L’activité du secteur privé s’est à nouveau contractée en décembre en zone euro, mais à un rythme moins important que prévu grâce notamment à un relâchement des pressions sur les prix, selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat publiés mercredi par S&P Global. L’indice PMI composite a augmenté à 49,3 en décembre, après 47,8 en novembre (48,8 en première estimation), même s’il reste inférieur au seuil de 50 qui sépare croissance et contraction. «Le recul de l’activité a toutefois marqué le pas pour un deuxième mois consécutif, tendance laissant espérer un ralentissement économique moins marqué qu’initialement anticipé», a commenté Chris Williamson, chef économiste de S&P Global Market Intelligence, sans espérer un retour prochain en territoire de croissance. L’indice PMI des services ressort à 49,8 en décembre, après 48,5 en novembre (49,1 en première estimation).
L’activité industrielle japonaise a enregistré en décembre sa plus forte baisse sur 26 mois, selon une enquête de conjoncture publiée mercredi. L’indice des directeurs d’achat de l’industrie manufacturière a légèrement baissé à 48,9 en décembre, contre 49,0 en novembre. La production et les nouvelles commandes ont poursuivi leur contraction pour un sixième mois en décembre, mais à un rythme plus lent que le mois dernier. Les fabricants s’attendent néanmoins à une nouvelle détérioration de leurs conditions commerciales, le sous-indice de la production future atteignant son plus bas niveau depuis mai, lorsque les fermetures COVID-19 en Chine ont perturbé les chaînes d’approvisionnement des entreprises japonaises.
Inflation, banques centrales, guerre en Ukraine, flambée des prix de l’énergie, ralentissement chinois et choc budgétaire britannique... ont marqué cette année exceptionnelle.
La livre égyptienne a de nouveau chuté à un plus bas mercredi, les opérateurs sur les marchés des changes évoquant une troisième dévaluation en moins d’un an. La devise a dégringolé de près de 7%, à 26,50 pour un dollar, sa plus forte dépréciation depuis la dévaluation octobre avant que le pays ne parvienne à un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour une aide de 3 milliards de dollars. L’Egypte est confrontée à une grave crise, en raison notamment de la flambée des prix du blé, dont le pays est l’un des plus importants importateurs au monde. En octobre, la devise avait chuté de près de 15%. L’une des conditions de l’accord avec le FMI était de rendre plus flexible le marché des changes.
La hausse des taux d’intérêt et une inflation de l’ordre de 6% entraîneront une augmentation de la rémunération des livrets réglementés au 1er février si on se réfère au calcul appliqué par la Banque de France.
Le ralentissement du marché immobilier résidentiel britannique s’est accentué en novembre. Le nombre d’emprunts hypothécaires accordés par les banques a chuté à 46.075 en novembre, contre 57.875 en octobre, selon les données publiées mercredi par la Banque d’Angleterre (BoE). Ce chiffre est à plus bas depuis juin 2020, lorsque le marché avait ralenti à la suite du début de la pandémie de Covid-19. Un sondage Reuters auprès d'économistes anticipait 55.000 nouveaux crédits. Cette forte baisse traduit les effets de la hausse des taux d’intérêt et de la crise du pouvoir d’achat. Les taux d’intérêt de la BoE ont atteint 3,5% en décembre, leur plus haut niveau depuis 2008, contre 0,1 % un an plus tôt tandis que l’inflation a dépassé 10%.
Les prix des appartements danois ont perdu près de 10% en six mois (9,7%), dont 1,8% rien que sur décembre selon les données publiées mercredi par le spécialiste home a/s. La hausse des taux d’intérêt a gelé le marché du logement local selon les mêmes logiques que la Suède voisine, qui semble partie pour connaître sa pire crise immobilière depuis des décennies. La baisse spectaculaire de l’activité chez les agents immobiliers locaux suggère que le pire est à venir. Au Danemark comme en Suède, le marché connaît un mouvement de balancier après les fortes hausses de prix constatées pendant la pandémie, rappelle Danske Bank. Le taux fixe des prêts hypothécaires à 30 ans est passé en un an et demi de 1% à 5%. Le pays serait en revanche moins exposé aux taux variables que ses voisins selon l’OCDE : 39% des prêts contre 66% en Suède, 96% en Norvège et 97% en Finlande.
Les prix des appartements danois ont perdu près de 10% en six mois (9,7%), dont 1,8% rien que sur décembre selon les données publiées mercredi par le spécialiste home a/s. La hausse des taux d’intérêt a gelé le marché du logement local selon les mêmes logiques que la Suède voisine, qui semble partie pour connaître sa pire crise immobilière depuis des décennies.
L’activité manufacturière s’est encore contractée en décembre aux Etats-Unis, mais les prix acquittés dans le secteur sont tombés à un creux de plus de deux ans et demi en raison du ralentissement de la demande dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, selon l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée mercredi et rapportée par Reuters.
La livre égyptienne a de nouveau chuté à un plus bas mercredi, les opérateurs sur les marchés des changes évoquant une troisième dévaluation en moins d’un an. La devise a dégringolé de près de 7%, à 26,50 pour un dollar, sa plus forte dépréciation depuis la dévaluation octobre avant que le pays ne parvienne à un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour une aide de 3 milliards de dollars. L’Egypte est confrontée à une grave crise, en raison notamment de la flambée des prix du blé, dont le pays est l’un des plus importants importateurs au monde. En octobre, la devise avait chuté de près de 15%. L’une des conditions de l’accord avec le FMI était de rendre plus flexible le marché des changes. Malgré cette nouvelle dévaluation, l’écart entre le taux de changes sur le marché noir et le taux de changes officiel reste très élevé. Sur les marchés à terme, les opérateurs anticipent une poursuite de la baisse de la livre égyptienne à 32 pour un dollar. L’Egypte est l’un des pays qui risque le plus un défaut, selon les agences de notation.
Portés par le ralentissement de l’inflation et par la meilleure résistance que prévu de l’activité en zone euro, les marchés enchaînent sur une troisième séance de hausse.
L’activité industrielle japonaise a enregistré en décembre sa plus forte baisse sur 26 mois, selon une enquête de conjoncture publiée mercredi. L’indice des directeurs d’achat de l’industrie manufacturière a légèrement baissé à 48,9 en décembre, contre 49,0 en novembre. La production et les nouvelles commandes ont poursuivi leur contraction pour un sixième mois en décembre, mais à un rythme plus lent que le mois dernier. Les fabricants s’attendent néanmoins à une nouvelle détérioration de leurs conditions commerciales, le sous-indice de la production future atteignant son plus bas niveau depuis mai, lorsque les fermetures COVID-19 en Chine ont perturbé les chaînes d’approvisionnement des entreprises japonaises.
Kevin McCarthy a échoué mardi à obtenir le poste de «speaker» de la Chambre des représentants, à l’issue de trois votes au cours desquels les radicaux du Parti républicain l’ont empêché d’avoir la majorité de 218 votes nécessaire pour prendre la succession de la démocrate Nancy Pelosi. Jamais, en un siècle, la Chambre n’avait échoué à élire son speaker dès le premier vote. Un quatrième vote devrait être organisé mercredi.
Le ralentissement du marché immobilier résidentiel britannique s’est accentué en novembre. Le nombre d’emprunts hypothécaires accordés par les banques a chuté à 46.075 en novembre, contre 57.875 en octobre, selon les données publiées mercredi par la Banque d’Angleterre (BoE). Ce chiffre est à plus bas depuis juin 2020, lorsque le marché a ralenti à la suite du début de la pandémie de Covid-19. Un sondage Reuters auprès d'économistes anticipait 55.000 nouveaux crédits. Cette forte baisse traduit les effets de la hausse des taux d’intérêt et de la crise du pouvoir d’achat. Les taux d’intérêt de la BoE ont atteint 3,5 % en décembre, leur plus haut niveau depuis 2008, contre 0,1 % un an plus tôt tandis que l’inflation a dépassé 10%.
L’activité du secteur privé s’est à nouveau contractée en décembre en zone euro, mais à un rythme moins important que prévu grâce notamment à un relâchement des pressions sur les prix, selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat publiés mercredi par S&P Global.
La hausse des taux d’intérêt et une inflation de l’ordre de 6% entraîneront une augmentation de la rémunération des livrets réglementés au 1er février si on se réfère au calcul appliqué par la Banque de France.
L’activité manufacturière au Royaume-Uni a enregistré en décembre l’une de ses contractions les plus marquées depuis 15 ans en raison d’une forte baisse des nouvelles commandes et de suppressions d’emplois, montrent mardi les résultats définitifs de l’enquête PMI de S&P Global auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI du secteur s’est établi à 45,3 le mois dernier (estimation flash à 44,7 et 46,5 en novembre), soit son plus bas niveau depuis mai 2009, hormis deux mois au début de la pandémie de Covid-19. La livre sterling a perdu 0,76% face au dollar (à 1,195) suite à cette publication.
La hausse des prix a décéléré plus que prévu dans la première économie européenne en décembre, grâce notamment aux aides du gouvernement. Mais les économistes restent inquiets.
Targa Resources, société texane d’infrastructure énergétique, a fait savoir mardi qu’elle s’apprêtait à prendre le contrôle total du gazoduc «Grand Prix» pour 1,05 milliard de dollars (environ 1 milliard d’euros) en numéraire. Elle acquerra pour cela la participation de 25% détenue par la société d’investissement Blackstone dans ce gazoduc qui traverse le bassin permien américain. Targa a précisé que l’opération, qui devrait être bouclée au premier trimestre 2023, correspond à un multiple estimé de 8,75 fois l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté de la cible pour l’exercice en cours. La société texane avait déjà acquis l’an dernier la participation de 75% détenue dans Grand Prix par le groupe de private equity Stonepeak Partners pour un montant d’environ 925 millions de dollars.
Cette année sera une «année cruciale» pour Evergrande, a déclaré son président, Hui Ka Yan, dans une lettre adressée aux employés le jour du Nouvel An. Le groupe devra terminer ses projets en cours, et rembourser ses dettes, qui dépassent les 300 milliards de dollars. Le dirigeant estime qu’Evergrande sera à même de relever les deux défis, notant que l’entreprise a repris la construction de 732 projets en 2022, livrant 301.000 logements au total. Côté dette, un appel d’offres pour la vente du siège hongkongais du groupe a de nouveau échoué, selon Reuters, car les prix et les conditions de l’offre n’étaient pas assez attractifs. La tour, valorisée entre 1 et 1,2 milliard de dollars, avait été utilisée comme collatéral pour un prêt de 0,9 milliard de dollars auprès de China Citic Bank Corp, qui l’avait mise en vente en septembre.
L’inflation en Turquie a diminué plus qu’anticipé par les économistes en décembre à 64,3% en rythme annuel, soit un plus bas de neuf mois, selon les données publiées mardi par l’institut statistique turc. En octobre, l’inflation avait atteint un pic de 24 ans à 85,5% avant de baisser légèrement en novembre (+84,4%). Le repli de décembre s’explique par un effet de base favorable. Il y a un an, l’inflation avait bondi de 13,6%. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,18%, à un plus bas de 16 mois et plus de deux fois moins qu’attendu par le consensus (+2,7%), qui attendait une inflation de 66,8% sur un an. Les économistes anticipent une baisse de l’inflation cette année à 43,2% en décembre.
Le gouvernement dévoilera les détails de son projet le 10 janvier. Les discussions avec les partenaires sociaux et avec les autres groupes politiques se poursuivent.