Après avoir annoncé des mesures contre le Mexique, le Canada et la Chine, Donald Trump a suspendu pour un mois celles contre ses deux voisins. La volatilité gagne les marchés.
Le marché des obligations d’entreprises stoppe son rallye de début d’année après avoir résisté à la hausse des taux longs et aux inquiétudes sur l’intelligence artificielle. Mais la réaction reste mesurée.
L’indice S&P 500 et les Bourses européennes, qui surperforment, ont atteint de nouveaux sommets, malgré la correction sur les taux et l'irruption de DeepSeek. Mais c’était avant la mise en place par les Etats-Unis de mesures douanières et la menace de représailles de ses partenaires commerciaux.
Le cours à Rotterdam du contrat TTF à un mois a bondi de plus de 10% la semaine passée, touchant un plus haut de deux ans. Les stocks ont fortement diminué et le marché parie sur des prix élevés dans les prochains mois. Un risque pour l’inflation.
La Banque centrale européenne a baissé ses taux et ouvert la voie à de prochains assouplissements. Un discours plus accommodant sur les salaires, mais aussi la déception sur la croissance en zone euro et la perspective d’une révision, plus basse, de l’estimation de taux neutre ont poussé les anticipations de taux à la baisse.
L’entreprise française d’informatique a émis sa première obligation mercredi pour refinancer un rachat d'actions, attirant une forte demande et s’assurant des conditions favorables. Le marché primaire high yield, qui est moins actif depuis le début de l’année, a accéléré cette semaine avec trois opérations importantes.
Même si la croissance de la masse monétaire a ralenti en décembre sur un an dans la zone euro, la production de crédit continue d’accélérer pour les ménages et les entreprises. De quoi tempérer une enquête trimestrielle auprès des établissements bancaires, moins favorable.
Depuis plusieurs mois, face aux valorisations élevées et à la forte concentration du marché, les investisseurs se demandent s’ils ne sont pas en train de revivre la bulle internet. La chute de Nvidia et les interrogations autour des investissements dans le domaine de l'IA ont relancé ces craintes.
L'énergéticien est le premier à émettre des titres dans ce nouveau format ESG très exigeant. Cette émission avait valeur de test pour les investisseurs et les émetteurs.