Christophe Gégout, 42 ans, a quitté ses fonctions d’administrateur général adjoint du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour rejoindre au mois d’octobre le fonds Meridiam comme directeur de l’investissement et de la gestion des PME innovantes contribuant à la transition énergétique. Son successeur reste à définir par les quatre ministères de tutelle du CEA. Diplômé de l’Ecole polytechnique, de l’ENSAE et de l’IEP Paris, il a démarré sa carrière en 2001 comme adjoint au chef de bureau de synthèse des finances publiques à la Direction générale du Trésor et de la politique économique. Trois ans plus tard, il devient chef du bureau de la politique salariale et des statuts et du bureau de la politique budgétaire du ministère des Finances. En 2007, il est nommé conseiller budgétaire au cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi. Deux ans plus tard, il rejoint le CEA comme directeur du pôle de gestion et systèmes d’information et directeur financier. Il était président du CEA investissement depuis 2015. AB.
La Caisse des dépôts a annoncé ce matin vouloir accélérer son désengagement des activités liées au charbon et la mise en oeuvre de nouvelles mesures pour renforcer sa politique énergétique et environnementale. Sur la question du charbon, «l’institution mettra en place dès 2019 une politique d’exclusion plus drastique. Elle n’investira plus - en direct ou via des fonds - dans les entreprises dont l’exposition de l’activité au charbon dépasse 10% du chiffre d’affaires» au lieu de 20% jusqu'à présent, a-t-elle indiqué dans un communiqué. La mise en oeuvre de cet engagement sera certifiée par des commissaires aux comptes, a précisé la Caisse, promettant une information régulière sur le sujet dans le cadre de ses rapports d’activité. Elle vise à terme un désengagement total de ce secteur. En outre, l’institution a affirmé vouloir mobiliser 16 milliards d’euros d’ici 2020 sous forme de prêts et d’investissements pour «soutenir les projets ayant un impact positif sur le climat». Pour ce faire, elle compte s’appuyer sur sa nouvelle «Banque des territoires» créée en mai et sa filiale Bpifrance. «L’offre dédiée que construit la Banque des territoires sera un levier majeur pour accélérer le développement de projets TEE (Transition énergétique et environnementale) de tous les territoires, des métropoles mondialisées jusqu’aux espaces ruraux», a déclaré Eric Lombard, le directeur général de la Caisse des dépôts, cité dans le communiqué. En ce qui concerne les investissements, la Caisse a expliqué avoir nettement progressé dans la «décarbonation» de ses portefeuilles de placements financiers, c’est-à-dire qu’elle a renoncé à investir dans certaines entreprises polluantes ou que les entreprises dans lesquelles elle a investi ont réduit leurs émissions de carbone. «Depuis 2014, l’empreinte carbone du portefeuille d’actions cotées de la Caisse des Dépôts a été réduit de 37% et celle des obligations d’entreprises de 54%. Concernant l’immobilier de placement, la cible - diminution de 38% de la consommation énergétique d’ici 2030 - a déjà été atteinte à hauteur de 50%», détaille le communiqué. «La Caisse des Dépôts poursuivra activement ses efforts de réduction sur l’ensemble de ses portefeuilles de placements financiers qui s'élèvent à 150 milliards d’euros», conclut-elle. EJ
Pour répondre au défi que constitue le financement des PME et ETI, AG2R La Mondiale consacre au Private Equity et à la dette privée une enveloppe supérieure à 2 milliards d’euros. Clément Simard, directeur de la gestion assurantielle taux et Cyrille Roustang, responsable du private equity chez AG2R La Mondiale, exposent le détail de ces poches dans le cadre de leur participation aux Couronnes Instit Invest 2018.
Après dix années passées à ce poste, Bertrand Joigneault a quitté ses fonctions de directeur général de la Mutuelle Générale des Affaires Sociales (MGAS) vendredi 23 novembre, nous apprend Newsassurancespro. Bertrand Joigneault est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires (ENSAIA), et de AgroParisTech en développement agricole-commerce international. Après avoir été officier chef du Quart à la Marine Nationale (1996-1997), il est devenu responsable de Marché au sein de BNP Paribas (1997-2000), avant de rejoindre plusieurs cabinets de conseil entre 2001 et 2008 pour épauler assureurs et mutuelles. Il était directeur général de la MGAS depuis février 2008. AB.
Il régnait comme une légère ambiance de Nations-Unies au Palais Brongniard, ancienne Bourse de Paris, pour les trois jours consacrés à la finance durable organisés par le United Nations Environment Programme Finance Initiative UNEP FI et Finance For Tomorrow. De nombreux acteurs financiers du monde entier ont fait le déplacement, saluant au passage le leadership de la place de Paris et du gouvernement français sur les questions de finance verte malgré la crise des «gilets jaunes». Les investisseurs institutionnels français n’ont donc pas manqué l’occasion pour montrer le travail accompli et présenter un cortège de nouvelles annonces en faveur du climat. Axa étend sa politique climat à AXA XL Axa va étendre sa politique de lutte contre le changement climatique à sa filiale AXA XL dédiée à l’assurance IARD des entreprises et des risques de spécialités. «AXA XL ne souscrira plus de contrats liés à la construction et l’exploitation de centrales à charbon, de mines de charbon, d’activités d’extraction de sables bitumineux, ou de forages en région Arctique», a affirmé Thomas Buberl, le directeur général d’Axa, ajoutant que cela représentera plus de 100 millions d’euros de primes brutes émises. De la même manière, la politique d’exclusion d’investissements du groupe sera étendue à AXA XL, ce qui devrait aboutir à 660 millions d’euros de désinvestissements. CNP Assurances réduit son exposition au charbon CNP Assurances prend des mesures pour réduire son exposition au charbon thermique, source d’énergie la plus émettrice de gaz à effet de serre. Le groupe s’interdit désormais d’investir dans des entreprises dont plus de 10 % du chiffre d’affaires (contre 15 % auparavant) est lié au charbon thermique. Il s’engage également à ne plus investir dans les entreprises les plus impliquées dans le développement de nouvelles centrales à charbon. Parallèlement, l’assureur continuera à “accompagner les efforts des entreprises qui prouveraient leur volonté d’arrêter le charbon thermique en réorientant leurs investissements vers d’autres énergies”, a-t-il indiqué par voie de communiqué. CNP Assurances confirme en outre son objectif de réduction de l’empreinte carbone de son portefeuille actions de 47 % pour atteindre 0,25 teqCO2/K€ investi à fin 2021, celui d’abaisser de 20 % la consommation d’énergie de son patrimoine immobilier à l’horizon 2020 et celui de réaliser 5 milliards d’euros de nouveaux investissements en faveur de la transition énergétique et écologique (TEE) à horizon 2021. Son objectif d’atteindre 3 milliards d’euros d’investissements verts à fin 2018 a par ailleurs déjà atteint à fin septembre 2018. Natixis Assurances vise 10% d’actifs verts dans son portefeuille avant 2030 Dans le même sens, Natixis Assurances a également annoncé vouloir «privilégier les acteurs économiques qui contribuent à la transition énergétique et écologique». La compagnie consacrera chaque année environ 10% de ses investissements à des actifs verts, avec un objectif de 10% d’actifs verts dans le total de ses encours, au plus tard en 2030. Cet engagement concerne l’ensemble de ses portefeuilles d’investissement, hors unités de compte. La CDC lancera une enquête auprès des entreprises dont elle est actionnaire Parmi les autres annonces de cette semaine, on notera également celle de la Caisse des dépôts, qui souhaite s’orienter vers une sortie définitive du charbon, et lancer l’an prochain une nouvelle enquête d’ampleur auprès des entreprises dont elle est actionnaire et, en particulier, auprès de celles qui exercent dans les secteurs liés à la production ou à la consommation importante d’énergies fossiles. Allianz France constitue une équipe ESG dédiée La filiale française du groupe Allianz va quant à elle se doter d’une équipe dédiée à l’ESG, l’innovation et la gouvernance, et envisage d’attribuer prochainement un mandat dédié aux obligations vertes. Ces dernières pèsent aujourd’hui pour 465 millions d’euros dans le portefeuille de l’assureur. L’État actionnaire demandera une stratégie climat aux entreprises Bruno Le Maire, ministre des Finances et de l’Économie, souhaite «que dans toutes les entreprises où l’État est actionnaire, soit mise en place une stratégie de réduction des émissions de gaz à effets de serre», fait-il savoir. Cet effort sera d’abord demandé aux 25 entreprises les plus importantes et sera accompagné dans les rapports RSE. La FFA signe les Principes pour une Assurance Responsable La Fédération française de l’assurance (FFA) a adhéré aux Principes pour une Assurance Responsable, Principles for Sustainable Insurance (PSI), version assurance des Principles For Responsible Investment (PRI), lors de la conférence de l’UNEP FI et du Climate Finance Day, à Paris, mardi 27 novembre. Toutefois cette adhésion relève plus du « symbole », indique à Instit Invest, Arnaud Chneiweiss, délégué général, car elle n’engage pas les adhérents directement. « Cela constitue une feuille de route pour nos membres », ajoute-t-il. Les principes pour une assurance responsable incitent les assureurs à intégrer dans les prises de décision les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), à sensibiliser les clients et les partenaires sur les enjeux ESG, et les inciter à mieux maîtriser les risques, à travailler avec les gouvernements et les régulateurs sur ces questions et à faire preuve de transparence sur l’avancée de leurs travaux. Mais les plus grands assureurs de la place font des progrès, assure la FFA, qui s’appuie sur la deuxième édition de son baromètre (contrôlé par un audit) de l’intégration des critères ESG-Climat dans les stratégies d’investissement, présenté le même jour. La note attribuée aux 20 grands assureurs progresse de 4,6 à 6 sur 10. L’engagement vis-à-vis des émetteurs et des sociétés de gestion progresse le plus avec un note de 7,5. Plus de deux tiers des assureurs jouent un rôle actif auprès des entreprises émettrices pour influencer leurs pratiques ESG. Ces assureurs intègrent également des critères ESG et climat dans les mandats de gestion. En revanche, communication auprès des clients est le pont faible des assureurs avec une note de 3,4/10. AB. & TV.
Emmanuel Macron, qui dévoilait ce matin depuis l’Elysée les grandes lignes de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), souhaite que la direction d’EDF réfléchisse aux évolutions du groupe, selon des documents transmis aux agences de presse. Ces évolutions devront préserver l’intégrité d’EDF et l’Etat n'écarte pas l’hypothèse d’un renforcement de sa participation au capital du groupe. L’Agence des participations de l’Etat (APE) détient actuellement 83,66% d’EDF.
Dans un communiqué commun, l’Autorité des marchés financiers, la Banque de France et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ont tenu à rappeler les risques liés à l’achat de bitcoins, «actifs spéculatifs, peu adaptés aux profils d’investisseurs particuliers non avertis». Cette mise en garde intervient après l’annonce de la société Keplerk de proposer un service d’achat/vente de bitcoins contre espèces dans les bureaux de tabac français. La société Keplerk, prête-nom de la société anonyme PAYSAFEBIT SASU, qui entend diffuser la monnaie virtuelle via les buralistes, ne dispose d’aucune autorisation ni agrément par une autorité française ou étrangère. Elle n’est donc pas en mesure de fournir de garantie à ses potentiels clients.
Yann Duvaud-Schelnast, qui occupe depuis deux ans le poste de chargé de missions auprès du directeur des investissements d’Allianz France, va prendre prochainement la responsabilité d’une équipe dédiée à l’ESG, l’innovation et la gouvernance. Cette structure nouvellement créée sera intégrée à l’unité Investissement d’Allianz France. «Nous pensons que ces trois sujets sont fortement liés», a commenté Matthias Seewald, directeur des investissements d’Allianz France. Si l’ESG est l’un des aspects permettant de faire vivre l’innovation du groupe via notamment l’utilisation de différentes technologies dans son processus d’investissement, la gouvernance est également fortement impliquée, notamment avec l’obligation de reporting «article 173". Selon le directeur des investissements, il s’agit par ailleurs du moment opportun pour créer cette structure, en raison de l’intégration accrue «de la division Investissement d’Allianz France aux autres entités du groupe sur les sujets ESG». Il s’agira aussi de développer la communication sur les sujets ESG auprès des assurés, notamment en étant «plus compréhensible (sur les sujets liés à l’investissement responsable), avec l’utilisation d’une langue vulgarisée». Yann Duvaud-Schelnast a débuté sa carrière en 2009 chez Oddo & Cie comme International Business Analyst avant de rejoindre le groupe américain Carlson deux ans plus tard. En 2013, il rejoint les équipes d’Euler Hermès, comme International Controller. Vers un mandat dédié aux obligations vertes Dans le portefeuille d’Allianz France (83,9 milliards d’euros), les investissements certifiés verts représentaient 3,15 milliards d’euros fin 2017, parmi lesquels 465 millions d’euros de green bonds. L’un des projets de l’institution consiste à créer un fonds dédié. «Jusqu'à présent, les gestionnaires achetaient des green bonds de manière assez opportuniste, a expliqué Matthias Seewald. Or, ces actifs ont créé une performance supérieure aux investissements traditionnels. Nous allons donc établir un mandat dédié spécifiquement aux investissements en green bonds afin de garder un certain niveau d’exposition, indépendamment de cet opportunisme». Dans ce cadre, le directeur des investissements d’Allianz France souhaite déterminer un benchmark qui ne soit pas un benchmark «vert», mais «le même que pour tous les autres actifs». AB.
Le conseil de surveillance d’Allianz SE a décidé de prolonger le contrat d’Oliver Bäte en tant que PDG du groupe jusqu’en septembre 2024. Le contrat initial devait expirer fin septembre 2019. «Sous la direction de M. Bäte, Allianz s’est extrêmement bien développé au cours des trois dernières années. Le conseil de surveillance est convaincu qu’il est le bon président du conseil d’administration pour relever les défis à venir», a déclaré Michael Diekmann, président du conseil de surveillance, dans un communiqué. Le conseil d’administration présentera une mise à jour de sa stratégie le 30 novembre 2018.
Dans le cadre de la réforme ferroviaire (transformation de la SNCF en société anonyme à capitaux publics, ouverture à la concurrence, réforme du statut de cheminot pour les nouveaux embauchés), le Premier ministre s'était engagé auprès des syndicats de cheminots, le 25 mai 2018, à une reprise de 35 milliards d’euros de la dette de la SNCF (sur un total de 54,5 milliards d’euros). Précisément, il s’agit d’une reprise sur la dette de SNCF Réseau (46 milliards d’euros) qui gère l’infrastructure et qui ne concerne pas SNCF Mobilité (8,5 milliards d’euros de dette). L’État a prévu de reprendre 25 milliards d’euros en 2020 et 10 milliards d’euros en 2022. Afin de rassurer les investisseurs sur le remboursement de ce montant, l’Agence France Trésor en charge de la gestion de la dette de l’État, compte utiliser la méthode des prêts miroirs. «Il s’agit pour l’État de ne pas se substituer directement à la SNCF pour rembourser ses créanciers», indique l’AFT à Instit Invest. Le mécanisme «doit préserver pleinement l’égalité de traitement des créanciers obligataires de l’entreprise», assure l’agence. Un moyen qu’elle a déjà utilisé en 2007 pour une reprise de dette de 8 milliards d’euros du Service annexe d’amortissement de la dette (SAAD) de la SNCF. La Caisse de la Dette Publique (CDP) jouera «le rôle d’intermédiaire» en apportant les fonds nécessaires à SNCF Réseau pour honorer ses créanciers. Et l’État alimentera la CDP d’un montant identique «afin de conserver le lien entre la SNCF et ses créanciers tout en rassurant les investisseurs grâce à la présence de l’État», précise l’AFT. Ce mécanisme impliquant in fine la reprise de la dette de la SNCF par l’État devra être validé par le Parlement en loi de finances 2019 ou 2020. " Pour l’État, la reprise de la dette de la SNCF a déjà un impact sur les comptes publics. L’Insee a déjà requalifié en septembre dernier SNCF Réseau en administration publique (APU) au sens de la comptabilité nationale car désormais moins de 50% de ses ressources viennent de ses recettes commerciales (les péages payés par les compagnies de train pour utiliser le réseau). De fait, la dette de SNCF Réseau doit être comptabilisée dans la dette de l’État qui est passée de 96,8% à 98,5% du PIB estimée pour 2017. TV
Plus que centenaire, le groupe public Retraites Populaires gère des portefeuilles d'assurance et de prévoyance pour compte propre, mais également pour le compte d'institutions de prévoyance dans le cadre de mandats. Contrairement à nombre d'institutions suisses, elle est déjà bien investie en actifs alternatifs et ne souhaite pas renforcer cette poche. Ses projets concernent plutôt l'ISR.
Pour continuer à se renouveler après 17 ans passés chez Retraites Populaires, Jean-Christophe Van Tilborgh a quelques secrets, qui l’amènent notamment à voyager au quatre coins de la Terre. Il aime aussi se ressourcer via le sport, en particulier le ski de randonnée et le tennis, qu’il pratique au coeur du Jura suisse.
Le groupe allemand devient la première compagnie étrangère à décrocher le feu vert des autorités chinoises pour installer une holding d’assurance détenue à 100% dans le pays. La société Allianz (China) Insurance Holding Company Limited verra le jour en 2019 et sera basée à Shanghai. «Elle accroîtra la flexibilité stratégique d’Allianz pour augmenter son investissement et sa croissance en Chine», souligne le groupe dans un communiqué. L’annonce fait suite aux initiatives des autorités de Pékin pour ouvrir davantage le secteur de l’assurance aux investisseurs non-résidents.
La France prend la tête du classement des pays du G20 qui présentent l’environnement politique et de marché le plus attractif pour investir dans les énergies renouvelables, selon la 3ème édition du «Allianz Climate Energy Monitor» qui note les pays en fonction de leur attractivité en tant que destinations potentielles des investissements dans l’énergie verte. Le classement se base également sur la conformité des pays entre leurs besoins d’investissement actuels et futurs et une trajectoire compatible avec la limite de 2°C de l’Accord de Paris. En 2018, la France remonte de deux places et dépasse l’Allemagne qui arrive en deuxième position, suivie par le Royaume-Uni. « Les énergies renouvelables en France, en Allemagne et au Royaume-Uni bénéficient de bonnes conditions de marché et d’investissement en général, ainsi que d’un environnement politique largement positif. Toutefois, des faiblesses subsistent, même dans les pays les plus performants : les appels d’offres de la France pour de nouvelles centrales, par exemple, n’ont pas assez de candidats, les investissements de l’Allemagne dans l'éolien vont diminuer en raison des nouvelles règles de vente et le marché de l'énergie solaire au Royaume-Uni s’est effondré suite aux réformes politiques », indique Niklas Höhne, directeur général du NewClimate Institute, cité dans un communiqué. Si la France, (tout comme l’Allemagne et le Brésil) a mis en place des objectifs de court terme dans les énergies renouvelables pour se conformer à l’Accord de Paris, le pays ne s’est pas doté d’un plan à long terme assez contraignant et ambitieux pour atteindre la neutralité carbone, estiment les auteurs. Seul le Royaume-Uni a mis en place un plan contraignant prévoyant de décarbonner entièrement la production d’énergie. 886 milliards de dollars par an nécessaires dans les énergies renouvelables Des efforts financiers importants sont toujours attendus de la part des pays du G20. En termes de besoin d’investissements, le classement évalue à 886 milliards de dollars les fonds qu’il faudrait allouer chaque année dans des infrastructures électriques à faible émission de carbone. Dans le top 10, aux côtés des pays européens les plus attrayants pour investir dans les énergies renouvelables, on retrouve la Chine, l’Inde et le Brésil. Ce dernier fait le plus grand bond dans le classement passant de la 13e à la 8e place. La Chine arrive à la 5eme place ayant investi 133 milliards de dollars soit le double de 2017 mais toujours très en-dessous d’un besoin de 314 milliards de dollars. L’Inde arrive à la 10eme position avec 11 milliards investis contre 160 milliards requis. Sans surprise, les États-Unis ont perdu deux places tombant à la 9eme position en raison des changements de politique ayant entraîné une coupe dans les aides fédérales pour les programmes d’énergies renouvelables. En 2017, les États-Unis n’ont investi qu’un tiers des montants (158 milliards de dollars) qui seraient nécessaires pour atteindre les Accords de Paris. TV
A l'occasion du Global Roundtable organisé par l'Initiative financière du Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP FI) ces 26 et 27 novembre, Thomas Buberl, directeur général d'AXA a annoncé vouloir impliquer sa filiale AXA XL dans la lutte contre le changement climatique.
Le Fonds immobilier de solidarité FTQ, Devimco Immobilier, et Fiera Immobilier ont annoncé un partenariat pour la réalisation du «plus grand projet immobilier mixte jamais construit dans le quartier des spectacles». Baptisé Maestria, ce projet d’une valeur de 700 M$ sera, selon les partenaires, «le plus important projet de ce type à Montréal». Comprenant deux tours respectivement de 51 et 53 étages, ce projet phare sera accessible par les rues Jeanne-Mance, De Bleury et Sainte-Catherine. La mise en marché des quelque 1 000 unités de condo et des 500 logements locatifs commencera dès février 2019 et la construction devrait débuter à la fin de 2019. AB.
Selon le rapport publié par Insurance Europe sur l'année 2017, les assureurs européens génèrent un chiffre d’affaires de plus de 1 200 milliards d’euros, emploient directement plus de 950 000 personnes et investissent plus de 10 000 milliards d’euros dans l’économie.
Jean-Yves Le Berre est nommé directeur général en charge des finances, des opérations et des assurances d’Europ Assistance (filiale de Generali) à compter du 7 novembre 2018. Il succède à Pascal Baumgarten, qui a pour sa part été promu directeur général Europe du Nord et de l’Est, Asie et Afrique du Sud. Jean-Yves Le Berre et Pascal Baumgarten seront tous deux rattachés au directeur général du groupe, Antoine Parisi. Jean-Yves Le Berre, 53 ans, rejoint Europ Assistance après plus de 20 ans d’expérience dans le secteur des assurances. Il sera responsable des fonctions d’assurance, de directeur de l’exploitation et de directeur financier du groupe. Après avoir débuté sa carrière chez AXA en tant que chef de projet en 1991, Jean-Yves Le Berre a occupé plusieurs postes importants, notamment celui de directeur général adjoint et de directeur financier d’AXA Europe centrale et orientale de 2012 à 2016 et directeur général d’AXA Prévoyance & Patrimoine (A2P) en 2007 et 2011. Depuis 2016, il était directeur général d’AXA Emerging Europe. AB.
Les chefs d’État et de gouvernement européens doivent se réunir ce dimanche 25 novembre à Bruxelles lors d’un sommet spécial pour valider formellement le projet de Brexit ainsi que le texte qui fixe les grandes lignes des « relations futures » entre l’Europe et le Royaume-Uni. Une fois ratifié par les parlementaires britanniques et européens, le projet pourrait entrer en vigueur, et ce avant la date limite du 29 mars 2019. Si le Brexit est déjà anticipé par les acteurs financiers, l’hypothèse d’une sortie du Royaume-Uni sans accord « no deal Brexit » est aussi à prévoir. « L’ACPR et la Banque de France se préparent à ce scénario, pour assurer le bon fonctionnement du système financier », a indiqué, vendredi 23 novembre, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France et président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), lors d’une conférence de presse sur le Brexit et la finance. Cependant l’absence d’accord ne fait pas ressortir de risque majeur pour la stabilité financière, selon l’ACPR. Par ailleurs, l’autorité de contrôle reste vigilante, quelles que soient les conditions du Brexit, à la perte du passeport européen pour les entreprises et « la protection de la clientèle ayant souscrit des contrats auprès d’entreprises britanniques, notamment dans le secteur des assurances ». L’ACPR accompagne déjà environ une cinquantaine de grandes entreprises pour qu’elles puissent se relocaliser. Mais l’écrasante majorité des moyens et petits acteurs, notamment les entreprises d’investissement de taille modeste, ne font pas les démarches pour obtenir un agrément européen avant la fin de l’année. L’ACPR se prépare donc à une situation où des entreprises britanniques n’auraient pas transféré leurs activités avant le Brexit. L’ACPR propose « l’instauration d’un régime de transition adapté pour la gestion extinctive des contrats ». Après le Brexit, le président de l’ACPR espère pouvoir transformer cet événement en une opportunité pour les acteurs financiers et pour « restructurer le système financier européen ». Chaque pays pourrait y trouver son compte. « Soyons clairs : il n’y aura pas une City unique pour le continent, mais plutôt un réseau polycentrique intégré de places financières, avec des spécialisations par domaines d’expertises », a affirmé François Villeroy de Galhau, se référant aux États-Unis où New York concentre les banques de financement et d’investissement, Chicago est spécialisé dans les options et les contrats à terme et Boston accueille la gestion d’actifs. Paris pourrait devenir le « hub marché » de cette future organisation selon lui étant numéro un dans l’assurance (vie et dommages) et dans l’industrie de la gestion d’actifs, en accueillant 4 des 8 banques d’importance systémique mondiale de la zone euro. Mais, « ce nouveau système suppose de disposer d’un cadre règlementaire unique (single rulebook) avec une mise en œuvre harmonisée. On s’en approche dans le secteur bancaire, mais c’est un peu moins le cas dans le secteur des assurances », a souligné le président de l’ACPR qui soutient le projet de réforme des autorités européennes de supervision financière (ESA). TV
La correction sur les marchés actions de ces deux derniers mois fait souffrir de nombreux investisseurs, mais un petit groupe de gérants de hedge funds pessimistes pensent que leur heure est venue, rapporte le Financial Times. « Il y a de quoi s’inquiéter », estime Crispin Odey, associé fondateur de Odey Asset Management, dans une interview au FT. Son fonds, qui parie sur une baisse des actions, a gagné plus de 50 % cette année, dont environ 7 % le mois dernier. Cela en fait l’un des meilleurs hedge funds cette année. Mais il avait perdu près de 50 % en 2016. D’autres gérants voient aussi beaucoup de raisons d’être morose. Francesco Filia, fondateur de Fasanara Capital, qui prédit un effondrement des marchés, estime que nous sommes « proches du gouffre ». Ses fonds ont gagné 10 % en octobre et 30 % depuis le début de l’année.
Bpfrance a signé un programme de co-investissement avec Mubadala, l’un des fonds souverain d’Abou Dabi, à l’occasion de la visite en France de son directeur général le 21 novembre. L’accord prévoit la mise en place d’un programme de co-investissement, doté de 300 millions d’euros et dédié au financement de l’innovation. Ce programme investira directement dans les entreprises françaises et dans des fonds privés de capital risque français. Ce nouvel outil viendra compléter le programme de co-investissement existant, Fonds Franco Emirati, lancé en 2014. 300 millions d’euros ont déjà été engagés à ce titre pour soutenir le développement des entreprises françaises des secteurs de la santé, de l’éducation, ou encore les services aux personnes âgées. L’an dernier, les deux institutions ont annoncé élargir ce fonds pour le porter à 500 millions d’euros, tandis qu’ils prévoyaient d’allouer 500 millions d’euros supplémentaires à des projets innovants dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication, des technologies vertes et de la biotechnologie. AB.
Scor a obtenu l’agrément de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) pour la création d’une nouvelle compagnie d’assurance dommages basée à Paris, baptisée Scor SE. Cet agrément permet à Scor Europe SE d’exercer au sein de l’Espace Economique Européen (EEE) à compter du 1er janvier 2019. «Ceci permet au groupe de garantir, dans la perspective du Brexit, la continuité des services offerts à ses clients assurés», a indiqué le groupe par voie de communiqué. Scor Europe SE, filiale détenue à 100% par Scor SE, souscrira, à partir du 1er janvier 2019, l’ensemble des affaires relatives à des risques situés au sein de l’EEE, qui ne pourront plus être acceptées par Scor UK Company Ltd, sa filiale d’assurance dommage existante de droit britannique. Après la date effective du Brexit. Scor Europe SE reprendra également tous les engagements issus des polices précédemment émises par Scor UK Company Ltd., dans le cas où cette dernière ne pourrait plus les honorer à la suite du Brexit, dont les modalités sont encore incertaines à ce stade. AB.
La BPI, la Région Occitanie et Pi2 Capital, ainsi qu’auprès de plusieurs business angels issus du marché publicitaire digital ont participé à une levé de fonds de 2 millions d’euros réalisée par Elium. Cette levée de fonds permettra à la start-up basée à Montpellier d’étoffer son équipe et d’accélérer sa croissance. L’ouverture d’un bureau commercial permanent à Paris est prévue, ainsi que le lancement de son activité au Royaume-Uni au début de l’année 2019. Fondée en 2016 par Fabien Livet et Benjamin Longearet, Elium a mis au point une solution qui centralise les données d’achats et de diffusion du marché publicitaire digital afin de permettre aux annonceurs de gérer leurs campagnes vidéo sur l’ensemble des écrans (smartphones, desktops, tablettes, TV connectées). AB.
Le groupe Sham et Acofi Gestion viennent ont annoncé lundi 19 novembre le lancement du fonds Sofaxis Investissements et Territoires afin de contribuer activement au financement du secteur public local.
Le gérant alternatif suisse, qui a enregistré l’arrivée à son capital de Mario Gabelli, le fondateur de Gamco Investors, va réduire ses effectifs de 10%.
Malgré un budget de la Sécu prévu en excédent l'année prochaine, les sénateurs s'opposent au sacrifice demandé sur les pensions de retraite et les allocations familiales.