L’Ukraine a entamé des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un nouvel accord de confirmation appelé à remplacer l’actuel programme d’aide d’un montant de 17,5 milliards de dollars (15,1 milliards d’euros), a déclaré ce vendredi à la presse la représentante parlementaire du chef de l’Etat, Irina Loutsenko. Un nouvel accord pourrait donner à l’Ukraine une certaine marge de manœuvre au moment où elle éprouve des difficultés à satisfaire à certaines des conditions de l’accord en place et où elle doit honorer le service de sa dette, qui atteindra son maximum l’an prochain.
A l'image des 220 millions d'euros levés par Transdev à la fin du mois de juillet, les placements privés de taille importante reviennent sur le marché.
Mondelez International, propriétaire des chocolats Cadbury et des biscuits Oreo, a commencé à stocker des produits dans la crainte d’un Brexit sans accord, rapporte le Times, citant le président de la division européenne du groupe. Mondelez préfèrerait toutefois un bon accord sur le Brexit, ce qui permettrait une libre circulation des produits, a déclaré Hugh Weber, président de Mondelez Europe. Le groupe agroalimentaire a mis en place un plan d’urgence car le Royaume-Uni n’est pas autosuffisant en termes d’ingrédients alimentaires, souligne le quotidien.
Le groupe de promotion immobilière Nexity a annoncé hier la signature d’un nouveau contrat de crédit syndiqué d’un montant de 2,3 milliards d’euros à cinq ans. Ce montant comprend une ligne de 500 millions d’euros de crédit en trésorerie ainsi qu’une enveloppe de 1,8 milliard d’euros d’engagements par signature, précise le groupe dans un communiqué. Ce nouveau contrat se substitue au crédit syndiqué dont il bénéficiait et qui venait à échéance en décembre 2018. Il a été négocié auprès des mêmes établissements bancaires. Nexity ajoute que les montants avaient été revus significativement à la hausse afin d’accompagner le plan de développement de l’entreprise, tant en immobilier résidentiel qu’en immobilier d’entreprise. Les montants autorisés dans le précédent contrat s'élevaient à 1,24 milliard d’euros.
Air France-KLM a annoncé hier le lancement d’une offre de rachat portant sur tout ou partie de ses obligations subordonnées perpétuelles disposant d’une première option de remboursement au 1er octobre 2020. Ces titres ont été émis en 2015 et leur montant en circulation est de 600 millions d’euros. «Cette opération permettra à la société d’optimiser ses coûts de financement et s’inscrit dans une gestion dynamique de sa structure de bilan», a expliqué la compagnie aérienne. Les résultats de l’opération seront annoncés le 12 septembre.
Le groupe Grands Moulins de Strasbourg a été placé hier en redressement judiciaire par la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg, qui a fixé la période d’observation à six mois, rapportait hier Reuters, de source syndicale. Une prochaine audience aura lieu dès le 22 octobre. L’entreprise, qui affichait en 2017 un chiffre d’affaires de 219,1 millions d’euros pour 441.000 euros de résultat net, s’est déclarée en cessation de paiements la semaine dernière faute de pouvoir honorer 31,4 millions d’euros de créances. Seules la holding, GMS SA, et sa filiale strasbourgeoise, GMS Meunerie, qui emploient 180 personnes sur un total d’un peu moins de 400, sont concernées par la procédure. L’entreprise explique ses difficultés par la perte de son principal marché export, l’Angola, et par une baisse de sa rentabilité, associées à des charges générées par un conflit d’actionnaires et des amendes de l’Autorité de la concurrence.
Xi Jinping a promis hier 60 milliards de dollars (51,7 milliards d’euros) à l’Afrique en assurant que cet argent serait employé à des projets concrets, viables et durables. Le président chinois a précisé que ces 60 milliards de dollars comprendraient 15 milliards d’aides et de prêts sans intérêt ou à conditions préférentielles, une ligne de crédit de 20 milliards, un fonds spécial de développement doté de 10 milliards et un fonds spécial de 5 milliards consacré aux importations de biens africains. Les entreprises chinoises seront enfin incitées à investir au moins 10 milliards de dollars sur le continent au cours des trois prochaines années.
Xi Jinping a promis aujourd’hui 60 milliards de dollars (51,7 milliards d’euros) à l’Afrique en assurant que cet argent serait employé à des projets concrets, viables et durables. Le président chinois a dévoilé cette somme à l’ouverture d’un sommet sino-africain à Pékin. S’exprimant au Palais de l’Assemblée du peuple, Xi Jinping a précisé que ces 60 milliards de dollars comprendraient 15 milliards d’aides et de prêts sans intérêt ou à conditions préférentielles, une ligne de crédit de 20 milliards, un fonds spécial de développement doté de 10 milliards et un fonds spécial de 5 milliards consacré aux importations de biens africains. Les entreprises chinoises seront enfin incitées à investir au moins 10 milliards de dollars sur le continent au cours des trois prochaines années.
Air France-KLM a annoncé lundi le lancement d’une offre de rachat portant sur tout ou partie de ses obligations subordonnées perpétuelles disposant d’une première option de remboursement le 1er octobre 2020. Ces titres ont été émis en 2015 et leur montant en circulation est de 600 millions d’euros. « Cette opération permettra à la société d’optimiser ses coûts de financement et s’inscrit dans une gestion dynamique de sa structure de bilan », a expliqué la compagnie aérienne. Les résultats de l’opération seront annoncés le 12 septembre.
Slack Technologies a finalisé une nouvelle levée de fonds d’un montant de 427 millions de dollars (368 millions d’euros). Le tour de table a réuni les fonds Dragoneer Investment Group et General Atlantic. La société d’outils de travail collaboratif pour les entreprises indique de cette opération la valorise à environ 7,1 milliards de dollars. Il y a un an, la précédente levée de fonds avait fait ressortir une valorisation de 5 milliards. Au total, depuis sa création, Slack a levé 1,27 milliard de dollars.
Selon Bloomberg, qui se référait hier à des sources proches du dossier, Commerzbank a vendu lundi, lors d’une enchère, des prêts émis par le fabricant américain d’automates bancaires Diebold Nixdorf. L’enchérisseur gagnant est Citigroup, qui a acquis 26 millions de dollars (22,4 millions de dollars) émanant d’une facilité de crédit renouvelable et 21 millions de dollars provenant d’un prêt à terme amortissable. Ce dernier se négocie à environ 94 cents sur le dollar, selon ces sources. Diebold Nixdorf, qui affiche une perte nette au deuxième trimestre, est en pourparlers avec ses prêteurs en vue d’assouplir les termes de certains engagements financiers.
Le groupe bancaire cherche à céder sa part d’un crédit revolving émis par la chaîne de magasins britannique en difficulté, rapportait hier Bloomberg, de sources proches du dossier. RBS a demandé à des investisseurs potentiels de soumettre des offres pour 66 millions de livres (73,5 millions d’euros) concernant une facilité de crédit renouvelable d’un montant total de 320 millions de livres arrivant à échéance en juin 2020, précisent ces sources. Ce prêt a été récemment évalué à 80 pence sur la livre. Le détaillant a abaissé cette année trois fois sa prévision de bénéfices et s’est engagé à réduire ses investissements.
La banque new-yorkaise a gagné sept places, pour devenir le sixième plus gros souscripteur d’obligations municipales américaines cette année en supervisant des offres importantes de titres pour la Californie, le New Jersey et la Pennsylvanie, selon des données compilées par Bloomberg. Jefferies Financial a été chef de file de six des sept opérations de vente d’obligations liées au secteur du tabac et co-chef de file sur la dernière opération. Les Etats américains ont en effet refinancé des titres qui ont été remboursés avec des fonds reçus en vertu d’un accord conclu en 1998 avec les fabricants de cigarettes.
HSBC Bank Canada a annoncé hier qu’elle comptait émettre des covered bonds au Canada après avoir reçu l’approbation de la Société canadienne d’hypothèque et de logement. La banque deviendra ainsi le huitième participant au programme d’émission d’obligations sécurisées mis en place par ce pays. «Une évaluation des prix et des conditions de marché ainsi que les préférences des investisseurs seront les critères directeurs pour toute émission future», a précisé Caroline Creighton, porte-parole d’HSBC Bank Canada.
Le cimentier franco-suisse LafargeHolcim s’apprête à vendre ses actifs indonésiens et cette opération suscite l’intérêt de plusieurs acheteurs potentiels dans la région, dont le japonais Taiheiyo Cement, le malaisien YTL, PT Semen Indonesia, ainsi que la branche indonésienne d’HeidelbergCement, rapportait vendredi Bloomberg, de sources proches du dossier. Les offres éventuelles devront être déposées avant une date limite fixée «plus tard dans le mois», a précisé l’agence, ajoutant que LafargeHolcim pourrait chercher à obtenir 2 milliards de dollars (environ 1,6 milliard d’euros) pour sa branche indonésienne.
Le géant chinois de l’assurance cherche à vendre un portefeuille d’hôtels de luxe acquis voici deux ans pour 5,5 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros), rapportait hier le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Un porte-parole d’Anbang a toutefois déclaré que le groupe n’avait pas pris de décision à ce sujet et que cette information constituait une «pure spéculation du marché».
La société française Valtech, spécialisée dans le marketing digital, envisage de s’introduire au Nasdaq d’ici à la fin de l’année, rapportait vendredi Le Figaro. Créée en 1993, Valtech a généré l’an dernier un chiffre d’affaires de 300 millions de dollars (263 millions d’euros). Introduite à la Bourse de Paris en 1999, l’entreprise a fait l’objet en 2017 d’un retrait de la cote à la suite d’une OPA de son principal actionnaire, le fonds belge Verlinvest via une holding dénommée SiegCo. Selon le quotidien, Valtech vise désormais le marché américain pour une levée de fonds d’une centaine de millions d’euros.
Navya a signé un accord de financement de 30 millions d’euros avec la Banque européenne d’investissement (BEI). Il s’articule en 2 tranches de 15 millions chacune avec une maturité de 5 ans. La tranche B est soumise à des conditions de performance. «Cet accord fait suite aux différentes levées de fonds (capital et dette) intervenues en 2018 et porte le financement total reçu par Navya à près de 80 millions pour l’année 2018», indique le groupe de véhicules autonomes. La société a fait son entrée sur Euronext Paris en juillet.
Spécialisé dans le reconditionnement de smartphones d’occasion, Remade Group a annoncé avoir levé 125 millions d’euros de dette auprès de LGT European Capital, d’Idinvest Partners et de Swen Capital Partners. La somme doit servir à industrialiser ses sites en France et à l'étranger, principalement aux Etats-Unis et au Maroc. Depuis 2014, Remade a réalisé trois levées de fonds : deux fois 2,5 millions d’euros et 17 millions lors d’une troisième opération. Une quatrième levée de fonds devrait suivre dans les prochains mois. Créée en 2013 sous le nom de Green & Biz, Remade emploie 850 personnes et a réalisé 130 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017.
Transdev anime le marché de l’Euro PP. Le groupe de transports collectifs a émis ses tout premiers emprunts obligataires par placement privé, pour un montant total de 220 millions d’euros. L'émission est divisée en deux tranches : la première, de 150 millions d’euros, à 7 ans, paie un coupon de 1,779% ; le seconde, à 8 ans, verse 2,051%. Les titres sont non cotés. L’Euro PP a été arrangé par CA CIB, Natixis et SG CIB.
Le groupe français et le pneumaticien italien ont levé respectivement 550 et 525 millions d'euros sur un marché qui avait marqué le pas au premier semestre.
Ardian a annoncé hier avoir co-arrangé un programme de 50 millions d’euros de financement subordonné dans le cadre de l’acquisition de Mademoiselle Desserts par IK Investment Partners via sa branche Ardian Private Debt France. Ce financement inclut une ligne d’acquisition pour la croissance externe. Ardian finance Mademoiselle Desserts depuis novembre 2013 à travers un financement unitranche.
L’activité des sociétés d’affacturage continue de croître à un rythme soutenu. Au premier semestre, leur progression s’est établie à 9,9% sur un an, avec 153,2 milliards d’euros de créances prises en charge, d’après les données publiées hier par l’Association française des sociétés financières (ASF). Les tendances déjà à l’œuvre se poursuivent, avec une croissance plus soutenue à l’international (+11,9% avec 41,5 milliards d’euros) qu’en France (+9,1% avec 111,7 milliards d’euros).