Dans un entretien à NewsManagers, Michael John Lytle, ancien associé fondateur de Source, fait le point sur la nouvelle société qu'il a créée l'an dernier et qui se spécialise sur les ETF obligataires.
Le groupe bancaire suisse réagit vivement à sa condamnation du 20 février et publie ses arguments sur ce qu'il considère comme des carences majeures du dossier.
Pour le bureau français de DWS, l’année 2018 a été un cru particulièrement bon. Avec une collecte nette de 1,2 milliard d’euros (hors immobilier), il s’agit de sa plus forte collecte historique. «L’effet marché négatif de fin d’année a largement été compensé par les flux», détaille à NewsManagers, Olivier Dubost de Cadalvène, responsable du bureau français. Les flux ont été investis par les clients à 60% en gestion passive et 40% en gestion active. Le bureau compte désormais 10,5 milliards d’euros d’encours pour le compte de clients français avec deux activités: l’une sur l’immobilier direct (10 personnes pour des actifs d’environ 2 milliards d’euros) et l’une de vente et distribution de fonds et de solutions d’investissement de 8 personnes pour 8,5 milliards d’euros d’encours gérés pour le compte de la clientèle française. La société met en avant son offre diversifiée entre les solutions passives (ETF et ETP ou mandats) et la gestion active avec des fonds «flagship» comme Top Dividend ou le fonds de Klaus Kaldemorgen, ancien CEO de DWS (il a lancé son fonds Concept Kaldemorgen en 2011). L’année 2018 a aussi été marquée pour le groupe, et donc les équipes françaises, par un rapprochement capitalistique avec Tikehau. Ce dernier était en effet entré au capital de DWS lors de son introduction en Bourse via une participation de 3%. Les deux sociétés ont prévu également de s’associer commercialement selon trois axes. L’un sur la distribution en Allemagne où DWS est évidemment très présent: DWS va aider Tikehau à distribuer certains de ses fonds outre-Rhin. L’autre, sur des investissements croisés dans des fonds: DWS a investi dans deux produits de Tikehau (en crédit et gestion subordonnée financière) tandis que Tikehau a investi dans un fonds de DWS axé sur l’impact investing. Enfin, troisième axe, le développement de produits en commun. Les deux groupes vont ainsi lancer ensemble un fonds de dette basé sur les situations spéciales, en ciblant des clientèles telles que les banques privées, les family office ou les institutionnels. Si l’on sait déjà que la relation entre DWS et Tikehau provient de la connaissance mutuelle de Nicolas Moreau, ex-CEO de DWS, et Antoine Flamarion, co-fondateur de Tikehau, elle sera d’autant plus facilitée qu’Olivier Dubost de Cadalvène et Antoine Flamarion se sont connus aussi il y a près de 20 ans lorsqu’ils travaillaient tous deux chez Goldman Sachs. Pour 2019, Olivier Dubost de Cadalvène se veut confiant. Il prévoit une année aussi bonne que la précédente en termes de collecte. La structure compte continuer à surfer sur l’engouement des institutionnels pour la gestion passive (DWS est de nouveau numéro deux en Europe sur les ETF), mais va aussi mettre en avant d’autres spécificités comme l’ESG, les actifs réels (y compris immobilier et infrastructure) et la gestion quantitative. «En gestion quantitative il s’agit de mieux faire connaître les beaux résultats des fonds gérés par Sal Oppenheim qui pèsent près de 60 milliards d’euros. En impact investing le groupe va lancer un fonds de micro finance et un fonds africain visant à électrifier l’Afrique subsaharienne. Enfin sur les infrastructures, nous allons nous atteler à la commercialisation du troisième fonds infrastructures que DWS va lancer avec pour objectif du groupe de lever 2,5 milliards d’euros», explique Olivier Dubost de Cadalvène. Le dirigeant français regarde aussi avec beaucoup d’intérêt la clientèle des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) auprès de laquelle la structure ne s’est pas encore développée, contrairement à l’Allemagne bien sûr mais aussi l’Italie ou l’Espagne. «Nous étudions plusieurs hypothèses dont celle d’un partenariat », explique Olivier Dubost de Cadalvène. Un TPM spécialisé sur les CGP est ainsi évoqué.
La société de gestion parisienne Jousse Morillon Investissement, établie en 1990, va fermer après la liquidation de son seul fonds le 30 avril 2019. NewsManagers a rencontré les dirigeants au cours d’un entretien exclusif pour revenir sur presque trois décennies de marché au cours desquelles ils ont évolué en toute discrétion.
After the excesses of 2017, a return to normality at the end of last year has introduced a need for minds to be focused all round. For more than six months, the European high yield bond market has been in particularly complex territory, where positive factors are virtually evenly matched against negative ones, Allianz Global Investors finds. On the plus side, the asset class offers very attractive premia when measured against the corporate fundamentals; also, the solidity of the liquidity profiles at these high yield companies, thanks to the support of the capital markets and available sources of financing. Finally, the market is buoyed by short supply: its size has contracted considerably (20% down from its peak at EUR340bn in 2015), due to a reduction in the number of issues and improved ratings for many companies joining the investment grade segment. On the minus side are geopolitical risks, due to Brexit, trade tensions between the United States and China, and European elections, tightening monetary policy in the US and Europe, and slowing global economic growth. Another source of concern is the prospect of an increase in corporate defaults: although these continue to be at a relatively low level, Moody’s is predicting an average default rate of 3.04% one year from now, compared with 1.29% last year. This level is still considerably lower than the long-term average of 3.70%. “These are all reasons that we are preferring agile management,” Vincent Marioni, chief investment officer for European credit, commented at a press conference on 29 January. “In this environment, active portfolio management is essential to generate alpha and avoid pitfalls, even though it isn’t easy to quickly position on the selected assets.” The start of the year is a perfect illustration of the contradictions of the times: in a context of high volatility, often perceived as a negative factor, the European high yield market has recovered half of everything it lost last year in only 15 days. But will it last? According to Marioni, “in 2019, investors will have to be prepared for episodes of volatility, low visibility over the economic cycle, and omnipresent geopolitical risk. This will certainly be a time to seize opportunities … if we can achieve the right prices,” he says. In terms of sectors, AllianzGI remains vigilant in retail, automotive, construction and telecoms. AllianzGI observes that the telecom sector has been under pressure for several months. The cause of this situation has been a downward trend in average revenues per subscriber in the mobile market, and less cash flow for some of these players. These developments come at a time when cost savings and synergies are no longer supporting profit margins. The result is that many of these highly indebted issuers have no other option than to sell off some of their assets to bear up under these headwinds.
Jérôme Coirier, patron de la société de conseil Beeam, publie une note d'analyse que NewsManagers vous délivre dans son intégralité. Intitulée "Faire baisser les charges des sociétés de gestion : planifier ou mutualiser", elle traite notamment de la difficulté des sociétés de gestion entrepreneuriales à anticiper la hausse des charges, qui est, selon Beeam, étroitement liée à l'augmentation des encours plutôt qu'à celle des contraintes liées à la réglementation.
Will the year 2018 mark the turning point for funds denominated in euros? Long neglected by regulators and players in the finance industry, funds denominated in euros may well make a comeback against unit-linked funds in 2019. The reason? Returns are down slightly, but remain attractive to some, and remain well above unit-linked returns, in light of the market context: the CAC 40 lost 10.95% in 2018, according to Bloomberg, based on performance from 29 December 2017 to 31 December 2018, with dividends not reinvested.
2018 marquera-t-il l'année du renouveau des fonds en euros ? Au grand dam des régulateurs et des acteurs du monde de la finance, les fonds en euros pourraient bien reprendre des couleurs face aux unités de compte en 2019. La raison ? Des taux de rendements en légère baisse mais toujours intéressants pour certains et surtout bien au-dessus des unités de compte vu le contexte des marchés : le CAC 40 a perdu 10,95 % en 2018(*).
In 2017, global earnings for financial investment advisers (CIF) totalled EUR2.6bn, 27% of which was for activities relating specifically to advising financial investments.
Selon une enquête de Natixis IM, les institutionnels continuent de privilégier les gestions actives tout en étant très critiques vis-à-vis de la gestion passive.
L'étude mondiale Global Investment Survey montre notamment qu'en France, la thématique s'impose dans le paysage mais le déficit de connaissances reste considérable.
La société de gestion dirigée par deux anciens de Primonial REIM s'engage dans une nouvelle étape de sa croissance. Après trois ans d'existence, Mata Capital, dont les encours vont dépasser la barre des 500 millions d'euros au tournant de l'année, va notamment lancer début 2019 une plateforme d'investissement en ligne
The asset management firm Mata Capital, led by two former Primonial REIM managers, is entering a new phase in its growth. Three years after its inception, Mata Capital, with assets expected to exceed EUR500m at the new year, will in early 2019 launch an online investment platform.
Les investisseurs devront composer avec davantage de volatilité pour exploiter les opportunités en 2019, selonle rapport Year Ahead d’UBS, le numéro un mondial de la gestion de fortune. La croissance économique mondiale est appelée à ralentir l’année prochaine: de 3,8% en 2018, elle reviendra à 3,6%, et les bénéfices des entreprises croîtront à un rythme plus modéré. Une récession demeure cependant improbable en 2019. Le prix de bon nombre d’actifs financiers intègre d’ailleurs déjà les incertitudes. Mark Heafele, Chief Investment Officer (CIO) d’UBS Global Wealth Management, entame 2019 avec une surpondération des actions mondiales. Toutefois, vu que le cycle du marché arrive à maturation, les investisseurs ont intérêt à diversifier et à couvrir leur portefeuille contre la volatilitéen surpondérant les obligations du gouvernement américain de moyenne durée et le yen japonais tout en privilégiant les sociétés de qualité et en évitant un niveau excessif de risque de crédit. Ils devraient aussi scruter des segments du marché qui ont été négligés, notamment les actions «value» aux Etats-Unis et sur les marchés émergents, les acteurs mondiaux dans le domaine de l’énergie et les valeurs financières aux Etats-Unis et en Chine. L’investissement durable et l’Impact Investing demeurent des gisements d’opportunités de croissance à long terme, de même que les actions des marchés émergents et du Japon et que les obligations souveraines des marchés émergents libellées en dollars américains. «Les investisseurs ont intérêt à garder leurs positions en actions mondiales, mais devraient se positionner pour affronter la volatilité des marchés. Un léger ralentissement de la croissance économique et des bénéfices des entreprises n’est pas synonyme de croissance nulle, d’autant que les récents mouvements observés sur les marchés ont accru l’attrait d’un certain nombre d’actifs en termes de valorisation. Les investisseurs doivent cependant aussi tenir compte des tensions géopolitiques et du resserrement des politiques monétaires», souligne Mark Heafele.
Pour Philippe Waechter, directeur de la recherche économique d'Ostrum AM, la façon dont la question des gilets jaunes sera traitée par le gouvernement est importante pour les investisseurs.