Après avoir investi voici deux ans un million d’euros dans la plate-forme digitale de services bancaires TagPay pour accélérer son développement en Afrique, la Société Générale vient de lui allouer 2 millions de plus dans le cadre d’une augmentation de capital de 2,5 millions, portant ainsi sa participation à 19,23 %. Destinée à financer des développements techniques, cette levée de fonds devrait aussi permettre à la start-up de nouer des partenariats dans la banque mobile en Europe.
La Place de Paris et Bruxelles se veulent rassurants, mais estiment que le cadre réglementaire peut être complété pour assurer la bonne exécution des contrats.
Alès Groupe a annoncé hier avoir obtenu de ses créanciers bancaires et obligataires qu’ils suspendent leur demande d’exigibilité jusqu’au 15 octobre pour pouvoir poursuivre ses discussions sur la renégociation de ses conditions de financement. Le groupe de cosmétiques, qui avait obtenu une première suspension ayant expiré le 15 juillet, avait annoncé en avril qu’il ne pourrait pas respecter ses covenants bancaires.
Le «plan Juncker» destiné à financer des projets innovants à travers l’Europe pour relancer la croissance économique a dépassé son objectif initial de financement et permis la création de centaines de milliers d’emplois, a déclaré hier la Commission européenne. L’exécutif européen avait lancé le Fonds européen pour les investissements stratégiques en juillet 2015 avec pour objectif de mobiliser 315 milliards d’euros d’investissements supplémentaires en trois ans pour contrer la baisse des investissements après les crises financières de 2007-2012. Selon Bruxelles, le plan devrait maintenant permettre de mobilier 335 milliards d’euros de nouveaux financements dans les 28 Etats de l’Union européenne. Le plan est financé par des garanties de l’UE pour 21 milliards d’euros, dont cinq milliards apportés par la Banque européenne d’investissement. Les deux tiers des investissements qu’il a générés provenaient du secteur privé, précise la Commission.
Tirant parti d’une demande soutenue des investisseurs, l’opérateur télécoms contrôlé par Patrick Drahi a augmenté hier la taille de son offre obligataire multidevise à un total de 2,9 milliards de dollars (2,48 milliards d’euros), contre un objectif initial de 2 milliards. La part libellée dans la monnaie unique est passée de 650 millions à un milliard d’euros et celle en dollar est passée de 1,25 milliard à 1,75 milliard. Le rendement a été resserré à 5,875% contre 6% initialement proposé sur les titres en euro et à 8,125% contre 8,25% sur les obligations en dollar. Les deux souches, qui ont une maturité de 8 ans et demi, contribueront à refinancer plus de 8 milliards d’euros de dette venant à échéance d’ici à 2022.
Alès Groupe a annoncé hier qu’il poursuivait les discussions avec ses créanciers bancaires et obligataires au-delà de la date précédemment convenue du 15 juillet en vue de renégocier ses conditions de financement. Le groupe de cosmétiques, propriétaire des marques Phyto et Lierac et des parfums Caron, avait lancé un avertissement sur ses résultats en février et indiqué en avril qu’il ne pourrait pas respecter ses covenants bancaires. La société est contrôlée à 80% par la famille Alès.
Electro Power Systems, spécialisée dans les solutions de stockage d'énergie et des microgrids, a annoncé hier le lancement sur Euronext Paris d’une augmentation de capital par émission d’actions nouvelles avec maintien du droit préférentiel de souscription pour un montant brut de 30,3 millions d’euros. Le produit net de l’augmentation de capital permettra à la société de rembourser les financements venant à échéance à hauteur de 12,4 millions d’euros, le solde devant servir, avec la trésorerie de la société et ses sources de financement bancaire, à financer son besoin supplémentaire en fonds de roulement et ses investissements en R&D d’ici à 2020.
Deutsche Post a engagé Goldman Sachs pour examiner le dossier de sa filiale de fourgonnettes électriques StreetScotter que le groupe postal allemand veut développer car il prévoit une forte croissance de la demande, rapporte Reuters de sources proches du dossier. Pour autant Deutsche Post ne veut pas se risquer à investir lourdement dans sa filiale ou assumer le risque lié à une production de véhicules à grande échelle, c’est pourquoi il a engagé la banque d’investissement pour étudier diverses possibilités.
Deutsche Post a engagé Goldman Sachs pour examiner le dossier de sa filiale de fourgonnettes électriques StreetScotter que le groupe postal allemand veut développer car il prévoit une forte croissance de la demande, rapporte Reuters de sources proches du dossier. Pour autant Deutsche Post ne veut pas se risquer à investir lourdement dans sa filiale ou assumer le risque lié à une production de véhicules à grande échelle, c’est pourquoi il a engagé la banque d’investissement pour étudier diverses possibilités.
Dynacure, une société de biotechnologie qui développe de nouveaux traitements pour les patients atteints de maladies orphelines graves, a levé un financement de 47 millions d’euros pour le développement clinique de son programme phare. Andera Partners (ex-Edmond de Rothschild Investment Partners) a mené ce tour de table aux côtés de Pontifax, Bpifrance qui intervient via le fonds Accélération biotechnologies santé et le fonds Biothérapies innovantes et maladies rares gérés dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, Kurma Partners et Idinvest Partners.
Le Crédit Agricole a franchi le 28 juin le seuil des 15% du capital d’Ubisoft, a annoncé hier l’AMF dans un avis, un mouvement lié aux opérations financières programmées dans le cadre de la sortie de Vivendi du tour de table de l'éditeur de jeux vidéo. La transaction prévue avec Vivendi prévoit notamment qu’Ubisoft et les frères Guillemot rachètent pour 8,1% et 2,7% du capital par l’intermédiaire de la banque verte. Cette dernière, qui détient 15,62% du capital et 19,20% des droits de vote d’Ubisoft, a déclaré ne pas avoir l’intention de prendre le contrôle du groupe ni de demander une représentation au conseil d’administration.
Goldman Sachs a franchi en hausse le seuil de 5% du capital du groupe français de distribution Casino, a fait savoir hier la banque américaine dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers (AMF). Via différentes entités que Goldman Sachs contrôle - Goldman Sachs International, Goldman Sachs Asset Management et Goldman Sachs Asset Management International -, le groupe bancaire détient au total 5,712 millions d’actions et autant de droits de vote, soit 5,18% du capital de Casino et 3,52% de ses droits de vote. Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Casino hors marché.
L’Union européenne a déclaré hier qu’elle avait gelé un programme d’aide de 100 millions d’euros à destination de la Moldavie, Bruxelles estimant que la manière dont a été contesté le résultat d’un scrutin municipal à Chisinau, la capitale du pays, était contraire aux principes démocratiques. La coalition pro-occidentale au pouvoir a été secouée par des scandales de corruption et pourrait perdre face au parti socialiste, pro-russe, lors des prochaines élections législatives prévues en novembre.
Goldman Sachs a franchi en hausse le seuil de 5% du capital du groupe français de distribution Casino, a fait savoir mercredi la banque américaine dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers (AMF). Via différentes entités que Goldman Sachs contrôle - Goldman Sachs International, Goldman Sachs Asset Management et Goldman Sachs Asset Management International -, le groupe détient au total 5,712 millions d’actions et autant de droits de vote, soit 5,18% du capital de Casino et 3,52% de ses droits de vote. Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Casino hors marché.
La société foncière a annoncé hier dans un communiqué avoir signé avec Crédit Agricole Corporate & Investment Bank (CACIB) un contrat de crédit responsable de 100 millions d’euros avec une maturité de 7,5 années (janvier 2026), dont les conditions financières seront notamment indexées sur la performance RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) du groupe. Gecina, qui a une notation GRESB (Global Real Estate Sustainability Benchmark) de 93/100, est la quatrième foncière de bureaux la mieux notée à l’échelle mondiale (panel de 174 sociétés) et la première en Europe.
AccorHotels a annoncé hier la signature d’un accord avec un consortium de 15 banques pour mettre en place une ligne de crédit renouvelable de 1,2 milliard d’euros. «Cette nouvelle ligne de crédit à cinq ans est assortie de deux options de renouvellement d’un an, exerçables en 2019 et 2020, et remplace la ligne de crédit non tirée de 1,8 milliard d’euros conclue en juin 2014, qui avait été ramenée à 1,2 milliard d’euros après finalisation de la cession d’AccorInvest», a précisé le groupe. La marge de ce crédit prendra en compte la performance ESG (environnementale, sociale et en matière de gouvernance) du groupe.
Le spécialiste norvégien des forages pétroliers en mer a annoncé hier soir être sorti de la procédure américaine sur les faillites dans laquelle il s'était placé en septembre dernier. Pour réduire son endettement, Seadrill a obtenu de ses banques un report des échéances de remboursement pour un total de 5,7 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros) de prêts et a converti en actions environ 2,4 milliards de dollars d’obligations non garanties et un milliard de dollars d’obligations destinées à des plates-formes récemment construites. Il a en outre effectué une levée de fonds de plus d’un milliard de dollars.
Spécialiste de la distribution de pièces détachées pour l’automobile, Autodis a lancé hier un refinancement sur le marché obligataire. L’entreprise mène des road shows jusqu'à demain pour abonder à hauteur de 175 millions d’euros une souche à taux variable (FRN) Euribor + 437,5 pb d'échéance 2022. Les titres sont proposés dans une fourchette de 99,25 à 99,50, alors qu’ils traitaient à 100,25 avant l’annonce. BNP Paribas dirige le placement, qui intervient quelques semaines après que Bain Capital, actionnaire à 91%, a renoncé à introduire Autodis en Bourse.
Spécialiste de la distribution de pièces détachées pour l’automobile, Autodis a lancé lundi un refinancement sur le marché obligataire. L’entreprise mène des roadshows jusqu'à mercredi pour abonder à hauteur de 175 millions d’euros une souche à taux variable (FRN) Euribor + 437,5 pb d'échéance 2022. Les titres sont proposés dans une fourchette de 99,25 à 99,50, alors qu’ils traitaient à 100,25 avant l’annonce.
AccorHotels a annoncé la signature d’un accord avec un consortium de 15 banques portant sur la mise en place d’une ligne de crédit renouvelable d’un montant de 1,2 milliard d’euros. « Cette nouvelle ligne de crédit à cinq ans est assortie de deux options de renouvellement d’un an, exerçables en 2019 et 2020, et remplace la ligne de crédit non tirée de 1,8 milliard d’euros conclue en juin 2014, qui avait été ramenée à 1,2 milliard d’euros après finalisation de la cession d’AccorInvest », a précisé le groupe hôtelier.
L’opérateur télécoms allemand va acquérir 9% de Ceconomy pour 277,4 millions d’euros dans le cadre d’une augmentation de capital destinée à conforter le bilan du distributeur allemand d'électronique grand public. Le prix de souscription représente une prime de 18% par rapport au cours de clôture de la cible jeudi. Ceconomy a annoncé courant juin la vente de sa filiale russe déficitaire à Safmar et l’entrée au capital de M.video, une filiale de Safmar, à hauteur de 15%. Il envisageait alors une augmentation de capital de l’ordre de 10% pour financer cette transaction.
Sharp a annoncé vendredi avoir renoncé à l’augmentation de capital d’un montant de plus 200 milliards de yens (1,57 milliard d’euros) qu’il comptait réaliser. Filiale du taïwanais Foxconn, Sharp souhaitait utiliser la majeure partie des fonds levés pour racheter des actions préférentielles détenues par ses principaux créanciers Mizuho Financial et MUFJ. Le groupe a invoqué les litiges commerciaux opposant les Etats-Unis et la Chine pour justifier l’annulation de l’opération. L’action Sharp a clôturé en hausse de 15,2% à 2.700 yens à Tokyo.
Le «cycle de conversion du cash» a été ramené à seulement 37 jours l’an dernier, au plus bas depuis 2008, montre l’étude REL publiée en exclusivité par L’Agefi.
Sharp a annoncé vendredi avoir renoncé à l’augmentation de capital d’un montant de plus 200 milliards de yens (1,57 milliard d’euros) qu’il comptait réaliser. Filiale du taïwanais Foxconn, Sharp souhaitait utiliser la majeure partie des fonds levés pour racheter des actions préférentielles détenues par ses principaux créanciers Mizuho Financial Group et Mitsubishi UFJ Financial Group. Le groupe a invoqué les litiges commerciaux qui opposent les Etats-Unis et la Chine pour justifier l’annulation de l’opération. L’action Sharp a clôturé en hausse de 15,2% à 2.700 yens à la Bourse de Tokyo.
InVivo annonce avoir émis le 21 juin son second Euro PP auprès d’un pool d’investisseurs institutionnels, pour un montant de 87,5 millions d’euros divisé en deux tranches de 42,5 et 45 millions d’euros, avec des maturités de 6 et 7 ans. La coopérative agricole avait déjà levé par ce biais 120 millions d’euros il y a deux ans. «Ce placement privé, conclu à des conditions très favorables, permet à InVivo d’allonger la maturité moyenne de sa dette et de renforcer sa base d’investisseurs obligataires», explique le groupe. L’opération a été arrangée par Natixis. InVivo a été conseillé par le cabinet De Pardieu Brocas Maffei, et Natixis par le cabinet Allen & Overy.