Les petits-enfants de Nelson Peltz auraient-ils peu apprécié Avalonia, l’étrange voyage, le dernier film d’animation de Disney ? Toujours est-il que le fondateur du fonds activiste Trian Fund Management a décidé de s’attaquer à Mickey. L’investisseur réputé pour avoir fait plier des géants mondiaux comme Procter & Gamble ou Unilever a déposé des documents à la Securites and Exchange Commission pour obtenir un siège au conseil d’administration du groupe Disney, dont il détient 0,5 %. Il reproche notamment à la firme d’avoir raté la succession de Bob Iger à la tête du groupe, revenu aux manettes en urgence en novembre dernier, et d’être globalement en crise avec un cours de Bourse au plus bas. Son site baptisé « Restore the Magic » résume ses critiques. Sans le renfort des Jedi ou des Avengers, gageons que la suite ne relèvera pas du conte de fées.
C’est la part de la valeur ajoutée brute des entreprises que représentent les PME en France, avec un niveau de 500 milliards d’euros prévu pour 2025. Telle est l’une des données contenues dans une étude conduite par Sage, éditeur de solutions comptables et financières pour les PME, et le cabinet Cebr. En France, leur nombre doit augmenter de 403.000 d’ici à 2025, les auteurs du rapport voyant dans ces entreprises un moteur de la reprise économique. La croissance du chiffre d’affaires de ces entreprises devrait dépasser celle de l’ensemble des entreprises et leurs effectifs représentent aussi plus de la moitié des salariés (51 % en 2019).
Roger Merz, responsable de la gestion de portefeuilles mtx, gérant de portefeuille senior, et Thomas Schaffner, gérant de portefeuille senior chez Vontobel
Repousser l’âge de la retraite puisque la durée de vie s’allonge, c’est la logique de la réforme des retraites présentée benoîtement par le gouvernement. On ne peut que s’incliner devant ce raisonnement et surtout si les travaux pénibles, les carrières longues, les femmes, les petits salaires… sont embarqués dans les calculs. Il manque toutefois une part de l’équation : l’évaluation de la main-d’œuvre bénévole ainsi retirée aux associations et autres œuvres à impact social. Or il est de plus en plus fait appel à la mobilisation de ces acteurs qui ne coûtent rien au budget de l’Etat. Le taux d’engagement dans le bénévolat représentait 27 % des personnes de 65 à 74 ans lors du dernier baromètre France Bénévolat, en janvier 2022, et encore cette classe d’âge a-t-elle réduit son activité sociale plus que le reste de la population depuis la pandémie. Il serait dommage de ne pas s’occuper de ce pan de notre société d’autant qu’il est durable !
Les immatriculations de voitures particulières ont progressé de 12,8% en glissement annuel dans l’Union européenne en décembre pour le cinquième mois consécutif, pour atteindre 896.967 unités selon l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA). Malgré ce résultat positif, seuls deux des quatre grands marchés de la région ont enregistré une croissance sur le secteur automobile. La plus forte augmentation a été observée en Allemagne (+38,1%) et en Italie (+21%). En revanche, les ventes ont plongé en Espagne (-14,1%), alors que la France est restée stable (-0,1%). Sur l’ensemble de l’année 2022, les immatriculations sont en baisse de 4,6%, principalement en raison d’une offre limitée par les pénuries de composants au premier semestre.
La Commission européenne a annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête approfondie sur les mesures de soutien du gouvernement français en faveur de la filiale fret de la SNCF sur la période 2007-2019, craignant que certaines d’entre elles n’aient pas été conformes aux règles de l’UE en matière d’aides d’Etat, rapporte Reuters. La société Fret SNCF SAS, filiale à 100% de la SNCF (Société nationale des chemins de fer français), constamment déficitaire sauf en 2021, a vu ses pertes continuellement couvertes par sa société-mère pendant la période de 2007 à 2019 grâce à des avances de trésorerie intra-groupe, observe la Commission dans un communiqué.
Plusieurs indicateurs publiés mercredi, en-dessous des attentes, confortent le scénario d’une baisse des pressions inflationnistes et d’un ralentissement de la demande aux Etats-Unis. Les ventes au détail ont reculé plus que prévu en décembre, en repli de 1,1% (contre -0,8% attendu par les économistes) après -1% en novembre, selon le département du Commerce. «Les fortes hausses de prix des mois précédents ont rongé les budgets des consommateurs américains à tel point que fin 2022, les consommateurs ont commencé à réduire considérablement leurs dépenses, relève Erik Norland, économiste chez CME Group. L’indice des prix à la production a reculé de 0,5% par rapport à novembre et sa progression sur un an a décéléré à 6,2%, a annoncé le département du Travail, après respectivement un gain de 0,2% et 7,3% (chiffres révisés) en novembre, suggérant que le pic d’inflation est désormais passé.
Malgré des mesures techniques destinées à assouplir le fonctionnement des marchés de taux, la banque centrale est loin de durcir sa politique monétaire.
Le taux d’inflation annuel est tombé à 10,5% en décembre au Royaume-Uni, après 10,7% en novembre et 11,1% en octobre, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS). Conformément aux prévisions du marché. Il s’agit donc d’une deuxième baisse consécutive du niveau d’inflation même si celui-ci reste encore très élevé. L’indice CPIH, qui inclut le coût du logement pour les propriétaires, diminue à 9,2% après 9,3%. Et l’indice CPIH core, hors énergie et alimentation, continue à monter, à 5,8% en décembre après 5,7% en novembre. La plus forte contribution à la baisse est venue des prix des transports (6,5% après 7,2%), qui inclut le coût des carburants, avec la chute du prix moyen de l’essence de 8,3 pence par litre.
L’indice d’inflation HICP a été confirmée à 9,2% en rythme annuel en décembre en zone euro, en baisse par rapport aux 10,1% de novembre et au sommet historique de 10,6% d’octobre selon les dernières données d’Eurostat. Par rapport à novembre, l’indice ressort en baisse de 0,4% en rythme mensuel. L’institut statistique indique que l’évolution des prix de l’énergie n’est plus le premier contributeur de la hausse globale de l’indice, désormais dépassé par l’alimentation, avec 2,88 points contre 2,79. Par rapport à décembre 2021, les prix de l’énergie dans les 19 pays affichent encore une hausse de +25,5% (après +34,9% en novembre), et ceux de l’alimentation, de l’alcool et du tabac de 13,8% (après +13,6%). Le taux d’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation, progresse encore, à 6,9% sur un an après 6,6% un mois plus tôt, de quoi alimenter le discours restrictif de la Banque centrale européenne (BCE) pour sa réunion du 2 février. Hors Alcool et tabac, elle ressort à 5,2%, après 5%.
L’annonce du ministre des Finances argentin a pris de court les marchés. Sergio Massa a annoncé mercredi son intention d’acheter immédiatement un milliard de dollars de sa dette auprès d’investisseurs étrangers (près de 60 milliards en circulation). Les obligations argentines ont rebondi dans le sillage de ce projet qui porte sur les titres à échéance 2029 et 2030 (plus de 15 milliards de dollars en circulation). Ces valeurs avaient déjà nettement rebondi depuis octobre 2022, passant de 17% du pair à 29% pour l’obligation 2030 par exemple, mais elles restent largement en territoire ‘distressed’. L’objectif est d’améliorer le profil d’endettement du pays et d’aider au retour du pays sur les marchés financiers, qui en est privé après une nouvelle restructuration de sa dette en 2020. Mais le ministre des Finances n’a pas détaillé comment il comptait financer cette opération. Certains investisseurs s’étonnent d’ailleurs d’un tel projet à un moment où le pays peine à remplir ses réserves de changes, dans un contexte de forte dépréciation de sa devise, d’hyperinflation (près de +100% sur un an) et de crainte sur la croissance en raison de la sécheresse exceptionnelle touchant le pays qui affecte la production agricole, l’une des richesses du pays.
Plusieurs indicateurs publiés mercredi, en-dessous des attentes, confortent le scénario d’une baisse des pressions inflationnistes et d’un ralentissement de la demande aux Etats-Unis. Les ventes au détail ont reculé plus que prévu en décembre, en repli de 1,1% (contre -0,8% attendu par les économistes) après -1% en novembre, selon le département du Commerce. «Les fortes hausses de prix des mois précédents ont rongé les budgets des consommateurs américains à tel point que fin 2022, les consommateurs ont commencé à réduire considérablement leurs dépenses, relève Erik Norland, économiste chez CME Group. Les rendements obligataires américains ont chuté d’environ 7 points de base à la suite de l’annonce d’une baisse des ventes au détail. Un rapport montrant que les prix à la production étaient inférieurs de 0,4% aux attentes a renforcé l’optimisme retrouvé du marché obligataire selon lequel l’inflation pourrait être maîtrisée.»
La Commission européenne a annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête approfondie sur les mesures de soutien du gouvernement français en faveur de la filiale fret de la SNCF sur la période 2007-2019, craignant que certaines d’entre elles n’aient pas été conformes aux règles de l’UE en matière d’aides d’Etat, rapporte Reuters.
L’annonce du ministre des Finances argentin a pris de court les marchés. Sergio Massa a annoncé mercredi son intention d’acheter immédiatement un milliard de dollars de sa dette auprès d’investisseurs étrangers (près de 60 milliards en circulation). Les obligations argentines ont rebondi dans le sillage de ce projet qui porte sur les titres à échéance 2029 et 2030 (plus de 15 milliards de dollars en circulation).
Le taux d’inflation annuel est tombé à 10,5% en décembre au Royaume-Uni, après 10,7% en novembre et 11,1% en octobre, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS). Conformément aux prévisions du marché. Il s’agit donc d’une deuxième baisse consécutive du niveau d’inflation même si celui-ci reste encore très élevé. L’indice CPIH, qui inclut le coût du logement pour les propriétaires, diminue à 9,2% après 9,3%. Et l’indice CPIH core, hors énergie et alimentation, continue à monter, à 5,8% en décembre après 5,7% en novembre.
Les immatriculations de voitures particulières ont progressé de 12,8% en glissement annuel dans l’Union européenne en décembre pour le cinquième mois consécutif, pour atteindre 896.967 unités selon l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA).
L’indice d’inflation HICP a été confirmée à 9,2% en rythme annuel en décembre en zone euro, en baisse par rapport aux 10,1% de novembre et au sommet historique de 10,6% d’octobre selon les dernières données d’Eurostat. Par rapport à novembre, l’indice ressort en baisse de 0,4% en rythme mensuel.