La devise, les actions et les taux se stabilisent lundi malgré une situation politique tendue après l'incarcération du principal opposant au président turc.
Plusieurs classes d’actifs se sont ajustées à la nouvelle donne économique mondiale. Le risque de récession a augmenté. Mais les investisseurs ne semblent pas y croire.
La banque centrale brésilienne a relevé pour la troisième fois son principal taux directeur de 100 points de base, à 14,25%, alors que les anticipations d’inflation sont désancrées, en raison notamment de la situation budgétaire. Elle indique de futures hausses de moindre ampleur.
La BoE a maintenu ses taux jeudi mais la composition du vote montre un ton plus «hawkish» face à un environnement plus incertain. Le marché a légèrement ajusté ses anticipations.
Le positionnement extrême à l’achat sur ce marché a exacerbé la correction après l’annonce de l’arrestation du maire d’Istanbul, le principal opposant du président turc. La banque centrale a dû intervenir sur le change. Certains investisseurs continuent de croire à la belle histoire économique.
Les prix du gaz naturel continuent d’évoluer au gré des perspectives de cessez-le-feu en Ukraine. Même si le marché s’est transformé après le début de la guerre, il reste partiellement dépendant de la Russie.
Les actions indonésiennes ont accentué mardi leur chute à plus de 20% depuis leur pic de septembre dernier alors que les investisseurs s’inquiètent de l’économie et de la trajectoire budgétaire.