Le revirement américain peut donner de l’espoir à Paris de sceller un accord sur le projet d’ajustement carbone aux frontières de l’UE sous sa présidence du Conseil de l’UE.
En l’espace de neuf mois, le discours de John Kerry a bien changé au sujet du projet de l’Union européenne (UE) d’instaurer un mécanisme d’ajustement carbone à ses frontières (MACF). L’émissaire américain pour le climat qui se disait en mars dernier « préoccupé » par le MACF et ses « sérieuses implications pour les économies, les relations et le commerce », a tenu un tout autre discours lors de son déplacement jeudi à Bruxelles, où il a rencontré le vice-président exécutif de la Commission européenne (CE) chargé du Green Deal, Frans Timmermans, qualifiant notamment ledit projet « d’instrument légitime », dans une interview à Euractiv.
L'Autorité norvégienne de la concurrence aimerait défaire le monopole de la Kommunal Landspensjonskasse (KLP), qui gère 88 milliards d'euros d'encours.
Le programme des Nations unies pour l'environnement associé au secteur financier (UNEP FI) accueille le directeur RSE de CNP Assurances à son comité de direction.
Pourtant engagés dans des stratégies climatiques ambitieuses, CalPERS et CalSTRS détiennent des dizaines de milliards de dollars d’actifs liés au charbon et aux hydrocarbures.
BlackRock a choisi BNY Mellon, Citi et JP Morgan pour accompagner State Street, jusqu'à présent seul maître à bord en tant que fournisseurs de services post-trade pour les ETF domiciliés aux Etats-Unis d’iShares. Les quatre prestataires se partageront désormais les 2.300 milliards de dollars d’actifs que représente cette activité. State Street ne s’occupera plus que de 15% des actifs des ETF américains d’iShares. Citi prendra en charge 40% des encours, tandis que JP Morgan aura 30% et BNY Mellon 15%. Chaque société fournira des services de conservation, d’administration de fonds, de comptabilité de fonds et d’agent de transfert. Cette annonce intervient après deux ans de due diligence. Elle vise à diversifier les prestataires et réduire les coûts. Un autre appel d’offres a été lancé pour les ETF d’iShares basés en Irlande. La due diligence est en cours. La transition des actifs aux nouveaux fournisseurs devrait commencer au second semestre 2022 et devrait prendre 18 mois.
BlackRock a choisi BNY Mellon, Citi et JP Morgan pour accompagner State Street, jusqu'à présent seul maître à bord en tant que fournisseurs de services post-trade pour les ETF domiciliés aux Etats-Unis d’iShares. Les quatre prestataires se partageront désormais les 2.300 milliards de dollars d’actifs que représente cette activité.
Pour la Matmut, les actions constituent « une alternative solide d’investissement de longue durée », dans le contexte de taux bas. Le groupe n'envisage pas de risques inflationnistes ni de remontée rapide des taux.
Yngve Slyngstard prend la tête d'une nouvelle société de gestion qui compte investir 100 milliards d'euros dans la transition énergétique et climatique.
En s’appuyant sur ses fermes solaires dans ce pays, le groupe italien va fournir de l’électricité produite à partir de sources entièrement renouvelables.
Comment les investisseurs institutionnels procèdent-ils pour choisir une plate-forme technologique performante et pérenne ? C’est la question qui était posée jeudi dernier lors d’une table ronde organisée dans le cadre de la Journée Nationale des Investisseurs (JNI).
Au menu, l’extension du partenariat existant avec Bpifrance, un nouvel accord sur le capital investissement et l’entrée d’ADQ dans les relations bilatérales.
Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia (TIM), est prêt à discuter avec Rome d’une prise de contrôle du réseau fixe de l’opérateur italien, a déclaré dimanche à Reuters un représentant du groupe français. Cette déclaration intervient alors que le conseil d’administration de TIM s’apprête à examiner une proposition de rachat de 10,8 milliards d’euros par le fonds américain KKR. Le représentant de Vivendi a déclaré que le groupe était ouvert à toute solution de nature à contribuer «à l’efficacité et à la modernité du réseau et qui préserverait la valeur de l’investissement». Le réseau fixe de TIM constitue la principale infrastructure télécoms italienne et elle est au centre d’un vaste projet de modernisation dans le cadre duquel Rome entend investir plusieurs milliards d’euros de fonds européens.
De nombreux évènements ont eu lieu depuis que la Banque J. Safra Sarasin a lancé ses premiers mandats d’investissement durable il y a plus de 30 ans. Depuis lors, l’investissement durable, ou ESG, est passé d’une niche à un courant dominant. Mais de nombreux malentendus subsistent quant à sa signification réelle. Quel est son impact, et comment intégrer cette dimension dans le processus d’investissement ? L’investissement durable consiste à sélectionner des entreprises qui s’alignent sur des pratiques et des valeurs socialement et écologiquement responsables. Cela signifie également qu’il faut comprendre la structure de propriété et de gouvernance d’une entreprise. Aujourd’hui, aucune industrie ni aucun secteur n’est à l’abri des énormes défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Le nombre de fonds qui se revendiquent comme durables a fortement augmenté ces dernières années. Mais qu’y a-t-il derrière ces revendications? Et comment l’investisseur peut-il éviter le piège de l’écoblanchiment ? Le plus grand défi réside dans les classifications ESG - souvent très vagues, et qui rendent les comparaisons pertinentes difficiles. La collecte des données pose un autre problème : de nombreux enjeux de durabilité importants concernent les pays en développement, où les données sont limitées. Un défi majeur consiste donc à trouver des points de données. Chez Banque J. Safra Sarasin, nous travaillons sur la dimension de la durabilité depuis plus de 30 ans. En tant que pionnier dans ce domaine, le contrôle réglementaire n’est pas une case de plus à cocher, mais une extension naturelle de nos activités quotidiennes. Il en va de même pour l’intégration des mesures de durabilité dans notre processus d’investissement qui n’est pas différente. C’est pour cette raison que nous établissons un univers d’investissement durable : un univers composé d’entreprises que nous qualifions de durables et dont la taille est suffisante pour pouvoir construire un portefeuille sans biais majeurs. Lorsque nous analysons une nouvelle entreprise pour l’intégrer dans notre buy- liste, notre équipe de recherche sur l’investissement durable et nos analystes financiers procèdent au préalable à un examen approfondi des principaux indicateurs de performance. Ils suivent une approche automatisée et systématique. L'équipe n’utilise que des données brutes et enrichit ses recherches avec des sources supplémentaires, notamment des sources publiques, pour aboutir à un score propriétaire. En tant que pionnier des investissements durables, la double matérialité - qui examine les impacts sur l’environnement et la société - est notre étoile polaire. Par exemple, les entreprises qui ne respectent pas les droits de l’homme sont exclues de notre univers d’investissement. Notre engagement en faveur du climat, qui vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2035, fixe des objectifs mesurables au niveau des portefeuilles. Nos rapports comprennent également des précisions sur l’empreinte carbone, l'évolution des températures ou les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies. Nos fonds sont également classés selon les lignes directrices durèglement européen sur la divulgation des informations financières durables (SFDR). Selon ce nouveau schéma declassification, les stratégies sont étiquetées soit article 6, 8 ou 9. Chez Banque J. Safra Sarasin, nous accueillons avec enthousiasme cette réglementation et celles à venir pour soutenir la transition vers un avenir plus durable. En tant qu’innovateur dans ce domaine, la durabilité est intégrée dans notre processus d’investissement depuis des décennies et la réglementation SFDR nous aide à étiqueter les fonds de manière transparente et systématique.
Le titre du fabricant français de vaccins Valneva perd 14,6% vendredi, à 23,66 euros, après la publication dans la revue The Lancet d’une étude montrant une efficacité limitée de son candidat vaccin contre le Covid-19 pris comme dose de rappel.