Le consortium de sept fonds souverains, emmené par CDC International Capital (filiale de la Caisse des Dépôts) et son homologue russe RDIF, ont débloqué 25 millions d’euros de financement en faveur d’Arc. Ce versement entre dans le cadre de l’accord conclu en octobre 2016 avec Glass Holding, l’actionnaire américain du groupe d’arts de la table. Au total, l‘investissement du consortium, qui prend la forme d’obligations à bons de souscription d’actions, pourra s’élever jusqu’à 250 millions d’euros sur une période de 36 mois et servira à financer des investissements de production.
Kaufman & Broad a émis pour 150 millions d’euros son premier Euro PP qui se décompose en une tranche de 50 millions d’euros à 7 ans et une tranche de 100 millions d’euros à 8 ans. Les obligations sont cotées sur le Marché Libre d’Euronext Paris. Il s’agit du plus gros Euro PP émis depuis début 2017. L’opération a été arrangée par le Crédit Agricole avec White & Case (émetteur) et Gide Loyrette Nouel (arrangeur) comme conseils juridiques. «Cet emprunt viendra refinancer à hauteur de 100 millions d’euros la dette bancaire existante et doter le groupe de nouveaux moyens financiers pour accompagner sa croissance», explique le groupe.
Kaufman & Broad a émis son premier Euro PP, pour un montant de 150 millions d’euros. Ce placement privé se décompose en une tranche de 50 millions d’euros à 7 ans (échéance mai 2024) et une tranche de 100 millions d’euros à 8 ans (échéance mai 2025). Les obligations sont cotées sur le Marché Libre d’Euronext Paris. Il s’agit du plus gros Euro PP émis depuis le début de l’année. L’opération a été arrangée par le Crédit Agricole avec White & Case (émetteur) et Gide Loyrette Nouel (arrangeur) comme conseils juridiques.
Le groupe de capital-risque européen, dont la mission est d’accompagner la création et le développement de jeunes entreprises innovantes, a annoncé hier la réalisation définitive de l’acquisition de Symetis, leader dans le domaine des valves cardiaques par voie mini-invasive (TAVI), par le groupe Boston Scientific pour 435 millions de dollars (374 millions d’euros). Truffle Capital est investisseur de Symetis depuis sa création et a été impliqué dans toutes les phases de R&D, développement clinique, industrialisation, marquage CE, et commercialisation en Europe.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, s’est dit hier soir optimiste quant à l’issue de la réunion des ministres de Finances de la zone euro, lundi à Bruxelles, pour discuter des progrès réalisés dans le cadre du plan de sauvetage de la Grèce et du déblocage d’une nouvelle tranche d’aide. Athènes doit faire face à 7,5 milliards d’euros d'échéances de dette au mois de juillet. Alexis Tsipras et la chancelière allemande Angela Merkel sont convenus lors d’une conversation téléphonique hier matin qu’un accord était «faisable» d’ici à lundi, selon un responsable du gouvernement grec. Le Premier ministre a aussi appelé les bailleurs de fonds du pays à accepter d’alléger la dette de la Grèce d’ici au 22 mai. Si tel est le cas et que la Banque centrale européenne (BCE) inclut la Grèce dans son programme de rachats d’obligations, des sources ont fait savoir mardi à Reuters qu’Athènes envisageait de lancer une émission souveraine au mois de juillet.
Suez a bouclé la première étape de son augmentation de capital destinée à financer une partie de l’acquisition de GE Water. Le groupe a émis un peu plus de 47,4 millions d’actions nouvelles par placement accéléré, soit 8,4% du capital existant. Les titres ont été vendus auprès des investisseurs au prix unitaire de 15,80 euros, soit avec une décote de 2,8% par rapport au cours de clôture de mardi soir. Les actionnaires de Suez bénéficient d’un délai de priorité jusqu’au 19 mai.
La banque espagnole, qui peine à nettoyer son bilan de ses actifs toxiques, a annoncé hier avoir reçu des manifestations d’intérêt de la part de plusieurs groupes en vue d’une fusion. Ces prétendants devaient déclarer officiellement leur intérêt avant le 15 mai et toute déclaration sera non contraignante mais nécessaire à l’examen des pistes qui s’offrent à Banco Popular, précise l'établissement. Banco Popular a mandaté JPMorgan et Lazard pour la conseiller sur ses options stratégiques, qui portent notamment sur une fusion ou une augmentation de capital.
Le Trésor britannique a cédé hier sa participation résiduelle dans Lloyds Banking Group, rapportaient hier soir plusieurs sources concordantes, en ajoutant qu’un communiqué devrait être publié aujourd’hui pour confirmer l’opération. La première banque de détail britannique avait dû être secourue après le rachat, conseillé par l’Etat, de HBOS en 2008. En pleine crise financière mondiale, Londres avait alors pris une participation de 43% au capital de Lloyds avant de la ramener progressivement à son niveau actuel de 0,25%. La semaine dernière, son directeur général, Antonio Horta-Osorio, avait dit que l’Etat réaliserait un bénéfice de 500 millions de livres (582 millions d’euros) au moins avec le sauvetage de Lloyds. Le Trésor détient par ailleurs encore plus de 70% du capital de RBS qui n’a de son côté toujours pas dégagé le moindre bénéfice annuel depuis son renflouement à la même époque.
La banque espagnole, qui peine à nettoyer son bilan de ses actifs toxiques, a annoncé avoir reçu des manifestations d’intérêt de la part de plusieurs groupes en vue d’une fusion. Ces prétendants doivent déclarer officiellement leur intérêt ce mardi et toute déclaration sera non contraignante mais nécessaire à l’examen des pistes qui s’offrent à Banco Popular, précise l'établissement. Un porte-parole a auparavant déclaré que Banco Popular avait mandaté JPMorgan et Lazard pour la conseiller sur ses options stratégiques, qui portent notamment sur une fusion ou une augmentation de capital.
Le spécialiste français de la prise en charge globale de la dépendance a l’intention d’émettre un nouveau Schuldschein (placement privé de droit allemand) de 100 millions d’euros, selon Bloomberg qui citait hier des sources proches du dossier. Cette émission comportera cinq tranches de maturité respective 5, 6, 7, 8 et 10 ans. Orpea a recruté BNP Paribas, Raiffeisen Bank et la Société Générale pour mettre en place ce financement. Une téléconférence est prévue le 23 mai avec les investisseurs et le livre d’ordres devrait être clos le 27 juin.
UBS a annoncé hier avoir été informé par le fonds souverain singapourien GIC que ce dernier a l’intention de vendre jusqu’à 93 millions d’actions de la banque helvétique, correspondant à 2,4% du capital et des droits de vote, par le biais d’un placement accéléré destiné aux investisseurs institutionnels. Suite à cette opération estimée à environ 1,5 milliard d’euros, GIC conservera une participation légèrement inférieure à 3% au capital de la banque suisse et il s’est engagé à ne pas céder de titres supplémentaires durant 90 jours (période de lock-up). UBS a été chargé d’organiser ce placement.
Bpifrance, via son véhicule d’investissement Bpifrance Participations, a annoncé hier qu’il allait céder l’ensemble de sa participation résiduelle dans le groupe français de BTP et de concessions, soit 5,6 millions d’actions représentant environ 5,7% de son capital et environ 4,9% des droits de vote. Bpifrance a depuis deux ans progressivement réduit sa participation dans Eiffage dont il était actionnaire depuis 2006.
UBS a annoncé aujourd’hui avoir été informé par le fonds souverain singapourien GIC que ce dernier a l’intention de vendre jusqu’à 93 millions d’actions de la banque helvétique, correspondant à 2,4% du capital et des droits de vote, par le biais d’un placement accéléré destiné aux investisseurs institutionnels. Suite à cette opération, GIC conservera une participation légèrement inférieure à 3% au capital de la banque suisse et il s’est engagé à ne pas céder de titres supplémentaires durant une période de 90 jours.
Le comité de pilotage du marché publie un cadre indicatif sur la bonne organisation des investisseurs, notamment pour répondre aux évolutions réglementaires.
LafargeHolcim a fait savoir mercredi qu’il participerait à l’augmentation de capital de Lafarge Africa, une filiale basée au Nigeria, afin d'éviter une dilution de sa participation qui s’élève actuellement à 72,6%. La procédure sera lancée une fois que les actionnaires réunis en assemblée générale en juin l’auront approuvée et bouclée d’ici à octobre au plus tard, a ajouté le porte-parole. L’opération a pour but de réduire l’exposition à la dette libellée en dollar et à simplifier la structure actionnariale au Nigeria.
L'exploitant du tunnel sous la Manche a refinancé hier ses tranches à taux variables. Il s'agit de sa première opération de marché depuis la restructuration massive de 2007.
Le passage des élections présidentielles françaises et la bonne tenue des marchés financiers incitent Eurotunnel à lancer le refinancement de sa dette à taux variables. Cette tranche dite « C », portant sur 953 millions d’euros et 350 millions de livres, sera découpée en trois sous-tranches de dette à taux fixe avec des maturités de 5 et 10 ans (pour les 953 millions d’euros), de 12 ans (pour les 350 millions de livres) et qui passeront à taux flottants jusqu'à leur maturité finale en 2050.
Son actionnaire ayant rompu une clause de sa documentation de crédit, le groupe de services aéroportuaires est contraint d'engager une renégociation avec ses créanciers.
Le prestataire de services d’investissement a démenti formellement hier avoir décidé de mettre fin à son projet de plate-forme visant à rendre l’Euro PP accessible aux PME. La société précise qu’un élargissement de son périmètre et de son agrément sont en cours de réflexion, preuve de son prochain déploiement. Une source avait indiqué mardi à L’Agefi qu’Origin n’avait pu mener à bien ses premiers projets d'émissions et réfléchirait à faire évoluer le modèle de la plate-forme.
Le prestataire de services d’investissement Origin Investing dément formellement avoir décidé de mettre fin à son projet de plate-forme visant à rendre l’Euro PP accessible aux PME. Lancée très récemment (en octobre 2016), la plate-forme qui est la seule sur ce créneau à avoir obtenu un statut de PSI par l’AMF et l’ACPR, compte, parmi d’autres opportunités, cibler les entreprises dès 10 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec des besoins de financement de 1 à 5 millions. La société précise en outre qu’un élargissement de son périmètre et de son agrément sont en cours de réflexion, preuve de son prochain déploiement. Une source avait indiqué mardi à L’Agefi qu’Origin n’avait pu mener à bien ses premiers projets d'émissions et réfléchirait à faire évoluer le modèle de la plate-forme.
Après le rejet d’un ultime plan de sauvetage, le conseil d’administration de la compagnie a demandé à l’Etat italien un placement sous administration judiciaire.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) a levé hier 8 milliards d’euros à travers une émission obligataire en deux tranches qui lui permet de mener à bien ses besoins de financement pour le deuxième trimestre. Il a levé 6 milliards d’euros sur une tranche à 10 ans avec un coupon de 0,75% et 2 milliards d’euros via une tranche à 26 ans assortie d’un coupon de 1,7%. Le carnet d’ordres total était supérieur à 14,3 milliards d’euros. BNP Paribas, JPMorgan et UniCredit ont coordonné l’opération.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) a levé aujourd’hui 8 milliards d’euros à travers une émission obligataire en deux tranches qui lui permet de mener à bien ses besoins de financement pour le deuxième trimestre. Il a levé 6 milliards d’euros sur une tranche à 10 ans avec un coupon de 0,75% et 2 milliards d’euros via une tranche à 26 ans assortie d’un coupon de 1,7%. Le carnet d’ordres total était supérieur à 14,3 milliards d’euros. BNP Paribas, JPMorgan et UniCredit ont coordonné l’opération.
Credit Suisse ne décidera pas avant son assemblée générale des actionnaires vendredi la manière dont elle compte renforcer son bilan, rapportait hier le SonntagsZeitung. La banque suisse envisage un placement privé de titres ou une introduction en Bourse de ses activités en Suisse pour lever des fonds, entre 3 et 6 milliards de francs (2,8 et 5,6 milliards d’euros), selon le journal dominical qui cite des sources proches d’Urs Rohner, le président de Credit Suisse. D’après le journal, le dirigeant s’attend à ce que toutes les résolutions de la banque soient approuvées par les actionnaires lors de l’AG.
Les montants levés hors IPO ont bondi de 90% en France et ont été multipliés par 2,7 en Europe en un an, selon Dealogic. Frey est le dernier à se présenter.
Le spécialiste français des revêtements pour sol et des surfaces de sports Tarkett a décidé de porter à 300 millions d’euros la taille de son Schuldschein. Le groupe avait lancé mi-mars ce placement privé de droit allemand, à mi-chemin de la dette obligataire et bancaire, en espérant lever 150 millions d’euros. Il a reçu pour plus de 600 millions d’euros d’ordres pour cette opération en trois tranches, deux à 5 ans en euros et en dollars, et une à 7 ans en euros. BNP Paribas, HSBC, Raiffeisen Bank et SG CIB ont dirigé la transaction.