Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est nommé président du fonds souverain du pays et a remercié l’ensemble de son équipe de gestion, lui reprochant son inaction. Zafer Sonmez a été nommé directeur général après avoir travaillé pour le fonds souverain Malaisien Khazanah dont il occupait le poste de responsable de la zone Afrique et Turquie. Le ministre du Trésor et des Finances Berat Albayrak, gendre d’Erdogan, siégera également au conseil d’administration. Cette réforme intervient deux ans après la création du fonds, dont les objectifs et la stratégie n’ont jamais été clairement définis. Le fonds est notamment actionnaire dans Turkish Airlines, Turk Telekom, des institutions de crédit, des compagnies pétrolières et la Bourse.
A l’occasion de leur dernier conseil d’administration, les administrateurs de Mutuelle Bleue ont élu Yves Clanet en tant que président du groupe pour un mandat de cinq ans. Il succède ainsi à Christian Guichard, président de la mutuelle depuis sa création en 2002. Yves Clanet exerce depuis de nombreuses années différents mandats mutualistes et siège dans plusieurs commissions. Yves Clanet a pour mission de poursuivre trois objectifs : «agir dans la continuité en s’appuyant sur les fondamentaux majeurs qui font la force de Mutuelle Bleue, mettre en œuvre le prochain plan stratégique et maintenir un service diversifié et de qualité», a détaillé Mutuelle Bleue, dans un communiqué. (AOF)
La possibilité de transfert des contrats d’assurance vie entre compagnies, sans impact fiscal, prévu dans un amendement de la loi Pacte, passe à la trappe.
La société de gestion Alto Invest, spécialiste de l’investissement dans les PME-ETI européennes innovantes, a annoncé, hier, l’arrivée de Huseyin Seving en qualité de directeur du développement. Placé sous la responsabilité de Guillaume Panié, président directeur général, il aura pour mission « de renforcer la dynamique de croissance d’Alto Invest, accompagner ses partenaires-distributeurs et élargir sa gamme de produits », détaille la société dans un communiqué.Huseyin Seving rejoint Alto Invest après 10 années passées au développement commercial chez NextStage AM. Au sein d’Alto Invest, l’intéressé dirigera l’ensemble de l’activité commerciale, marketing et communication. Il sera notamment en charge du renforcement du réseau de distribution (partenariats CGP, family office, bancaires et assureurs) et de l’élargissement de l’offre d’investissement à destination des clients et partenaires de la société de gestion. « Ce recrutement intervient alors qu’Alto Invest, bras armé d’Eiffel Investment Group dans la capital-investissement (environ 1,5 milliard d’euros d’actifs sous gestion), s’est engagé dans une nouvelle phase de développement et entend renforcer son positionnement d’acteur de référence dans la distribution de solutions d’investissement innovantes auprès des clients privés », précisé Alto Invest.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont subi en juillet des rachats nets pour 1,073 milliard d’euros, montrent les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. Cela intervient après une collecte de 989 millions d’euros en juin. Il s’agit d’une année en dent de scie pour les fonds ouverts italiens qui alternent mois positifs et négatifs. Au total, depuis le début de l’année, néanmoins, la collecte est positive, à près de 9 milliards d’euros.Le solde de juillet a été pénalisé par les fonds obligataires, qui ont vu sortir 2,6 milliards d’euros. Les fonds monétaires sont aussi dans le rouge, à 1,8 milliard. En revanche, les fonds actions drainent 1,2 milliards d’euros et les fonds diversifiés un peu plus de 1 milliard.En ajoutant les fonds fermés et les gestions sous mandat, le secteur italien de la gestion d’actifs décollecte de 483 millions d’euros. Les encours des fonds ouverts sont ressortis à 1.003 milliards d’euros, et le secteur dans son ensemble à 2.062 milliards.Au cours de ce mois de juillet tourmenté, Amundi tire son épingle du jeu en affichant la plus forte collecte, à plus de 1 milliard d’euros. Le groupe français est suivi de loin par Anima, avec 525 millions d’euros et Morgan Stanley, avec 380 millions d’euros.La société qui a le plus souffert sur le mois est Generali, qui accuse des rachats de 2,4 milliards d’euros. Vient ensuite BNP Paribas (-766 millions) et Credito Emiliano (-170 millions).
L’AF2I, l’association française des investisseurs institutionnels, souhaite se donner une dimension internationale, du moins européenne. Elle part avec un atout de taille : elle est l’une des seules organisations en Europe rassemblant des investisseurs institutionnels. Elle vient ainsi d'établir des premiers contacts avec son tout nouveau homologue allemand, la German Association of Institutional Investors, Bii, fondée en mai dernier à Francfort et qui prévoit une inauguration le 12 octobre prochain. «Nous avons été très heureux et flattés de recevoir dans nos locaux le délégué général de cette association, Thomas Jesch», rapporte Jean-François Boulier, président de l’AF2I. «Le bii vise à favoriser la professionnalisation des investisseurs institutionnels en Allemagne grâce à l'échange entre ses membres, ainsi qu’avec les législateurs, les autorités de surveillance et les associations amies», indique Thomas Jesch sur son LinkedIn. L’AF2I prévoit un voyage d'étude à Francfort en fin d’année. L’AF2I a également pris contact avec des fonds de pension anglais dans la perspective de l’après Brexit et s’est rendu aux Pays-Bas en mai dernier. Le cercle des adhérents de l’AF2I s'étend également avec l’arrivée du fonds de pension du CERN, situé en Suisse, avec 4 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion. «C’est notre second adhérent étranger, après le fonds de pension d’Andorre», se réjouit Jean-François Boulier. Enfin, l’association française prévoit d'étendre son enquête sur l’allocation d’actifs des investisseurs aux pays européens. TV
Le private equity et l'infrastructure ne parviennent pas à décoller dans les portefeuilles des institutionnels malgré leurs intentions d'investissements. L'AF2I travaille avec France Invest pour trouver des solutions.
Le Groupe Pasteur Mutualité est investi en dette bancaire, notamment au travers d’un fonds ouvert spécialiste du crédit bancaire qui détient exclusivement de la dette bancaire subordonnée (Additional Tier 1, Tier 2 et Tier 3, soit les nouvelles obligations seniors non préférées) émise par des établissements européens, indique Jean Pierre Cave, trésorier du groupe dans une interview à Revue-Banque. Malgré une rentabilité négative du fonds cette année, «elle était très intéressante les années précédentes. Cette habituelle rentabilité rend la dette bancaire attractive malgré le niveau de complexité et de risque qu’elle atteint aujourd’hui», souligne le trésorier . Groupe Pasteur Mutualité préfère les dettes les mieux notées et est très investis sur la dette T3 émise par BNP Paribas qui affiche l’une des meilleures notations du secteur. Mais le groupe est limité par Solvabilité 2 dans la détention des titres de dette bancaire dont la notation est inférieure à un seuil fixé par la réglementation. GPM est aussi exposé au secteur bancaire à travers des mandats et des fonds ouverts moins spécialisés. Il s’est retiré des titres émis par les banques italiennes.Le groupe est aussi exposé au marché actions américain et, indirectement, aux banques américaines. Il est également investi dans un fonds de dette émergente qui détient très peu de valeurs bancaires, compte tenu des risques importants dans ces pays. TV
Entretien croisé entre Dominique Dimier, directeur de Verum et Arnaud de Langautier, président d’Amplegest à propos du concept de pricing power comme thème d’investissement dans les entreprises. Entretien réalisé à l'occasion des Club Dates Invest de Lyon le 24 mai dernier.
BNP Paribas Cardif dont le fonds euros atteint 111 milliards d'euros à fin 2017 au niveau France, mène une politique ESG depuis 2008 d'abord sur les investissements en actions puis progressivement étendue aux obligations. Quelle méthode applique l'assureur pour sélectionner ses titres vifs ainsi que pour ses fonds ? Quels sont ses conseils extérieurs ? Olivier Héreil, directeur général adjoint, responsable des gestions d’actifs de BNP Paribas Cardif, présente la stratégie du groupe pour la prise en compte des critères ESG, dans le cadre du Prix des Couronnes Instit Invest 2018.
La Banque centrale chinoise (PBOC) et la Commission chinoise de réglementation des titres (CSRC) ont annoncé aujourd’hui des mesures pour renforcer la supervision des activités de notation de crédit, dans le but d’améliorer la qualité des notations. Dans un communiqué commun, elles ont publié une liste de recommandations pour «renforcer la communication vis-à-vis du marché obligataire et promouvoir le développement ordonné du secteur de la notation». Parmi ces recommandations figure le contrôle des agences à la fois sur les marchés interbancaires et sur les Bourses. Elles cherchent également à favoriser la concentration et la réorganisation des agences et veulent améliorer le partage d’informations entre régulateurs. La PBOC, la CSRC et l’association nationale des investisseurs institutionnels sur les marchés financiers (NAFMII) coopéreront dans les processus d’examen et d’enregistrement des agences. Des contrôles inopinés pourront également être conduits et déboucher sur des sanctions. Cette initiative intervient moins d’un mois après la sanction d’une des quatre principales agences chinoises pour la violation du réglement, dans un contexte de progression des risques de crédit pour les entreprises du pays.
Avant d’être trésorier de la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie, Patrick Remm a connu plusieurs vies : membre des services de renseignement français à Berlin pendant la guerre froide, conseiller sécurité au sein d’un cabinet ministériel, chef d'une entreprise de sécurité dans les régions d’Afrique et du Moyen-Orient, réserviste auprès de l'attaché de Défense de l'ambassade de France en Afrique du Sud. Il rejoindra finalement la Fondation FM-GACMT où il se voit confier les opérations de gestion d'actifs. [Le portrait de Patrick Remm, réalisé fin 2015, est republié Par Instit Invest à l'occasion de la présentation de la nouvelle gouvernance de la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie]
Face à la baisse des taux, la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie (8,1 millions d'euros d'actifs) a décidé de se porter sur des credit linked note (CLN) de grandes banques européennes et d'augmenter le poids de sa poche immobilière en SCPI. Elle privilégie la gestion du risque au maintien des produits financiers.
Natixis Investment Managers (Natixis IM) is adding a string to its bow with the announcement of the creation of a new department on 10 September dedicated to investment solutions. Jean Raby, who has been head of the firm since 2010, lays out the contours of the new activity for NewsManagers. The director also discusses development projects, including those in Asia and for real and alternative assets.
Tesla accusait une forte baisse vendredi à New York (de près de 10%) suite à la démission de Dave Morton, son chef comptable (Chief Accounting Officer), un mois seulement après son entrée en fonction. Le cours est également pénalisé par la diffusion sur internet, jeudi, d’une interview vidéo d’Elon Musk, fondateur et PDG du constructeur automobile, en train de fumer du cannabis. Par ailleurs, jeudi, l’investisseur Andrew Left, fondateur du vendeur à découvert Citron Research, a déposé une plainte en nom collectif reprochant à Elon Musk d’avoir manipulé le cours de Tesla, en annonçant le 7 août sur Twitter qu’il voulait retirer son groupe de la Bourse, avant de changer d’avis le 25 août.
Pour la deuxième année de publication des rapports ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) et climat (pour les institutions de plus de 500 millions d’encours) conformément à l’obligation de reporting de l’article 173 de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTE), près d’une vingtaine de gros investisseurs institutionnels sont venus rejoindre les rangs de ceux qui se conforment à la loi. Le cabinet Indefi a passé en revue 127 investisseurs institutionnels présents dans son baromètre annuel qui leur est consacré pour regarder la publication des rapports ESG et climat. Le cabinet constate que plus de la moitié de son panel (55%), soit 70 investisseurs se conforment désormais à la réglementation en août 2018 contre 52 en août 2017 (38% du panel). Plus que le nombre, leur poids importe, car le montant des actifs sous gestion couvert grimpe de 88% à 95% des actifs totaux soit 2.298 milliards d’euros d’encours. Le panel d’Indefi se rapproche des 80 investisseurs institutionnels adhérents de l’AF2I. Mais si l’on tient compte de toutes les acteurs institutionnels, le nombre des investisseurs institutionnels concernées par l’article 173 atteindrait 840 selon le cabinet Novethic. Plus de transparence Du côté du verre à moitié plein, Indefi note « une nette amélioration en matière de conformité avec l’article 173 par rapport à l’an dernier ». Tant en nombre d’institutionnels que sur la qualité des données. Sur les 70 investisseurs qui ont produit un reporting, 38% ont consacré un rapport dédié sur leur site internet. «Nous sommes sur une véritable courbe d’apprentissage» La catégorie des bons élèves ayant « publié un nouveau rapport détaillé, mettant à jour leurs activités et engagements en matière d’ISR (…) avec des rapports d’une taille conséquente et illustrés de graphiques et statistiques » a nettement progressé passant de 18% du panel en 2017 à 37% en août 2018. « Nous sommes sur une véritable courbe d’apprentissage », commente Agnès Lossi, directrice associée du cabinet. 31% des investisseurs ont publié des informations assez détaillées et 31% des informations peu détaillées. « Il reste un gros travail à réaliser ou à compléter sur la mesure des impacts ESG sur les investissements et le climat », reconnait Agnès Lossi. «La transparisation en délégation reste le plus difficile à faire» Les rapports restent d’ailleurs encore très hétérogènes dans les méthodologies employées pour intégrer des critères ESG dans les opérations d’investissement. Le travail de mis en transparence des fonds lorsque la gestion est déléguée reste le plus difficile à obtenir comme l’année précédente. Des rapports qui se ressemblent… Du côté du verre à moitié vide, les investisseurs qui ne publient pas d’informations sur leurs politiques ESG et climat préfèrent se faire discrets, n’appliquant pas le principe de la loi du « comply or explain ». Seule une institution a affirmé qu’elle ne prenait pas directement en compte les risques ESG-climat dans sa politique d’investissement, relève Indefi. « Cette option laissée ouverte par le texte de loi, n’a pas été exploitée par les investisseurs », souligne le cabinet. Si la transparence progresse malgré tout sur la publication des données, elle n’est pas de mise en ce qui concerne les auteurs de ces rapports. « Une partie a pu être faite par des prestataires externes, consultants et sociétés de gestion, indique Agnès Lossi. Certains rapports se ressemblent dans la présentation et semblent venir d’un même prestataire ». Une mise à jour de la loi pour plus tard «Il est vraisemblable que le gouvernement attende» Après ces deux premiers exercices, le gouvernement devait en théorie établir un bilan des meilleures pratiques et éventuellement mettre à jour la loi avant la fin de l’année. Mais « cela est finalement peu probable à court terme », pense le cabinet compte tenu du bilan attendu par l’ACPR et l’AMF et surtout du travail en cours par la Commission européenne sur un reporting global des actifs verts. Il est donc vraisemblable que le gouvernement attende (…) pour s’assurer de l’alignement des politiques ESG et climat au niveau national et supranational. Cela suppose un voire deux nouveaux exercices de reporting », note le cabinet. La rapport en ligne ici. TV
Important investisseur dans les terres agricoles, le fonds de dotation d'Harvard ne respecterait pas les critères environnementaux et sociaux, dénoncent deux associations dans un rapport commun.
Dotée initialement de 7,2 millions d’euros, la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie a jusqu’à présent essentiellement investi dans des EMTN. En raison des rendements actuels insatisfaisants de ces produits, l’institution devrait largement modifier son allocation d’actifs.
John Neal est nommé à la tête du Lloyd’s of London, le marché londonien de la réassurance, en remplacement d’Inga Beale. Il doit prendre ses fonctions le 15 octobre 2018. John Neal a commencé sa carrière au marché de Lloyd’s en 1985, d’abord en tant que souscripteur et plus tard en tant que PDG de Ensign Managing Agency. Puis il a pris les rênes de l’assureur et réassureur QBE, très implanté dans le marché de Lloyd’s. TV
Au cours des Rendez-Vous de Monte Carlo, du 8 et 9 septembre, consacrés à la réassurance, Denis Kessler a exprimé son refus de voir le groupe s’engager dans une fusion, après l’OPA amicale de 8,3 milliards d’euros de Covéa. «Scor n’a pas besoin de fusionner», a déclaré Kessler, rapporte le site Reinsurance. «Nous sommes rentables et nous ne sommes pas dans une situation de crise, nous n’avons pas besoin de soutien (...) En tant que réassureur de premier rang, nous pouvons croître sans fusionner», a indiqué le patron en réaction à l’offre de Covéa et en démentant également avoir eu des contacts avec Partner Re plus tôt cette année. Denis Kessler estime que l’offre de rachat de Covéa est «incompatible» avec sa «stratégie d’indépendance», ajoutant que toute offre publique révisée serait jugée hostile. Denis Kessler estime que l’intérêt général d’une fusion ne s’applique pas au développement de Scor. « Les sociétés fusionnent parce qu’elles ne sont pas suffisamment rentables, parce qu’elles manquent de ressources ou qu’elles ont besoin de taille ou même de solvabilité. Nous n’avons pas besoin de cela », a tranché Denis Kessler. TV
Tesla a débuté la séance en forte baisse à la Bourse de New York (-8,97%) à la suite à l’annonce de la démission de Dave Morton, son chef comptable (Chief Accounting Officer), un mois seulement après son entrée en fonction. Le cours est également pénalisé par la diffusion sur internet, jeudi, d’une interview vidéo d’Elon Musk, fondateur et PDG du constructeur automobile, en train de fumer un joint de cannabis. Dans cette interview de deux heures animée par l’acteur américain Joe Rogan, vêtu d’un tee-shirt noir où il est inscrit «Occupy Mars», Elon Musk évoque entre autres sa vision d’un avenir dans lequel les humains exploreraient et coloniseraient le cosmos.
La tension monte à la tête de Telecom Italia. Fulvio Conti, le président du conseil d’administration de l’opérateur de télécoms, a demandé des résultats au directeur général Amos Genish. Ce dernier « est l’homme qu’il faut » pour diriger le groupe, mais il doit poursuivre son plan de redressement, a déclaré Fulvio Conti dans une interview accordée à CNBC Television depuis le forum Ambrosetti à Cernobbio en Italie. « La mise en œuvre du plan profitera également aux actionnaires », a ajouté Fulvio Conti.
Edmond de Rothschild Asset Management (Edram) veut dépasser 100 milliards d’euros d’encours d’ici 2025, contre 89 milliards à fin 2017. L’objectif de croissance passera notamment par une nouvelle approche commerciale. «Il était essentiel pour nos commerciaux de revoir les process et outils dont ils disposaient afin qu’ils puissent servir plus de clients avec la même qualité de conseil et une plus grand efficacité. Et pour que cela soit possible, il faut créer les process et les outils en interne adaptés», explique Gad Amar, directeur du développement depuis fin 2017, dans une interview à Newsmanagers (groupe Agefi).
Les organisations représentatives de la banque mutualiste ont demandé le déclenchement de l’accord-cadre sur la gestion anticipée des restructurations.
Generali Investments, filiale de Generali, et Sycomore Asset Management ont annoncé hier soir être entré en négociations exclusives afin de conclure un partenariat stratégique entre les deux sociétés. L’assureur italien Generali doit prendre la majorité économique de la société de gestion. La boutique française créée en 2001 et qui gère plus de 8 milliards d’euros, explique vouloir «franchir une nouvelle étape dans notre mission d’investisseur responsable». «A l’heure où les investisseurs actifs sont de plus en plus attendus pour leur création de valeur et leur engagement sociétal, nous nous devons d’apporter davantage d’impact à travers nos investissements pour continuer à élever les standards de notre industrie», souligne Christine Kolb, associée-fondatrice de Sycomore Asset Management. A l’issue de la transaction envisagée, le groupe Generali détiendrait la majorité économique, les fondateurs de Sycomore AM resteraient «significativement» actionnaires de la société, aux côtés des collaborateurs qui se renforceraient au capital de l’entreprise. Selon nos informations, la part cédée par les quatre fondateurs, dont l’un est récemment parti à la retraite, serait de 60%. L’agence Bloomberg, qui avait la première dévoilé ces discussions fin août, avait fait état d’une transaction qui valoriserait Sycomore à hauteur de 200 millions d’euros. Par ailleurs, Sycomore aurait averti récemment plusieurs clients que ce rapprochement n’aurait pas de conséquences en terme d’emploi. Dans son communiqué, la société explique d’ailleurs que «les équipes de Sycomore Asset Management continueront quant à elles de définir et d’implémenter les axes stratégiques de la société et réaliseront l’intégralité des investissements en toute indépendance». Generali avait annoncé en mai 2017 qu’il souhaitait créer l’une des plus grandes plateformes de gestion d’actifs en Europe, «rassemblant sous son modèle multi-boutique des asset managers de premier plan reconnus pour leur expertise». Sycomore est la première boutique rachetée dans ce cadre en Europe. Dans un communiqué séparé, le groupe italien indique que «Sycomore intègrerait la plate-forme multi-boutique de Generali, coordonnée par Generali Investment Partners et constituerait une étape clef vers son objectif de devenir la plate-forme multi-boutique numéro une en Europe». Sur le vieux continent c’est pour le moment Natixis qui occupe cette place. «Cet accord avec Generali marque une étape majeure dans notre développement et va nous permettre de devenir le leader de l’investissement responsable en Europe. Nous sommes plus que jamais convaincus du bien-fondé de notre mission : générer une performance durable et apporter du sens aux investissements de nos clients», déclare Emeric Préaubert, associé-fondateur de Sycomore Asset Management. Generali assure de son côté que ce partenariat stratégique «s’appuie sur la relation commerciale existante et l’alignement stratégique entre Generali et Sycomore et vise à offrir un potentiel considérable de synergies, notamment grâce à l’accélération du développement international de Sycomore et au développement d’offres sur mesure à destination de clients privés et institutionnels». La réalisation de la transaction reste soumise à la consultation du Comité Social Economique de Sycomore Asset Management (conformément à la réglementation applicable) et à l’obtention des autorisations nécessaires en matière de contrôle des concentrations et en matière règlementaire (et en particulier l’autorisation de l’Autorité des Marchés Financiers). Réjane Reibaud
Edmond de Rothschild Asset Management (Edram) veut dépasser 100 milliards d’euros d’encours d’ici 2025, contre 89 milliards à fin 2017. L’objectif de croissance va désormais passer par une nouvelle approche commerciale. « Il était essentiel pour nos commerciaux de revoir les process et outils dont ils disposaient afin qu’ils puissent servir plus de clients avec la même qualité de conseil et une plus grand efficacité. Et pour que cela soit possible, il faut créer les process et les outils en interne adaptés », explique Gad Amar, directeur du développement depuis fin 2017, dans une interview à Newsmanagers (groupe Agefi).