Le fait n’est pas si courant pour qu’on le souligne. Carmignac lance un nouveau fonds. La société de gestion a annoncé ce 23 octobre, à l’occasion d’un point de presse, l’enregistrement de Carmignac Portfolio Patrimoine Europe qui vient ainsi élargir son offre de produits destinés aux épargnants de long terme. Le fonds s’appuie sur la philosophie d’investissement flexible, multi-actifs et décorrélée des indicateurs de référence, commune aux fonds de la gamme Patrimoine. Il vise à générer une performance à long terme dans un large éventail d’environnements d’investissement et constitue un outil de diversification pour les investisseurs.Ce lancement intervient alors que Carmignac a enregistré un parcours en demi-teinte au cours du troisième trimestre. Les stratégies taux se sont dans l’ensemble bien comportées alors que la gamme Patrimoine boucle le trimestre sur des reculs compris entre 0,50% (Carmignac Long Short European Equities) et 3,28% (Carmignac Portfolio Emerging Patrimoine). Résultat, le trimestre se termine sur des sorties nettes représentant environ 7% des encours, soit quelque 4 milliards d’euros, a indiqué Didier Saint-Georges, managing director, membre du comité d’investissement. Les actifs sous gestion s’inscrivaient ainsi à 51 milliards d’euros à fin septembre. Dans le détail, Carmignac Porfolio Patrimone Europe investira au moins la moitié de ses actifs dans les obligations, alors que l’exposition nette aux actions peut varier entre 0% et 50%. La flexibilité de la stratégie permet aux gérants du fonds de suivre une stratégie de conviction dont l’objectif est de générer des performances positives à long terme tout en atténuant les risques de perte potentielle. Le fonds a la capacité d’avoir une sensibilité négative aux taux d’intérêt et de bénéficier de l’environnement actuel de hausse des taux grâce à une large fourchette de sensibilité allant de -4 à +10.Le fonds se distingue par son univers d’investissement centré sur les actions et les obligations européennes et par une approche bottom-up rigoureuse associée à une stratégie actions et de taux d’intérêt active. Le fonds sera co-géré par Mark Denham, responsable de la gestion actions européenne et co-gérant du fonds Carmignac Portfolio Grande Europe, et Keith Ney, gérant du fonds Carmignac Sécurité.A ce jour, le fonds est enregistré en France, au Luxembourg, en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Allemagne à destination de la clientèle retail. Il est également disponible en Italie pour la clientèle des professionnels.
La banque privée suisse Julius Baer a décidé d’arrêter ses activités au Pérou et au Panama suite à un examen stratégique de ses activités en Amérique latine, rapporte l’agence Bloomberg. Julius Baer tente de garder la clientèle locale mais les banquiers privés et les fonctions support sont transférés aux Bahamas, au Chili et en Suisse, a précisé une porte-parole. Six collaborateurs seraient concernés.Cette décision de réduire la voilure dans la région intervient seulement deux mois après qu’un ex-collaborateur de Julius Baer a plaidé coupable pour avoir participé à une opération de blanchiment d’argent portant sur 1,2 milliard de dollars de Petroleos de Venezuela. Une enquête interne avait été diligentée mais cela n’a pas entraîné de poursuites contre la banque. Des banquiers senior basés dans la région auraient également plié bagages, selon des sources proches du dossier, ajoute Boomberg.
Amundi Private Equity Funds (Amundi PEF) et A Plus Finance ont investi 12 millions d’euros dans la société Crosscall, constructeur français de mobiles et smartphones « outdoor », a annoncé ce 23 octobre le groupe Amundi. Amundi PEF intervient au travers de ses fonds Amundi Mégatendances, a précisé la société de gestion. « Cette opération, qui intervient après une première opération réalisée en 2015 avec ACG Management, va permettre à Crosscall de consolider sa marque, de renforcer sa maîtrise industrielle et de poursuivre sa croissance en France et à l’international », a avancé Amundi.Fondée en 2009 à Aix-en-Provence par Cyril Vidal et conceptrice du premier mobile flottant en 2012, la société Crosscall a créé le segment de l’outdoor mobile technology. Présente dans une dizaine de pays (dont l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne), Crosscall emploie plus de 130 salariés et a enregistré un chiffre d’affaires de 52 millions d’euros sur l’exercice clos au 31 mars 2018. La société ambitionne d’atteindre 80 millions d’euros de revenus sur le prochain exercice.
Le fonds d’investissement Ardian a annoncé avoir acquis auprès d’Aviva et de Capzanine une participation majoritaire dans la société Opteven, compagnie d’assurance spécialisée en assistance. A cette occasion, Capzanine réinvestit dans la société aux côtés du management d’Opteven. Cette opération va permettre à la société de poursuivre sa croissance organique et de renforcer sa politique de croissance externe. La réalisation de cette transaction a été validée par l’ACPR, l’organe de supervision français de la banque et de l’assurance. En conséquence, Ardian détient désormais 70% du capital d’Opteven et Capzanine conserve 15% du capital. Le management d’Opteven et les salariés détiennent les 15% restants, tandis qu’Aviva et A Plus Finance sortent du capital.
En plus de soutenir des actions de plaidoyer pour une transition écologique jugée socialement juste, la Fondation pour le Progrès de l'Homme tente de faire de même au travers de ses investissements. Après avoir dressé un bilan de son portefeuille, elle a récemment créé une poche d'investissements à impact et se désengage progressivement des actifs jugés non compatibles avec la transition juste.
Démis de ses fonctions de directeur général d’Unéo au mois de février, Pascal Pigot est en train de fonder sa propre société. L’intéressé serait en effet en phase de création d’Upscale Capital, structure définie par Pascal Pigot sur son compte LinkedIn comme un «accélérateur d’innovations», dédié à «l’accompagnement et au financement des assurtechs». Pascal Pigot a rejoint Unéo en 2010, d’abord au poste de directeur général adjoint fonctions centrales jusqu’en 2012, puis de directeur général adjoint les deux années suivantes. En 2014, après la démission d’Anne-Marie Cozien, il prend la direction générale de la mutuelle par interim, avant d'être finalement confirmé. Diplômé de l’université d’Orléans en gestion comptable et financière en 1992, il a commencé sa carrière à la Mutuelle Générale Environnement et Territoires (MGET) en tant que responsable du contrôle de gestion et placements. Entre 1999 et 2000, il devient responsable service études de gestion branche assurance vie d’AGF, puis directeur financier du groupe ORT jusqu’en 2004. Il occupe ensuite à la MNT le poste de directeur financier, puis celui de directeur général adjoint (2008-2010).
Dans ses fonctions comme dans sa vie personnelle, Matthieu Calame tient à respecter l'environnement et les droits de l'Homme. Cet agronome de formation devenu directeur de la Fondation pour le Progrès de l'Homme par "héritage" a notamment abandonné autant que faire se peut les transports en commun et la voiture. Il préfère vivre la nature à pied et à vélo, et aime dévorer les livres en tous genres, notamment historiques.
Invité au sommet européen du capital-risque qui se tenait à Paris, vendredi, sous l’égide d’Invest Europe, Uli Grabenwarter, le responsable des investissements dans le capital-innovation du Fonds européen d’investissement (FEI), a demandé aux gérants de « ne pas se contenter de suivre les tendances du moment » alors que le marché connaît, près de vingt ans après la bulle des dotcom, de nouveaux sommets, rapporte le quotidien Les Echos. « Je m’inquiète d’entendre des gérants, sous pression de leurs investisseurs, dire qu’ils doivent “déployer” des fonds et non pas “investir”. Alors que la vague du capital-risque est à son pic, c’est un risque pour le secteur », a lancé le responsable à la communauté des gérants européens.Le FEI, une filiale de la Banque européenne d’investissement, soutient 450 fonds en Europe et intervient à hauteur de 20 % dans le total de leurs levées en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Benelux et en Scandinavie. La seule perspective de ne plus pouvoir accéder à ses capitaux en vue du Brexit place des firmes de « venture capital » en difficulté au Royaume-Uni. Pour appuyer son message, Uli Grabenwarter est remonté jusqu’à la bulle Internet. « Dans les années 2000, les prix d’acquisition étaient très élevés et la performance des fonds moyenne. A la veille de la crise financière, les prix étaient encore plus hauts, mais leur performance ne s’est pas effondrée, voire s’est révélée plutôt bonne. Les niveaux de prix étaient donc justifiés », a-t-il expliqué. Aujourd’hui, les gérants sont face au même problème. « La question est : seront-ils vraiment capables d’être sélectifs et de ne pas suivre les vagues du marché ? »
Nearly five years after its acquisition by New York Life Investments, Candriam is seeing rapid growth, with an increase of 80% in its assets over the period. CEO Naïm Abou-Jaoudé discusses the activities of the asset management firm with NewsManagers. Goals for 2021, external growth, development in the Asian market and socially responsible investment are all raised by the director as current topics at Candriam.
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a indiqué hier, lors d’une tournée à Jérusalem, que le département envisage plusieurs options visant à modifier les règles permettant de qualifier comme «manipulateurs de changes» les pays partenaires des Etats-Unis. Le Trésor pourrait ainsi soit revenir à la loi commerciale de 1988 qui avait une définition plus large des pays «manipulateurs de changes» que la règle actuelle de 2015, pour laquelle la Chine ne répond qu’à un des trois critères requis, soit établir une nouvelle règle plus adaptée. La déclaration de Steven Mnuchin intervient quelques jours après que les Etats-Unis ont décidé de ne pas accorder ce statut à la Chine.
Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a invité hier son homologue français, Christophe Castaner, à Rome pour aborder la gestion des migrants à la frontière, . Le sujet est revenu sur la table vendredi avec la diffusion par le ministre italien d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant la police à la frontière française refoulant trois migrants au passage de Montgenèvre (Hautes-Alpes). Matteo Salvini a annoncé samedi, sur internet, l’envoi de patrouilles dans cette zone. La préfecture des Hautes-Alpes s’est défendue d’avoir enfreint les règles, ce que Christophe Castaner a redit dans une interview au Journal du dimanche.
Allianz France lance la 8ème promotion de son accélérateur de start-up. L’assureur a choisi le thème de l’impact environnemental et social. «Au travers de cette promotion, Allianz France souhaite accélérer des projets porteurs de sens et d’innovation dans l’intérêt général que ce soit en matière d’inclusion, de lutte contre les fractures sociales ou numériques, de promotion de l’égalité des chances et de la diversité ou en faveur de la protection du climat», indique Allianz.. Cette nouvelle promotion est aussi l’occasion de lancer un partenariat ambitieux avec Toyota Tsusho Europe qui entend développer les nouvelles mobilités en France et en Europe grâce à une nouvelle division dédiée. « Cette nouvelle promotion fait écho aux enjeux stratégiques d’Allianz France dans les domaines de l’impact environnemental et social et des nouvelles mobilités. Nous souhaitons contribuer à transformer la société positivement et répondre aux nouvelles attentes de nos clients en accélérant l’innovation » explique Sylvain Theveniaud, directeur de l’accélérateur Allianz France. L’appel à candidature est ouvert jusqu’au 30 octobre 2018. Pour être sélectionnées et intégrer l’accélérateur Allianz à Nice, les startups doivent proposer une offre ou un service innovant ayant une synergie avec l’un des métiers d’Allianz. Elles doivent également avoir un produit, de premiers clients, un potentiel de développement significatif et une motivation forte de changement d'échelle. Les 5 startups sélectionnées rejoindront le programme qui débutera en décembre 2018. Au programme : masterclass (culture VC, culture grands groupes, « soft skills », mentoring international), accès à des investisseurs de premier plan (40+ investisseurs internationaux), opportunités de partenariat avec Allianz, présent dans 70 pays et opportunités de mise en relation avec un réseau de grands groupes partenaires. Chacune des startups bénéficie d’un accompagnement personnalisé et adapté à sa localisation. A travers les promotions précédentes, 38 startups (Ledger, Vulog, Allomedia, Onoff, Cross Learning Expeditions, Lucie Labs, Toucango, InMemori, Everledger, RogerVoice, Plug and Play, Draper Esprit, First Mark Capital, The Refiners, Sumitomo, Rakuten) ont été accélérées et 145 millions d’euros levés.
Dans une lettre envoyée au directeur du Bureau international des normes comptables (International Accounting Standards Board - IASB), plusieurs associations d’assureurs dont Insurance Europe demandent de repousser l’application d’IFRS 17. Cette nouvelle norme comptable destinée à remplacer IFRS 4 est censée être appliquée par les assureurs dès 2021, en même temps qu’IFRS 9. «Nous restons attachés à une norme de qualité élevée pour les contrats d’assurance, qui améliore les rapports financiers des assureurs», notent les associations pour justifier cette demande. En effet, selon les associations signataires de la lettre, les travaux préparatoires et les études d’impact menées notamment par l’EFRAG ont mis en lumière de nombreux problèmes restant à résoudre «afin de s’assurer de la qualité et la praticabilité opérationnelle de ce nouveau standard». Mais si report il y a, il n’est pas question pour les assureurs d’arrêter ou de ralentir leur projet d’implémentation. Cela leur permettra plutôt de gérer les contraintes opérationnelles (besoins en ressources qualifiées, solutions logicielles) ainsi que les «modifications des systèmes et des processus nécessaires pour préparer des données de qualité et de fiabilité appropriées», affirment-ils dans le document. AB.
C’est désormais officiel ! Le gestionnaire d’actifs américain Invesco a annoncé, ce 18 octobre, l’acquisition de son compatriote OppenheimerFunds, société de gestion jusque-là détenue par Massachusetts Mutual Life Insurance Company (MassMutual). Le montant de l’opération, réalisée entièrement en actions, s'élève à environ 5,7 milliards de dollars. A l’issue de la transaction, MassMutual détiendra ainsi environ 15,5% du capital d’Invesco. Grâce à cette transaction, les actifs sous gestion d’Invesco dépasseront le seuil des 1.000 milliards de dollars pour atteindre 1.200 milliards de dollars, la société de gestion mettant la main sur plus de 246 milliards de dollars d’actifs gérés par OppenheimerFunds. Invesco deviendra ainsi le 13ème plus important gestionnaire d’actifs à l’échelle mondiale et la sixième plus importante société de gestion auprès des particuliers aux Etats-Unis.En vertu de l’accord conclu entre les deux parties, Invesco va acquérir OppenheimerFunds via l'émission de 81,9 millions d’actions ordinaires ainsi que 4 milliards de dollars d’actions de préférence perpétuelles et non cumulatives pour MassMutual et les actionnaires salariés d’OppenheimerFunds. En conséquence, MassMutual obtiendra 15,5% du capital d’Invesco, devenant ainsi son principal actionnaire. Invesco et MassMutual ont également conclu un pacte d’actionnaires. Dans le cadre de ce pacte, William F. Glavin, actuellement administrateur indépendant au conseil d’administration d’OppenheimerFunds et son directeur général retraité, sera nommé au conseil d’administration d’Invesco. Par ailleurs, les deux sociétés ont décidé « d’explorer toutes les opportunités en vue de futures collaborations stratégiques », a indiqué Invesco dans un communiqué.La transaction, sous réserve du feu vert des autorités réglementaires, devrait être finalisée au cours du deuxième trimestre 2019.Cette annonce intervient à l’issue d’un troisième trimestre mitigé pour Invesco. Au cours du trimestre écoulé, la société de gestion a en effet subi une décollecte nette de 4,9 milliards de dollars, après 6,2 milliards de dollars de sorties nettes au deuxième trimestre 2018. A eux seuls, les produits de long terme ont subi 11,2 milliards de dollars de rachats nets. Dans ce contexte, ses actifs sous gestion ressortent à 980,9 milliards de dollars à fin septembre 2018, en hausse de 1,8% par rapport à fin juin 2018 et en progression de 6,9% par rapport à fin septembre 2017.Au cours de la période sous revue, Invesco a généré des revenus opérationnels de 1,34 milliard de dollars, en baisse de 1,4% par rapport au deuxième trimestre 2018 mais en hausse de 0,3% sur un an. Son résultat net ressort à 269,6 millions de dollars, en croissance de 10% d’un trimestre sur l’autre et en hausse de 0,8% seulement sur un an.
Le gouvernement norvégien recommande que le fonds souverain Government Pension Fund Global reste géré par Norges Bank, la banque centrale norvégienne, a-t-il annoncé vendredi dans un livre blanc soumis au parlement norvégien. Il rejette ainsi l’idée de confier la gestion du fonds norvégien à une entité externe. « Norges Bank est une institution qui jouit d’un niveau élevé de confiance, à la fois en Norvège et à l’étranger. Au fil du temps, la performance de la banque, à la fois comme société de gestion du GPFG et comme banque centrale de Norvège, a été bonne. En tant que banque centrale du pays, Norges Bank a une compréhension approfondie du rôle que le GPFG joue dans les décisions politiques en matière d’économie », peut-on lire dans un communiqué de presse. « Conserver la gestion du fonds au sein de Norges Bank implique que la banque va continuer à avoir des responsabilités larges et complexes. Nous devons nous assurer que les structures de gouvernance sont bien adaptées à ces responsabilités », a commenté Siv Jensen, le ministre des Finances. Le gouvernement propose donc la création d’un comité de politique monétaire et de stabilité financière au sein de la banque centrale. LM
Depuis le 1er juillet 2018 et la fusion-absorption d’ACMN Vie dans le Groupe des Assurances du Crédit Mutuel (GACM), Nathalie Boulaud, auparavant responsable du département investissement chez ACMN Vie, devient responsable Multigestion Taux chez GACM. Elle reporte à Catherine Allonas Barthe, directrice générale adjointe en charge des investissements. Par ailleurs, GACM a fait entrer en mars 2018 Stéphanie de Kerdrel, chargée de mission à la direction financière. Depuis 2011, elle dirigeait L'École Européenne des Métiers de l’Internet. Elle a été gérante obligataire senior aux Assurances du Crédit Mutuel de 1999 à 2007. TV
Cédric Chavot a pris le poste de directeur adjoint des investissements d’Aviva France, sous la responsabilité de Philippe Taffin, depuis octobre 2018, selon nos informations. Cédric Chavot, 37 ans, actuaire de formation, était gérant au sein de l'équipe de diversification de BNP Paribas Cardif depuis 2012. Diplômé de l’Euro-Institut d’Actuariat (EURIA) en 2004 et actuaire certifié auprès de l’Institut des Actuaires, Cédric Chavot, a commencé comme gérant obligataire junior chez Go.FX² AM, société de gestion indépendante, spécialiste des emprunts d’État de la zone euro et de ses dérivés réglementés où il cogérait des fonds obligataires pour le compte d’une clientèle institutionnelle. Après sa revente, il a souhaité rester dans la gestion d’actifs et a eu l’opportunité d’intégrer BNP Paribas Cardif en tant qu’ingénieur financier en 2007 au sein de la direction de gestion d’actifs. En 2010, il est devenu responsable de l’ingénierie produits et en 2012 gérant actifs de diversification. TV
La collecte nette est venue booster l’encours de l’épargne salariale qui atteint 135,4 milliards d’euros au 30 juin 2018, en progression de 3 % sur six mois et de 3,8% sur un an. Et la Loi Pacte qui devrait être adoptée courant 2019 devrait donner un nouvel élan à l’épargne salariale et à l’épargne retraite, selon l’Association Française de la Gestion d’Actifs (AFG). Pour les six premiers mois de l’année, la collecte nette est en forte progression passant de 2,1 à 3,4 milliards d’euros sur les six premiers de l’année (+62%), selon les statistiques de l’AFG. 11,3 millions de salariés détiennent un plan d’épargne salariale avec en moyenne 12.000 euros pour financer leurs projets. L’épargne salariale est investie à près de 60% en actions, dont 38% via les fonds d’actionnariat salarié, 12% via les fonds actions et le solde via les fonds mixtes (actions, obligations, monétaire principalement). « Elle contribue ainsi très fortement au financement de l’économie productive en fonds propres. L’épargne salariale est de fait un des principaux véhicules qui permet aux épargnants d’accéder aux marchés actions », relève l’AFG. Les fonds diversifiés (au sens de l’épargne salariale, ceux qui sont minoritairement investis en titres de l’entreprise où travaille le salarié. Ils peuvent être des fonds actions, obligations, monétaires…) atteignent 84 milliards d’euros et représentent 62% des encours. Ils sont en progression de 3,7% sur un an. Au sein des fonds diversifiés, les fonds ISR dépassent 20 milliards d’euros, soit une progression de 6%, supérieure à celle des autres placements. Ils représentent plus du quart de l’épargne salariale (hors actionnariat salarié). Les FCPE solidaires s’élèvent à 8,3 milliards d’euros, soit une augmentation significative de 15% sur un an. Ils représentent une enveloppe investie dans l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) de près de 500 millions d’euros (source Finansol). La collecte des fonds mixtes dépasse celle des fonds monétaires pour la première fois depuis longtemps, résultat de la pédagogie des professionnels et de la montée en puissance de la gestion pilotée dans le PERCO. Bonne santé de l’actionnariat salarié Les fonds d’actionnariat salarié atteignent 51 milliards d’euros en progression de 4% sur un an. Ils représentent 38% des encours d’épargne salariale. Les fonds d’actionnariat salarié ont collecté près de 2 milliards sur 6 mois contre 1,3 milliards à la même période en 2017. Les PERCO continuent leur développement A mi-juin 2018, les encours gérés dans les PERCO atteignent 16,9 milliards d’euros, en progression de 11% sur un an. Les entreprises continuent à s’équiper (+14.000 entreprises en 6 mois). Les salariés sont de plus en plus nombreux à profiter du PERCO et ils sont 2.760.000 à avoir déjà effectué des versements, soit une progression de 11% sur un an sur une population éligible de 8 millions de salariés. Plus de la moitié des entreprises ont transformé leur PERCO en PERCO Plus pour y intégrer un fonds PME et bénéficier du taux réduit de forfait social à 16%. «Toutefois des marges de progression importantes existent encore car seulement 25% des salariés détenteurs d’un PERCO ont accès à un fonds PME. Ces fonds investis à 7% en titres de PME dépassent 1 milliard d’euros, en progression de 37% sur un an. Cette croissance devrait se poursuivre», note l’AFG. Avec la loi Macron de 2015 qui a fait de la gestion pilotée en fonction de l’âge l’option par défaut des PERCO, celle-ci progresse et concerne désormais 41% des bénéficiaires et 33% des encours. Sur 6 mois, les versements bruts sur le PERCO se sont élevés à 1,6 milliard d’euros, soit une hausse de 7% par rapport au 1er semestre 2017. Les retraits se sont élevés à 500 millions d’euros. La collecte nette atteint 1,1 milliard d’euros, en hausse de 10%. L’encours moyen détenu par chaque épargnant est stable à 6.120 euros.
Gilles Bachelier a été élu à l’unanimité à la tête de la mutuelle Intériale à la suite d’un conseil d’administration le 16 octobre. Fonctionnaire du Ministère de l’Intérieur, Gilles Bachelier a contribué à la création de la mutuelle Intériale. Après avoir été président du comité d’audit, il a successivement suivi les engagements, la gestion des risques puis la conformité dans le cadre de Solvabilité II. Il est en outre administrateur du Système Fédéral de Garantie (SFG) de la Mutualité française depuis plusieurs années. Intériale est une mutuelle créée en 2009 par la fusion de la Mutuelle Générale des Préfectures et de l’Administration Territoriale, avec la Mutuelle du Ministère de l’Intérieur d’une part, et la Société Mutualiste du Personnel de la Police Nationale d’autre part. Elle assure la protection de plus 300.000 adhérents, agents de l’ensemble des fonctions publiques et de leurs familles en santé et prévoyance.
Achraf Rhandouri a pris le poste de responsable ALM au sein du groupe Caisse d’Épargne depuis juin 2018. Il était depuis 2013 responsable Trésorerie et Marchés dans le groupe. Après avoir commencé comme chargé d'études Finances en mai 2007 dans le groupe, il a rejoint la Caisse d’Épargne Nord France Europe, à Lille, en octobre 2007, comme trésorier pendant 6 ans avant de prendre le poste de trésorier groupe.
Entretiens croisés entre Marie-Astrid Taupe, responsable financement chez Agami, et Amar Douhane, responsable des portefeuilles d’Amundi Private Equity Funds à propos de la liquidité du private equity lorsqu'il est destiné aux particuliers. Entretien réalisé lors des Club Dates Invest à Strasbourg le 14 septembre.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a annoncé ce matin avoir mis en demeure les groupes Humanis et Malakoff Médéric « de cesser d’utiliser pour de la prospection commerciale des données personnelles collectées exclusivement afin de payer des allocations retraite ». Au cours de contrôles réalisés en février et mars dernier, l’organisme public a constaté que les sociétés de deux groupes de protection sociale, en cours de rapprochement, ont utilisé « les données personnelles qu’elles détiennent dans le cadre de leur mission d’intérêt général de mise en œuvre des régimes de retraite complémentaire [Agirc-Arrco] afin de faire de la prospection commerciale pour [leurs] produits et services». « Cet usage a concerné plusieurs centaines de milliers de personnes », précise le communiqué. La Cnil a mis en demeure les sociétés de cesser ce détournement de finalité, dans un délai d’un mois, et rappelle que cette procédure n’est pas une sanction. « Nous allons répondre dans le délai d’un mois et nous avons cessé toutes nos opérations commerciales. Elles concernaient des salariés couverts chez nous en retraite et en santé collective, pour répondre à leurs besoins au moment de leur départ à la retraite», déclare à L’Agefi une porte-parole d’Humanis. «Nous prenons acte de cette mise en demeure et prendons toutes les mesures nécessaires», explique de son côté une porte-parole de Malakoff Médéric. Amélie Laurin
Crédit Agricole Assurances annonce la signature d’un accord avec Seguradoras Unidas, pour l’acquisition d’une participation de 25% dans GNB Seguros. Après la clôture de l’opération, la participation de Crédit Agricole Assurances dans GNB Seguros passera de 50% à 75%, les 25% restants étant détenus par le groupe bancaire portugais Novo Banco. L’opération, soumise à l’approbation des autorités portugaises, confirme la volonté de Crédit Agricole Assurances de continuer à développer ses activités hors assurance-vie au Portugal et à consolider son partenariat avec Novo Banco. Après l’annonce en juillet 2018 d’un partenariat avec la banque italienne Credito Valtellinese dans le secteur de l’assurance-vie, Crédit Agricole Assurances réaffirme, avec cette nouvelle opération, sa stratégie de développement de partenariats avec des groupes bancaires extérieurs lui permettant de renforcer sa présence internationale. Pour Seguradoras Unidas, « la cession de la participation de 25% dans GNB Seguros lui permettra de mieux se concentrer sur son principal canal de distribution, à savoir, les réseaux d’agents et de courtiers d’assurances ». Créée en 1996, GNB Seguros est la 13ème compagnie d’assurances non-vie au Portugal et affichait, fin 2017, plus de 77 millions d’euros de primes émises. Les principales gammes de produits de GNB Seguros sont l’assurance habitation, l’assurance automobile et l’assurance santé. Elle propose également des contrats d’assurance chômage (principalement en lien avec un crédit), ainsi que des contrats rapatriement et accident. Ses produits sont distribués principalement par le réseau de la banque Novo Banco et, plus récemment, par le biais de Credibom, l’entité portugaise de crédit à la consommation du Crédit Agricole. Crédit Agricole CIB, banque de financement et d’investissement du Crédit Agricole est intervenue en tant qu’unique conseiller financier de Crédit Agricole Assurances sur cette opération.
ICF Habitat, la filiale logement de la SNCF, a signé, mardi 16 octobre, un acte de promesse de vente de 4.000 logements privés pour 1,4 milliard d’euros avec un consortium composé de cinq investisseurs institutionnels : l’Erafp, l’Ircantec, CDC Habitat, Swiss Life et Vonovia. La société foncière Vesta a été créée à cette occasion et son capital ouvert à 80%. Cécile Queille, directrice générale du groupe ICF Habitat, évoque cette opération d’envergure et présente la stratégie de la filiale immobilière de la SNCF qui réfléchit notamment à la création d’une autre foncière qui pourrait intéresser les investisseurs institutionnels.
Le groupe Envision, spécialisé dans la transition énergétique, a réalisé une levée de fonds de 15 millions d’euros auprès d’Eiffel Investment Group dans le cadre d’un financement relais du parc éolien «Entre Tille et Venelle». Situé en Côte d’Or, ce parc de 16 turbines d’une puissance totale de 40 MW produira chaque année 110GWh d’électricité. Il sera mis en service à la fin de l’année 2019. Financeur spécialiste de la transition énergétique, Eiffel Investment Group a répondu au besoin de financement court terme du projet grâce au fonds Eiffel Energy Transition. Le fonds intervient à un stade où le projet est prêt à construire (« Ready to Build ») mais sans que la dette senior et la structure définitive de détention capitalistique du projet ne soient encore finalisées. Le financement relais apporté par le fonds permet donc de démarrer la construction sans attendre la fin du processus d’optimisation de la structure de capital du projet. C’est la quatrième transaction que le fonds réalise dans le domaine de l’éolien depuis son lancement l’année dernière, ce qui porte le montant total de ses investissements sur ce segment à environ 50 millions d’euros.
In an interview with Affari e Financa, Paolo Molesini, deputy director of Fideuram Intesa Sanpaolo Private Banking (Fideuram ISBP) says: “we still have room for growth, both in Italy, where we are continuing to gain market share, and abroad, with the a new development adventure in progress.” Internationally, Molesini identifies Argentina, Brazil and Uruguay, where the group is already known, and there are many second- and third-generation Italians. The firm is also present in China, and of course in Europe, with the recent acquisition of Morval in Switzerland. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Les acteurs de l’assurance en France affichent 2.823 milliards d’euros de bilan en valeur de marché à fin 2017 et 2.574 milliards d’euros en valeur nette comptable. Le secteur de l’assurance français se classe deuxième en taille de bilan en Europe, quasiment à égalité en 2017 avec le Royaume-Uni et devant l’Allemagne, selon le rapport de l’ACPR sur les chiffres du marché français de la banque et de l’assurance en 2017. L’ACPR dénombre en France 741 organismes, dont 285 sociétés d’assurance (incluant 14 réassureurs et 4 succursales de pays tiers) relevant du Code des Assurances, 420 mutuelles relevant du livre II du Code de la Mutualité et 36 institutions de prévoyance relevant du Code de la Sécurité Sociale. Le secteur des mutuelles continue son mouvement de concentration avec 26 acteurs en moins sur un an. Au passif, les provisions techniques, qui matérialisent les engagements des assureurs vis-à-vis de leurs assurés, français s’élèvent à 2.227 milliards d’euros, en progression de 3% par rapport à fin 2016. Les provisions techniques vie hors santé représentent 91% de l’ensemble des provisions techniques, soit un montant de 2.022 milliards d’euros. Parmi les provisions techniques vie hors santé, 16 % correspondent à des contrats en unités de compte (UC), soit presque deux points de pourcentage gagnés entre 2016 et 2017, « grâce à une forte collecte sur les supports en UC sur les deux derniers exercices dans un contexte de taux bas et de tendance haussière des marchés financiers », souligne l’ACPR. Les composantes de l’actif pour les organismes soumis à Solvabilité 2 A l’actif, les placements d’assurance des organismes agréés en France s’élèvent à 2.823 milliards d’euros à fin 2017 et sont composés à 51% d’obligations souveraines et d’entreprises. La structure des placements des assureurs est assez stable. Toutefois, la part des obligations d’entreprises dans l’ensemble des placements d’assurance diminue légèrement en 2017 (-2 points de pourcentage par rapport à 2016) au profit notamment de celle des parts d’organismes de placements collectifs (OPC). Le poids des composantes de l’actif pour les organismes soumis à Solvabilité 2 En termes de solvabilité, le taux de couverture moyen du SCR des organismes d’assurance s’inscrit en hausse, passant de 222% en 2016 à 238% en 2017. « Cette progression s’explique principalement par l’amélioration de la couverture du SCR pour les organismes vie et mixtes (+19 points par rapport à 2016), celle des organismes non vie étant également en hausse (+5 points par rapport à 2016) », indique l’ACPR. En 2017, 90% des fonds propres des assureurs sont classés dans la catégorie 1 non restreinte, reconnue la plus solide. Au sein des organismes non-vie, cette catégorie représente 95 % des fonds propres. TV
Difficile parfois de continuer à les qualifier « d’illiquides »... Les actifs appelés ainsi ou dits non cotés ou actifs privés rassemblant le private equity, la dette privée, l’immobilier, l’infrastructure, le sont de moins en moins. « On peut les caractériser par une inefficience de marché qui ne permet pas leurs sorties mais on a assisté ces dernières années à un tel afflux de liquidités sur toutes les classes d’actifs y compris dans les compartiments dits illiquides qu’on assiste à une perte de valeur, les primes d’illiquidité se sont nettement comprimées », analyse Carlo Farina, responsable de l’immobilier et des actifs privés au sein du fonds de pension du CERN, au cours du Global Invest Forum, jeudi 11 octobre. Selon le cabinet Indefi, la classe « private assets » a connu une croissance de plus de 10% par an depuis 2012, atteignant 1.500 milliards d’euros soit 10% des encours des investisseurs institutionnels européens, indique Agnès Lossi, managing partner. Au sein de cette classe, la poche dette privée profite d’une très forte croissance, représentant 18% du non coté. « Les investisseurs se positionnent sur la dette privée soit pour mener une stratégie sur la dette high yield en recherchant de la liquidité en Europe soit pour capter des primes d’illiquidités avec un biais domestique sur des petites et moyennes capitalisations », précise Agnès Lossi. L’immobilier capte quant à lui 56%, l’infrastructure 9%, et le private equity 18% des encours dans le non coté en Europe. « En France, la dette privée a connu un avant et après 2013 avec le lancement des fonds Novo », commente Joël Prohin, responsable du pôle gestion des portefeuilles de la Caisse des Dépôts (CDC) à l’origine de cette initiative de place. « L’immobilier reste également un actif très présent dans le portefeuille des institutionnels français. Ces derniers montrent également un appétit très vif pour l’infrastructure mais les opportunités y sont souvent inférieures à l’enveloppe existante », ajoute-t-il. Enfin, le private equity garde un poids stable mais la quantité de « dry powder » ne cesse d’augmenter. « Depuis trois ans, les fonds dans lesquels nous sommes investis, revendent les entreprises détenues mais réinvestissent moins », remarque Joël Prohin. Le fonds de pension du CERN et la CDC ont aussi choisi de s’orienter vers d’autres actifs illiquides comme les forêts et les fermes. Le terme illiquide peut être compris également selon différents points de vue, lui conférant une appréciation relative. « Certaines obligations souveraines très recherchées et classées en buy&hold composent un marché de moins en moins liquide », observe Joël Prohin. TV