois ans d’efforts, constate-t-il. Nous avons pu établir de nombreuses preuves de concept (proof of concept) mais cela nous réclamera désormais encore deux ans environ pour pouvoir arriver à un système fonctionnel, diffusé à grande échelle et où l’on pourra démontrer un véritable ROI ». Élue fintech de l’année 2017 par France Innovation, Dreamquark développe une plateforme prédictive qui permet aux entreprises d’accéder à des applications d’intelligence artificielle pour des problématiques quotidiennes. La blockchain rentre enfin dans le dur pour les assureurs, après un premier effet de mode et des promesses parfois exagérées. « Il y a eu beaucoup d’histoires racontées à propos de la blockchain, de la « hype » autour de la technologie, certains acteurs ont vendu des solutions magiques, mais le top management des assureurs en est revenu », estime Nicolas Meric. Mais la blockchain ne semble plus un mythe. « On ne peut pas passer à côté de cette technologie. Ça serait comme parier sur le minitel alors qu’apparait Internet », lance Jean-François Lequoy, directeur général de Natixis Assurances. La blockchain entre dans la production Les applications sont lancées. La blockchain se concentre actuellement sur « l’analyse du langage naturel », souligne Franck Coisnon, group industry director chez Atos. Elle est appliquée à la fois pour l’automatisation de la relation client (compréhension automatique des emails, sms, voire des appels pour orienter la demande du client et faciliter le travail de l’interlocuteur) et pour la gestion des sinistres grâce à une identification automatique des dommages corporels et la préparation de l’indemnisation. « Les Chinois et Américains sont là pour écraser le marché » Les assureurs doivent s’engager dans une course de vitesse car la France, malgré ses talents humains dans les sciences et les maths ne fait pas le poids avec « la Chine et les États-Unis qui représentent respectivement 48% et 38% des investissements dans l’intelligence artificielle », rappelle Olivier Jaillon, CEO de la Parisienne Assurance. « Ils sont là pour écraser le marché », prévient-il. L’assureur chinois Ping An a ainsi déjà mis au point une application utilisant la blockchain qui permet à l’assureur d’identifier à partir de photos envoyées par smartphone les pièces endommagées d’un véhicule et d’estimer le montant du sinistre. Les groupes français s’y mettent également. A La Poste, une solution blockchain a été mise en place pour l’archivage des documents en 2017. « Nous voyons la blockchain comme la principale rupture technologique à venir », affirme Alain Roset, directeur innovation blockchain du groupe. Chez Allianz, la blockchain est utilisée pour le partage de données entre assureurs, le « KYC » (« know your customer »). « C’est un projet en construction qui permettra une meilleure traçabilité des biens assurés », indique Olivier Salomon, Tech & Innovation Program Leader chez Allianz France. La blockchain est également en cours de développement chez l’assureur pour améliorer la lutte contre la fraude. Enfin, elle est utilisée pour fluidifier le parcours client en améliorant les transactions financières entre les filiales du groupe et la synchronisation des données. Olivier Salomon voit également un développement important de la blockchain pour le régulateur. L’ACPR travaille ainsi sur une technologie de registre pour la transmission de titres financiers. Elle pourrait également accorder des agréments aux fintech en utilisant la blockchain comme tiers de confiance. Olivier Jaillon, CEO de la Parisienne Assurance souligne l’importance de la sécurité de la « blockchain qui n’a jamais pu être hackée ». Utilisant une blockchain privée, La Parisienne Assurance a développé une plateforme technologique (IPaas, Insurance Product as a Service) pour ses distributeurs qui permet l’automatisation complète de la tarification, de la souscription et du paiement des sinistres. A fin 2018, la moitié de ses partenaires utilisent cette plateforme et à fin 2019, elle vise la totalité de ses clients. L’assureur compte également faire évoluer sa technologie vers une blockchain publique. La blockchain et les nouvelles technologies pourraient également remettre encore en question le principe même de l’assurance même si les premières expériences sont parfois difficiles en France. Inspeer, plateforme d’assurance collaborative qui permet de mutualiser des franchises d’assurance dommages avec des proches, « ne rencontre pas le succès escompté », rappelle Olivier Salomon. Ces acteurs ont l’ambition d’utiliser la blockchain pour supplanter les assureurs lorsque ceux-ci l’emploient pour réduire le rôle des intermédiaires. La start-up estonienne Black Insurance réalise sa première levée de fonds numérique (ICO) auprès du grand public depuis le 1er octobre dans le but de lancer son premier produit en 2019 avec l’appui de courtiers. Elle veut s’appuyer sur la blockchain et les cryptomonnaies pour baisser les coûts et court-circuiter le rôle de l’assureur en faisant appel au public (crowdfunding) et en donnant plus de pouvoir aux courtiers pour établir des contrats sur-mesure. TV
Le fonds de private equity vient de boucler l’acquisition auprès de KKR de United Group, un opérateur centré sur les Balkans valorisé 3 milliards d’euros.
Le conseil d’administration de CNP Assurances a examiné ce jeudi 27 septembre l'évolution prochaine son actionnariat. En conséquence, l’organe a décidé de la création en son sein d’un comité ad hoc composé des administrateurs indépendants en vue d’étudier les évolutions qui pourraient être proposées. A la fin du mois d’août, le ministre de l'Économie annonçait en effet lancer le rapprochement entre CNP Assurances et la Banque Postale dans le but de créer un grand pôle financier public. Dans le détail, la Caisse des Dépôts, actionnaire de la CNP à hauteur de 41 %, devrait apporter cette participation à La Banque postale. En parallèle, la CDC monterait au capital de La Poste pour en prendre le contrôle fin 2019. Le conseil d’administration de la compagnie d’assurance précise dans un communiqué «qu’il entend inscrire le futur de l’entreprise [...] dans l’intérêt de tous ses actionnaires, et au bénéfice de l’ensemble de ses partenaires dont les partenaires existants, de ses clients et de ses collaborateurs». AB.
Le groupe Bolloré va sortir du pacte d’actionnaires de Mediobanca, a annoncé jeudi la banque d’affaires italienne, dont la gouvernance pourrait être bouleversée par cette décision surprise. Dans un communiqué, Mediobanca précise que le français, son deuxième actionnaire avec 7,9% du capital et un acteur clef de ce pacte depuis 20 ans, a fait le choix de s’en retirer en raison de son engagement financier croissant dans le groupe de médias français Vivendi et du besoin d’une plus grande flexibilité de ses actifs.
La banque centrale indonésienne (BI) a une nouvelle fois relevé son taux directeur reverse repo à 7 jours lors de la réunion de ses membres ce matin de 25 points de base (pb) pour le porter à un niveau de 5,75%. Elle s’est aussi engagée à continuer sa politique de durcissement monétaire jusqu’à l’année prochaine. Cette décision, qui était anticipée par 27 des 37 économistes interrogés par Bloomberg, porte ainsi les hausses de taux cumulées de la BI à 150 pb depuis mi-mai afin de freiner la dépréciation de la roupie et de conserver des niveaux de rendements locaux suffisamment attractifs pour attirer des capitaux étrangers.
La plate-forme de prêts britannique en ligne, qui espère collecter 300 millions de livres, a sensiblement abaissé la borne haute de la fourchette de prix.
Environnement de travail, recrutement… : pour attirer et fidéliser leurs chargés de clientèle et conseillers commerciaux, les banques en ligne adoptent les codes des jeunes pousses.
Le gouvernement veut hâter le désendettement de la Sécurité sociale, qui devrait combler son déficit l’an prochain, sans allonger la durée de vie de la Cades.
« Nous ne sommes pas des LPs ! Mon dernier « LP » (« long play »), c’était un album des Beatles sur vinyle, pas un investisseur institutionnel », a lancé cette semaine Jean-François Boulier. Le président de l’AF2i depuis plus d’un an, a de nouveau interpellé les sociétés de gestion sur l’emploi et l’abus de jargon financier et anglais. « LPs, GPs, fees, carried interest, due diligence… » n’apportent pas la clarté de langage demandée par les investisseurs institutionnels aux gérants, en plus de l’entorse faite à la langue, estime le représentant des investisseurs institutionnels. « Nous ne sommes pas des LPs ! » Ce dernier est revenu sur ce besoin de transparence lors du Forum des Investisseurs organisé par France Invest, l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance, lundi 24 septembre, ayant pour thème le non-coté. Malgré des intentions fortes d’investir dans les actifs de diversification, à savoir le capital investissement, la dette privée, l’immobilier et l’infrastructure, les investisseurs institutionnels ne passent pas souvent à l’action, surtout dans le capital investissement. Besoin de transparence Pour cette classe d’actifs, Jean-François Boulier identifie quatre facteurs de blocage. D’abord, le langage et son jargon qui peuvent perdre les investisseurs. Ensuite, les problèmes de comparabilité des fonds notamment sur les éléments de performance et de risque. En troisième lieu, les questions de frais et du partage de la valeur ajoutée, notamment sur des frais cachés comme « le carried interest ». Enfin, Jean-François Boulier a évoqué le frein de la liquidité des actifs et le développement d’un marché secondaire. « Les investisseurs doivent rendre des comptes de leurs placements à leur conseil d’administration et à leurs bénéficiaires, ils ont donc un grand besoin d'éléments d’appréciation de leurs investissements », a-t-il défendu. « Nous avons besoin d’indicateurs objectifs » Même constat de la part d’Olivia Yedikardachian, responsable des portefeuilles non cotés du groupe Caisse des Dépôts. « L’offre de fonds dans le non coté est devenue foisonnante mais l’investisseur se retrouve un peu perdu, les fonds doivent mieux communiquer », estime-t-elle, en saluant l’initiative de certains gérants qui réalisent des retours d’expérience auprès des investisseurs institutionnels pour savoirsi leurs services répondent aux attentes. Un besoin de comparabilité des performances entre le private equity et d’autres métiers se fait ressentir. « Nous avons besoin d’indicateurs objectifs auxquels nous tenir. Aujourd’hui, pour réaliser l’analyse de notre portefeuille, nous sommes obligés de revenir aux chiffres bruts des fonds pour comprendre ce qui se passe dans nos flux de trésorerie », souligne-t-elle. Un effort de transparence et de formalisation des pratiques est également demandé aux gérants sur les questions ESG pour lesquelles les investisseurs doivent rendre des comptes et sont de plus en plus sensibles. TV
Pour répondre à cette question, L’Agefi, via Les Club Dates Invest, avait convié au Biocluster Les Haras à Strasbourg, le 14 septembre dernier, Fre?de?ric Salomon, senior fund manager et directeur de l’euro high-yield chez Schelcher Prince Gestion, Marc Wendling, directeur financier et gestion d’actifs de la CAMACTE, Peyman Peymani, pre?sident de Gutenberg Finance et Daniel Gerino, fondateur et strate?ge chez Interse?lection.
Apicil tient à préserver un cercle vertueux en finançant ses entreprises adhérentes par divers canaux : pour ce faire, elle investit en private equity, ou encore dans des fonds de prêts à l'économie. L'institution privilégie les entreprises innovantes, parfois dans le but de proposer leurs services à ses clients, nous explique Bertrand Jounin, directeur général de Gresham Banque, dans le cadre de sa participation aux Couronnes Instit Invest 2018.
Hervé Toussaint a quitté son poste de trésorier général de la Mutuelle du Ministère de la Justice (MMJ) en juillet dernier. Il reste administrateur de la mutuelle et est remplacé par Frédéric Haupais au poste de trésorier
L’Oil and Gas Climate Initiative (OGCI) a annoncé ce 24 septembre vouloir réduire d’un cinquième l’intensité méthane moyenne collective résultant de ses activités agrégées dans l’Amont gazier et pétrolier à l’horizon 2025, à travers la fixation d’un taux cible inférieur à 0,25 %, et affiche son ambition de descendre jusqu’à 0,20 %, soit un tiers de réduction. L’intensité méthane désigne le volume de méthane rejeté dans l’atmosphère lors de la production d’hydrocarbures, exprimé en pourcentage des ventes de gaz. «Cet effort, qui constitue une avancée majeure dans un volet essentiel de la lutte contre le changement climatique, témoigne de la volonté de l’OGCI de mener des actions collectives en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris», assure un communiqué. Parvenir à une intensité de 0,25 % d’ici fin 2025, contre un taux de 0,32 % en 2017 – année de référence, reviendrait à faire baisser les émissions collectives de méthane de 350 000 tonnes par an. Et l’OGCI s’emploiera à dépasser cet objectif pour atteindre un tiers de réduction à cet horizon, assure l’association. «Notre ambition est de nous rapprocher de l’objectif «zéro émission de méthane» sur l’ensemble de la chaîne de valeur du gaz, conformément aux objectifs fixés dans l’Accord de Paris. Nous avons choisi de nous doter d’une ambition concrète, réalisable et mesurable, afin que le gaz naturel puisse exprimer son plein potentiel dans un avenir à faibles émissions», ont déclaré les dirigeants des membres de l’OGCI. Pour réduire leur intensité méthane collective, les compagnies membres de l’OGCI cibleront les principales sources d’émission. Elles entretiennent également un dialogue avec d’autres acteurs du secteur en vue de contribuer à la maîtrise des émissions de méthane tout au long de la chaîne de valeur du gaz. Cet objectif relatif au méthane intervient au moment même où l’OGCI accueille parmi ses membres Chevron, Corporation, ExxonMobil Corporation et Occidental Petroleum, trois majors américaines qui, à elles seules, représentent 5% de la production pétrolière et gazière mondiale.Les nouveaux membres de l’OGCI viendront renforcer les programmes de travail, avec laquelle ils partagent la priorité d’établir une feuille de route conjointe sur le captage, stockage et valorisation du CO2. En outre, ils abonderont chacun 100 millions de dollars au fonds d’investissement Climate Investments de l’OGCI. Ce fonds d’investissement, doté de plus de 1 milliard de dollars, a annoncé parallèlement ses investissements pour 2018, axés sur le recyclage et le stockage du CO2, ainsi que sur la réduction des émissions de méthane. Afin d’élargir son impact mondial, OGCI Climate Investments et la China National Petroleum Corporation (CNPC) ont annoncé conjointement ce 24 septembre la création d’un partenariat visant à établir un fonds d’investissement spécialisé dans les technologies et tourné vers la Chine.
Instagram, le réseau social spécialisé dans le partage des photos détenu par Facebook, a annoncé la démission de ses deux cofondateurs, Kevin Systrom et Mike Krieger, de leurs postes respectifs de directeur général et de directeur technique de la société. Aucune explication n’a été fournie par Facebook. Ce double départ intervient quelques mois après celui de Jan Koum, le cofondateur du service de messagerie instantanée WhatsApp, également propriété de Facebook.