L’Agefi Actifs. - Les réseaux sociaux ont-ils intégré l’univers professionnel des CGPI ?Guillaume Rovère.- Avant d’en arriver aux réseaux sociaux, il faut d’abord franchir l’étape de l’équipement internet, ce qui n’est pas encore le cas pour plus d’un cabinet sur deux. Quant à ceux qui disposent d’un site, soit environ 46%, très peu ont cherché à l’optimiser pour le rendre visible. Google a expliqué récemment que tout ce qui était «no mobile friendly» serait exclu de son référencement. Si les comportements ne changent pas, on peut pronostiquer que seuls 10% des cabinets survivront dans la jungle du web dans quelques mois. Sur les réseaux sociaux, nous assistons à une absence quasi générale des CGPI. Jusqu’à présent, les cabinets ne les percevaient pas comme des canaux de prospection et encore moins de conseil, avançant qu’il s’agissait d’une perte de temps. Etre présent sur les réseaux sociaux suppose en effet de consacrer du temps ou bien de recruter ou encore de passer par un prestataire. Souvent la digitalisation pour les CGPI se vit par un intermédiaire via l’achat de leads.