A l'occasion de la Rencontre OCCUR 2023, entretien avec Pierre-Antoine Nonotte-Varly, Directeur du développement de Sienna Gestion, et Stéphane Fragues, CEO d'Occur Experts.
Le très bon premier semestre sur les marchés actions a accentué la divergence d’opinion entre des investisseurs actions optimistes et des obligataires craignant une récession.
Les actions européennes, américaines et japonaises affichent des performances à deux chiffres, grâce à la résilience de l’économie, à la stabilisation des taux et à l’intelligence artificielle.
Le panel Crédit est redevenu positif sur l’exposition à la classe d’actifs alors que le portage offert par les obligations d’entreprises est protecteur.
Les prévisionnistes sondés par L’Agefi ont davantage relevé leurs vues sur les taux directeurs en juin, portés autant par le ton restrictif des décideurs que par les bonnes nouvelles.
Le Conseil et le Parlement ont trouvé un compromis sur deux sujets controversés pour les marchés financiers européens : la base de données consolidée et le paiement pour flux d’ordres.
Lors de la présentation de son rapport sur la stabilité financière, la Banque de France a mis l’accent sur les risques issus des secteurs de l’immobilier et du private equity.
La hausse des prix harmonisée pour une comparaison européenne ressort de son côté à 5,3% en juin. La consommation des ménages en biens a rebondi de 0,5% en mai.
Le groupe automobile n’a pas rempli le carnet d’ordres d’une émission obligataire, signe de prix trop serré, mais aussi d’un marché primaire proche de l’indigestion.
Le conseiller économique chez Natixis estime que les taux courts américains n’iront pas sous 3% tandis que les taux longs vont s’ajuster à la hausse pour tenir compte du nouveau régime d’inflation persistante.
La trajectoire budgétaire de la France diverge de celle de ses grands voisins. La baisse du déficit structurel passera par un effort large, qui n’épargnera pas les dépenses de protection sociale, selon l’institution.
Du 26 au 28 juin, les banquiers centraux se sont réunis au Portugal à Sintra sous l’égide de la Banque centrale européenne. Cet événement a été l’occasion pour eux de réaffirmer la politique restrictive dans laquelle ils se sont engagés. Le lieu a aussi été le théâtre d’âpres discussions entre les «faucons», prônant le resserrement, et des chercheurs académiques, parfois davantage «colombes», et inquiets pour la croissance.
Le calibrage de la politique budgétaire sera crucial en 2024, lorsque les effets du resserrement quantitatif connaîtront leur pic, selon Gilles Moëc, chef économiste du groupe Axa.
Un an après le sommet officieux de Versailles, les actions visant à parachever les fondations d’une Europe de la défense constitueront l’un des axes forts du Conseil européen des 29 et 30 juin.
Jean Boivin, responsable du BlackRock Investment Institute (BII), décrypte pour L’Agefi la dernière livraison des perspectives semestrielles du numéro un mondial de la gestion d’actifs.
Les instances de standardisation des marchés volontaires des crédits carbone ont publié, le 28 juin, leurs travaux pour structurer un marché dont le développement revêt un caractère stratégique pour nombre de pays émergents ou en développement.
Objet de – très – longues discussions, l’accord conclu mardi 27 juin fixe les modalités de la mise en œuvre des exigences prudentielles. Supervision et cryptos sont également concernées par ce nouveau «paquet bancaire».