L’Europe a enregistré mardi sa deuxième journée record en termes de volumes obligataires avec 23 émetteurs ayant levé 39 milliards d’euros de dette. Le précédent record datait du 9 juin 2020 avec 41 milliards. La majorité des émissions ont continué à provenir d’institutions financières, avec notamment BNP Paribas sur le marché pour la quatrième fois depuis le 1er janvier. Mais aussi d’émetteurs souverains et quasi-souverains : Italie (7 milliards), Belgique (7 milliards), Fonds européen de stabilité financière (EFSF, 6 milliards), Cades (5 milliards), Société Du Grand Paris (1 milliard), etc. Cette journée repousse aussi le record de dette syndiquée sur 7 jours à près de 150 milliards d’euros, début d’année le plus actif de l’histoire selon Bloomberg. Plus de 80 émetteurs ont profité de conditions de financement parmi les plus intéressantes depuis l’été dernier, dans un contexte toujours incertain concernant les hausses de taux à venir.
Les élus de la chambre basse américaine ont adopté lundi soir les règles qui encadreront leur action pendant deux ans, au prix de concessions notables aux élus du GOP les plus radicaux. Le nouveau règlement prévoit notamment la création d’une commission d’enquête sur «l’instrumentalisation» par les démocrates du ministère de la Justice, moyen de décrédibiliser les enquêtes visant l’ex-président Donald Trump. Surtout, le projet impose que chaque nouvelle dépense soit financée par ailleurs dans le budget. A ce titre, le Congrès devrait annuler une mesure, qui prévoyait d’allouer 80 milliards de dollars supplémentaires aux services du fisc, ce à quoi la Maison Blanche devrait s’opposer car elle évalue le déficit supplémentaire induit à plus de 115 milliards. Les lois adoptées à la Chambre n’ont cependant aucune chance de l'être au Sénat, dont les démocrates ont gardé le contrôle avec les élections de mi-mandat.
Le rideau est levé. La Première ministre, Elisabeth Borne, a dévoilé mardi le projet de réforme gouvernemental du système de retraites par répartition français, dont la mesure phare est le recul progressif de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans en 2030. Emmanuel Macron entend mener à bien la réforme pour rétablir les finances du régime d’ici 2030, malgré des sondages d’opinion défavorables, l’opposition de la gauche et de l’extrême droite et un front syndical uni.
Les élus de la chambre basse américaine ont adopté lundi soir les règles qui encadreront leur action pendant deux ans. Avec 220 votes sur 222 chez les républicains, qui s’étaient écharpés la semaine dernière pour élire Kevin McCarthy comme président au quinzième tour. Au prix de concessions notables aux élus du GOP les plus radicaux. Par exemple, le nouveau règlement oblige à nouveau les élus à être présents pour voter les textes de loi, autorise un seul d’entre eux - contre cinq jusqu’ici - à introduire une motion de défiance contre le «speaker», et prévoit la création d’une commission d’enquête sur «l’instrumentalisation» par les démocrates du ministère de la Justice, un moyen de décrédibiliser les enquêtes visant l’ex-président Donald Trump.
Le taux d’inflation est tombé à 5,9% en rythme annuel en décembre en Norvège, en-deçà des attentes du marché de 6,1% et des 6,5% en novembre selon l’Institut statistique norvégien.
Les économistes de la banque américaine ont revu en hausse leurs prévisions de croissance pour les pays de la zone euro. L’inflation est attendue à 3,25% en fin d’année.
Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 6,5% en novembre en zone euro, inchangé par rapport au niveau historiquement bas du mois précédent. Il y a un an, ce taux atteignait 7,1%. Le nombre de chômeurs a diminué de 2.000 par rapport à octobre, à 10,849 millions de personnes. En revanche, le taux de chômage des moins de 25 ans a légèrement augmenté à 15,1% en novembre, contre 15% le mois précédent. Parmi les principales économies de la zone euro, les taux de chômage les plus élevés ont été enregistrés en Espagne (12,4%), en Italie (7,8%) et en France (7%), tandis que les taux les plus faibles ont été observés aux Pays-Bas (3,6%) et en Allemagne (3%).
Les émetteurs corporate ont placé lundi près de 12 milliards d’euros profitant de la baisse des taux, dont une opération SLB d’Air France KLM, qui n’est pas noté.
Le déficit commercial de la France, qui s’était amélioré à 11,59 milliards d’euros fin octobre, s’est à nouveau creusé à 13,77 milliards d’euros fin novembre, selon les données publiées lundi par le bureau des Douanes françaises. En moyenne mobile sur trois mois, la balance commerciale de biens continue de se redresser (+1,1 milliard à -13 milliards), regain essentiellement porté par l’amélioration de la balance énergétique (+1,4 milliard), souligne le communiqué. Les importations ont poursuivi leur recul (-1,5 milliard en novembre après -1,1 milliard), pour atteindre 64,3 milliards, en lien avec la baisse des importations de produits énergétiques. Les exportations diminuent également de 0,4 milliard, autant que le mois précédent, et s’établissent à 51,3 milliards.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a reçu lundi à Londres le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, pour relancer les discussions avec l’Union européenne (UE) destinées à résoudre un différend sur leurs relations commerciales post-Brexit. Les discussions techniques sur le protocole sur l’Irlande du Nord ont repris en octobre entre représentants britanniques et européens, alimentant à Londres et dans certaines parties de l’UE l’espoir qu’un accord soit trouvé sur cette question ayant tendu les relations entre les deux blocs depuis leur divorce. Etabli dans le cadre du Brexit il y a trois ans, le protocole nord-irlandais prévoit des contrôles frontaliers sur certains produits livrés dans la province depuis le reste du Royaume-Uni.
Les actifs brésiliens ont peu réagi à l’accès de violence des partisans de Jair Bolsonaro dimanche. Même si cela accroît la prime de risque, la crainte des investisseurs est budgétaire.
Depuis les années 1920, Wall Street a presque toujours commencé à se redresser avant la fin des récessions. Mais jamais avant le début d'une crise économique.
La production industrielle en Allemagne a augmenté de 0,2% en glissement mensuel en novembre 2022, contre une baisse de 0,4% en octobre. Le marché anticipait une croissance de 0,1%. La production a augmenté pour les biens intermédiaires (1,2%) et les biens d'équipement (0,7%) mais a diminué pour les biens de consommation (-1,5%). Dans le même temps, la production énergétique a augmenté de 3% tandis que celle de la construction a diminué de 2,2%. La production des secteurs à forte intensité énergétique a augmenté de 0,2%. Sur un an, la production industrielle a reculé de 0,4%.
Le nombre total de nouveaux permis de construction pour des logements en Australie a plongé de 9 % en glissement mensuel, à 13.898 unités en novembre, après une baisse de 5,6 % en octobre. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse, dont le rythme s’accélère. Le durcissement des conditions financières pèse aussi sur les prix : l’indice CoreLogic de la valeur des logements a chuté de 8,4 %, un rythme au plus haut historique. Malgré cette baisse record, l’indice reste supérieur de 16% à son niveau d’il y a cinq ans, et 59,8% au-dessus de son niveau d’il y a dix ans.
La Banque nationale suisse (BNS) s’attend à une perte record de 132 milliards de francs suisses en 2022, après un bénéfice de 26,9 milliards de francs en 2021, a-t-elle annoncé lundi, rendant «impossible toute distribution au titre de l’exercice 2022» à la Confédération et cantons. La BNS a subi une perte de 131 milliards de francs sur ses positions en monnaies étrangères, indique le communiqué. Elle reconnaît en outre des pertes de 1 milliard sur ses positions en francs suisses, tandis que son stock d’or, resté inchangé, a dégagé une plus-value d’environ 400 millions. Elle ne donne aucune précision concernant son portefeuille d’actions, qui était devenu si important en 2020. Après la prise en compte de la réserve pour distributions futures de 102,5 milliards, la perte portée au bilan s’établit à quelque 39 milliards, détaille la BNS, en première estimation avant ses résultats définitifs, attendus le 6 mars. Cette lourde perte aura des conséquences directes pour les finances des cantons et de la Confédération : l’an passé, elle leur avait redistribué 6 milliards de francs.
Le métal rouge a gagné 4,9% entre son point le plus bas atteint le 4 janvier et son niveau atteint lundi, à 8,610 dollars la tonne. Par rapport à une semaine, la courbe des contrats à terme a rebasculé en backwardation (déport: les contrats à terme plus proches sont plus chers que les contrats à expiration plus lointaine) sur les deux contrats à échéance la plus proche, signalant une demande renouvelée pour le métal. La hausse de prix signale l’optimisme des marchés, qui espèrent que le relâchement des conditions sanitaires en Chine pourra libérer de la demande accumulée. Par ailleurs, les mesures destinées à soutenir l’immobilier sont une bonne nouvelle pour le métal à terme : 200 kg de cuivre sont nécessaires à la construction d’une maison, en moyenne.
La banque danoise Saxo Bank réfléchit à une éventuelle introduction en Bourse (IPO) à Copenhague, a déclaré lundi son directeur général Kim Fournais à Reuters, après l'échec du projet de fusion avec un SPAC. «Il y a toujours eu un souhait de faire entrer Saxo en Bourse», a déclaré Kim Fournais, en ajoutant que la Bourse de Copenhague serait probablement le lieu privilégié pour une IPO mais que rien ne pressait compte tenu des turbulences des marchés. Saxo Bank a annoncé en décembre dernier mettre fin aux discussions avec le Spac (véhicule d’investissement coté) Disruptive Capital du financier britannique Edmund Truell en raison principalement de «conditions de marché difficiles».
La Banque nationale suisse (BNS) s’attend à une perte record de 132 milliards de francs suisses en 2022, après un bénéfice de 26,9 milliards de francs en 2021, a-t-elle annoncé lundi, rendant «impossible toute distribution au titre de l’exercice 2022» à la Confédération et cantons.
Le métal rouge a gagné 4,9% entre son point le plus bas atteint le 4 janvier et son niveau atteint lundi, à 8,610 dollars la tonne. Par rapport à une semaine, la courbe des contrats à terme a rebasculé en backwardation (déport: les contrats à terme plus proches sont plus chers que les contrats à expiration plus lointaine) sur les deux contrats à échéance la plus proche, signalant une demande renouvelée pour le métal. La hausse de prix signale l’optimisme des marchés, qui espèrent que le relâchement des conditions sanitaires en Chine pourra libérer de la demande accumulée. Par ailleurs, les mesures destinées à soutenir l’immobilier sont une bonne nouvelle pour le métal à terme : 200 kg de cuivre sont nécessaires à la construction d’une maison, en moyenne. Des tensions sur l’offre ont aussi pu jouer, le Chili ayant annoncé une chute de 7% de sa production en novembre (449.000 tonnes). Le métal demeure loin de son point le plus haut atteint début mars 2022, à 10,674 dollars la tonne.
Le nombre total de nouveaux permis de construction pour des logements en Australie a plongé de 9 % en glissement mensuel, à 13.898 unités en novembre, après une baisse de 5,6 % en octobre. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse, dont le rythme s’accélère. Le durcissement des conditions financières pèse aussi sur les prix : l’indice CoreLogic de la valeur des logements a chuté de 8,4 %, un rythme au plus haut historique. Malgré cette baisse record, l’indice reste supérieur de 16% à son niveau d’il y a cinq ans, et 59,8% au-dessus de son niveau d’il y a dix ans.
Le déficit commercial de la France, qui s’était amélioré à 11,59 milliards d’euros fin octobre, s’est à nouveau creusé à 13,77 milliards d’euros fin novembre, selon les données publiées lundi par le bureau des Douanes françaises.
La production industrielle en Allemagne a augmenté de 0,2% en glissement mensuel en novembre 2022, contre une baisse de 0,4% en octobre. Le marché anticipait une croissance de 0,1%. La production a augmenté pour les biens intermédiaires (1,2%) et les biens d'équipement (0,7%) mais a diminué pour les biens de consommation (-1,5%). Dans le même temps, la production de l'énergie a augmenté de 3% tandis que celle de la construction a diminué de 2,2%. De même, la production des branches industrielles à forte intensité énergétique a augmenté de 0,2%. Sur un an, la production a reculé de 0,4%.
Des dizaines de milliers de Brésiliens contestant les résultats des dernières élections, perdues par l’ancien Président Jair Bolsonaro, ont envahi dimanche la Cour suprême, le bâtiment du Congrès et le palais présidentiel. Ces évènements pourraient ajouter à la volatilité sur les actifs brésiliens en augmentant la perception du risque politique, d’autant que les marchés s’inquiètent déjà de la politique budgétaire expansionniste que pourrait mettre en place Lula, le vainqueur de l’élection. L’ETF iShares sur l’indice MSCI Brésil, coté à Londres, perdait 2,2% en début de journée.