Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La riposte de la Chine aux tarifs douaniers réciproques de Donald Trump a exacerbé le risque d'escalade et de récession, plongeant les marchés financiers encore davantage dans la tourmente. Wall Street accuse sa pire chute depuis la crise Covid. L'Europe efface ses gains de 2025. Les investisseurs fuient vers les emprunts d'Etat.
Les panélistes de L’Agefi sont de plus en plus prudents face au risque d’écartement des spreads, toujours serrés, en cas de fort ralentissement de la croissance suite au choc des tarifs douaniers.
La probabilité de récession a nettement progressé depuis l'annonce de tarifs douaniers «réciproques» par Donald Trump et la riposte de la Chine, sauf sur le marché du crédit qui semble vulnérable.
Peu d’actifs, y compris le dollar, ont échappé jeudi à la correction consécutive à l’annonce des tarifs douaniers réciproques, synonymes de récession ou de stagflation. Une baisse qui pourrait être le prélude à une période plus longue d'aversion pour le risque. Les investisseurs se réfugient dans les emprunts d’Etat, l’or et les secteurs défensifs.
L’impact sur la croissance américaine est estimé entre 0,5 et 1 point en 2025, tandis que l’inflation devrait progresser de 1,5 à 2 points. Pour le reste du monde, cela dépendra des mesures de représailles. La guerre commerciale laissera des traces à long terme.
La perspective d’une vague de tarifs douaniers à compter du 2 avril inquiète les entreprises et les ménages américains qui anticipent une nouvelle hausse de l’inflation. Les prévisions à court terme des marchés atteignent un plus haut de deux ans. Tout dépendra de l’impact du ralentissement.
Le mois de mars a été marqué par l’accélération de la politique douanière américaine, avec des conséquences pour l’ensemble des places boursières. L’or sort grand gagnant de cette période d’incertitude.
Les émissions d’obligations ont bondi la semaine passée sur l’investment grade, et sur le high yield surtout, en anticipation des annonces de Donald Trump le 2 avril, avec quelques effets sur le marché.
Les stratégistes du secteur bancaire ont commencé à revoir leurs prévisions de bénéfices et leurs objectifs sur les indices mais ni eux, et encore moins les marchés, n’intègrent déjà le risque d’une stagflation ou d’une récession provoquée par une guerre commerciale.