Le marché locatif ne confirme pas le début de reprise qu’il avait connue au premier semestre. Et celle dans l’investissement sera d’autant plus lente que les taux élevés gardent les investisseurs sur d’autres classes d’actifs.
La surperformance de la Bourse de Londres cet été, du fait de son caractère plus défensif, n’a pas duré. Les craintes sur le budget ont pesé. Les actions britanniques ont des atouts mais en cas d'atterrissage en douceur de l'économie, les valeurs moyennes devraient mieux s’en sortir.
Le dernier rapport annuel de l’Agence internationale de l'énergie explique que les pays développés doivent aller plus vite dans l’essor des énergies propres.
Les taux de swap d’inflation ont rebondi depuis mi-septembre aux Etats-Unis, mais aussi en Europe de façon plus étonnante, avec un ajustement des anticipations de baisse des taux de la Fed et des taux longs.
Si le marché des ABS auto affiche son dynamisme aux Etats-Unis, l'Europe patine davantage. En cause, un paradoxe lié notamment à une transition plus lente vers l'électrique.
Les conditions de crédit ont globalement peu changé au troisième trimestre, selon l’enquête de la BCE, mais la demande de financements a enfin redémarré : un peu pour les entreprises, beaucoup pour les emprunts immobiliers.
L’assouplissement monétaire de la Fed aide les banques centrales des émergents à soutenir leur croissance. Mais les dynamiques domestiques comptent tout autant. L'Agefi a mené une revue exhaustive des dernières politiques des banques centrales de ces pays.
Les émissions sur le marché primaire corporate euro sont largement sursouscrites et les prix serrés n’empêchent pas une bonne performance des obligations sur le marché secondaire, à quelques exceptions près.
Naviguer sur le marché obligataire corporate dans ces conditions peut s'avérer délicat. Mais une perspective stratégique peut l'emporter sur des vues plus tactiques.
Daron Acemoglu, Simon Johnson et James A. Robinson obtiennent la récompense suprême pour leurs recherches sur les différences de prospérité entre les nations.
Malgré l’émission annoncée de 300 milliards d’euros d’obligations spéciales, les investisseurs devront encore attendre pour obtenir davantage de précisions en matière budgétaire.
Les gouverneurs les plus «restrictifs» pourraient renoncer à la réduction de taux «graduelle» préconisée en septembre. Et donc accélérer le cycle par une nouvelle baisse de 25 pb la semaine prochaine.
Après Fitch le 11 octobre, qui a maintenu sa note AA-, Moody’s doit se prononcer le 25 octobre, avant S&P le 29 novembre. Les analystes n’anticipent pas de dégradation de la France à A. Même dans ce cas, l’impact pour les banques, les assurances et les indices souverains serait minime.
L’agence de notation conserve une note de AA- pour la France mais passe en perspectives « négatives » sur le pays alors qu’elles étaient « stables » auparavant.
La Banque centrale européenne devrait de nouveau réduire ses taux d'intérêt jeudi mais elle pourrait se montrer prudente pour la suite. Plusieurs entreprises, dont LVMH, Pernod Ricard et Publicis, publieront leurs résultats trimestriels.
Le PIB britannique a progressé en août après deux mois de stagnation, éloignant le risque de récession. Le marché attend une baisse de taux en novembre. Il va désormais se focaliser sur le budget qui sera présenté le 30 octobre.
L'indice des prix a moins ralenti qu'attendu en septembre aux Etats-Unis, avec encore une inflation cœur plus forte que prévu. Sans que cela ne change vraiment la probabilité de voir la banque centrale réduire ses taux de 25 points de base le 7 novembre.
Entre la baisse des taux et les très importants remboursements susceptibles d’être réinvestis par les investisseurs, le montant de nouvelle dette nette à émettre à moyen et long terme n’est pas insurmontable.
Seuls les rachats d'actions suivis d’une annulation de ces titres sont dans le viseur. Les entreprises réalisant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires hors taxes et ayant leur siège social dans l’Hexagone sont concernées.
Le choc fiscal en préparation referme la parenthèse ouverte au lendemain du Brexit pour renforcer l'attractivité de l'industrie financière française. Le contrat de confiance avec les décideurs est rompu. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.