Chaque semaine, les analyses et prévisions des économistes et gestionnaires d'actifs interrogés par L'Agefi sur les taux, changes, actions, crédit et allocation d'actifs.
Cette composante majeure des taux s’est amplifiée avec le nouveau régime d’inflation. Le déséquilibre entre offre et demande d’emprunts d’Etat appuie également sur les taux.
La part des profits dans le PIB des Etats-Unis n’a jamais été aussi élevée, de quoi justifier les niveaux de valorisation actuels. Mais c’est difficilement soutenable car cela s’est aussi fait au détriment de déficits publics. La situation pourrait durer avec la nouvelle administration Trump.
Les émetteurs high yield ont déjà refinancé une grande partie des maturités de 2025 et 2026, sauf ceux de notation CCC qui ont moins facilement accès au marché. La hausse des taux rend leur structure de bilan insoutenable. Mais ce risque est déjà pris en compte.
Les marchés européens enregistrent leur meilleure surperformance en deux mois par rapport à Wall Street depuis une décennie. Ce bon momentum peut durer mais le Vieux Continent risque d’être rattrapé par ses problèmes structurels.
La banque centrale britannique a revu en baisse ses taux comme attendu après avoir divisé par deux sa prévision de croissance pour cette année tout en relevant fortement celle d’inflation.
Les prix du transport par conteneurs restent à des niveaux élevés malgré la diminution des tensions en mer Rouge. Mais l’imprévisibilité du président américain fait craindre de nouvelles mesures douanières et une anticipation des exportations notamment depuis la Chine. De quoi gonfler la demande de fret.
L’incertitude politique et les craintes de l’effet inflationniste des mesures tarifaires ont profité au métal jaune. L'anticipation d’une hausse des taxes douanières pour l’or, ainsi que pour l’argent, a provoqué des mouvements majeurs sur le marché.