Les entreprises pourront continuer de souscrire un prêt garanti par l’Etat jusqu’à fin juin 2022, rapporte lundi Le Figaro. Le dispositif, qui devait initialement prendre fin le 30 juin 2021 et avait déjà été repoussé de 6 mois jusqu’au 31 décembre 2021, perdura donc six mois de plus. Au 15 octobre 2021, les banques françaises avaient distribué 142,7 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat à 692 755 entreprises, selon les derniers chiffres de la Fédération bancaire française (FBF). Au début de la crise, Bercy avait annoncé une enveloppe de 300 milliards d’euros.
Credit Suisse va dans la bonne direction, mais il faudra du temps au groupe bancaire suisse pour atteindre ses objectifs, indiquent les analystes de Deutsche Bank, qui abaissent leur recommandation sur le titre d'«acheter» à «conserver». Le projet de Credit Suisse de consacrer moins de capitaux à la banque d’investissement et de mettre l’accent sur la gestion de fortune est bienvenu, mais ses nouveaux objectifs pour 2024 paraissent ambitieux et dépendent d’une forte croissance du produit net bancaire qui pourrait mettre du temps à se concrétiser, souligne Deutsche Bank. Credit Suisse n’a pas vraiment donné d’indications sur sa politique de rémunération des actionnaires après 2022, ce qui suggère que des incertitudes demeurent, observe également Deutsche Bank, qui maintient son objectif de cours à 11 francs suisses.
La troisième banque italienne a dévoilé son plan stratégique 2021-2024 qui vise à atteindre un bénéfice net supérieur à 1 milliard d’euros (330 millions en 2020) et un ratio de fonds propres durs (CET1) de 14,4% (13,1% en 2020). Des objectifs basés sur une croissance des revenus, espérés en hausse de 2,4% par an sur la période, et une plus grande maîtrise des coûts et du risque. Elle affiche un objectif de ratio d’exploitation autour des 53% (59,2% aujourd’hui) et un coût du risque à 48 points de base en 2024 (122 points de base en 2020). Banco BPM mise sur la digitalisation: les services bancaires continueront à s’orienter vers un modèle « mobile first » (ambitionnant 80% de clients inscrits aux services numériques et 90% des transactions effectuées à distance), le réseau de distribution se spécialisera sur l’offre commercial à travers une évolution de l’espace client vers «une agence numérique» et l’approche omnicanale sera développée.
Ces palmarès peuvent changer significativement. Construits à partir de méthodes différentes, ils participent au flou sur les engagements ESG des banques.
Banco BPM a tracé sa route. La troisième banque italienne a dévoilé son plan stratégique 2021-2024 qui vise à atteindre un bénéfice net supérieur à 1 milliard d’euros (330 millions en 2020) et un ratio de fonds propres durs (CET1) de 14,4% (13,1% en 2020). Des objectifs basés sur une croissance des revenus, espérés en hausse de 2,4% par an sur la période, et une plus grande maîtrise des coûts et du risque. Elle affiche un objectif de ratio d’exploitation autour des 53% (59,2% aujourd’hui) et un coût du risque à 48 points de base en 2024 (122 points de base en 2020).
Le deuxième prêteur allemanda relevé jeudi sa prévision pour 2021 et table désormais sur un résultat net positif pour l’année après une année 2020 marquée par des pertes, une première depuis 2009, de 2,9 milliards d’euros. Cet optimisme s’appuie sur un troisième trimestre qui a dépassé les attentes avec un bénéfice net part du groupe de 403 millions d’euros contre 245 millions attendus par Factset. Une performance rendue possible par de faibles provisions nettes pour risque de crédit, à 22 millions d’euros contre 272 millions d’euros à la même époque en 2020, et des charges d’exploitation en recul de 2%. Le ratio de fonds propres ressort à 13,5%. Engagé dans un plan de restructuration, Commerzbank prévoit la fermeture de 340 de ses 790 succursales en Allemagne, dont 190 en 2021, et 7.500 suppressions nettes d’emploisau total sur 48.500 postes.
La Société Générale a dégagé au troisième trimestre 2021 des résultats record, supérieurs à ceux du trimestre précédent. Ils lui permettent de confirmer le lancement du plan de rachats d’actions de 470 millions d’euros dont le principe avait été annoncé cet été. Au troisième trimestre, la banque de La Défense a réalisé un produit net bancaire (PNB), l’équivalent du chiffre d’affaires, de 6,672 milliards d’euros, en hausse de 14,9% d’une année sur l’autre, et très nettement au-dessus du consensus FactSet de 5,891 milliards. Le résultat brut d’exploitation a progressé de 26,1%, à 2,5 milliards d’euros, contre un consensus de 1,893 milliard. Le résultat net part du groupe a bondi de 85,7% à 1,6 milliard d’euros, quasiment 600 millions au-dessus des attentes. Le retour sur fonds propres tangibles (ROTE) atteint 13%, soit 2 points de plus qu’au deuxième trimestre.
L’assureur Axa a annoncé mardi le lancement d’un programme de rachat d’actions d’un montant de 1,7 milliard d’euros après une nouvelle progression de son ratio de solvabilité et la poursuite d’une forte dynamique de son chiffre d’affaires au troisième trimestre. Le groupe prévoit de débuter ce programme en date du 8 novembre 2021, ou aux alentours de cette date, et de le terminer d’ici la fin du mois d’avril 2022, a-t-il indiqué dans un communiqué. Axa a également annoncé son intention de lancer un rachat supplémentaire en 2022 d’un montant maximal de 0,5 milliard d’euros «afin de neutraliser l’impact dilutif lié aux cessions récentes», a indiqué Alban de Mailly Nesle, le directeur financier du groupe. Au cours des neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires de l’assureur s’est établi à 76 milliards d’euros, en hausse de 4% en données publiées (7% en base comparable). Le chiffre d’affaires était déjà ressorti en hausse de 7% à change constant au premier semestre.
ING Group a publié jeudi un bénéfice net au titre du troisième trimestre de 1,92 milliard d’euros, supérieur au consensus Refinitiv de 1,80 milliard d’euros. Les frais et commissions ont augmenté de 20% à 882 millions d’euros alors que le directeur général, Steven van Rijswijk, a souligné dans un communiqué la poursuite de la croissance du crédit immobilier. La croissance du crédit a été de 3,1 milliards d’euros, dont 4,7 milliards d’euros de prêts aux particuliers. La marge nette d’intérêt de la banque s’est améliorée, passant à 1,38% contre 1,36% à la même période l’année dernière tandis que son ratio coûts-revenus est passé à 57,8% contre 61%. La plus grande banque des Pays-Bas cherche à vendre sa banque de détail en France.
Le groupe BPCE a publié jeudi des résultats en forte hausse pour les neuf premiers mois de l’année, en ligne avec son bon premier semestre. Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2021, les revenus du groupe ont atteint plus de 18,7 milliards d’euros, en hausse de 15,5% par rapport à la même période en 2020. Pour le seul troisième trimestre, le groupe fédérant les Caisses d’Epargne, les Banques Populaires et Natixis enregistre une croissance de 14,2% de son produit net bancaire par rapport à 2020, à 6,3 milliards d’euros. Son résultat net atteint 1,3 milliard d’euros sur le trimestre et 3,2 milliards d’euros sur neuf mois. La banque a su maitriser ses coûts, avec un coefficient d’exploitation de 66,9% sur les neuf premiers mois de 2021, en baisse de 6,3 points de base par rapport à la même période en 2020.
Metro Bank a déclaré jeudi avoir reçu une proposition de rachat de la part du fonds américain de capital investissement Carlyle. La banque britannique a précisé qu’il n’y avait aucune certitude qu’une offre serait faite. « Une nouvelle annonce sera faite au moment opportun », a ajouté Metro Bank.
Le groupe BPCE a publié jeudi des résultats en forte hausse pour les neuf premiers mois de l’année, en ligne avec son bon premier semestre. Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2021, les revenus du groupe ont atteint plus de 18,7 milliards d’euros, en hausse de 15,5 % par rapport à la même période en 2020. Pour le seul troisième trimestre, le groupe fédérant les Caisses d’Epargne, les Banques Populaires et Natixis enregistre une croissance de 14,2% de son produit net bancaire par rapport à 2020, à 6,3 milliards d’euros.
Commerzbank voit vert. Le deuxième prêteur allemanda relevé jeudi sa prévision pour 2021 et table désormais sur un résultat net positif pour l’année après une année 2020 marquée par des pertes, une première depuis 2009, de 2,9 milliards d’euros.
ING Groep a publié jeudi un bénéfice net au titre du troisième trimestre de 1,92 milliard d’euros, supérieur à la prévision des analystes de Refinitiv interrogés par Reuters qui tablaient sur 1,80 milliard d’euros. Les frais et commissions ont augmenté de 20% pour atteindre 882 millions d’euros alors que le directeur général, Steven van Rijswijk, a souligné dans un communiqué la poursuite de la croissance du crédit immobilier. La croissance du crédit a été de 3,1 milliards d’euros, dont 4,7 milliards d’euros de prêts aux particuliers. La marge nette d’intérêt de la banque s’est améliorée, passant à 1,38% contre 1,36% à la même période l’année dernière tandis que son ratio coûts-revenus est passé à 57,8% contre 61%.
Hannover Re garde le cap dans la tempête. Le réassureur allemand a réaffirmé jeudi ses objectifs financiers pour l’année 2021, notamment un bénéfice net du groupe compris entre 1,15 milliard et 1,25 milliard d’euros, malgré le coût des catastrophes naturelles. « La réalisation de l’objectif de bénéfice dépend de la condition que les dépenses liées aux pertes majeures ne dépassent pas de manière significative le niveau budgété pour le quatrième trimestre de 251 millions d’euros et suppose qu’il n’y ait pas de distorsions imprévues sur les marchés des capitaux », prévient néanmoins le groupe.
La réorganisation était devenue une priorité pour Credit Suisse, après les scandales à répétition qui ont touché la banque ces derniers mois. En marge de la présentation des résultats du troisième trimestre, avec un bénéfice distribuable aux actionnaires en baisse de 21% par rapport à la même période de 2020, Credit Suisse a annoncé une vaste refonte de son activité dans le cadre d’un nouveau plan stratégique à trois ans. L’organisation du groupe est simplifiée, divisée en quatre pôles : la gestion de fortune, la gestion d’actifs, la banque suisse et la banque de financement et d’investissement.
C’est le nombre de recrues que Cantor Fitzgerald entend faire monter à son bord dans les prochains mois, sur son marché domestique américain mais aussi dans d’autres géographies, signe de l’effervescence des marchés actions. « A cette période de l’année, il est rare de voir ce programme de recrutement et cette accélération de la croissance, mais ce que nous observons nous encourage, alors nous allons de l’avant », a indiqué à Bloomberg Pascal Bandelier, le responsable mondial des actions pour le courtier. Depuis l’arrivée d’Anshu Jain, ex-Deutsche Bank, à sa tête en 2017, Cantor a recruté « plusieurs centaines » de collaborateurs et enregistré une croissance de 200 % dans les métiers actions. L’équipe equity devrait accueillir 25 personnes, dont des spécialistes des Spac, ces coquilles vides cotées en Bourse.
Bancassurance. Confirmant sa foi dans le modèle de la bancassurance, la filiale bancaire de La Poste va intégrer à 100 % CNP Assurances. Déjà détentrice de 62 % de l’assureur, La Banque Postale compte racheter les 16 % détenus par BPCE et lancer une offre auprès des minoritaires. Le prix par action proposé atteint 21,90 euros, comprenant une prime de 36 % par rapport au cours précédant l’annonce. L’opération, qui attend le feu vert de l’Autorité des marchés financiers, représenterait un investissement total de 5,7 milliards d’euros pour la banque publique.
CNP et Natixis ont tant en commun qu’il semble presque naturel de les voir quitter la Bourse à un an d’intervalle. La compagnie d’assurance-vie et la banque de gros sont toutes deux nées dans l’orbite de la Caisse des dépôts et ont longtemps été partenaires l’une de l’autre. Leurs cotations respectives furent aussi, en leur temps – 1998 et 2006 –, de grandes opérations d’actionnariat populaire. C’était une époque où les énergéticiens, les opérateurs de télécoms, les banques passaient pour des valeurs sûres dans les portefeuilles. Désormais, les investisseurs portent au pinacle les représentants du nouveau monde : un Tesla capitalisant plus que l’ensemble des constructeurs automobiles traditionnels, un Facebook au parcours boursier largement épargné par la litanie de scandales qui écornent l’image du réseau social.
Inflation. L’automne marque le début des négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires dans les grandes banques françaises. BNP Paribas, première à ouvrir le bal, est arrivée au but fin octobre après trois réunions de négociations. Sur la table, une mesure d’augmentation générale pérenne – qui n’est plus la règle dans le secteur – à hauteur de 0,6 %. Celle-ci s’appliquerait à compter du 1er avril 2022 aux collaborateurs dont le salaire fixe annuel brut ne dépasse pas 80.000 euros, ce qui concernerait 90 % du personnel sur le périmètre BNP Paribas SA. Elle est assortie d’un plancher d’augmentation de 280 euros par an. L’enveloppe des augmentations individuelles a
C’est le pourcentage de Français satisfaits de leur prise en charge par leur banque face à la crise, selon la dernière étude annuelle réalisée par Deloitte sur la relation banques-clients. La pandémie a parallèlement accéléré la mutation des pratiques. L’utilisation des applications mobiles a crû à 42 % (+8 points sur un an) pour les opérations simples, au détriment des sites internet (56 %, -9 points). Plus globalement, 63 % disent avoir confiance en leur banque, un niveau nettement supérieur à des acteurs comme les fournisseurs d’énergie (30 %) ou les sociétés du web (21 %).