David Simon est très critique vis-à-vis d’une disposition de la loi Pacte (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) qui prévoit l’obligation de cantonnement des actifs de retraite. Le directeur général délégué en charge des finances, des investissements et des risques du groupe AG2R La Mondiale, a estimé ce 6 décembre, à l’occasion d’un point presse, qu’il s’agit là d’une mesure contre-productive qui va à l’encontre d’une bonne gestion actif-passif. En effet, ce cantonnement des actifs retraite, c’est-à-dire « une comptabilité auxiliaire d’affectation pour les engagements concernés, afin de protéger les droits des épargnants quant à l’affectation de la participation aux bénéfices techniques et financiers ou en cas de défaillance du prestataire », est censée constituer une garantie pour les épargnants. Mais, selon David Simon, cette mesure implique aussi la non-mutualisation avec l’épargne traditionnelle et l’impossibilité d’investir en actions. Dans ce contexte, David Simon souligne qu’il est encore temps de corriger ce défaut de conception qui rend la mesure complètement inopérante. AG2R La Mondiale a par ailleurs souligné ses efforts pour dénicher des possibilités de rendement intéressantes. L’organisme de protection sociale investit notamment dans le financement de l’économie par le biais de ses engagements en dettes et fonds de dettes. Les investissements en dettes en direct dans des entreprises non notées ou des collectivités locales totalisent actuellement 870 millions d’euros. Les investissements en fonds de dettes représentent pour leur part des engagements de 660 millions d’euros. Par ailleurs, AG2R est aussi engagé dans le private equity, utilisé comme une diversification de la poche actions, compatible avec l’horizon d’investissement de long terme de l’établissement. Le taux de rendement attendu net de frais sur ces investissements est de 8 à 10% contre 7% dividendes inclus pour le CAC 40. Le total des engagements s’élève actuellement à environ 600 millions d’euros dont 350 millions en valeur nette comptable ont été réellement investis. Erick Jarjat
Le dernier baromètre annuel publié par Amundi Asset Management relève un doublement en cinq ans du nombre d'opérations d'actionnariat salarié mises en place.
Aviva France a annoncé ce jeudi 6 décembre le lancement d’Aviva France Ventures, un fonds d’investissement doté de 100 millions d’euros dédié au financement de start-ups innovantes. La stratégie d’investissement d’Aviva France Ventures repose sur une approche globale : des investissements directs dans des start-ups présentant un fort alignement avec Aviva France, et des investissements par l’intermédiaire de fonds spécifiques, complémentaires de l’approche directe. Le fonds s’inscrit également dans «la stratégie globale d’innovation d’Aviva France, tournée vers la création d’un écosystème au service des start-ups, des clients et des collaborateurs», exprime l’assureur dans un communiqué de presse. Le premier investissement de la structure a été réalisé dans la start-up H4D, leader français de la téléconsultation médicale. «Face aux différents enjeux de santé des collectivités territoriales, Aviva France souhaite mettre cette solution à disposition de ses clients, et au-delà des habitants des territoires concernés». Aviva France Ventures vient compléter le dispositif existant d’Aviva France, tels que La Fabrique Aviva, dont la 4ème édition se tiendra en 2019, et le fonds Aviva Impact Investing France, doté de 30 millions d’euros. AB.
A peine quelques jours après l’annonce de son plan stratégique, Generali entre dans le concret avec le rachat de 100% de CM Investment Solutions Limited (CMISL) à Bank of America Merrill Lynch. «Cette acquisition représente une avancée significative dans la mise en œuvre de la stratégie de Generali dans le domaine de la gestion d’actifs, qui cible une expansion dans les stratégies alternatives et une croissance importante hors d’Europe. Generali aspire à bâtir l’une des 5 principales plateformes multi-boutiques au monde en termes de profitabilité dans les 5 prochaines années, comme présenté lors de l’Investor Day le 21 novembre dernier», indique le groupe d’assurance et d’asset management italien dans un communiqué. Avec ce rachat, Generali compte se placer sur un secteur en plein essor. En effet, les encours des stratégies alternatives liquides enregistrent ainsi une augmentation significative : en août 2018, ils ont dépassé les 582 milliards d’euros, contre moins de 100 milliards d’euros en 2008, avec une croissance 2,5 fois plus importante sur les quatre dernières années, selon les chiffres de LuxHedge Alternative UCITS La plateforme CMISL a été créée en 2007 et, depuis 11 ans, est partenaire de gérants alternatifs de premier plan, jusqu’à devenir aujourd’hui la principale plateforme de ce segment de marché, avec plus de 11 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 30 septembre 2018. CMISL restera autonome tout en bénéficiant du soutien de Generali. CM Investment Solutions Limited sera une filiale à 100 % de Generali Investments Holding S.p.A. et son siège restera situé à Londres. « Cette acquisition est parfaitement complémentaire de notre stratégie et de notre offre dans le domaine de la gestion d’actifs, dans un segment de marché (celui des investissements alternatifs) auquel nous croyons énormément et qui prend une place de plus en plus importante dans les portefeuilles de nos clients. », indique Tim Ryan, directeur général de Generali Asset Management. JG
For Tikehau Capital, “the challenge today is to internationalise our clientele,” say Antoine Flamarion and Mathiey Chabran, co-founders of Tikehau Capital, in an interview with L’Agefi Hebdo. The two directors point out that more than one third of assets at the asset management firm come from investors outside France. This figure is expected to rise to 85% within two years. “We are developing in Asia, particularly with the support of our shareholder Temasek, and we are now attacking the North American market, where we have recently opened an office in New York. We now have eight offices worldwide, and 260 professionals,” says Flamarion. Flamarion adds that in France, there are “very few publicly-traded asset management firms like us. There are not many entrepreneurs in finance.” When asked about his vision for the future of the alternative asset management profession, a model developed by Tikehau Capital, Chabran says that the global platform of the group is expected to make it possible for the firm to “seize sectoral and geographical opportunities, particularly in the event of an economic downturn.” He points out that, taking the example of private debt, his largest competitors are investing in Europe only from London, without a permanent local base. “So Brexit will have a major impact, and will cause uncertainty for investors. These investors have understood our positioning well, and the reasons it is useful to have direct access to the euro market.” The director also points out that in the first half of this year, for the first time in the history of Tikehau, the group has seen more inflows outside France than inside it. “Just as we highlighted our presence in London three years ago, we are now handing out business cards that give our Paris address. Our platform allows us to really profit from local economic dynamics,” Chabran concludes.
Alors qu'UniCredit a consenti un spread élevé pour entrer sur le marché de la dette senior non préférée, ING a préféré renoncer en début de semaine à une émission subordonnée.
Olivier Neumann a été nommé directeur financier de la Fondation de France à compter du mois d’octobre. Il succède à Jean-Pierre Lefranc, dont le départ pour Habitat et Humanisme avant contraint la diectrice générale à assumer provisoirement la fonction de directrice financière de l’institution par intérim. Diplômé de l’Ecole de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (ECCIP) et de l’ENC Bessière, Olivier Neumann a commencé sa carrière comme directeur de bureau chez Experts et Consultants (1995-1999). Il a ensuite rejoint PBM, une filiale du groupe britannique Wolseley, distributeur de produits de chauffage et de plomberie, au poste de directeur de l’audit interne, avant de prendre en charge la direction administrative et financière de la région Paris-Nord-Est. Entre 2006 et 2018, Olivier Neumann a occupé le poste de directeur de la trésorerie de la Fédération Française de Tennis, puis celui de directeur financier. AB.
La Mutuelle d’Ivry La Fraternelle (MIF) s'attache à faire preuve de transparence dans sa communication financière. Ferréol Baudonnière, directeur Général Délégué présente les efforts réalisés et les projets en cours dans le cadre du Prix des Couronnes pour la meilleure initiative en matière de communication financière.
La gérante Frédérique Caron, qui est passée par HSBC, Erasmus, et l’ex- CCR, vient de rejoindre Mandarine Gestion sur la gestion des petites et moyennes valeurs européennes, rapporte H24Finance. Elle prend la responsabilité du fonds Mandarine Unique, dont le processus d’investissement reste inchangé, accompagnée de Quentin Hoareau, dans l'équipe Unique depuis 4 ans, et d’Adrien Dumas, responsable du pôle Croissance de Mandarine. Ce recrutement intervient alors que deux gérantes de ce segment de valeurs sont parties chez Eleva Capital. Le site indique par ailleurs que du côté de l’équipe commerciale, Louis Desforges a quitté Mandarine pour la Financière de l’Arc et a été remplacé par William Durandet, ex Financière de l’Echiquier.
Le groupe chinois a réactivé son dossier au moment où les tensions entre les Etats-Unis et la Chine s'apaisent. La cotation est prévue sur le Nyse le 12 décembre.
Dans une décision publiée au Journal officiel du 4 décembre, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) indique approuver la fusion-absorption de la Mutuelle Générale Santé par Groupe France Mutuelle. Depuis le 1er septembre 2016, Groupe France Mutuelle a pris en substitution la Mutuelle Générale Santé (MGS). Créée en 1936, la Mutuelle Nationale Complémentaire (MNC), devenue en 1990 Groupe France Mutuelle, a successivement fusionné, notamment en 1991, avec la Mutuelle des Bourses de Valeurs (MBV), en 2009, avec la Mutuelle Nationale Interprofessionnelle de Prévoyance (MUNIP) et avec Mutuelle de France en 2015. AB.
Ronan Mahieu a été nommé directeur du développement et des relations institutionnelles de la direction des retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépôts. Il prend ses fonctions aujourd’hui. Ronan Mahieu, 45 ans, est inspecteur général de l’Insee. Diplômé de l'École polytechnique et de l'École nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae), il débute sa carrière en 1997 à l’Insee comme chargé d'études sur la protection sociale. Il rejoint en 2000 la direction de la prévision du ministère de l’Economie puis, en 2002, la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) comme responsable des statistiques, des prévisions et des analyses. En 2005 il devient chef de la mission analyse économique de la Dares (ministère de l’Emploi). En 2007 il revient à l’Insee où il supervise la production des comptes nationaux trimestriels. Il est nommé en 2009 sous-directeur de l’observation de la solidarité à la Drees (ministère de la Santé et des Affaires sociales). Il est à cette occasion associé à la préparation de la réforme des retraites de 2010 (estimation des impacts attendus sur les comportements de départ et les équilibres financiers des régimes), et supervise le développement d’outils d’analyse et de simulation sur la prise en charge publique de la perte d’autonomie des personnes âgées. Depuis 2011, il était responsable du département des comptes nationaux à l’Insee: à ce titre il pilotait la production des comptes annuels et trimestriels, ainsi que l'élaboration et la validation des estimations de déficit et de dette publique, notifiés chaque année à la Commission européenne.
Parallèlement à la tenue de la COP 24, Groupama réaffirme sa volonté d’accompagner la transition écologique et énergétique vers une économie moins carbonée.
Laurent Galzy a été nommé directeur de l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp) pour une durée de quatre ans à compter du 1er décembre 2018, par un arrête paru au Journal officiel du 30 novembre. Il succède à Philippe Desfossés, dont le mandat n’a pas été renouvelé, comme l’avait révélé Instit Invest (groupe Agefi) début septembre.
A l’issue de la réunion des membres de son Comité de politique monétaire qui s’est tenue hier, la banque centrale sud-coréenne (BoK) a relevé son taux directeur de 25 points de base (pb) pour la première fois depuis novembre 2017 pour le porter à un niveau de 1,75%. La Fed ayant relevé ses taux à quatre reprises depuis la dernière hausse de la BoK, ce qui a accru les pressions sur la stabilité financière dans le pays, la politique monétaire sud-coréen est toujours jugée comme accommodante compte tenu du niveau croissant d’endettement des ménages et de surchauffe du marché immobilier.
Cela ne fait plus de doute : la création du premier fonds indiciel était l’innovation la plus réussie dans l’histoire financière moderne. La question que nous devons nous poser maintenant est : que se passe-t-il s’il est victime de son succès ? s’interroge John C. Bogle, le fondateur de Vanguard et père des fonds indiciels, dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal. Les gestionnaires de fonds indiciels dominent le secteur avec une part des actifs de fonds indiciels de 81 % : Vanguard détient 51 % du marché, BlackRock, 21 % et State Street Global, 9 %. La plupart des observateurs pensent que la part de la détention d’entreprises par des fonds indiciels va continuer de croître sur les dix prochaines années. Ce n’est qu’une question de temps avant que les fonds indiciels dépassent le seuil des 50 %. Si cela intervient, les « trois gros » de la gestion indicielle détiendraient 30 % voire plus du marché des actions américaines – et auraient donc le contrôle effectif. Je ne pense pas qu’une telle concentration servirait l’intérêt national, écrit John C. Bogle.
EDF et sa filiale Sofilo ont réalisé le 28 novembre la cession d’un portefeuille de plus de 200 actifs à usage de bureaux et d’activités à des véhicules d’investissements gérés par Colony Capital. Ce portefeuille, dont les actifs sont localisés en Ile-de-France et en régions, développe une surface totale d’environ 430 000 m². L’opération, fortement similaire à celle que le groupe avait menée il y a un an avec Tikehau, a été assortie d’un contrat de location opérationnelle par le groupe EDF. La finalisation de cette transaction clôt la réalisation du plan de cession d’actifs du groupe EDF de 10 milliards d’euros sur la période 2015-2020. AB.
BNP Paribas Asset Management a annoncé jeudi la nomination de Franck Nicolas en tant que responsable des solutions clients pour la France au sein du pôle de gestion multi-actifs, quantitatif & solutions. Il sera chargé «de l’élaboration de solutions sur mesure pour les clients, notamment la gestion du bilan, les solutions multi-actifs et les overlays», selon un communiqué.
L’offre du premier actionnaire Henri Seydoux intervient quelques jours après le plongeon de 55% de l’action et l’achat de titres par le directeur général.
Swiss Life doit tenir aujourd'hui sa Journée investisseurs. Avec un objectif de 600 à 650 millions de francs, l'assureur suisse entend augmenter son résultat lié aux frais et commissions de manière significative jusqu’à fin 2021, contre un objectif 2018 de 400 à 450 millions de francs.
Entretien croisé entre Roni Michaly, directeur général de Financière Galilée et Augustin Bloch-Lainé, gérant d’Amplegest MidCaps et Amplegest PME à propos de la sélection de fonds dédié aux petites valeurs. Entretien réalisé lors des Club Dates Invest à Strasbourg le 14 septembre.
Frédéric Traimond, 49 ans, directeur du risque et responsable du département Actuariat & Réassurances a été nommé directeur par le conseil d’administration de Vaudoise Assurances à partir du 1er janvier 2019. Actuaire ASA, Frédéric Traimond a rejoint le groupe Vaudoise Assurances en février 2018 en qualité de directeur du risque avant de prendre parallèlement la tête du département Actuariat & Réassurance au 1er mai 2018. Préalablement à son arrivée à la Vaudoise, Frédéric Traimond a notamment été responsable non-vie, directeur du risque et directeur des opérations de compagnies d’assurance et de réassurance en Suisse (AXA et Flagstone) avant de travailler dans le monde du consulting en intégrant PwC France en 2014 puis Willis Towers Watson un an plus tard. «Grâce à son expérience et sa personnalité, Frédéric Traimond est déjà parfaitement intégré dans l'équipe des cadres dirigeants de l’entreprise qui a pour mission de relever les défis actuels et futurs du marché de l’assurance. Sa nomination en qualité de directeur se justifie donc pleinement», a commenté Philippe Hebeisen, CEO de la Vaudoise.