Elle aura pour mission de suivre et mettre en application les engagements de CDC Investissement Immobilier en lien avec l'engagement de neutralité carbone de la Caisse.
NextStage AM a annoncé jeudi 2 décembre la nomination de Manuela d’Halloy à la tête de son «club entrepreneurs». Elle aura pour mission de cultiver et développer l’activité de ce club «en capitalisant sur les talents et les expériences cumulées de l’écosystème pour apporter toujours plus de sens et de valeur ajoutée aux participations du portefeuille de NextStage AM et les faire grandir», précise la société dans un communiqué. Ingénieur de formation, Manuela d’Halloy est diplômée de l’Essec (Mastère marketing obtenu en 1998) et de l’Edhec (Certificate of Business Administration en 2012). Après avoir été directrice marketing et digitale au sein de Bouygues Telecom (1998-2012), elle rejoint en 2014 la direction de Who’s Who in France en charge de la transformation digitale, avant de co-fonder en 2018 La Maison des Entrepreneurs, un hub collaboratif d’entrepreneurs de 120 membres. Parallèlement à ces fonctions, elle a créé en 2012 sa propre structure de conseil où elle intervient auprès de PME/ETI en tant que consultante en stratégie, marketing et transformation digitale. Elle est également membre de divers conseils d’administration (Bpifrance, Hypromat Eléphant Bleu, Open Value, Fonds de dotation La Valinière…). Le club entrepreneurs de NextStage AM a été créé en 2009, pour «renforcer la co-création, l’innovation et le partage d’expériences entre les entrepreneurs du portefeuille et tout l’écosystème NextStage AM composé d’investisseurs, d’entrepreneurs ou encore de distributeurs et d’intermédiaires (banquiers d’affaires, avocats..)», rappelle la société dans sa missive. Son objectif est simple : aider les entrepreneurs à mieux anticiper et à saisir les grandes transformations à l’œuvre de cette révolution industrielle en cours. Il regroupe actuellement plus de 800 membres.
Quand ce n’est pas le gouverneur de la banque centrale, c’est le ministre des Finances. Nureddin Nebati, un fervent soutien de la politique de taux bas du président turc Recep Tayyip Erdogan, va remplacer Lutfi Elvan au poste de ministre des Finances. Ce dernier a démissionné mercredi, sans doute en raison de ses idées économiques trop orthodoxe pour Ankara.
L’assureur estime que le secteur des énergies renouvelables est devenu assez mature pour s’y positionner en non coté. Il joue par ailleurs les synergies avec Domitys et prépare son FRPS.
Sabrina Soussan a été officialisée comme directrice générale du groupe qui rachètera les actifs français à Veolia. Elle devra apaiser une ambiance interne tendue...
ViacomCBS a annoncé mardi qu’elle vendrait CBS Studio Center, où la sitcom Seinfeld a été tournée, pour près de 1,85 milliard de dollars (1,63 milliard d’euros), alors qu’elle cherche à lever des fonds pour investir dans des domaines stratégiques, notamment les services de streaming.
Le consortium d’investisseurs réunissant Meridiam, GIP, la Caisse des dépôts et CNP Assurances a annoncé mardi avoir choisi Sabrina Soussan comme future directrice générale du nouveau Suez, qui regroupe l’essentiel des activités de Suez en France ainsi que quelques actifs à l’international revendues par Veolia dans le cadre de son OPA. Son nom avait fuité ces dernières semaines.
Après Londres, Milan, Genève et Francfort, HANetf va enfin coter ses ETF à Paris. Le fournisseur de ces véhicules va lancer mi-décembre 17 ETF, principalement thématiques, sur Euronext Paris, a appris NewsManagers. D’autres cotations devraient suivre, sachant que la gamme de la société se compose de près de 30 ETF. Parmi les fonds qui seront désormais accessibles aux investisseurs français figurent notamment des ETF sur l’espace, les compagnies aériennes, le cloud et l’énergie solaire, «qui constituent tous des premières en Europe», souligne Hector McNeil, le codirecteur général d’HANetf, dans un entretien avec NewsManagers. Seront également cotés un ETF bien-être et un autre sur les paris et l’iGaming. La gamme cotée et enregistrée en France comprend aussi deux ETF incluant un mécanisme de compensation carbone. En clair, l’empreinte carbone du fonds est neutralisée en finançant des projets ayant un effet favorable sur l’environnement et le climat. Ce lancement donne le coup d’envoi du développement en France de la société basée à Londres. Il intervient quelques semaines après le recrutement par HANetf d’un responsable commercial pour l’Hexagone en la personne de Yann Hericotte, un ancien d’Avalon Capital Partners. Ajouter 15-20 % d’encours Fondée il y a trois ans, HANetf présente la particularité de mettre en place des ETF pour le compte de sociétés de gestion qui cherchent à se développer sur le marché européen mais ne disposent ni de la taille suffisante ni de ressources en interne pour le faire. Chaque ETF est donc conçu en partenariat avec un acteur différent, sachant que la société compte actuellement douze partenaires. A l’issue d’une année 2021 porteuse, ses encours sont passés de 1,1 milliard à 3 milliards de dollars. La France a toujours été dans le viseur d’HANetf, mais la société a préféré attendre avant de s’y lancer. «Nous voulions d’abord que notre marque soit bien établie avant de pénétrer ce marché, marqué par la domination des banques françaises », raconte Hector McNeil. Pour se démarquer et se faire une place dans cet univers ultra-concurrentiel, Hector McNeil compte sur le positionnement d’acteur de niche de sa société. «Nous avons une gamme avec des fonds uniques, nous sommes généralement les premiers sur un thème.De plus, nous disposons d’experts dans chaque domaine que nous couvrons», détaille-t-il. Il assure proposer la plus large offre d’ETF thématiques en Europe. En moyenne, les quatre pays dans lesquels HANetf a listé ses ETF représentent chacun 20 % à 30 % des encours totaux, sachant que les trois premiers sont l’Allemagne, devant le Royaume-Uni et l’Italie. La société a aussi fait enregistrer ses fonds au Benelux, en Europe du Nord, en Pologne et en Espagne. Hector McNeil estime, en étant prudent, que la France pourrait «ajouter 15-20 % d’actifs». L’implantation à Paris va également permettre de concrétiser des projets de création de fonds avec des acteurs français de la gestion d’actifs. Au-delà du développement en France, Hector Mc Neil prévoit de lancer 15 autres ETF en 2022, après 18 cette année. Et il affirme qu’il serait «déçu» s’il n’atteignait pas les 5 milliards de dollars d’encours en fin d’année prochaine.
Yves Choueifaty, fondateur et président de Think Out of the Box Asset Management (Tobam), évoque la recherche et les projets de la société de gestion qui a célébré son quinzième anniversaire en 2021 et a récemment lancé un fonds bitcoin à destination des investisseurs particuliers français.
Les institutionnels se disent satisfaits de leurs investissements immobiliers en 2021. Ils sont enclins à réitérer leur confiance dans ces deux segments.
Exit. Le groupe pétrolier Royal Dutch Shell a annoncé la simplification de sa structure et le transfert de son siège fiscal au Royaume-Uni. L’entreprise anglo-néerlandaise dispose actuellement de deux classes d’actions, est domiciliée fiscalement aux Pays-Bas et est cotée à Amsterdam, Londres et New York (via des certificats de dépôt). Une fois son projet validé en assemblée générale le 10 décembre prochain, Shell n’aura plus qu’une seule classe d’action et son domicile fiscal sera britannique. Elle abandonnera par ailleurs la dénomination Royal Dutch pour devenir uniquement Shell Plc. Le groupe justifie cette simplification pour renforcer sa compétitivité, accélérer sa stratégie de neutralité carbone et améliorer la rémunération des actionnaires. Un mouvement accueilli avec enthousiasme par Londres, après le choix identique d’Unilever en 2020, pour promouvoir son attractivité après le Brexit et alors qu’Amsterdam commençait à devenir un concurrent sérieux de la City. Côté néerlandais, la nouvelle a été reçue froidement et relance le débat sur la taxation des dividendes aux Pays-Bas. La décision de Shell intervient également quelques semaines après l’entrée du fonds activiste Third Point au capital du pétrolier, l’appelant à se scinder en deux entreprises distinctes.