Les investisseurs institutionnels utilisent de plus en plus les ETF, tant en termes de fréquence que de taille, et ils les utilisent non seulement dans leur gestion passive mais également dans leur gestion active et pour la gestion de couverture et la gestion de la liquidité, selon la dernière étude annuelle de la société de trading Jane Street (*). Les traders institutionnels estiment que les ETF sont plus liquides ou en tout cas autant liquides qu’il y a trois ans, dans toutes les classes d’actifs, y compris les ETF marchés émergents, les ETF obligataires et les ETF dédiés aux marchés développés. La tarification est le critère le plus important pour la sélection des contreparties, 55% des institutionnels le mettant à la première place. Les institutionnels considèrent le critère comme deux fois plus important que tous les autres critères, y compris l’expertise sur marchés complexes/illiquides (20%), la capacité à traiter des blocs de grande taille (16%) ou encore l’offre de services value-add (9%). La taille de la transaction moyenne sur un ETF continue de croître, 24% des institutionnels internationaux indiquant exécuter un «trade» de plus de 100 millions de dollars, contre 21% l’année précédente. Sur le marché plus mature des Etats-Unis/Amériques, 4% des répondants indiquent avoir exécuté une transaction supérieure au milliard de dollars. Les teneurs de marché indépendants gagnent du terrain en tant que contrepartie auprès des institutionnels buy-side, Une évolution qui peut s’expliquer pour l’attention croissante à la composante de la tarification du risque, suggère l'étude. (*) Commanditée par risk.net, cette étude a été réalisée auprès de 296 investisseurs institutionnels et enrichie avec des entretiens qualitatifs auprès de 14 firmes buy-side. EJ
L’économie américaine fait face à une décélération imminente alors que le durcissement de la politique monétaire commence à peser sur l’activité et augmente la pression sur les marchés financiers, selon Bob Prince, le co-directeur des investissements de Bridgewater, le principal hedge fund au monde, cité par le Financial Times. « Nous sommes arrivés à un point d’inflexion potentiel où l’économie va passer de chaude à médiocre », dit-il dans une interview. « Nous approchons du stade où le durcissement monétaire pourrait produit, peut-être pas un gros retournement, mais davantage de pression », ajoute-t-il.
Scottish Widows, a company of the Lloyds group, has announced that it has selected BlackRock to manage GBP30bn in index strategies.The move comes as part of a mandate on GBP109bn from Lloyds Banking Group, which has been put up for grabs this year, following the cancellation of the contract with Standard Life Aberdeen.The management of the assets will commence upon conclusion of the current arbitration process with Standard Life Aberdeen or when the existing contract expires. “ Lloyds Banking Group remains confident in its rights to terminate the current asset management agreements and expects the arbitration process to conclude early next year”, a statement says. In an interview with NewsManager and L’Agefi Hebdo published on Monday, Martin Gilbert, co-CEO of Aberdeen Standard Investments, said “we understand that a client wants to end a contract. But in this particular case, they are leaning on a clause which was put in the contract in case Aberdeen AM is acquired by a bank. The legal process will therefore need to establish whether Standard Life is really a competitor to Lloyds Bank.”In addition to the £30bn mandate, the Group is pursuing a strategic partnership with BlackRock including collaboration in alternative asset classes, risk management and investment technology.Scottish Widows states that it is in the process of near to finalising arrangements in respect of the remaining £80bn of assets that are within the scope of the asset management review, and will provide an update in due course. On Wednesday, the British asset management firm Schroders confirmed that it is in talks with Lloyds Banking Group “to cooperate closely in some areas in the wealth management sector,” a statement released by the London stock exchange says.
Humanis qui doit fusionner avec Malakoff Médéric le 1er janvier 2019 (sous réserve de l’avis de l’ACPR attendu en novembre) a recomposé son comité exécutif après la nomination le 2 octobre dernier de Thomas Saunier, directeur général de Malakoff Médéric, comme directeur également d’Humanis. Ce Comex qui siègera jusqu’au 31 décembre 2018 fait entrer quatre nouvelles figures : Thomas Saunier (DG de Malakoff Médéric), Michel Estimbre (aussi au Comex de Malakoff Médéric), Pierre-Jean Besombes (aussi au Comex de Malakoff Médéric), David Chenu (déjà dans le groupe Humanis mais pas au Comex) et Jean-Luc Peisner (déjà dans le groupe Humanis mais pas au Comex). Michel Estimbre, directeur général délégué de Malakoff Médéric, devient également directeur du groupe de protection sociale, avec pour responsabilité la direction des ressources humaines et ressources, la direction technique et la direction de la production des services santé et prévoyance. Il siège également au Comex de Malakoff Médéric. Pierre- Jean Besombes, directeur financier de Malakoff Médéric et à son Comex revient chez Humanis en accédant également au poste de directeur en charge des Finances, de la comptabilité, de l’inventaire, du contrôle de gestion et de la solvabilité d’Humanis. Il a été directeur financier chez Humanis de 2009 à 2016. Pascal Broussoux était déjà entré au Comex d’Humanis comme directeur financier après le départ de Christian Martin au printemps 2018. Il était l’adjoint de Christian Martin. David Chenu, entre au Comex en tant que directeur en charge de la communication et du développement durable du groupe ainsi que Jean-Luc Peisner, directeur en charge de la production des services santé et prévoyance. Parmi les autres membres de ce Comex, on retrouve d’autres dirigeants d’Humanis déjà présents au Comex : Pascal Broussoux, directeur technique en charge de l’épargne, de la gestion déléguée, de la souscription, du renouvellement, de la gestion du risque, du pilotage technique et des achats ; Renaud Bruneteau, directeur en charge des risques, du contrôle interne et de la conformité ; Nathalie Christiaen, directrice en charge de la stratégie, du marketing et des partenariats ; Pascal Courthial, directeur en charge du numérique et de la transformation ; Nicolas Didier, directeur en charge du développement, des activités internationales et d’Adeis ; Silvine Laguillaumie-Landon, directrice en charge du juridique, de la fiscalité et de la gouvernance institutionnelle ; Ludovic Lézier, directeur en charge des ressources humaines et des ressources ; Frédéric Roullier, directeur en charge de la retraite complémentaire, de l’action sociale, de la coopération managériale et de la relation clients transverse. TV
Scor Investment Partners, société de gestion de portefeuille du groupe Scor, a annoncé ce 11 octobre la nomination de Gilles Castiel en tant que directeur de l’immobilier. Gilles Castiel, actuellement directeur de la dette immobilière, succèdera le 1er décembre 2018 à Jean Guitton qui a choisi de faire valoir ses droits à la retraite après plus de 18 ans au sein du groupe Scor et de Scor Investment Partners en tant que directeur de l’immobilier.Gilles Castiel, 50 ans, aura sous sa responsabilité l’activité d’investissements immobiliers directs et indirects dédiée au groupe Scor et l’activité de gestion de dettes immobilières (fonds de dettes seniors et mezzanine) dont il restera un garant du développement. Il sera rattaché directement à François de Varenne, président du directoire de Scor Investment Partners.Gilles Castiel a développé avec succès l’activité de gestion de fonds de créances hypothécaires, qui représente 1,2 milliard d’euros de capitaux levés auprès du groupe Scor et d’investisseurs externes.Sandrine Amsili, 40 ans, actuellement gérante senior de portefeuilles de dettes immobilières, succèdera à Gilles Castiel en tant que directrice de la dette immobilière. Elle sera rattachée directement à Gilles Castiel. Depuis novembre 2013, Sandrine Amsili gère aux côtés de Gilles Castiel les fonds de dettes immobilières de Scor IP. Elle intervient sur la marché immobilier européen depuis 16 ans et notamment sur la dette immobilière depuis 2005.Karine Trébaticky, 44 ans, actuellement responsable des actifs immobiliers, est nommée directrice de la gestion des actifs immobiliers. Elle sera rattachée directement à Gilles Castiel. Elle a rejoint Scor en janvier 2008 puis Scor IP en 2011.
Gilles Castiel devient directeur de l’Immobilier chez SCOR Investment Partners, société de gestion de portefeuille du réassureur. Il succède à Jean Guitton qui a choisi de faire valoir ses droits à la retraite après plus de 18 ans passés au sein du groupe SCOR et de SCOR Investment Partners en tant que directeur de l’Immobilier. Gilles Castiel était directeur de la dette immobilière, et sera remplacé par Sandrine Amsili, 40 ans, actuellement Gérante Senior de portefeuilles de dettes immobilières. Gilles Castiel, 50 ans, aura sous sa responsabilité l’activité d’investissements immobiliers directs et indirects dédiée au groupe SCOR et l’activité de gestion de dettes immobilières (fonds de dettes seniors et mezzanine) dont il restera un garant du développement. Il reportera directement à François de Varenne, Président du Directoire de SCOR Investment Partners. Gilles a rejoint SCOR Investment Partners en février 2013 en tant que Directeur de la dette immobilière. Dans ce rôle, ila développé l’activité de gestion de fonds de créances hypothécaires, qui représente 1,2 milliard d’euros de capitaux levés auprès du groupe SCOR et d’investisseurs externes. Sandrine Amsili, 40 ans, nouvelle directrice de la dette immobilière, reportera directement à Gilles Castiel. Depuis novembre 2013, Sandrine gère au côté de Gilles Castiel les fonds de dettes immobilières de SCOR Investment Partners et a participé à la croissance de l’activité. Sandrine intervient sur le marché immobilier européen depuis 16 ans et notamment sur la dette immobilière depuis 2005. Karine Trébaticky, 44 ans, actuellement Responsable des actifs immobiliers, est nommée Directrice de la gestion des actifs immobiliers. Elle reportera directement à Gilles Castiel. Karine a rejoint SCOR en janvier 2008 puis SCOR Investment Partners en 2011. Ellea travaillé en étroite collaboration avec Jean Guitton à l’acquisition, à la restructuration et à la rénovation, à la location et à la vente d’une dizaine d’immeubles dans Paris et sa proche banlieue. Depuis 2012, SCOR Investment Partners donne accès à une partie des stratégies de diversification développées pour le groupe SCOR aux investisseurs professionnels externes. La gamme de fonds commercialisés auprès des investisseurs institutionnels totalise 4,3 milliards d’euros d’encours sous gestion au 30 juin 2018, dont 69,6% d’actifs confiés par des investisseurs externes au groupe SCOR.
Pierre Laly a rejoint le mois dernier les rangs de la France Mutualiste au poste de gérant d’obligations Investment Grade (6 milliards d’euros d’encours), nous apprend le profil LinkedIn de l’intéressé. Diplômé de l'école de commerce de la CCI Paris-IDF, Novancia, et de l'école de commerce de Rennes avec pour spécialités Banque et Finance, Pierre Laly a commencé sa carrière en 2014 chez Casino comme analyste immobilier. En mars 2015, il rejoint Scor comme analyste de la trésorerie du réassureur, avant d'être recruté par Scor IP, au poste d’analyste crédit. AB.
L’assureur néerlandais NN Group a annoncé qu’il allait encore renforcer sa politique d’investissement responsable. En collaboration avec son gestionnaire d’actifs, NN Investment Partners (NN IP), le groupe NN a pris la décision d’imposer des restrictions en matière d’investissement aux entreprises impliquées dans les sables bitumineux. Outre les actifs propres de NN, ces restrictions s’appliqueront à tous les fonds gérés pour le compte de clients. Les sables bitumineux, également appelés sables bitumineux ou bitume brut, sont une forme de pétrole lourd que l’on trouve dans le sable et les roches. Le développement des sables bitumineux pose des problèmes environnementaux et sociaux, assure NN dans un communiqué. En effet, les émissions de gaz à effet de serre associées à la production de carburants à partir de sables bitumineux sont supérieures à celles du pétrole brut classique. En outre, la production de sables bitumineux et son transport par pipeline suscitent de graves préoccupations en matière de droits de l’homme et constituent une cause grave de pollution environnementale locale. «Le changement climatique représente un risque pour nos investissements, mais peut également offrir des opportunités si les modèles commerciaux sont ajustés en temps voulu. Bien que notre approche privilégiée soit de dialoguer avec les entreprises pour les aider à faire la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, nous souhaitons également concentrer nos efforts sur les secteurs dans lesquels nous pensons que notre engagement peut être le plus efficace. Si le réchauffement de la planète doit être maintenu à moins de 2 degrés conformément à l’Accord de Paris, nous pensons que les sables bitumineux ne devraient pas être exploités. Après avoir évalué le secteur des sables bitumineux, nous avons conclu que l’exclusion envoie un signal important en faveur de la recherche de solutions de remplacement. ", déclare Dailah Nihot, membre du comité de direction du groupe NN. La nouvelle politique de NN va appliquer des restrictions en matière d’investissement aux sociétés dont le modèle commercial dépend de l’extraction des sables bitumineux. Ceci est défini comme une part des sables bitumineux supérieure à 30% de la production moyenne totale de pétrole et de gaz en barils d'équivalent pétrole par jour. Les entreprises détenant moins de 30% des sables bitumineux seront surveillées et évaluées dans deux ans. En outre, les exploitants de pipelines sont également soumis à des restrictions lorsqu’ils participent à des projets de transport des sables bitumineux en litige et lorsque leur engagement ne devrait pas donner les résultats souhaités. Les sociétés restreintes ont été placées sur la liste d’exclusion de NN accessible au public. Cela signifie que le groupe désinvestira des actions et titres à revenu fixe (fixed income) détenus dans des fonds communs de placement gérés par NN IP. En ce qui concerne les actifs clients de NN IP gérés de manière discrétionnaire, le groupe encouragera ses clients à suivre sa décision. Les restrictions s’appliquent également aux actifs exclusifs de NN, qui ne sont actuellement pas exposés.
France Invest (ex-Afic, Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent ce 10 octobre la 29ème édition du rapport d’activité des acteurs du capital-investissement français au 1er semestre 2018.
La compagnie d’assurance se dote d’un département dédié, piloté par Laure Châtel, au sein de la business unit protection sociale et services de CNP Assurances. Sa mission consiste à renforcer la proximité du groupe avec les mutuelles et les institutions de prévoyance. «Fort des liens historiquement tissés avec ses partenaires et d’un ancrage agile, CNP Assurances représente un acteur de référence et de confiance pour accompagner les entreprises du secteur de l’économie sociale», souligne le groupe dans un communiqué. Entourée de ses deux responsables de développement - Sophie Blondeaux, pour les institutions de prévoyance, et Stéphane Méjean, pour les mutuelles – Laure Châtel souhaite renforcer le modèle multi-partenarial propre à CNP Assurances au sein de l’économie sociale. Actuaire qualifiée de l’Institut des Actuaires et diplômée de l’Institut de Science Financière et d’Assurances, Laure Châtel a débuté sa carrière en 1996 à la Mutualité Fonction Publique (MFP). En 2000, elle a intégré le groupe de réassurance Scor, d’abord en qualité de responsable du marché des mutuelles puis, en 2007, a étendu son périmètre de responsabilité à l’ensemble des acteurs de l’économie sociale. Laure Châtel a rejoint CNP Assurances en janvier 2016 comme responsable du service institutions de prévoyance. AB.
Garance a souhaité pleinement prendre en compte dans sa gouvernance opérationnelle le cadre réglementaire relatif aux fonctions clés, issu de Solvabilité 2, ainsi que les recommandations de l’ACPR, les nouvelles réglementations européennes et ses propres orientations arrêtées par le comité de direction pour anticiper l'avenir. Philippe Bollecker, directeur général délégué, Florent Combes, directeur des risques et Xavier Couratier, directeur technique et financier ont présenté la gouvernance de la mutuelle dans le cadre du Prix des Couronnes Instit Invest 2018.
Cette fusion permettra de "s'adapter aux évolutions du marché de l'assurance et défendre au mieux leurs valeurs mutualistes, de solidarité et d'entraide", justifie la Mutuelle Saint-Martin.
BT Pension Scheme (BTPS), le principal fonds de pension britannique du secteur privé avec environ 50 milliards de livres d’actifs, a annoncé la nomination avec effet immédiat de Morten Nilsson en qualité de directeur général de BT Pension Scheme Management Limited (BTPSM). L’intéressé sera directement rattaché à Paul Spencer, président du conseil d’administration de BTPS et président de BTPSM. Morten Nilsson a effectué l’essentiel de sa carrière dans le secteur des services financiers. Il a rejoint l’industrie de la gestion et des fonds de pension en 2001 et a passé plus de 10 ans au sein d’ATP, le fonds de pension danois où il a occupé différents postes à responsabilité. En 2010, il a rejoint Londres pour fonder NOW : Pensions dont il a été le directeur général. Il avait quitté NOW:Pensions en septembre 2017. TC
Le fabricant allemand de traitements génériques Stada et des fonds de capital-investissement sont en concurrence pour racheter Upsa, la division de médicaments sans ordonnance de Bristol-Myers Squibb en France, ont déclaré à Reuters des sources proches du dossier. Cette division, connue notamment pour ses antalgiques Dafalgan et Efferalgan, a été mise en vente au cours de l'été. Les candidats au rachat devaient soumettre leur offre avant le 5 octobre, ont dit les mêmes sources. Des banques d’affaires ont été mandatées pour organiser des enchères durant le second semestre.Upsa pourrait être valorisé environ un milliard d’euros (environ 1,15 milliard de dollars) dans le cadre de cette vente, qui intervient en pleine consolidation du secteur de la santé grand public favorisée par la volonté des grands groupes pharmaceutiques de se concentrer sur leurs points forts.Les fonds de capital-investissement sont attirés par la croissance élevée du secteur des médicaments sans ordonnance, dont la demande est soutenue entre autres par le vieillissement de la population dans les pays les plus développés.Upsa, qui emploie 1.500 personnes en France, dont 1.300 dans le Lot-et-Garonne, fait l’objet d’offres indicatives de la part des fonds BC Partners, CVC Capital Partners et PAI Partners, ainsi que de Stada, lui-même contrôlé par les fonds Bain Capital et Cinven.D’après l’une des sources, deux autres prétendants s'étaient initialement penchés sur le dossier avant de se lancer dans la course: Mylan et Pierre Fabre.
Vincent Marioni, directeur Europe des investissements crédit d’Allianz Global Investors, a présenté ses vues du marché crédit européen à l’occasion d’une conférence de presse à Paris le lundi 8 octobre.Selon lui, la correction graduelle observée sur le marché du crédit européen lui a permis de se retrouver «aujourd’hui à sa juste valeur sinon au-delà». Selon lui, les fondamentaux du segment restent solides (niveau d’endettement raisonnable des émetteurs, taux de défaut bas et bonne liquidité des sociétés) et le risque est bien rémunéré.Vincent Marioni estime aussi que la Banque centrale européenne offre une visibilité intéressante avec l’arrêt de son programme de rachat d’actifs programmés pour fin décembre. «Les marchés ont intégré l’arrêt du programme de la BCE dans leur pricing depuis mars-avril 2018. C’est une donnée secondaire pour nous. Nous avons la conviction qu’il y aura une convergence des spreads des titres qui étaient éligibles à ce programme et ceux des titres qui ne l'étaient pas,» a-t-il dit.Le patron des investissements crédit européens chez Allianz GI souligne toutefois les incertitudes liées au risque géopolitique, entre autres l’Italie et le Brexit pour la partie européenne mais aussi un risque croissant dans quelques pays émergents (Afrique du Sud, Brésil, Turquie, etc). Il note également que le marché se montre beaucoup moins complaisant vis-à-vis des émetteurs obligataires.Quant à la survenance d’une récession globale, Vincent Marioni ne l’imagine pas se produire avant 2020. «La crise n’a pas eu lieu en 2017, certains la voient en 2020. Il n’est pas possible de déterminer aujourd’hui quel en serait le catalyseur mais une récession pourrait éventuellement intervenir à l’horizon 2020 avec le resserrement des politiques monétaires, l’accroissement du coût des financements pour les entreprises et un début de récession aux Etats-Unis. Il s’agit néanmoins davantage d’une thématique pour fin 2019. Pour 2019, l’environnement apparaît très favorable au marché du crédit européen. Une récession intervient lorsqu’on s’y attend le moins. Personne ne s’attendait à une croissance aussi vigoureuse aux Etats-Unis. C’est un cycle extrêmement long. Un éventuel retournement de marché est d’autant plus craint, surtout aux Etats-Unis» a déclaré Vincent Marioni.La situation des banques italiennes a aussi été dépeinte par Simon Outin, analyste-gérant spécialiste du secteur bancaire européen chez Allianz GI. Intesa Sanpaolo et Unicredit figurent dans le portefeuille du fonds Allianz Euro High Yield.Simon Outin a pointé le fait que l’exposition souveraine sur l’Italie des financières italiennes reste extrêmement forte. Aussi malgré la réduction de leurs expositions aux créances douteuses (non performing loans), les banques italiennes n’en tirent aucun bénéfice selon l’analyste-gérant d’Allianz GI, en raison du risque actuel sur les obligations souveraines italiennes.
Le groupe français Biogroup-LCD a signé un protocole d’accord avec la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), en vue d’une levée de fonds de 180 millions d’euros. Stéphane Eimer, le dirigeant fondateur de Biogroup-LCD, reste majoritaire au capital de la société. L’accompagnement de la CDPQ doit permettre à Biogroup-LCD de poursuivre sa stratégie de croissance externe au cours des années à venir en consolidant sa présence dans les régions où le groupe est aujourd’hui présent et en se développant dans de nouvelles régions. La transaction doit être finalisée fin novembre 2018. Biogroup-LCD était conseillé par Degroof Petercam.
Le président-directeur général de l’assureur britannique Aviva, Mark Wilson, a démissionné de son poste ce jeudi 9 octobre. Il a été mis en dispense de préavis («gardening leave») et restera dans l’entreprise jusqu’au 9 avril 2019. Le conseil d’administration et Mark Wilson considèrent la mission de ce dernier terminée. La recherche d’un successeur a déjà débuté avec une évaluation de candidats internes et externes. Le processus de sélection devrait s'étendre sur les quatre prochains mois. Adrian Montague, actuellement président non-exécutif d’Aviva, assurera les fonctions de Mark Wilson durant la transition et dirigera un comité composé de trois directeurs exécutifs: Andy Briggs (CEO, UK Insurance), Thomas Stoddard (directeur financier) et Maurice Tulloch (CEO, International Insurance). Une fois le nouveau P-DG choisi, Adrian Montague reprendra son rôle initial. Ces changements temporaires sont sujets à l’approbation des régulateurs concernés. Mark Wilson était en poste depuis janvier 2013. Sous son égide, Aviva a connu une refonte ayant permis d’améliorer la performance et le bilan de l’assureur britannique. Le groupe ne se focalise plus que sur 14 marchés contre 28 à l’arrivée de Mark Wilson en 2013. Aviva vise une croissance de son bénéfice d’exploitation par action de plus de 5% en 2018 d’obtenir un ratio de distribution de dividendes de 55 à 60% d’ici 2020. APV
Upsa, la division de médicaments sans ordonnance de Bristol-Myers Squibb en France, fait l’objet d’offres indicatives de rachat de la part des fonds de capital-investissement BC Partners, CVC Capital Partners et PAI Partners, ainsi que du fabricant allemand de traitements génériques Stada, lui-même contrôlé par les fonds Bain Capital et Cinven, ont déclaré à l’agence Reuters des sources proches du dossier. Connue notamment pour ses antalgiques Dafalgan et Efferalgan, elle a été mise en vente au cours de l'été. Les candidats au rachat devaient soumettre leur offre avant le 5 octobre. Des banques d’affaires, Deutsche Bank et Jefferies, ont été mandatées pour organiser des enchères durant le second semestre.
On a visit to Paris for the Ryder Cup, Martin Gilbert, co-CEO of Aberdeen Standard Investments (ASI), discusses the merger with Standard Life, in an interview with NewsManagers and L’Agefi Hebdo.
La nouvelle norme IFRS 9 sur les instruments financiers est entrée en vigueur le 1er janvier 2018 pour la plupart des entités. Mais des groupes d'assurance ont toutefois décidé de reporter son application à 2021, comme la loi le leur permet, constate une étude de Mazars. L'année 2021 sera aussi la date de l'entrée en vigueur de la nouvelle norme IFRS 17 sur les contrats d'assurance.
Le groupe Renault a annoncé vendredi un investissement dans la start-up Akoustic Arts aux côtés du fonds Newfund, qui vient récemment de finaliser une levée de fonds de 130 millions d’euros. Cet investissement s’accompagne en parallèle d’un contrat de collaboration entre le groupe automobile et la jeune société, visant à embarquer la technologie Akoustic Arts au sein des véhicules Renault. Créée en 2010, Akoustic Arts a développé une technologie brevetée de son ultra directionnel, transporté dans l’air en créant en faisceau que seul l’utilisateur visé entend. Après une première phase de R&D, le projet prévoit de mettre au point des enceintes directionnelles embarquées dans les véhicules de la gamme Renault. Des produits destinés au réseau après-vente seront également à l’étude.
L’article 54 relatif à la gouvernance du groupe La Poste a été adopté à l’Assemblée nationale en première lecture, a annoncé Bercy. Cette mesure permettra l’apport par la Caisse des dépôts et des consignations ( CDC) de sa participation dans CNP Assurances à la Banque Postale. La Poste deviendra alors un groupe complet de bancassurance et la CDC deviendra ainsi l’actionnaire majoritaire de la Poste aux cotés de l’Etat, précise le ministère des Finances. Avec un bilan de 1 000 milliards d’euros, ce pôle financier sera un des organismes de financement public les plus importants au monde. En adossant une nouvelle activité de banque et d’assurance à La Poste, cette opération consolide aussi l’entreprise publique, qui pourra alors développer davantage ses services financiers, assure le communiqué de Bercy Au terme de ce rapprochement qui sera engagé avant la fin de 2019, La Poste restera une société à capitaux 100 % publics, détenue par les deux mêmes actionnaires : la CDC et l'État. RR.
L’Assemblée nationale a adopté les articles de la loi Pacte (relatif à la croissance et la transformation des entreprises) visant à la création d’un Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII) doté de 10 milliards d’euros ainsi que le principe d’une privatisation d’Aéroport de Paris (ADP) et de la Française des Jeux (FDJ) et une ouverture du capital d’Engie. Ces cessions de participations publiques permettront d’allouer une partie des capitaux publics au nouveau fonds, qui a pour vocation d’investir dans des technologies d’avenir telles que l’intelligence artificielle, la nanoélectronique ou encore le stockage de l’énergie. Ces 10 milliards d’euros sont placés pour obtenir un rendement annuel pérenne de 250 millions d’euros. « Nous avons besoin que la puissance publique investisse dans les technologies de rupture nécessaires au maintien de notre souveraineté économique, et prenne ainsi le relais d’investissements privés insuffisants. C’est le sens de ce Fonds pour l’innovation de rupture », défen Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Dans le cadre de ces opérations de cession, «le développement de l’actionnariat populaire sera également une priorité», indique le gouvernement. Une partie du capital cédé par l'État pourra être réservée aux Français souhaitant investir dans les entreprises concernées. Le développement de l’actionnariat salarié sera également recherché à l’occasion de ces opérations. Cessions des participations La loi PACTE engage la modification du régime juridique d’ADP pour permettre la reprise du contrôle sur les actifs aéroportuaires parisiens par l’Etat à l’issue d’une durée de 70 ans après la privatisation et ne pas transférer au secteur privé un droit d’exploitation sans limitation de durée. L’ensemble des biens (terminaux, pistes etc.) réintégreront alors le patrimoine de l’État qui sera libre d’en confier la gestion en concession à un nouvel exploitant. Toutes les fonctions régaliennes, telles que la sécurité des frontières et la régulation du trafic aérien continueront à être assurées par l’Etat comme elles le sont aujourd’hui. L’Etat disposera d’un pouvoir d’autorisation sur les investissements, les travaux et les changements de contrôle d’ADP. Par la loi, il veillera à ce que les investisseurs contribuent au développement du service public aéroportuaire et soient conformes aux exigences d’un cahier des charges. Cette privatisation poursuit en outre l’ambition du renforcement de la qualité de service pour conforter le groupe ADP comme leader mondial. La loi PACTE autorise également le transfert au secteur privé de la majorité du capital de La Française des Jeux . À l’issue de la privatisation, l’État restera actionnaire minoritaire de l’entreprise pour continuer de participer à la gouvernance. Le monopole confié par l’État à la FDJ et la régulation qui y est associée sont les garants du respect des impératifs de maintien de l’ordre public et de santé publique, à l’origine même de l’activité de la FDJ. Ils sont réaffirmés dans la loi et attribués désormais à la FDJ pour une durée déterminée d’au maximum 25 ans. La régulation de l’activité de FDJ sera renforcée. À cette fin, une nouvelle autorité indépendante sera mise en place. Son rôle sera d’offrir les meilleures garanties en termes de lutte contre l’addiction au jeu, le jeu des mineurs, la fraude et le blanchiment d’argent. La loi PACTE permet notamment la suppression de l’obligation de détention par l’Etat d’au moins un tiers du capital ou des droits de vote d’ENGIE. La régulation du secteur de l’énergie et l’action spécifique dont l’Etat dispose au capital d’ENGIE suffisent à assurer la sécurité d’approvisionnement en gaz de la France. En supprimant la contrainte de détention du capital d’ENGIE par l’État, la loi PACTE donne de la flexibilité à l’Etat sur son niveau de participation et à ENGIE sur sa capacité à augmenter son capital pour financer des projets industriels stratégiques.
La Maif a fait l’acquisition d’un immeuble de bureaux situé au 154 rue de l’Université, dans le 7ème arrondissement de Paris. Il s’agira pour la mutuelle de regrouper ses équipes pour l’instant disséminées sur plusieurs sites parisiens : boulevard du Montparnasse et rue Notre Dame des Champs. «Cela permettra aux nombreux collaborateurs travaillant notamment sur les fonctions dédiée à l’innovation, au digital et la finance d'être rassemblées sur un même site», justifie-t-on du côté de la mutuelle niortaise. Interrogée sur l’avenir des anciens locaux parisiens, la mutuelle botte cependant en touche. Aucune décision n’aurait été prise pour le moment concernant une éventuelle cession, bien que les nouveaux locaux aient la capacité d’accueillir tout le monde. Une chose est sûre : le siège social restera bel et bien à Niort. AB.
Les électeurs brésiliens devraient dimanche faire accéder au second tour le candidat d’extrême-droite et celui de la gauche qui promet d’abandonner la réforme des retraites.
« Ce que mon équipe et moi aimerions bâtir, c’est une société de gestion d’actifs qui serait valorisée à près de 5 milliards de livres (…) », affirme Euan Munro, le directeur général d’Aviva Investors, au cours d’une interview avec le Financial Times fund management. Aujourd’hui, Aviva Investors est valorisé entre 2 milliards et 2,5 milliards de livres, selon Euan Munro. Lorsqu’il est arrivé, la société valait environ 700 millions de livres en se basant sur un multiple de 10 fois les bénéfices. Concernant le Brexit, Euan Munro estime qu’Aviva Investors est bien positionné. « J’ai une société de gestion d’actifs française parfaitement fonctionnelle avec 100 milliards d’euros d’encours sous gestion. Nous avons une Sicav luxembourgeoise. Ainsi, nous avons des fondements en Europe et il ne faudrait pas grand-chose pour que nous nous adaptions à une variante presque raisonnable du Brexit telle qu’elle est train d’être discutée », dit-il.