La banque italienne a reconnu hier que des litiges dont le coût pourrait dépasser 8 milliards d’euros, la dégradation de sa liquidité et la possibilité de nouvelles dépréciations d’actifs figuraient parmi les multiples risques susceptibles de faire échouer son plan de redressement de 5 milliards d’euros. L’action a terminé la séance en repli de 13,8% à 17,24 euros. La possibilité d’un «bail in», un renflouement impliquant l’Etat après mise à contribution des actionnaires, des créanciers obligataires et des plus gros déposants, est évoquée à 30 reprises dans le prospectus de son offre de conversion de dette en actions, un document long de 146 pages. Cette offre de conversion, ouverte hier pour cinq jours, vise à lever un peu plus de un milliard d’euros, un objectif qui semble à portée de main puisque l’assureur Generali a décidé de convertir les titres qu’il détient, qui représentent environ 400 millions d’euros.
Terrena a levé un financement de 680 millions d’euros. La coopérative agricole s’est dotée de son premier crédit syndiqué bancaire pour un montant de 630 millions d’euros, auquel a été ajouté un Euro PP obligataire non coté de 50 millions. Le crédit syndiqué a été coordonné par le Crédit Agricole et la Société Générale. Céréa Partenaire et Unigrains ont souscrit à l’Euro PP.
L’Agence France Locale (AFL) a annoncé hier avoir ajouté les lignes de trésorerie à son offre de financement des collectivités locales. La commune de Lannion (Côtes-d’Armor) est la première à en bénéficier, à hauteur de 1,1 million d’euros. Il s’agissait de «l’offre la plus compétitive», assure Paul Le Bihan, le maire de Lannion qui ajoute que «ce choix s’est doublé d’un acte volontariste de notre part: membre de la première heure, il est important pour Lannion de faire vivre son adhésion à l’AFL, seule banque qui nous appartient à nous, collectivités».
Les leviers supérieurs à 6 fois l'Ebitda doivent rester l'exception. Les recommandations de la banque centrale européenne rejoignent celles de la Fed aux Etats-Unis.
L’Agence France Locale (AFL) a annoncé ce matin avoir ajouté les lignes de trésorerie à son offre de financement des collectivités locales. La commune de Lannion (Côtes-d’Armor) est la première à en bénéficier, à hauteur de 1,1 million d’euros. Il s’agissait de « l’offre la plus compétitive », assure Paul Le Bihan, le maire de Lannion qui ajoute que « ce choix s’est doublé d’un acte volontariste de notre part : membre de la première heure, il est important pour Lannion de faire vivre son adhésion à l’AFL, seule banque qui nous appartient à nous, collectivités ».
L’organisateur de salons, dont celui de l’Agriculture à Paris, a bouclé mercredi le refinancement de sa dette. Comexposium a alloué 294 millions d’euros de term loan B de maturité juin 2022, à une marge de 450 points de base au-dessus de l’Euribor et à un prix de 99,5% du pair. Il remplace un prêt de même maturité et de 240 millions d’euros, margé à 475 pb, les investisseurs existants ayant renouvelé leur engagement dans la nouvelle dette. A ce financement s’ajoute une ligne de capex/d’acquisition de 80 millions d’euros et une facilité de crédit renouvelable de 20 millions. Après cette opération, le levier de l’emprunteur atteint 4,2 fois l’Ebitda.
L’Association française des trésoriers d’entreprise «condamne fermement la position des banques qui veulent imposer des planchers sur les taux de référence dans les contrats de financement». Alors que les taux monétaires Eonia et Euribor évoluent actuellement en territoire négatif, «les entreprises font actuellement face à des demandes pressantes de la part des établissements bancaires pour introduire dans leurs nouvelles documentations de crédit des planchers à zéro («floors» à zéro), limite en deçà de laquelle le taux de référence pris en compte pour le calcul des intérêts de l’emprunt ne peut descendre, dénonce l’association professionnelle dans un communiqué publié cet après-midi. Même sur des contrats existants, certaines banques appliquent un plancher sur le taux de référence». L’instauration de ces planchers «ne peut s’analyser que comme un moyen pour les banques de ménager des marges très supérieures aux taux de marché et va à l’encontre de l’objectif poursuivi par la BCE (Banque centrale européenne, ndlr)», juge l’AFTE qui estime que «de telles pratiques sont inacceptables car elles nuisent aux financements des entreprises, notamment aux plus petites d’entre elles». L’association appelle ses membres à la vigilance vis-à-vis des banques.
MBO Partenaires a annoncé ce matin le closing final de son quatrième fonds depuis 2002, à 250 millions d’euros. Un tiers du fonds sera alloué à des investissements hors de France, principalement en Espagne, ainsi qu’en Belgique et Suisse. Le fonds allouera des montants unitaires de financement en capital de 5 à 25 millions d’euros à une vingtaine d’entreprises à fort potentiel, de tous secteurs d’activité, auprès desquelles MBO Partenaires sera un actionnaire référant, minoritaire ou majoritaire, pour des opérations de transmission et de financement de la croissance.
EuropaCorp a finalisé son augmentation de capital réservée à FF Motion Invest, filiale à 100% de Fundamental Films, producteur, distributeur de films et financier basé à Shanghai, pour un montant total de 60 millions d’euros. FF Motion Invest devient ainsi le deuxième actionnaire d’EuropaCorp avec 27,89% du capital, derrière Front Line, la holding de Luc Besson, avec 31,58% du capital. «Cette levée de fonds va permettre à EuropaCorp d’accélérer la mise en oeuvre de sa stratégie de développement, à savoir, en particulier, la production de films et séries télévisées en langue anglaise, la distribution directe de ces films aux Etats-Unis et en France, et l’acquisition de films en langue anglaise produits par des tiers», explique le groupe.
EuropaCorp a finalisé son augmentation de capital réservée à FF Motion Invest, filiale à 100% de Fundamental Films, producteur, distributeur de films et financier basé à Shanghai, pour un montant total de 60 millions d’euros. FF Motion Invest devient ainsi le deuxième actionnaire d’EuropaCorp avec 27,89% du capital. Front Line, la holding de Luc Besson, demeure le principal actionnaire avec 31,58% du capital. «Cette levée de fonds va permettre à EuropaCorp d’accélérer la mise en oeuvre de sa stratégie de développement, à savoir, en particulier, la production de films et séries télévisées en langue anglaise, la distribution directe de ces films aux Etats-Unis et en France, et l’acquisition de films en langue anglaise produits par des tiers», explique le groupe.
Le groupe de communication et de divertissement a placé jeudi sur le marché obligataire un emprunt à 7 ans de 600 millions d’euros. L'émission s’est faite à un spread de 80 points de base au-dessus des mid-swaps, contre une indication initiale de 85 pb. Le livre d’ordres a dépassé 1,1 milliard d’euros. Citigroup, le Crédit Mutuel et la Société Générale ont dirigé l’opération.
Le groupe de communication et de divertissement a placé jeudi sur le marché obligataire un emprunt à 7 ans de 600 millions d’euros. L'émission s’est faite à un spread de 80 points de baser au-dessus des mid-swaps, contre une indication initiale de 85 pb. Le livre d’ordres a dépassé 1,1 milliard d’euros. Citigroup, le Credit Mutuel et la Société Générale ont dirigé l’opération.
Le groupe a profité de la baisse de son cours de Bourse pour acheter des options et compenser la moitié du risque de dilution de son obligation convertible.
Après de premières fuites sur les augmentations salariales de certains dirigeants de Bpifrance, la Cour des comptes a rendu public ce matin son rapport final sur la banque publique d’investissement. « Une stabilisation de son activité est désormais souhaitable, de même qu’une maîtrise rigoureuse de ses charges d’exploitation, indique la Cour dans un communiqué. Enfin une clarification de la stratégie du financement par l’Etat des activités de Bpifrance devrait accompagner les réflexion des actionnaires sur l’évolution du modèle économique et financier du groupe ».
Profitant de l'effervescence actuelle sur cette catégorie de titres, le groupe s’est financé à rendement négatif et en supprimant la dilution potentielle.
Après les Ornane ou les Odirnane, Seb invente les Ornae: obligations à option de remboursement en numéraire et/ou en actions existantes. Elles se différencient ainsi des Ornane qui peuvent être remboursées aussi en actions nouvelles. Les Ornae évitent ainsi tout risque de dilution des actionnaires.
Transgene a bouclé son augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription. La société biopharmaceutique a levé 46,4 millions d’euros via l’émission d’un peu plus de 17,8 millions d’actions nouvelles au prix unitaire de 2,60 euros. Le taux de souscription s'élève à environ 96,5%. Transgene utilisera ces fonds pour «renforcer sa structure financière jusqu’à fin 2018 afin de pouvoir déployer son plan de développement clinique avec le lancement de sept études actuellement en préparation, portant sur ses cinq candidats produits au stade clinique» et sera également «en mesure de négocier sereinement des accords de partenariat et de co-développement sur la base des résultats obtenus à partir de 2017".
Wendel a annoncé hier soir le succès du refinancement d’IHS, leader africain des tours de télécoms mobiles, dont il est le premier actionnaire avec 26% du capital. La holding IHS Netherlands a placé à cet effet une émission obligataire de 800 millions de dollars (732 millions d’euros) à échéance octobre 2021, assortie d’une période de non-call de 2 ans et avec un coupon de 9,5 %. Il s’agit de la plus importante émission obligataire réalisée par un émetteur africain high yield. Les obligations, qui seront cotées sur la Bourse de Dublin, ont été placées «auprès d’une base d’investisseurs internationaux de qualité». Le produit net de l’opération sera utilisé pour refinancer la dette existante d’IHS Nigeria à hauteur de 500 millions de dollars. Il servira aussi à financer le rachat par une autre filiale, IHS Towers NG, d’une souche obligataire de 250 millions de dollars, ainsi qu’un nouveau programme de construction de tours.
Financière Fonds Privés, conseiller indépendant en capital-investissement auprès des entrepreneurs, a annoncé hier avoir mis en relation des investisseurs privés et des entrepreneurs français à la recherche de financement de leurs projets. Cinq PME (Ermes, Holimotion, Epsilon, Canibal, Sefaireaider.com) ont pu ainsi trouver des capitaux pour financer leur projet de croissance. L’investissement global, de près de 15 millions d’euros, a été souscrit par une moyenne de 30 à 40 personnes physiques par dossier.
Cinq sociétés sous LBO, dont Synlab, ont levé plus de 2 milliards d'euros de titres FRN en quelques jours. Elles profitent de la demande d'investisseurs sevrés de prêts.