Le groupe immobilier a indiqué hier avoir réalisé avec succès le placement d’une émission obligataire inaugurale de 500 millions d’euros auprès d’investisseurs européens. Cette émission obligataire, non notée, d’une maturité de 7 ans, offre un coupon de 2.250%. Le règlement est prévu le 5 juillet 2017. Le produit de cette émission sera utilisé pour les besoins de financement généraux et viendra conforter la structure des financements du groupe, en allongeant la maturité de sa dette.
La deuxième banque de Grèce en termes d’actifs a approuvé la cession d’une part majoritaire dans son activité d’assurance au consortium américano-néerlandais Calamos-Exin, ont annoncé hier les deux parties. Exin rachètera 75% de National Insurance pour 718 millions d’euros, tandis que National Bank of Greece conservera 25% du capital. Son directeur général Leonidas Fragiadakis a déclaré que la banque «tenait ses engagements envers les autorités européennes et ses actionnaires», malgré un retard de près d’un an dans le bouclage de l’opération. Le vendeur a été conseillé par Morgan Stanley et Goldman Sachs, tandis qu’Exin a été conseillé par UBS.
OVH a signé un nouveau financement de 400 millions d’euros auprès d’un pool de neuf banques. L’opération a été coordonnée par SG CIB, avec BNP Paribas, le Crédit Agricole et HSBC France comme chefs de file. CIC Nord Ouest et la Banque Commerciale du Marché Nord Europe ont également participé au financement. A ces huit banques, qui composaient déjà le syndicat qui avait apporté 160 millions d’euros 2014, s’est ajouté JPMorgan.
Korian a lancé une double opération obligataire. Le groupe de maisons de retraites émet des obligations à durée indéterminée à option de remboursement en numéraire et/ou en actions nouvelles et/ou existantes (Odirnane) pour un montant d’environ 200 millions d’euros. La société propose en parallèle une obligation non cotée hybride à durée indéterminée au profit d’un investisseur non identifié, portant le montant total levé à environ 300 millions d’euros.
Le groupe immobilier a annoncé hier avoir placé une émission obligataire d’un montant de 1,5 milliard d’euros, afin de refinancer une partie de la prise de contrôle de son concurrent Eurosic. La forte demande a abouti à une sursouscription proche de 4 fois. Cette émission a été réalisée en trois tranches de 500 millions d’euros chacune, avec un coupon moyen de 1,3% et une maturité moyenne de 10 ans sur le montant global. Elle servira à refinancer partiellement le financement-relais de 2,5 milliards d’euros compris dans le montage financier de l’acquisition d’Eurosic. Le solde du rachat sera refinancé par une augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription de 1 milliard d’euros. La dette de Gecina est notée BBB+ et assortie d’une perspective positive chez Standard & Poor’s. Elle est notée A3 avec perspective négative pour Moody’s.
Monte dei Paschi di Siena s’apprête à conclure un accord définitif avec le fonds privé de renflouement du secteur bancaire italien pour la vente de son portefeuille de créances douteuses, selon Reuters qui citait hier soir trois sources au fait du dossier. L’une des sources a dit que l’accord prévoyait la cession de 26 milliards d’euros de créances douteuses titrisées avec une décote moyenne de 21% pour un montant total de 5,5 milliards d’euros. Aux termes de l’accord, le fonds Atlante 2 acquerra des tranches junior et mezzanine pour environ 1,8 milliard d’euros. Une tranche senior d’un peu plus de 3 milliards d’euros, bénéficiant d’une garantie d’Etat, sera placée auprès d’investisseurs institutionnels et environ 500 millions d’euros resteront dans le bilan de la banque. L’opération est l’une des dernières étapes dans le long processus de sauvetage de la banque.
Le plan de sauvetage de Banca Monte dei Paschi di Siena par l’Etat italien, qui prévoit l’injection de 6,6 milliards d’euros d’argent public, a reçu toutes les autorisations nécessaires au niveau des instances européennes, a annoncé hier le vice-gouverneur de la Banque d’Italie, Fabio Panetta. La Commission européenne n’a plus qu'à officialiser son accord mais il ne fait aucun doute que Monte Paschi pourra puiser dans les ressources de l’Etat pour poursuivre ses activités, a pour sa part déclaré Carmelo Barbagallo, responsable de la supervision bancaire au sein de la Banque d’Italie. Monte Paschi va ainsi pouvoir céder ses créances douteuses, un élément primordial du plan de sauvetage.
Le plan de sauvetage de Banca Monte dei Paschi di Siena par l’Etat italien, qui prévoit l’injection de 6,6 milliards d’euros d’argent public, a reçu toutes les autorisations nécessaires au niveau des instances européennes, a annoncé lundi le vice-gouverneur de la Banque d’Italie, Fabio Panetta. La Commission européenne n’a plus qu'à officialiser son accord mais il ne fait aucun doute que Monte Paschi pourra puiser dans les ressources de l’Etat pour poursuivre ses activités, a pour sa part déclaré Carmelo Barbagallo, responsable de la supervision bancaire au sein de la Banque d’Italie.
L'appétit des investisseurs pour les augmentations de capital n'est pas étranger à la vague de M&A que vient de connaître la France ces dernières semaines.
Eurazeo, actionnaire d’Europcar depuis 2006, a participé à l’augmentation de capital du groupe de location de voitures à hauteur de 30 millions d’euros, sur un montant total de 175 millions d’euros. La participation de la société d’investissement revient ainsi à 39,22 %, contre un peu plus de 41% auparavant. L’augmentation de capital d’Europcar, réalisée par placement privée, vise à financer l’acquisition de Goldcar, la plus importante société de location de véhicules low-cost en Europe. Europcar a émis 14,6 millions d’actions ordinaires nouvelles au prix unitaire de 12 euros, soit environ 10% du nombre d’actions ordinaires du groupe avant l’opération. La décote ressort à 3,23% par rapport au cours de mardi soir.
Le Parquet de Paris a ouvert vendredi une information judiciaire contre LafargeHolcim dans l’affaire de sa cimenterie de Jalabiya, en Syrie, soupçonnée d’avoir financé l’organisation Etat islamique, rapportait Reuters hier de source judiciaire. La procédure a été ouverte sur plainte avec constitution de partie civile, notamment pour financement d’entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui. Deux juges du pôle financier et un juge antiterroriste sont chargés de l’instruction. Le groupe, qui précise n’avoir pas été contacté par le parquet, s’est dit prêt à coopérer avec la justice.
Lagadère a lancé hier une émission obligataire pour un montant initial de 300 millions d’euros à 7 ans. Après Bolloré, Bel ou Seb, le groupe diversifié profiterait de l’intérêt des investisseurs pour la dette non notée. L'émission est arrangée par Crédit Agricole CIB et Natixis avec Commerzbank et ING comme teneurs de livres associés.
Le parti au pouvoir en Hongrie, le Fidesz, a présenté aujourd’hui au Parlement un projet de loi qui prévoit d’encadrer strictement les activités des ONG percevant des financements étrangers, bien que le Parlement européen et des groupes de défense des droits l’aient engagé à abandonner ce texte de loi. En vertu du texte élaboré par le gouvernement populiste de Viktor Orban, les ONG qui touchent des fonds de l'étranger devront explicitement s’enregistrer auprès des autorités en tant qu’organisations financées par l'étranger.
BNP Paribas annonce le lancement d’un service de financement de créances totalement numérique et accessible 24h/24 et 7J/7. Ce nouveau service en ligne, baptisé Finsy, intègre l’offre de la banque dans les besoins de trésorerie immédiate des PME et ETI (aux revenus supérieurs à 2 millions d’euros). Finsy, lancé fin avril en France, s’appuie sur l’expertise en gestion du poste client de BNP Paribas Factor, qui assure la gestion et le traitement des factures.
Le Parquet de Paris a ouvert vendredi dernier une information judiciaire contre le cimentier LafargeHolcim dans l’affaire de sa cimenterie de Jalabiya, en Syrie, soupçonnée d’avoir contribué à financer l’organisation Etat islamique (EI), rapporte aujourd’hui Reuters de source judiciaire. Cette procédure a été ouverte sur plainte avec constitution de partie civile, notamment pour financement d’entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui. Deux juges du pôle financier et un juge antiterroriste ont été chargés de l’instruction. Le groupe, qui précise n’avoir pas été contacté par le parquet, s’est dit prêt à coopérer avec la justice française
Lagadère a lancé ce matin une émission obligataire pour un montant initial de 300 millions d’euros à 7 ans. Après Bolloré, Bel ou Seb, le groupe diversifié profiterait de l’intérêt des investisseurs pour la dette non notée. L'émission est arrangée par Crédit Agricole CIB et Natixis avec Commerzbank et ING comme teneurs de livres associés.
Le géant américain de l’e-commerce a accordé 1 milliard de dollars de prêts sur les 12 derniers mois aux particuliers et aux professionnels qui utilisent son sa plate-forme MarketPlace pour vendre ses articles. Lancé en 2011, Amazon Lending compte désormais plus de 3 milliards de dollars de prêts accordés à environ 20.000 commerçants, selon un communiqué publié par le groupe. Plus de la moitié de ces petites entreprises ont souscrit un deuxième prêt.
Credit Suisse a annoncé hier soir que 99,2% des droits de souscription émis à l’occasion de son augmentation de capital avaient été exercés, ce qui a permis à la deuxième banque suisse de lever un montant net de quelque 4,1 milliards de francs (3,8 milliards d’euros). L'établissement a précisé que son ratio de solvabilité CET 1 (common equity Tier 1) passerait à 13,4% après cet appel au marché, comme il l’avait dit fin avril, au moment de l’annonce de l’opération.
Après le placement d’une obligation de 550 millions d’euros le 30 mai 2017, Casino a annoncé hier le résultat de son offre de rachat, lancée concomitamment et clôturée mardi. Le distributeur a racheté à hauteur de respectivement 153 millions d’euros, 153 millions d’euros et 60 millions d’euros des obligations de maturité novembre 2018, août 2019 et mars 2020, soit une réduction totale du montant nominal des obligations concernées de 366 millions. En intégrant la différence entre le prix de rachat et le pair, le décaissement s’établit à 400 millions d’euros. Les obligations apportées seront annulées le 13 juin 2017.
Carrefour a placé pour 500 millions de dollars d’obligations convertibles remboursables en numéraire sans effet dilutif (obligations synthétiques). Ces titres ont une maturité de 6 ans. Ils seront émis à 98,25 % de leur valeur nominale le 14 juin, date prévue du règlement-livraison. Les obligations ne verseront pas de coupon. Concomitamment à l'émission, une filiale de Carrefour procèdera à l’achat d’options d’achat à dénouement monétaire portant sur l’action Carrefour en vue de couvrir l’exposition économique du groupe liée au remboursement en numéraire des obligations. Celles-ci étant uniquement remboursables uniquement en numéraire, elles n’entraîneront pas la distribution d’actions Carrefour nouvelles ou existantes. Le prix de conversion initial fera ressortir une prime de conversion de 20% par rapport au prix de référence des actions. Il sera déterminé le 20 juin 2017.
Le courtier CreditProfessionnel.com a réalisé une augmentation de capital auprès d’Eiffel Investment Group, la société d’investissement détenue par Impala, la holding de Jacques Veyrat. Cette dernière devient l’actionnaire de référence de la société, aux côtés du fondateur Mathieu George, dans des proportions non précisées. CreditProfessionnel.com prévoit d’ouvrir 40 nouvelles agences de courtage en financement en France dans les trois prochaines années et de lancer un programme d’investissements digitaux pour doter son réseau de courtiers d’outils inspirés de la fintech.
Nexity a lancé hier une offre pour racheter les obligations émises en janvier 2013 et venant à échéance le 27 décembre 2018. L’opération sera financée par une nouvelle émission en une ou plusieurs tranches. «Sous réserve des conditions de marché, les nouvelles obligations émises, auraient une maturité moyenne de 7 ans», indique le groupe d’immobilier. La taille et le prix définitifs du rachat ainsi que les modalités de l’émission des nouvelles obligations seront communiqués ultérieurement par Nexity.
Le groupe pharmaceutique allemand, qui détenait 53,3% de Covestro, a annoncé hier soir qu’il réduisait une nouvelle fois sa participation dans sa filiale de plastiques à hauteur d’environ 2,5 milliards d’euros. Des actions Covestro représentant un milliard d’euros ont fait l’objet d’un placement via une procédure de constitution de livre d’ordres accélérée confiée à Barclays et Morgan Stanley. Bayer va aussi céder pour un milliard d’euros d’obligations convertibles en actions Covestro et déposer 8 millions d’actions de sa filiale (près de 4% du capital) dans son fonds de retraite. Ces 8 millions de titres représentent 530 millions d’euros.
Nexity a lancé une offre pour racheter les obligations émises en janvier 2013 et venant à échéance le 27 décembre 2018. L’opération sera financée par une nouvelle émission en une ou plusieurs tranches. «Sous réserve des conditions de marché, les nouvelles obligations émises, auraient une maturité moyenne de 7 ans», indique le groupe d’immobilier. La taille et le prix définitifs du rachat ainsi que les modalités de l’émission des nouvelles obligations seront communiqués ultérieurement par Nexity.