Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 6,5% en novembre en zone euro, inchangé par rapport au niveau historiquement bas du mois précédent. Il y a un an, le taux de chômage atteignait 7,1%. Le nombre de chômeurs a diminué de 2.000 par rapport à octobre, à 10,849 millions de personnes. En revanche, le taux de chômage des moins de 25 ans a légèrement augmenté pour atteindre 15,1% en novembre, contre 15% le mois précédent. Parmi les principales économies de la zone euro, les taux de chômage les plus élevés ont été enregistrés en Espagne (12,4%), en Italie (7,8%) et en France (7%), tandis que les taux les plus faibles ont été observés aux Pays-Bas (3,6%) et en Allemagne (3%).
Dans une interview accordée à l’agence Xinhua, Guo Shuqing, le patron de la Commission de régulation des banques et des assurances (CBIRC), a déclaré que les mesures réglementaires visant le secteur de l’internet touchaient à leur fin. Par ailleurs, Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, a annoncé renoncer à la gouvernance du groupe qu’il a créé, ce qui devrait faciliter l’introduction en Bourse d’Alibaba. L’indice Hang Seng Tech a gagné de 3,2% lundi.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, reçoit ce lundi à Londres le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, pour tenter de relancer les discussions avec l’Union européenne (UE) destinées à résoudre un différend sur leurs relations commerciales post-Brexit.
L’indice des prix alimentaires de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture s’est établi en moyenne à 143,7 points en 2022, une hausse de 14,3 % par rapport à 2021 et son niveau le plus haut depuis qu’il existe, selon des chiffres publiés vendredi. L’indice avait déjà gagné 28 % en 2021 par rapport à l’année précédente. En milieu d’année, les prix ont toutefois commencé à se détendre, grâce à l’accord d’exportation de céréales atteint entre la Russie et l’Ukraine. Des récoltes plus importantes que prévu dans les pays exportateurs a aussi contribué à faire diminuer les prix. En décembre, l’indice a chuté pour le neuvième mois consécutif à 132,4 points, contre 135 points pour novembre.
Shell a annoncé vendredi que ses résultats du quatrième trimestre 2022 incluraient une charge de 2 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros) liée à une taxation supplémentaire dans l’Union européenne et à la taxe exceptionnelle pour les groupes énergétiques au Royaume-Uni, tandis que les résultats de ses activités de négoce de gaz devraient ressortir en forte hausse par rapport au trimestre précédent. Le pétrolier britannique a précisé qu’au quatrième trimestre, ces taxes n’auraient pas d’effet sur ses bénéfices ajustés et que l’impact sur sa trésorerie serait limité compte tenu du calendrier prévu pour leur paiement.
Les prix ont continué de baisser au Royaume-Uni dans l’immobilier résidentiel en décembre. Ceux des maisons ont reculé en moyenne de 1,5 % sur un mois, après -2,4 % en novembre, selon les données publiées vendredi par Halifax. Il s’agit du quatrième mois consécutif de baisse. En termes trimestriels, les prix ont désormais diminué de 2,5 %, ce qui en fait la plus forte baisse depuis les trois mois précédant février 2009. Le marché immobilier britannique est confronté à la hausse des taux d’intérêt et à une détérioration de l'économie avec une baisse du pouvoir d’achat des ménages. Halifax s’attend à ce que les prix des logements baissent de 8% en 2023, les ramenant à leur niveau d’avril 2021. Le cabinet de conseil EY ITEM Club s’attend à ce que les prix chutent d’environ 10% au cours des 12 à 18 prochains mois.
Les ventes au détail en Allemagne ont progressé légèrement plus que prévu en novembre sur un mois, en hausse de 1,1% (+5,9% en rythme annuel), selon les données publiées vendredi par Destatis. Le consensus Reuters prévoyait une croissance de 1% en rythme mensuel. Elles ont rebondi après une contraction mensuelle de 2,8% en octobre, alors que la consommation tire parti d’un marché du travail qui résiste et au soutien des aides de l’Etat pour faire face à la flambée des prix.
La consommation des ménages en biens en France a légèrement rebondi en novembre, progressant de 0,5% par rapport au mois précédent, a indiqué vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). «Cette hausse s’explique essentiellement par l’augmentation de la consommation en biens fabriqués (+1,1%)», a expliqué l’Insee dans un communiqué. Pour octobre, le recul de la consommation des ménages a été révisé à 2,7% sur un mois. Il avait initialement été estimé à 2,8%.
Le PIB de l’Inde augmentera probablement de 7 % en 2023, contre 8,7 % l’année précédente, a indiqué vendredi le ministère indien des statistiques dans une nouvelle estimation pour sa croissance de l’an prochain. La croissance du secteur manufacturier devrait atteindre seulement 1,6 %. Ces attentes sont inférieures aux prévisions précédentes du gouvernement, qui chiffraient la croissance de 8 % à 8,5 %. La banque centrale table de son côté sur 6,8 %. Le ralentissement des exportations et le risque d’une d’inflation élevée qui pèserait sur le pouvoir d’achat contribue à cette dégradation des attentes.
La pandémie a creusé un déficit d’un million de personnes dans les projections démographiques de l’Australie, en raison notamment d’un affaiblissement du flux migratoire. Les fermetures de frontières en 2020 et 2021 ont vu la croissance démographique chuter à seulement 0,1 %, bien en deçà de la moyenne de 1,6 % de la décennie précédente. La migration nette est même devenue négative pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. L’un des résultats a été une pénurie généralisée de main-d'œuvre et une baisse du taux de chômage à un creux de 48 ans de 3,4 %. Même si la migration nette se redresse plus rapidement que prévu, cette reprise «ne devrait pas compenser entièrement la croissance démographique perdue pendant la pandémie, l’Australie devant rester plus petite et plus ancienne que cela n’aurait été le cas», conclut le rapport.
Après quinze tours de scrutin, le candidat républicain au poste de «speaker» de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy, a fini par obtenir la majorité des voix nécessaires à son élection comme président de la chambre basse du Congrès. Il a remporté cette élection par 216 voix, contre 212 pour le candidat démocrate Hakeem Jeffries, et 6 «présents», élus qui ne sont pas prononcés. Une vingtaine parmi les députés républicains les plus radicaux s’opposaient à la nomination de Kevin McCarthy parce qu’il ne soutenait pas suffisamment l’ex-président Donald Trump, qui avait pourtant appelé à voter pour lui mercredi dernier. Cette situation, inédite depuis 1923, aurait pu bloquer la capacité de la chambre basse à remplir ses obligations basiques, comme le vote du financement des administrations fédérales. Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a félicité Kevin McCarthy en l’appelant à «gouverner de manière responsable et dans l’intérêt des Américains».
Avec leurs programmes gigantesques d’émissions pour 2023, les souverains n’ont pas de temps à perdre. Mais gare à l’indigestion face à ce déluge, d’autant que la BCE va se retirer du marché.
QatarEnergy a annoncé dimanche sa décision finale d’investissement dans le complexe Ras Laffan Petrochemicals avec son partenaire américain Chevron Phillips Chemical, un projet à 6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros) considéré comme le plus important du genre au Moyen-Orient. Le complexe, qui devrait être mis en service en 2026, inclut une unité de vapocraquage d'éthane d’une capacité de 2,1 millions de dollars d'éthylène par an. Le site intégré inclut aussi deux unités de dérivés de polyéthylène à haute densité d’une capacité totale de 1,7 millions de tonnes par an, a précisé le patron de QatarEnergy, Saad al-Kaabi Kaabi. Annoncé initialement en 2019, ce projet souligne la volonté des producteurs de pétrole du Moyen-Orient de se renforcer dans la pétrochimie afin de trouver de nouveaux marchés. Le complexe sera détenu à 70% par le groupe public QatarEnergy et à 30% par Chevron Phillips Chemicals.
C’est une première depuis deux ans. L’activité du secteur des services américain s’est contractée en décembre, l’indice ISM reculant à 49,6 contre 56,5 le mois précédent, selon l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée vendredi. C’est une surprise puisque les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre de 55. La demande est en forte chute avec une baisse du sous-indice des nouvelles commandes à 45,2, à un plus bas depuis mai 2020, contre 56 en novembre. Le sous-indice des prix payés a lui aussi reculé, à 67,6 après 70.
Shell a annoncé vendredi que ses résultats du quatrième trimestre 2022 incluraient une charge de 2 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros) liée à une taxation supplémentaire dans l’Union européenne et à la taxe exceptionnelle pour les groupes énergétiques au Royaume-Uni, tandis que les résultats de ses activités de négoce de gaz devraient ressortir en forte hausse par rapport au trimestre précédent.
L’indice des prix alimentaires de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture s’est établi en moyenne à 143,7 points en 2022, une hausse de 14,3 % par rapport à 2021 et son niveau le plus haut depuis qu’il existe, selon des chiffres publiés vendredi. L’indice avait déjà gagné 28 % en 2021 par rapport à l’année précédente.
Les cicatrices de la crise du Covid sont réelles sur la démographie de l’Australie. La pandémie a creusé un déficit d’un million de personnes dans les projections démographiques du pays, en raison notamment d’un affaiblissement du flux migratoire.
Le PIB de l’Inde augmentera probablement de 7 % en 2023, contre 8,7 % l’année précédente, a indiqué le ministère indien des statistiques dans une nouvelle estimation pour sa croissance de l’an prochain. La croissance du secteur manufacturier devrait atteindre seulement 1,6 %. Ces attentes sont inférieures aux prévisions précédentes du gouvernement, qui chiffraient la croissance de 8 % à 8,5 %. La banque centrale table elle sur 6,8 %. Le ralentissement des exportations et le risque d’une d’inflation élevée qui pèserait sur le pouvoir d’achat contribue à cette dégradation des attentes.
La banque envisagerait des départs volontaires et 900 à 1.000 postes pourraient être supprimés. La hausse rapide des taux pince les marges du crédit à la consommation