L’économie allemande devrait croître de 0,2% cette année, évitant de peu une récession, montre le rapport économique annuel du gouvernement publié mercredi. L’exécutif tablait sur une contraction de l’activité de 0,4% cet automne. «Il n’y a pas de signes d’une récession significative, que beaucoup d’observateurs considéraient longtemps comme inévitable», a commenté le ministre de l’Economie Robert Habeck dans le rapport. L’inflation devrait s’établir à 6% en moyenne sur l’année – ce qui paraît encore très élevé.
Le géant américain de l'informatique a publié des résultats supérieurs aux attentes tout en avertissant que ses ventes seraient moins dynamiques que prévu lors du trimestre en cours.
Les indicateurs avancés reviennent en territoire positif pour la première fois depuis juin, accréditant la thèse que la région échapperait à la récession économique.
La conjoncture s’est à nouveau dégradée aux Etats-Unis en janvier, confirmant le ralentissement de la croissance sous l’effet de la hausse des prix et des taux d’intérêt observée ces derniers mois. L’indice PMI Composite publié mardi par S&P Global, qui couvre à la fois les services et l’industrie manufacturière, ressort à 46,6 en janvier, contre 45 en décembre. Tout en retrouvant un point haut depuis trois mois, l’indice se maintient pour le septième mois d’affilée sous le seuil des 50 qui sépare une expansion d’une contraction de l’activité. L’indice PMI des services, qui s’est redressé à 46,6 contre 44,7 en décembre, dépasse le consensus des analystes, qui était de 45. Dans le secteur manufacturier, l’indice PMI s'établit à 46,8 contre 46,2 et il dépasse également le consensus, qui était de 46. La production s’inscrit néanmoins en baisse à la suite d’une forte diminution des nouvelles commandes.
L’an dernier, les créations de sociétés ont reculé de 6,2% et les radiations ont crû de 11,6%. Mais les procédures collectives sont bien inférieures à leur niveau de 2019.
Les volumes épargnés pendant la pandémie sont le fait des ménages les plus aisés. Les mauvaises perspectives du marché immobilier expliquent cette moindre sollicitation.
Les dirigeants de l’Union européenne pourraient autoriser un nouveau mode de financement européen pour l’industrie des technologies vertes, afin de contrebalancer les subventions des États-Unis et de la Chine, selon un projet consulté par Reuters. Les conclusions de ces discussions seront officiellement dévoilées le 9 et 10 février. La Commission européenne serait alors en mesure d’emprunter davantage, à travers des emprunts conjoints qui seraient répercutés sur les gouvernements sous forme de prêts. À plus long terme, les dirigeants attendront de la Commission qu’elle présente un projet de fonds de souveraineté européen pour soutenir les investissements, éventuellement avec la participation du secteur privé et de la Banque européenne d’investissement (BEI). Les dirigeants demanderont également un assouplissement des conditions d’investissement.
Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a affirmé mardi avoir obtenu un accord de principe avec Pékin pour la restructuration de la dette zambienne. Elle a indiqué que le pays africain avait réalisé les efforts demandés dans le cadre du programme de soutien qui lui a été accordé l’an dernier, et que c’était désormais aux créanciers de faire ce qui était nécessaire pour trouver un accord. Avec 6 milliards de dollars de dette, sur 17 milliards de dette externe, la Chine est l’un des principaux créanciers de la Zambie qui a fait défaut en novembre 2020. L’accord négocié par le FMI prévoit une réduction de fait de de la dette via une extension des maturités et une baisse des coupons. La Chine ne veut pas de réduction du principal de la dette.
L’AMF a rendu mardi son avis sur l’Offre publique d’achat simplifiée (OPAS) d’Abeille Assurances Holding sur l’Union Financière de France Banque (UFF). L’OPAS au prix de 21 euros par action est jugée conforme et l’AMF a émis son visa sur la note d’information et la note en réponse relatives à l’Offre. Abeille Assurances Holding détenait 74,99% du capital et des droits de vote d’UFF à la veille d’annoncer ses intentions le 28 novembre dernier. Elle revendique désormais 81,37% des actions en circulation. En cas d’obtention de plus de 90 % du capital, elle initiera un retrait de la cote.
La multiplication par quatre des coûts de financement n’a pas provoqué d’accident. Les échéances de dette sont repoussées dans le temps. Pour la suite, tout dépendra de l’évolution de la conjoncture dans les deux ans.
L’Allemagne a reçu la demande officielle formulée par la Pologne en vue de pouvoir réexporter vers l’Ukraine des chars Leopard 2 de fabrication allemande qu’elle détient, a affirmé mardi le ministre polonais de la Défense. Les autorités ukrainiennes demandent depuis de longs mois à leurs alliés occidentaux de leur fournir des chars de combat modernes pour reprendre les territoires occupés par la Russie dans l’est du pays. Plusieurs pays, dont la Pologne et la Finlande, ont déclaré qu’ils étaient prêts à transférer des Leopard, plus puissants que les chars russes actuellement engagés sur le terrain, mais ils se sont jusqu'à présent heurtés au veto de Berlin, qui craint de provoquer une escalade militaire.
Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a affirmé ce mardi avoir obtenu un accord de principe avec la Chine pour la restructuration de la dette zambienne, lors d’une visite en Zambie. Elle a indiqué que le pays africain avait réalisé les efforts demandés dans le cadre du programme de soutien qui lui a été accordé l’an dernier, et que c’était désormais aux créanciers de de faire ce qui était nécessaire pour trouver un accord. Avec 6 milliards de dollars de dette, sur 17 milliards de dette externe, la Chine est l’un des principaux créanciers de la Zambie qui a fait défaut en novembre 2020. L’accord de restructuration négocié par le FMI prévoit une réduction de fait de de la dette (net present value) via une extension des maturités et une baisse des coupons. La Chine ne veut pas de réduction du principal de la dette.
L’horloger suisse Swatch a fait état lundi d’un solide début d’année et s’est dit optimiste quant à une reprise du marché en Chine et au retour des touristes chinois à l'étranger, rapporte Reuters.
La troisième plus grande mine de cuivre du Pérou, Las Bambas, n’a pas expédié de concentré de cuivre depuis le 3 janvier en raison de problèmes de sécurité, tandis que la mine Antapaccay a également suspendu ses activités vendredi après des attaques de manifestants. Les deux mines, qui partagent le même accès routier aux ports, représentent ensemble près de 2 % de la production mondiale de cuivre. Depuis le 3 janvier, les prix du cuivre, qui stagnaient, ont rebondi de 13%, à 9,324 dollars la tonne.
La restructuration de la dette zambienne serait proche d’aboutir. Le président zambien Hakainde Hichilema a déclaré lundi, à l’occasion d’une visite en Zambie de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, que les créanciers du pays devraient rapidement convenir du contenu d’une restructuration de la dette. Il espère qu’un accord pourra être trouvé d’ici la fin du premier trimestre. Le pays a fait défaut en novembre 2020 mais n’est pas parvenu à un compromis dans le cadre du common framework du G20 compte tenu de la complexité de sa dette, notamment la présence de la Chine. Les parties prenantes discutent du quantum de dette à réduire pour remettre le pays dans une trajectoire soutenable.
Les deux pays veulent lancer une monnaie commune en parallèle de leurs devises. Mais les divergences économiques entre les deux pays semblent trop importantes.
Le Japon est pris entre le marteau et l’enclume. L’inflation est à un niveau record depuis 1981, mais toute hausse de taux mettrait en péril l’équilibre des finances. Le ministre des Finances a ainsi rappelé, lundi, qu’une hausse d’un point de pourcentage des taux d’intérêt ferait passer le service de la dette de 29 milliards de dollars à 251 milliards de dollars sur l’exercice 2025/2026. La dette publique du Japon représente 266% de son PIB, dont 43,3% sont détenus par la banque centrale. Le gouvernement compte réaliser un excédent budgétaire sur l’exercice 2025/2026, même si le Japon n’a pas atteint cet objectif depuis plus d’une dizaine d’années.
Le parti travailliste au pouvoir en Nouvelle-Zélande a choisi dimanche Chris Hipkins pour remplacer Jacinda Ardern au poste de Premier ministre du pays. Sa nomination était, en grande partie, une formalité, suite à la démission surprise de la dirigeante jeudi. Chris Hipkins, nommé ministre de la santé en 2020, s’est forgé une réputation de compétence dans la lutte contre le Covid-19 et au sein du gouvernement Ardern.