Generali a annoncé l'arrivée d'Hugues Aubry au sein du comité exécutif de Generali France. Il prendra ses nouvelles fonctions le 3 septembre et succédera à Sonia Fendler à la tête de la direction de l’épargne et de la gestion de patrimoine. Hugues Aubry deviendra également président de Generali Luxembourg.
La première banque chypriote a annoncé la cession d’un portefeuille de prêts non performants de 2,8 milliards d’euros au fonds de private equity Apollo.
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a déclaré hier ne pas être préoccupé par la diminution de l’écart entre les coûts d’emprunt à court et à long terme aux Etats-Unis. «Je ne suis, pour ma part, pas du tout préoccupé par la courbe des taux», a dit Steven Mnuchin dans une interview à CNBC. «Je ne crois pas que cela soit un indicateur de la croissance économique. Je crois que c’est une condition du marché. Pour l’instant, avoir une courbe des taux plate alors que nous émettons de la dette à long terme, c’est quelque chose dont nous sommes parfaitement satisfaits», a-t-il ajouté.
Le ministre italien de l’Economie Giovanni Tria, en déplacement en Chine, a assuré ce lundi que le but de sa visite n'était pas de trouver de nouveaux acheteurs pour la dette publique italienne, démentant ainsi de récentes spéculations dans la presse. «L’objectif de la mission est de renforcer la coopération économique entre nos deux pays», a-t-il déclaré dans une interview au journal chinois Guangming, traduite en italien sur le site internet de Radio Chine Internationale.
Dans un position paper publié ce lundi, Insurance Europe, fédération des assureurs européens, salue les efforts menés par la Commission Européenne concernant l'investissement durable.
Matthias Aellig, 47 ans, Group Chief Risk Officer de Swiss Life depuis 2010, prendra la fonction de directeur financier du groupe à compter du 1er mars 2019, a annoncé le groupe suisse à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels.
Il deviendra membre du directoire et succède à Thomas Buess (61 ans) qui a décidé, après dix années chez Swiss Life, "d’entamer un nouveau chapitre professionnel en endossant des missions et des rôles lui permettant de mettre à profit son expérience de multiples manières, sans plus toutefois assumer de fonctions exécutives", précise l'assureur.
Matthias Aellig a étudié la physique à l’Université de Berne. Après un doctorat dans le domaine du vent solaire et un séjour de recherche au Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, il intègre en 2000 McKinsey & Company à Zurich en tant que conseiller, où il est principalement chargé de projets dans le secteur des banques et des assurances. Fin 2003, Matthias Aellig rejoint le groupe Winterthur (aujourd’hui AXA), tout d’abord en tant que responsable Value Management. En 2004, il est nommé actuaire en chef Vie et prend la direction de l'actuariat du groupe Winterthur. En 2007, il devient actuaire en chef Vie de Zurich Suisse. Il est alors responsable, entre autres, de la constitution de réserves, du compte d'exploitation Vie collective et de l’évaluation à la valeur de marché actuelle. Depuis 2010, Matthias Aellig est Chief Risk Officer du groupe Swiss Life. Dans cette fonction, il est responsable de l’Enterprise Risk Management Framework à l’échelle du groupe, qui outre la gestion quantitative et qualitative des risques, comprend aussi l'actuariat du groupe ainsi que la gestion des produits et des marges. Ces dernières années, Matthias Aellig a apporté une contribution essentielle à la solide capitalisation de l’entreprise, au développement de l’Enterprise Risk Management, à la stabilisation de la marge d'intérêts et aux progrès constants dans le domaine de la valeur des affaires nouvelles
Le directeur financier sortant, Thomas Buess, a débuté sa carrière dans le monde de l'assurance en 1985. De 1985 à 1993, il a occupé divers postes dans le domaine de la finance au sein du groupe suisse Elvia. Un an plus tard, il rejoint Zurich Financial Services où il restera pendant près de quinze ans et évoluera à diverses fonctions. En janvier 2009, il devient responsable de la transformation opérationnelle du groupe Allianz, avant finalement de rejoindre le groupe Swiss Life en août 2009 au poste de directeur financier.
*AB.*
En étroite collaboration avec RobecoSAM, Robeco a publié un guide complet sur l’investissement durable, intitulé « The Big Book of Sustainability Investing ». Cet ouvrage d’une centaine de pages aborde des sujets comme le rôle de la finance à l’égard du développement durable, les grandes tendances qui façonnent l’avenir (le changement climatique, la montée des inégalités et la cybersécurité), l’état des lieux en matière d’investissement durable et les relations entre la performance des investissements et l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le processus d’investissement. Le guide détaille aussi l’approche de Robeco en matière d’investissement durable et la manière dont les investisseurs peuvent l’aborder. En outre, il comprend des interviews d’experts, des exemples de clients et un glossaire. Cet ouvrage est destiné en priorité aux investisseurs professionnels.
La division de courtage de Morgan Stanley a suspendu hier sa couverture de l’action Tesla, suggérant que la banque américaine est en relation d’affaires directe avec le fabricant automobile, qui étudie la possibilité d’un retrait de la cote. Cette décision intervient une semaine après que Goldman Sachs a cessé de couvrir le titre Tesla en précisant qu’elle avait été engagée pour conseiller le groupe américain sur sa stratégie.
Dans le cadre de sa participation aux Couronnes Instit Invest, Romain Durand, directeur des investissements de Sham, expose les actions de la direction des investissements et du département du Risk Management en matière de pilotage de l'allocation d'actifs. Le responsable détaille également la gouvernance de l'institution, laquelle peut s'appuyer sur plusieurs comités spécialisés.
Russell Higginbotham est nommé CEO pour la réassurance dans la région EMEA et président régional EMEA de Swiss Re. Il occupera ces nouvelles fonctions à compter du 1er septembre. Il devient également membre du comité exécutif du groupe et succède à Jean-Jacques Henchoz, qui rejoint pour sa part Hannover Re au poste de directeur général. Russell Higginbotham a occupé pendant 24 ans différents postes au sein de Swiss Re. Directeur de la division des produits vie et santé du réassureur depuis 2016, il a joué un rôle central dans le renforcement des solutions L&H, l’innovation des produits et la croissance des grandes opérations de réassurance. Il a par ailleurs occupé le poste de PDG de Swiss Re UK & Ireland, de PDG de Swiss Re Australia & Nouvelle-Zélande, et a dirigé les activités L&H de la société au Japon et en Corée. AB.
Dans une interview à Reuters, Donald Trump s’est dit hier en désaccord avec la décision du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, de relever les taux d’intérêt, estimant que la Fed devrait être plus accommodante. Le mois dernier, le président américain avait déjà accentué ses critiques sur cette politique, affirmant qu’elle retirait «l’avantage concurrentiel important» dont bénéficient les Etats-Unis. L’économie du pays est solide et prête à se passer du soutien monétaire fourni depuis la crise financière de 2007-2009 et la récession, a de son côté jugé Raphael Bostic, le président de l’antenne de la Fed à Atlanta, donnant à penser que l’institution allait encore relever ses taux à l’automne.
Ses velléités d’incursion dans le monde de l’assurance européenne en avaient surpris plus d’un. Les plans d’Amazon se font aujourd’hui plus précis encore. Selon une dépêche Reuters, le géant américain aurait commencé à sonder certaines compagnies européennes d’assurance au sujet de leur éventuelle contribution à un site de comparaison de prix au Royaume-Uni. Très populaire outre-manche, les sites de comparaison d’assurance listent avant tout des produits d’habitation et automobile, précise Reuters. Parmi les sites fréquemment utilisés, figurent notamment comparethemarket.com (qui propose notamment des produits d’AXA, Hastings ou Esure), GoCompare (Santader, LV=...), Moneysupermarket ou encore Admiral. Les actions de ces trois derniers comparateurs ont d’ailleurs chuté en Bourse à l’annonce d’une potentielle arrivée d’Amazon sur leur marché. Ce projet de lancement ne serait cependant pas imminent, souligne une source citée par Reuters. AB.
Malakoff Médéric a annoncé mi-août la création d’un Fonds de Retraite Professionnelle Supplémentaire (FRPS), afin de disposer d’une structure dédiée à l’activité d’Epargne Retraite professionnelle. La création de ce FRPS, intitulé MM Retraite Supplémentaire, repose sur la réalisation d’un apport de branche d’activité par la Caisse Mutuelle d’Assurances sur la Vie (CMAV). «La création de ce FRPS a fait l’objet d’une demande d’agrément auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, dont la décision interviendra d’ici la fin de l’année», précise cependant le groupe de protection sociale. L’ordonnance créant les Fonds de Retraite Professionnelle Supplémentaire a été publiée le 6 avril 2017 à la suite de la loi Sapin 2. Elle permet aux organismes français de retraite professionnelle supplémentaire (sociétés d’assurance, institutions de prévoyance et mutuelles) d’évoluer dans un environnement réglementaire favorable et compétitif par rapport à leurs homologues européens. Les assureurs pourront échapper à Solvabilité 2 et appliquer des règles de solvabilité plus avantageuses. AB.
A rebours de sa concurrente UBS, qui a fusionné en février ses activités à l’international, la banque helvète a subdivisé ses opérations en sept régions.
La Banque centrale européenne (BCE) est engagée sur la voie d’une politique monétaire moins expansive, et le taux d’inflation prévu à 1,7% pour 2020 est conforme à ses objectifs à moyen terme de stabilité des prix, a déclaré le président de la Bundesbank dans une interview publiée hier par le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung. Jens Weidmann, candidat à la succession de Mario Draghi à la présidence de la BCE à partir d’octobre 2019, a déclaré que les taux d’intérêt augmenteraient probablement graduellement maintenant que la BCE avait changé d’orientation en matière de politique monétaire.
A l'occasion de la publication de ses résultats semestriels, l'assureur néerlandais fait état d'un bénéfice en nette baisse, ainsi que de pertes sur investissements.
Nicolas Demarcq est devenu responsable des investissements au sein du groupe IRCEM, groupe de protection sociale des emplois à la famille, depuis juin 2018, situé à Lille. Il a quitté le groupe Humanis où il était gérant de portefeuille depuis 2008, également à Lille. Il s’occupait alors de la définition de politiques stratégiques d’investissements en lien avec l’Actif/Passif sous contraintes Solvabilité 2, de la mise en œuvre tactique (4,5 Mds euros), du pilotage des résultats financiers et des performances. Après un diplôme en Finance à l’IESEG en 1995, il a commencé sa carrière comme trésorier à la Banque Populaire du Nord, à Lille, puis il est devenu opérateur de marché à la CIC en 2001 avant de rentrer chez Crédit Agricole Consumer Finance en 2003 comme Responsable Gestion des Opérations Financières Groupe. TV
Elon Musk, l’emblématique PDG de Tesla, a indiqué lundi être en discussion avec le fonds souverain saoudien (PIF) et d’autres investisseurs dont il ne dévoile pas l’identité pour financer le possible retrait de la Bourse du constructeur de véhicules électriques haut de gamme, rapporte l’AFP. Lundi dans un post de blog, le chef d’entreprise indique avoir eu une série de rencontres, dont la première remonte à début 2017, avec des dirigeants de PIF, qui l’ont approché pour lui suggérer l’idée de sortir Tesla de la cote."Bien évidemment, le fonds souverain saoudien a plus que les fonds nécessaires pour effectuer une telle transaction», écrit Elon Musk. Cette annonce du milliardaire intervient après qu’il a déclaré mardi, dans un tweet, avoir «sécurisé» le financement pour cette opération sans toutefois en apporter la preuve. Face aux spéculations et au scepticisme des marchés, le gendarme de la Bourse, la SEC, a demandé à l’entreprise si l’affirmation de M. Musk était «réelle», et deux financiers ayant spéculé sur la chute boursière de Tesla ont déposé des plaintes car le titre a flambé après l’annonce, ce qui leur a fait perdre des millions de dollars.Mardi, Elon Musk avait indiqué que l’opération se ferait au prix de 420 dollars par titre, valorisant Tesla à plus de 71 milliards, contre près de 61 milliards actuellement. Dans l’hypothèse où il garderait sa participation de 20%, il faudrait environ 50 milliards pour finaliser la transaction, calculent des banquiers mais le coût pourrait être moindre si de grands actionnaires décidaient de ne pas céder leurs parts. M. Musk a affirmé lundi que «deux-tiers» des actionnaires allaient garder leur participations. Lors d’une dernière rencontre le 31 juillet dernier, le gérant de PIF «a exprimé vigoureusement son soutien pour financer un retrait de la cote de Tesla», assure encore M. Musk."J’ai quitté la réunion du 31 juillet sans aucun doute qu’un accord avec le fonds souverain saoudien allait se conclure et que ce n'était qu’une question de procédure. C’est pourquoi j’ai parlé de +financement sécurisé+ dans mon annonce du 7 août», conclut-il. Il révèle également que le fonds saoudien, qui cherche à trouver d’autres sources de revenus que les hydrocarbures, a acquis récemment une participation au capital de Tesla, qui s'élève à environ 5%.
L’endettement des sociétés non financières a augmenté de 5,5% en juin, après une hausse de 5,3% le mois précédent, selon les dernières statistiques de la Banque de France. Les encours crédits bancaires ont progressé de 6%, pour monter à 986 milliards d’euros, soit 0,2 point de plus qu’en mai 2018. Les financement de marché (en euros et en devises) ont pour leur part accéléré de 4,7%, à 637 milliards d’euros (4,4% en mai). Sur un mois, le coût moyen des financements enregistre une hausse de 3 points de base, pour atteindre 1,31%. Cette nouvelle accélération des crédits aux entreprises non financières intervient alors que les autorités françaises sont préoccupées par une éventuelle surchauffe. En mai, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a limité l’exposition des six principales banques françaises aux grandes entreprises les plus endettées. En juin, il a relevé à 0,25% le coussin contracyclique imposé au secteur bancaire.
Malgré l’afflux d’investisseurs sur le marché de la dette privée, il reste des segments intéressants pour les investisseurs institutionnels avec deux opportunités majeures dans les prêts hypothécaires résidentiels américains et le marché britannique des créances immobilières commerciales, estime le cabinet de conseil Willis Towers Watson, dans un article du 6 août. Le marché de la dette privée a connu un triplement de ses encours en 10 ans passant de 205 milliards de dollars en 2007 à 638 milliards en 2017. Et rien qu’entre 2016 et 2017, les actifs sous gestion ont augmenté de 47 milliards de dollars. Pour le cabinet de conseil, la recherche de valeur s’avère de plus en plus compliquée, surtout pour les prêts directs aux entreprises de taille moyenne qui constituent désormais une approche « beaucoup trop contraignante ». Willis Towers Watson voit donc le marché des prêts hypothécaires résidentiels américains de manière positive avec des « des valeurs d’actifs soutenues par le niveau de richesse du consommateur américain, des tendances démographiques positives, l’amélioration des fondamentaux économiques et la lente reprise de la construction résidentielle après la crise ». En outre, le cabinet estime que les mauvaises pratiques de prêts aux ménages peu solvables ont disparu avec la réglementation d’après crise. Même si le marché est très bien servi en prêts, le cabinet voit des opportunités sur le segment des prêts hypothécaires non qualifiés, c’est-à-dire ceux qui ne répondent pas aux normes spécifiques du gouvernement fédéral en termes de capacité de remboursement. Pour ces ménages, les conditions de crédit se sont durcies. Mais certains groupes comme des travailleurs indépendants ou ceux qui n’ont pas pu obtenir de crédit mais qui améliorent leur situation constituent une cible possible selon le cabinet. Ce dernier ne pense pas que ces emprunteurs représentent le retour du marché des prêts hypothécaires à risque de 2006 – 2008. L’autre opportunité pour le crédit privé est le marché de l’immobilier commercial au Royaume-Uni, en particulier à Londres et dans le sud-est. Pour le cabinet, la réglementation a permis de créer « une opportunité très intéressante à fournir des prêts à court terme contre des biens immobiliers commerciaux qui ne rapportent pas de revenus pour une prime de rendement significative». TV
Créée en 1989, l’Adie utilise le microcrédit pour venir en aide aux personnes exclues du marché du travail et du système bancaire en leur permettant de créer leur entreprise et donc leur propre emploi. L’association dont les actifs sous gestion atteignent 3,5 millions d’euros, a établi son dernier plan stratégique en associant toutes ses parties prenantes qui ont fait émerger 45 projets pour 2018. Catherine Monnier, déléguée générale, présente cette initiative dans le cadre de la participation au Prix des Couronnes Instit Invest dans la catégorie Gouvernance.
Le patron de Bill Gross a déclaré à CNBC jeudi que l’influent gérant « se trompe et se trompe beaucoup » cette année. Bill Gross gère le fonds Janus Henderson Global Unconstrained Bond, lequel a subi plus de 200 millions de dollars de rachats le mois dernier, selon Bloomberg, ce qui a ramené ses actifs à 1,25 milliard, contre 2,2 milliards en février. Le fonds perd 7 % cette année.Au cours de cette interview à CNBC, le CEO de Janus Henderson, Richard Weil, a évoqué la performance de Bill Gross. Il admet que le gérant a réalisé de mauvais paris. « Il croit encore à son hypothèse de base selon laquelle l’inflation ne va pas être ingérable », a expliqué Richard Weil. « Et il n’a pas perdu foi dans sa croyance fondamentale. Mais il se trompe et se trompe beaucoup sur le court terme ».