La banque britannique Standard Chartered, dont les activités sont centrées sur l’Asie, a annoncé jeudi une hausse de 4% de son bénéfice courant avant impôts au premier trimestre à 1,50 milliard de dollars, malgré une forte augmentation des provisions pour créances douteuses destinée à faire face aux risques du secteur immobilier chinois et à l’impact de la guerre en Ukraine. Ces dernières ont atteint 200 millions de dollars, contre 20 millions de dollars au premier trimestre 2021. Ce bénéfice dépasse ainsi de 38% le consensus fourni par le groupe et a été principalement soutenu par la vigueur des revenus. Dopée par ces résultats qualifiés de «très robustes» par les analystes de Citi, l’action Standard Chartered bondissait de 14,2% jeudi.
A la fois superviseur, banque centrale et détenteur d’actifs, l’établissement accélère ses engagements pour la transition climatique dans ses portefeuilles.
Les actionnaires d’Axa, réunis jeudi en assemblée générale, ont approuvé l’ensemble des résolutions qui leur ont été soumises par le conseil d’administration. Le mandat de membre du conseil d’administration de Thomas Buberl a été renouvelé pour une durée de quatre ans par les actionnaires. Le conseil d’administration, qui s’est réuni à l’issue de l’assemblée générale, a confirmé la reconduction du mandat de directeur général de Thomas Buberl et la nomination d’Antoine Gosset-Grainville en qualité de président du conseil d’administration, en remplacement de Denis Duverne, pour la durée de leur mandat d’administrateur.
La Financial Conduct Authority du Royaume-Uni a lancé jeudi une consultation concernant de nouvelles règles qui permettront aux sociétés de gestion de de cantonner les actifs touchés par la guerre en Ukraine des fonds commercialisés aux particuliers. Lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, de nombreux actifs sont devenus illiquides ou impossibles à négocier, notamment ceux basés en Russie ou en Ukraine. En conséquence, les sociétés de gestion ne peuvent plus valoriser les fonds qui détiennent de tels actifs en portefeuille. Lorsque ces investissements représentaient une part important des portefeuilles, les fonds ont été suspendus. Ce qui signifie que les investisseurs ne peuvent plus acheter ou vendre leurs actifs. «Nous voulons que ces fonds fonctionnent de manière équitable et efficace dans l’intérêt de tous les investisseurs. Nous proposons donc d’autoriser les sociétés de gestion à utiliser des side pockets pour détenir les investissements concernés», écrit le régulateur britannique. Ces side pockets ou fonds de cantonnement pourront permettre aux nouveaux investisseurs d’investir dans le fonds sans être exposés aux actifs qui ne peuvent plus être valorisés, mais aussi aux investisseurs existants de vendre leurs parts. De plus, cela permettrait à certaines sociétés de gestion de rouvrir leurs fonds. La consultation est ouverte jusqu’au 16 mai.
La banque britannique Standard Chartered, dont les activités sont centrées sur l’Asie, a annoncé ce jeudi 28 avril une hausse de 4% de son bénéfice courant avant impôts au premier trimestre à 1,50 milliard de dollars, malgré une forte augmentation des provisions pour créances douteuses destinée à faire face aux risques du secteur immobilier chinois et à l’impact de la guerre en Ukraine. Ces dernières ont atteint 200 millions de dollars, contre 20 millions de dollars au premier trimestre 2021.
Tirée par les cotisations en unités de compte, la collecte nette des contrats d'assurance vie a atteint 2,2 milliards d'euros en mars selon les chiffres de France Assureurs.
Laurent Darmon, directeur général de La Fabrique by CA, détaille comment ce «start-up studio» créé en 2018 développe des idées innovantes au service du groupe Crédit Agricole.
Le Crédit Mutuel Arkéa donne une nouvelle dimension à son engagement historique dans la course au large. En devenant le partenaire titre de l’inédite course autour du monde en solitaire sur classe Ultim 32/23 (comme, en mètres, les longueur et largeur maximales de ces géants des mers), la désormais dénommée Arkéa Ultim Challenge-Brest 2023. Le départ et l’arrivée, après sans doute 40 à 50 jours de mer, auront en effet pour écrin la cité du Ponant en fin d’année prochaine. Si Arkéa prête son nom à la course, d’autres groupes financiers devraient également s’y distinguer, en l’occurrence avec les vieux loups de mer Banque Populaire et Edmond de Rothschild (photo). Président du Crédit Mutuel Arkéa, Julien Carmona promet que le groupe « ambitionn(e) par ailleurs d’accentuer (son) accompagnement de l’économie maritime dans ses transitions face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain ». Parce qu’il n’y a pas que les trimarans Ultim qui couvrent les océans.
Tirée par les cotisations en unités de compte, la collecte nette des contrats d'assurance vie a atteint 2,2 milliards d'euros en mars selon les chiffres de France Assureurs.
Des résolutions sur les énergies fossiles ont été rejetées lors des AG de Citi et de Bank of America. Goldman Sachs devrait emprunter le même chemin ce jeudi.
Le Crédit Agricole SA annoncé mercredi la signature d’un contrat de cession totale de sa participation de 78,7% dans le capital de Crédit du Maroc, au groupe marocain Holmarcom. Cette transaction sera soumise à l’autorisation des autorités marocaines, précise-t-il dans un communiqué. La réalisation de cette opération interviendrait en deux temps : une tranche de 63,7% d’ici la fin de l’année 2022 puis une seconde tranche portant sur les 15% restants, 18 mois après la clôture de la transaction. La cession de la participation dans Crédit du Maroc aura un impact positif d’environ 10 bps sur le CET1 de Crédit Agricole SA. Crédit Agricole SA continuera à accompagner Crédit du Maroc, pendant cette phase de transition, «pour assurer la continuité de ses services et contribuer à sa pleine intégration dans le Groupe Holmarcom», précise-t-il. Il demeure présent au Maroc via les entités Wafasalaf dans le crédit à la consommation et Wafa Gestion dans l’asset management, en partenariat avec Attijariwafa Bank.
Tirée par les cotisations en unités de compte, la collecte nette des contrats d'assurance vie a atteint 2,2 milliards d'euros en mars selon les chiffres de France Assureurs.
L’action Deutsche Bank s’inscrit en nette baisse mercredi, pénalisée par les coûts plus élevés que prévu de la banque allemande au premier trimestre et les craintes sur l’impact de la guerre en Ukraine. Vers 11h30, l’action Deutsche Bank perdait 5,9%, à 9,52 euros, malgré l’annonce d’une hausse de ses bénéfices.
La première banque espagnole, Santander, a dégagé un bénéfice net de 2,54 milliards d’euros sur les trois premiers mois de 2022, en hausse de 58% par rapport à la même période un an plus tôt, et a confirmé ses objectifs pour l’ensemble de l’exercice en cours. Les analystes tablaient sur un bénéfice net de 2,35 milliards d’euros, selon le consensus FactSet. Au premier trimestre de 2021, les résultats avaient été affectés par une charge de restructuration exceptionnelle d’un montant de 530 millions d’euros. La progression du produit net bancaire ayant compensé l’augmentation des provisions pour créances douteuses. «Nous considérons la diversification de Santander, ainsi que le poids croissant du crédit à la consommation et aux particuliers comme attrayants dans l’environnement actuel», indique le courtier Jefferies dans une note.
La banque allemande Commerzbank a confirmé mardi ses prévisions financières pour cette année, soit un bénéfice net supérieur à 1 milliard d’euros. Elle a dégagé un bénéfice net de 284 millions d’euros sur les trois premiers mois de 2022, à comparer à 133 millions d’euros un an plus tôt, selon des données préliminaires. Le consensus tablait un bénéfice net de 282 millions d’euros sur la période, selon Commerzbank. Le produit net bancaire a augmenté à 2,80 milliards d’euros, contre 2,48 milliards d’euros sur la même période de 2021, au-delà du consensus, à 2,31 milliards d’euros. Le revenu net des intérêts a notamment bondi de 12%, à 1,40 milliard d’euros. Commerzbank a indiqué avoir provisionné environ un demi-milliard d’euros en lien avec le conflit russo-ukrainien. La banque publiera ses résultats détaillés du trimestre le 12 mai prochain.
Le taux de chômage au Japon est tombé à 2,6% en mars, après 2,7% rapportés en février par le ministère de l’intérieur (Statistics Bureau of Japan), qui était également la prévision consensuelle pour mars. Il s’agit d’un creux depuis un an, alors que le record - hors années 60-70 où le taux de chômage était inférieur à 2% dans ce pays - avait été atteint à 2,2% fin 2019. Le nombre de chômeurs a diminué de 4,8% ou 90.000, à 1,8 million, tandis que le nombre de personnes occupées a légèrement diminué de 0,2% ou 110.000 à 66,84 millions. Le taux d’activité s’est également établi à 62,1%.