Nos articles d'actualité et d'analyse sur toutes les grandes évolutions réglementaires aux niveaux français, européens, américains et internationaux susceptibles d'affecter les acteurs de la finance (banques, assureurs, fonds, gestionnaires d'actifs etc.)
Les places européennes ont jusque-là bénéficié d’un flux acheteur motivé par leur sous-valorisation. Désormais elles veulent faire valoir un potentiel de croissance qui tournerait à leur avantage face à un marché américain cher, en ralentissement et plus volatil du fait des politiques de Donald Trump.
La monnaie unique a dépassé 1,09 dollar après que les écologistes allemands ont ouvert la voie à un accord, avec la future coalition des conservateurs et des sociaux-démocrates, sur les dépenses de défense et d’infrastructures et le frein de la dette.
Les montants des émissions d’obligations haut rendement sont un quart plus faibles que l’an dernier. Une grande partie des refinancements a déjà été effectuée et le marché fait face à la concurrence des loans.
Les propos de Donald Trump évoquant une période de transition liée à sa politique tarifaire ont renforcé l’inquiétude des investisseurs. De Wall Street à l’Europe, en passant par les marchés de taux et le pétrole, l’aversion pour le risque s’amplifie.
En quelques jours, les investisseurs sur les emprunts d’Etat de la zone euro ont perdu plus que le portage de ces obligations. Un nouveau choc sur les marchés obligataires qui restent très volatils. Les actions et le crédit en profitent, avec l’euro.
Après un début d’année marqué par une forte demande, couvrant très largement l’offre abondante de papier, les carnets d’ordres sont désormais plus faibles. Au-delà des effets de marchés, conjoncturels, la dynamique des carnets d’ordres va aussi beaucoup varier selon les opérations.
Les entreprises ont battu les prévisions des analystes au dernier trimestre 2024, avec une stabilisation du consensus des bénéfices pour 2025. Les sociétés américaines ont également dépassé les attentes mais sur un marché bien valorisé où les mauvais chiffres sont durement sanctionnés.
Les entreprises ont versé près de 1.750 milliards de dollars l’an dernier. La distribution a été stimulée par les banques et par de nouveaux venus comme Alphabet, Meta et Alibaba. Les dividendes devraient encore progresser en 2025 malgré un contexte plus incertain.
Les places boursières européennes accusent leur plus forte baisse quotidienne cette année, après une nouvelle forte baisse de Wall Street. Les taux longs reculent sur les craintes de récession.