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La FNDP a créé un comité juridique destiné à rendre des avis sur des questions patrimoniales , L’Agefi Actifs publie une synthèse des difficultés rencontrées et des propositions retenues
La Foire internationale d’art contemporain (FIAC) ouvre ses portes du 22 au 25 octobre à Paris pour sa 42ème édition. Le Grand Palais va accueillir 175 galeries représentant 23 pays. Ce grand rendez-vous honore une nouvelle fois avant tout le signatures prestigieuses plutôt que les découvertes, ce que certains regrettent : à côté des incontournables Matisse, Chagall, Koons ou Basquiat... figureront seulement 350 «inconnus» des ventes publiques et 108 artistes d’origine française. Il est vrai que, comme le souligne le spécialiste Artprice, les artistes hexagonaux ne représentent plus que 0,9 % du produit des ventes d’art contemporain dans le monde.
Les Français apprécient davantage le risque, si, si, si ! Il ne s’agit pas de leurs destinations de loisirs –la Syrie, l’Irak ou la Libye ne font pas encore rêver– ou d’échéances électorales –qui, elles, attendront la fin de l’année pour nous faire cauchemarder–, mais bien de notre domaine de prédilection, le patrimoine, abordé ici dans sa dimension financière. On le subodorait, avouons-le, depuis que le champ des possibles n’a cessé de se restreindre: quel Jean de la lune regarderait, béat, l’éclat de l’immobilier gouverner sans faille la prochaine décennie ou se laisserait bercer par le traître sourire de l’obligataire, entre autres appâts à croquer ?
Désormais implantée à Villejuif, la banque privée décline à sa manière le plan stratégique 2018 de LCL, Le numérique est un élément essentiel du dispositif, voulu en harmonie avec une relation clientèle étroite
Le sens relationnel, en vérité je vous le dit, est l’épicentre de nos vies. Pas de réussite professionnelle, pas de cercles amicaux, pas d’amour, pas d’interrogations sur la vie… sans le contact aux autres. En somme, pour approcher d’un état proche de l’intelligence ou du bien-être, il faut échanger, partager et convaincre jusqu’à plus soif que l’on détient une part de vérité. Cet aspect relationnel pouvant être sur le fond à l’extrême opposé de ce petit préambule –révélant le vide, l’inimitié, en bref l’opposition la plus absolue–, nous en resterons donc à la face positive de ce qui lie deux ou plusieurs individus.
Richard Restuccia a été élu président de la Chambre syndicale des courtiers d’assurances (CSCA. Il remplace Hervé Houdard, qui vient de quitter ses fonctions afin de favoriser la poursuite des «travaux devant aboutir à la finalisation de la transformation de la CSCA avant la fin de l’année». Richard Restuccia, président de SMCAR, courtier de proximité installé à Cannes, était déjà président délégué. Le syndicat se renforce également avec l’arrivée d’un nouveau délégué général en la personne de Christophe Hautbourg.
Les métiers du patrimoine évoluent à marche forcée. Ce constat répété à l’envi depuis une vingtaine d’année n’a sans doute jamais été aussi fort et leurs manifestations annuelles en sont l’expression. La convention Patrimonia qui s’ouvre le 24 septembre dans ses bases lyonnaises a, par exemple, choisi de mettre l’accent sur «La famille au cœur de la gestion de patrimoine», un thème qui serait du registre de la redondance si ce n’était l’ordre sociologique et démographique des choses. Ce que souligne le démographe Hervé Le Bras sur le site dédié à l’événement en observant que l’âge de procréation relativement jeune des générations précédentes conjugué à l’allongement de l’espérance de vie crée assez souvent la présence de cinq générations au sein d’une même famille. Un phénomène qui ne sera pas pérenne, compte tenu de l’évolution des mœurs et des enfantements plus tardifs désormais, mais qui n’est pas sans impacts sur le conseil patrimonial, par exemple sur les donations transgénérationnelles. Et que dire de la «silver économie» et des préoccupations de prévoyance-retraite ou de santé parmi les défis nouveaux ?
La Chambre syndicale des courtiers d’assurances a réalisé une étude prospective sur les métiers et qualifications du courtage face aux mutations en cours
Tous beaux et bronzés, la reprise est pour nous un moment de délicieux retour sur terre et l’occasion de savoir ce qui s’y est passé durant la parenthèse. Cette année, la tendance porterait plutôt vers le: «On en parle encore, mais décidément les choses avancent peu.» C’est vrai dans le tragique, avec l’inextinguible flot de réfugiés vers l’Europe alors que celle-ci fait preuve d’une désespérante propension à ne pas harmoniser ses efforts dans ce domaine comme dans tant d’autres. Dans le non moins horrifique face à un terrorisme de proximité qui laisse les démocraties entre suivisme et impuissance. Ou encore dans la santé économique mondiale et ses soubresauts, presque chroniques concernant la Grèce, nouveaux et lourds de sens s’agissant de la Chine, alors que la France, elle, court après la croissance sans parvenir à la rattraper.
A l’attention des vacanciers qui s’apprêtent à rejoindre leur lieu de villégiature et à oser entrecouper la plus naturelle et parfaite oisiveté par quelques loisirs, L’Agefi Actifs, ne reculant devant aucune de ses missions, recommande chaudement ce qui pourrait bien être le livre de l’été. Pas trop lourd pour la plage (315 pages), explorant les horizons les plus variés et riche en rebondissements, il est de surcroît l’œuvre d’un jeune auteur à encourager: son nom, Emmanuel Macron.