On peut être européen de bien des manières, et toutes ne sont pas politiquement correctes. Du fédéralisme au souverainisme tempéré, la palette des opinions est aussi riche que le nuancier de la couleur bleue que l’Union a choisie pour se caractériser aux yeux des citoyens. Toutes ont en commun la foi en un projet politique radicalement original, d’ailleurs unique dans l’histoire du monde. 68 ans après que l’institution de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier l’a mise en branle, le terme de l’entreprise est toujours incertain; les vents contraires l’assaillent, menaçant l’équilibre même du navire; les Britanniques ont décidé de le quitter et les autres Européens hésitent sur la route à prendre. Pour certains, c’est l’instant où le vaisseau va s’échouer. Pour L’Agefi et son équipe au contraire, c’est maintenant que tout commence. Vieille dame alerte de 108 printemps, solidement campée sur son marché national qu’elle domine en matière d’informations financières professionnelles, L’Agefi a lancé lundi 27 mai un nouveau site – anglophone - d’information, Asset News, destiné à la communauté des investisseurs européens: parce qu’en dépit des vicissitudes, l’Europe de l’investissement émerge sous nos yeux; parce que le continent, bientôt privé du pouvoir d’attraction de la City, doit compter sur ses seules forces pour s’imposer comme espace financier d’envergure mondiale; parce que l’occasion est unique de promouvoir une finance continentale originale, dédiée, au-delà des aléas du marché, au financement de l’économie réelle ; parce que cette finance continentale doit trouver, pour l’informer et animer ses réseaux, des média capables de la comprendre parce que proches d’elle. L’Agefi entend être au premier rang d’entre eux. Assetnews.com s’adresse, via l’envoi d’une lettre quotidienne, à l’écosystème de l’investissement sur le continent: sociétés de gestion d’actifs, de banque, de gestion privée et de fortune, de gestion alternative et de capital investissement, investisseurs institutionnels, émetteurs, plateformes de distribution de fonds, régulateurs, associations de lobbying professionnelles, conseils et prestataires de la gestion d’actifs. Fort d’une rédaction anglophone, basée à Paris et appuyée par un réseau de correspondants, ce nouveau média aura sa production propre tout en proposant, en langue anglaise, la quintessence de la production des rédactions de L’Agefi relative à l’investissement sous toutes ses formes. De quoi donner à son contenu une qualité sans équivalent parmi les médias européens. Site de services, Asset News donnera aussi à ses lecteurs, au travers de ses événements, le privilège de nouer des contacts privilégiés avec celles et ceux qui construisent l’avenir de l’investissement en Europe. Car ils sont nombreux, ceux qui partagent ses ambitions et jugent nécessaire d’agir ensemble pour achever une Union des marchés de capitaux qui soit au service d’une finance durable. Telle est l’urgence en Europe, et L’Agefi n’aura de cesse qu’elle ne le cède à aucune autre.
La 21ème édition de la Conférence des investisseurs pour la croissance, organisée jeudi 16 mai par France Invest, portait notamment sur les stratégies de diversification des sociétés de gestion françaises pour s'étendre en Europe.
A l’occasion du classement Alpha League Table 2019, Meeschaert AM a enregistré la plus forte progression en un an et s’est placée pour la première fois dans le Top 10 avec un alpha moyen généré de 2,38%. Une occasion pour Guillaume Chaloin, responsable des gestions actions, de nous présenter la société et sa philosophe de gestion.
Have reforms to the distribution of financial services in the UK been successful? On Wednesday, the FCA launched a call for contributions to run until 3 June, to evaluate the impact of reforms introduced in this sector (RDR and FAMR), and to propose future improvements, AGEFI reports. The regulator is investigating potential dysfunction in parts of the market, and the existence of conflicts of interest, treatment which is not in the interests of consumers, and unclear communications. “Clients may be having trouble evaluating the costs of services, and may be paying too much for services they don’t need,” the document released yesterday says. The call for contributions comes at a time of many other changes to the legal framework surrounding the investment advising sector since 2016. The FCA has transposed several European regulations, such as MiFID II, PRIIPS and the insurance distribution directive (IDD). Nationally, the British regulator has also undertaken a study of investment platforms on the market. The Financial Services Authority (FSA), the predecessor of the FCA, undertook the Retail Distribution Review (RDR), which made a great splash at the time of its introduction in January 2013. At the time, the RDR represented a profound change to the way in which investment products were sold to end clients. Among the measures introduced, the regulator introduced changes to promote better training for those who recommend products. The RDR also moved to prohibit kickback payments paid by providers to advisers, by requiring them to negotiate advising fees directly with clients. Four years after the rollout of the RDR, an initial evaluation found that training levels had improved among those who recommend products, and that there was a more pronounced trend for clients to undertake more research before choosing a particular product. However, the study found a few instances in which the cost of advising had increased. In the wake of RDR, the British Treasury and the FCA in 2015 introduced the Financial Advice Market Review (FAMR), which aimed to find solutions to better adapt the functioning of the financial service advising market to the needs of consumers. The FCA will publish its final report in 2020.
Les sélectionneurs de fonds devraient investir davantage dans les gérants actifs, révèle une étude de Natixis Investment Managers publiée ce lundi 29 avril. La hausse de la volatilité et la présence d’incertitudes sur les marchés, couplées à une raréfaction des opportunités de génération d’alpha (3/4 des sondés) les motiveraient à payer davantage les sociétés de gestion actives pour sauver leurs rendements à long terme. L’étude, qui a été menée auprès de 200 sélectionneurs de fonds professionnels (banque privée, assurance, multigérants, plateformes de distribution), révèle que ceux-ci anticipent désormais une rentabilité à long terme moyenne de leur portefeuille à 7,7% (-70 points de base par rapport à 2018). La gestion active devrait donc permettre, selon les multigérants et gatekeepers interrogés, de limiter la baisse des rendements due à la hausse des taux d’intérêt (78%), la volatilité accrue sur les marchés actions (83%), et des«pressions exercées sur le rendement par des facteurs tels que l’assouplissement quantitatif des banques centrales, les perturbations géopolitiques et les guerres commerciales» sur la rentabilité des portefeuilles. Plusieurs bulles financières, non-détectées par les investisseurs individuels, sont en cours de formation selon la vaste majorité des sélectionneurs, qui citent dans l’ordre décroissant de risque les cryptoactifs, la technologie, les obligations, et l’immobilier. Parmi les stratégies actives du marché, seule la gestion alternative semble profiter de cette demande d’alpha à prix élevé. Les investisseurs interrogés ont en effet indiqué vouloir augmenter leur exposition aux fonds alternatifs de 1,2 point à 15,8%, et de réduire la part des fonds actions (43%, -1,2 point) et des fonds obligataires (31,7%, -0,2 point). La hausse de la part du cash (7,1%, +0,5 point) traduit également de la méfiance envers les marchés. Au sein des fonds alternatifs, deux classes d’actifs sont plébiscitées par les sélectionneurs. La part de fonds d’infrastructures devrait progresser pour 19% des sondés, et refluer pour 11% d’entre eux. L’immobilier devrait lui progresser chez 22% d’entre eux et se réduire chez 15%. La part des sélectionneurs non-investis dans les sous classes d’actifs alternatives demeure cependant importante (41% en infrastructure, 40% dans le private equity, 44% dans les commodités…). Au final, la gestion active devrait rester largement majoritaire dans les portefeuilles des sélectionneurs de fonds. Elle représente 72% de leur portefeuille actuel, et ne devrait perdre qu’un point d’ici trois ans. Deux-tiers des sélectionneurs estiment par ailleurs que la gestion active surperforme la gestion passive sur le long terme. Et, au sein de ceux investis dans des fonds passifs, la moitié a augmenté sa part de smart beta, qui représente un compromis entre gestion active et gestion passive.
Frédéric Bôl, qui a pris tout récemment les rênes de Swiss Life Asset Managers France, qui regroupe les activités de gestion d’actifs, logées dans Swiss Life Asset Management (France), et immobilières, jusqu’ici dans Swiss Life Reim (France), a bien l’intention de mettre cette nouvelle structure au service du développement des activités du groupe suisse en France. Et pourquoi pas avec une opération d’acquisition. «Nous n’excluons pas de faire de la croissance externe si des opportunités se présentaient et nous sommes en ordre de marche pour étudier de nouveaux dossiers. Le groupe a d’ailleurs très régulièrement fait de la croissance externe, surtout dans l’immobilier, ces dernières années», a déclaré à NewsManagers Frédéric Bôl, président du directoire de Swiss Life Asset Managers France. Le groupe a notamment acquis l’an dernier, au second semestre, la société immobilière allemande Beos. Mais en attendant, la croissance organique va se poursuivre. Au rythme de nouvelles opérations de portefeuille, comme celles réalisées récemment avec la SNCF et l’acquisition de Vesta pour 1,2 milliard d’euros et d’une partie du portefeuille de Terreïs pour 1,7 milliard d’euros. Les effectifs, regroupés à Paris depuis quelques semaines seulement dans les locaux de l’ex-filiale immobilière, s’élèvent à environ 220 et devraient atteindre 250 personnes d’ici à la fin de l’année. Avec des vagues successives de recrutements dans toutes les activités, dans les équipes de gestion, en compliance, en risque, sur le commercial, les ressources humaines, l’audit. A fin 2018, les actifs sous gestion s’inscrivaient à 47,1 milliards d’euros et devraient dépasser assez rapidement la barre des 50 milliards d’euros. Les actifs immobiliers s’élèvent à 15,3 milliards d’euros, et l’asset management à 31,8 milliards d’euros, dont 23 milliards d’actifs externes. «Après deux années de forte croissance en 2016 et 2017, l’année 2018 a plutôt été une année de consolidation», commente Frédéric Bôl. Parmi les objectifs, la partie immobilière, qui a collecté un peu plus de 1 milliard d’euros en 2018, devrait davantage mettre l’accent sur les produits grand public, avec une réorganisation en cours d’ici l’été en lien avec la compagnie d’assurance Swiss Life France, avec une offre globale OPCVM, SCPI, OPCI. «Nous souhaitons être plus efficaces auprès des relais grand public comme les CGP», souligne Frédéric Bôl. «Et nous réfléchissons bien évidemment au lancement de nouveaux produits». Autre projet 2019, l’ESG. «Nous allons déployer l’approche ESG et dans le cadre de cette initiative, la France jouera le rôle de centre de compétences pour tout le groupe», nous confie Frédéric Bôl. Avec une équipe dédiée en cours de recrutement qui devrait compter quatre ou cinq personnes et qui devrait être en ordre de marche d’ici à la fin de l’année. Le projet est déjà bien avancé, notamment sur l’immobilier avec une approche maison développée depuis une dizaine d’années, et la signature en juillet 2018 des UN PRI par le groupe Swiss Life, mais il est trop tôt pour communiquer sur des pourcentages précis d’intégration de l’approche ESG, précise Frédéric Bôl. Il est également question de favoriser le développement en Europe. «Dans l’immobilier, notre périmètre d’intervention comprend la péninsule ibérique, l’Italie, le Luxembourg et la Belgique. Nous venons de réaliser des transactions en Espagne et au Portugal. Et l’an dernier, en Italie, en Espagne, au Luxembourg et en Belgique.», explique Frédéric Bôl qui évoque également les produits paneuropéens proposés désormais par le groupe. «Nous venons de lancer le fonds luxembourgeois Swiss Life REF (LUX) European Hotel Fund, dédié à l’hôtellerie, qui a un objectif de taille de 1 milliard d’euros. Et nous sommes complètement impliqués dans cette nouvelle offre puisque la France est le centre de compétences du groupe pour ce secteur de l’hôtellerie, avec une équipe de cinq personnes», souligne le responsable. «Nous envisageons de lancer quatre autres fonds sur des thématiques différentes dans les prochains mois», ajoute Frédéric Bôl. Dans un environnement immobilier qui reste favorable. «Tant que les taux d’intérêt restent à leurs niveaux actuels, je ne vois pas de risque majeur sur l’immobilier. Sur le marché parisien des bureaux, les niveaux de prix sont élevés mais il n’y a pas de surchauffe et on observe une évolution favorable sur les loyers qui constituent un nouveau relais de croissance. Nous donnons donc la préférence à trois classes d’actifs: les bureaux à Paris, le résidentiel, et l’hôtellerie en France et en Europe.»
SIX Financial Information (SIX FI) est l’une des quatre activités du groupe SIX, l’opérateur boursier suisse. Cette filiale représente 40% des revenus du groupe et emploie plus de 1.000 personnes. Depuis quelques années, ce serait un euphémisme de dire que son activité a évolué. Poussé par l’empilement de nouvelles réglementations de protection et d’information aux investisseurs entre MIFID 2 et Priips mais aussi les changements de lois fiscales propres à chaque pays et en particulier aux Etats-Unis, SIX FI joue désormais dans la cour des grands fournisseurs d’information financière. Mais il a la particularité, contrairement à ses grands concurrents, de ne pas être américain et de ne pas fournir des services annexes comme le trading, la valorisation ou même les «chats». La filiale se concentre sur une activité: les données financières. Elle les agrège, les filtre, les normalise et les enrichit quotidiennement. Cette activité concerne toutes les classes d’actifs, soit un total de 32 millions d’instruments financiers dont 500.000 fonds. En France, elle est connue pour avoir racheté il y a quelques années Europerformance, une structure qui analyse la performance des fonds d’investissements. Parmi les évolutions réglementaires qui ont fortement touché l’activité de SIX FI, citons celle de la fiscalité américaine. On pense en général à Fatca, mais il existe aussi la fiscalité dite IRC (Internal Revenue Code) Section 871(m) qui concerne la retenue à la source des dividendes sur actions américaines pour tout produit financier qu’il soit américain ou non. Cette norme, entrée en vigueur cette année en Suisse et qui devrait arriver dans le reste de l’Europe fin 2021, stipule que tout établissement financier doit informer le fisc américain dès lors qu’un de ses produits détient un titre d’une entreprise américaine. C’est le cas par exemple d’un fonds international qui détiendrait une action Apple. Les dividendes versés doivent être déclarés et les banques ont l’obligation d’informer leurs clients non seulement sur les produits cash mais aussi sur les produits dérivés. «C’est d’une très grande complexité pour tout le monde», note Robert Jeanbart, directeur général de SIX FI de passage à Paris à la rédaction de L’Agefi. En Europe, MIFID 2 et Priips obligent aussi par exemple un émetteur à définir son marché cible et le profil de risque de son émission. Une obligation dont SIX a su tirer profit pour développer d’autres services. «Nous avons enrichi cette obligation légale par la création d’une plateforme centrale, une sorte de «hub», où un émetteur, un distributeur et un investisseur peuvent à travers cette plateforme valider plusieurs questions avant la réalisation d’une transaction», explique Robert Jeanbart. Des éléments laborieux et très manuels que la plateforme propose de faire à la place de ses clients assets managers ou banques. «Nous avons plus de 20 millions de types de documents réglementaires. C’est un chiffre gigantesque lié à la multitude d’instruments financiers mais aussi au fait qu’ils sont traduits dans 8 langues différentes», explique le dirigeant. Sans compter que si certains produits financiers sont voués à disparaitre car ils ont une durée de vie limitée (comme certains produis structurés), tout document doit rester disponible des années au cas où une procédure d’audit serait nécessaire. Le défi des données ESG Comme si cela ne suffisait pas, un autre défi est venu s’ajouter, celui des données ESG (Environnement, social et gouvernance), de plus en plus réclamées par les investisseurs pour mieux contrôler leurs risques ou se conformer à leurs législations. «Pour vous donner un exemple, nous répertorions de façon classique 32 millions d’instruments financiers qui vont chercher des données dans 1.800 sources d’informations financières. Sur l’économie verte, c’est potentiellement 300.000 sources d’informations supplémentaires », explique Robert Jeanbart. Le groupe a aussi développé un service spécialisé sur les sanctions financières et pénales qui touchent les entreprises et les personnes. Des sanctions souvent liées à des pays sous dictature comme l’Iran. «Mais parfois, les choses changent. Si par exemple demain les Etats-Unis décident que l’Iran n’est plus un pays sanctionné, il faut pouvoir mettre à jour rapidement nos bases de données», explique Robert Jeanbart. Ce service (appelé Sanctioned Securities Monitoring Service) à destination des banques a été lancé il y a 5 ans mais connaît un fort développement depuis peu. La société fait un important travail d’analyse et décortique notamment les organigrammes des sociétés pour retrouver ceux qui se cachent derrière des sociétés écrans. Un service qui pourrait bien intéresser les services fiscaux ou de police, mais jamais une telle demande n’est arrivée à SIX FI, affirme Robert Jeanbart. Tout l’enjeu pour SIX FI est de pouvoir définir quelles sont les sources d’informations fiables. Les réseaux sociaux, par exemple, n’en font pas partie. Et ensuite de compiler, trier, standardiser ces informations, comme la société le fait aujourd’hui pour les autres données. «Cela fait 30 ans que nous faisons de la donnée de référence. Avec l’avènement d’Internet, on nous disait que la donnée serait comme une commodité, qu’elle serait disponible gratuitement partout et que notre business ne pourrait pas durer. Aujourd’hui, l’information c’est juste le pétrole de l’économie. Tout le monde est tellement noyé dans l’information que l’on nous demande justement de la trier, la fiabiliser, de développer des infrastructures et des technologies qui vont pouvoir faciliter la vie de nos clients». La filiale compte encore de beaux jours devant elle...
Après avoir enregistré une collecte nette de 1 milliard d'euros, inférieure son objectif de 3 milliards d'euros, Aviva Investors France reste malgré tout à l'offensive
Inès de Dinechin at Aviva Investors France, the euro management expert unit of Aviva Investors, has been resolutely following the transformation strategy engaged in since 2017. “We are in continuity with the strategy implemented over the past two years, with the priorities being ESG, real assets, international development solutions,” the chairman of the board at Aviva Investors France announced on 18 April at a press conference. For the ESG portion, the group, which has about €386bn in assets under management, already has a strong presence in governance issues, and participated in nearly 17,000 general shareholders’ meetings last year, representing 98% of stocks in the portfolio. The firm is now deploying an integrated ESG approach, so that all managers will now have access to the analysis tools of the group. Aviva Investors France also last year created a dedicated team of three people to operate the approach, which has been developed by 40 employees at the group. Aviva Investors France is in a phase of deployment for the strategy in all asset classes, with an objective of €12bn invested under the SRI label in 10 funds, compared with seven labelled funds with €3.2bn in assets as of the end of 2018. “We aim to become one of the main players in socially responsible investment in the French market, and the label represents a major step in that process,” says Denis Lehman, CEO of Aviva Investors France. The firm will also offer several socially responsible products in the coming months, including a thematic fund dedicated to the energy transition, based on the United Nations Sustainable Development Goals (SDGs), and a green fund. Beyond its participation in general shareholders’ meetings, Aviva Investors France intends to become a more visible activist manager, and to take its business model beyond traditional management, to offer associated services, and to direct client savings into impact strategies, so as to influence market participants to develop regulations and practices in the industry. In real assets, the unit now includes private debt and real estate, as a French arm of the real assets unit at the group founded last autumn. It aims to become a “pan-European leader” in the sector. With this in mind, John Dewey, head of real assets and solutions, is planning to release several new products, including new funds investing in physical real estate, such as a green OPCI vehicle. There are also plans to create a corporate private debt fund to specialise in small and midcaps. The infrastructure fund has held its second closing with €210m, and is planning a final closing later this year. The infrastructure strategy may also get involved in special mandates which may represent several hundred million euros, says Dewey, adding that the activity in mandate form can be expected to grow in light of the appetite institutionals are showing for real assets. Unlike real assets, the development of international activities is nearly entirely new. Last year, net inflows (excluding money markets), which totalled €1bn, were 50% international. Out of assets of €109bn in assets management and distributed by Aviva Investors France as of the end of March, €3bn came from international sources, with about €1bn coming from Benelux, €1bn from Italy and Germany, and €1bn from the United Kingdom. International deployment covers nearly all of continental Europe in all asset classes. In this context, the affiliate of the British insurance group has a goal for 2019 to bring in €2.9bn in inflows. “We are more or less in line with this goal, and we are observing an acceleration in demand from foreign clients,” says Inès de Dinechin. In terms of personnel, “we are in a phase of consolidation, following growth of about 25% between 2016 and 2018,” says de Dinechin. Personnel, now totalling 140, may grow to about 150 this year due to the planned integration of Airef into the real assets unit, with 12 personnel and assets of €5bn.
Thomas de Saint-Seine, directeur général de RAM Active Investments, aborde dans un entretien à NewsManagers le développement de la société de gestion suisse, dans laquelle le groupe italien Mediobanca a pris une participation majoritaire au capital l'an dernier.
Millennials – those persons born between 1980 and 2000 – are convinced that sustainable investment is a necessity. This is what a survey found on millennials’ attitudes to responsible investment. The survey was conducted of 540 persons, 79% of whom were millennials and 56% of whom were based in the UK, during summer 2018 by Kepler Cheuvreux, a consultant, for First State Investments, an Australian asset manager. Asked about the small sample size, Sudip Hazra, head of sustainable research and responsible investment at Kepler Cheuvreux, replied that there were enough similarities in the responses from the 540 participants to suggest that the results would have been much the same with a larger number of respondents. Among the survey’s findings, First State Investments and Kepler Cheuvreux found that 57% of millennials believe that applying environmental, social and governance criteria can boost long-term returns. Half of the millennial respondents believe that SRI returns are lower, and 46% of them believethat SRI charges higher management fees. More than 80% of millennials surveyed (81%) said they were interested or very interested in sustainable or socially responsible products. Respondents also want more information on these products. And 78% of millennial respondents would choose an asset manager for its SRI skills. “Millennials don’t need to be convinced of how important sustainable investment is. That’s how they differ from older generations”, said Will Oulton, global head of SRI at First State Investments, after presenting the survey’s findings to the media. Oulton believes that greater clarity is needed on what constitutes sustainable business or not. He therefore has high hopes on the future European commission’s action plan on sustainable financefor distinguishing activities that are green/sustainable from those that are not. He believes this should even “help stop greenwashing”. A European SRI label is “needed” Oulton, the SRI head, believes that Article 173 of the French energy transition law – which requires French institutionals to disclose their carbon footprint – is a success than such legislation could soon emerge on a European scale. Oulton believes other initiatives are lending greater clarity to sustainable investment funds. MiFID II, for example, is encouraging financial investment advisors to ask their retail investors for their SRI preferences. SRI labels in Europe are another.Oulton assesses a standard European SRI label is necessary to complement local labels. Such an SRI label could be handed out by an institution such as Eurosif, the Australian manager sustainable investment head said. First State Investments sees lots of potential in the Sustainable Development Goals, but is focusing on just six of them. It possesses no methodology to assess the impact ofits funds. But in an attempt to do so, the fund manager is partnering with the Institute for Sustainability Leadership of Cambridge University. Oulton expects investor demand to increase for such corporate disclosures and, perhaps, a future regulation. The Australian asset manager has so far excluded only one sector – makers of cluster bombs and anti-personnel mines. A task force is looking into tobacco. As for coal, Oulton says that First State Investments has no exposure to companies involved directly in coalmining but that it carries minor indirect exposure through utilities companies. A new era in France On the French market, Eva Von Sydow, head of sales at First State Investments in Europe, has seen a shift in SRI attitudes over the past two years. “Ten or 15 years ago, we had clients who were looking for a sustainable fund, but showed no interest in what was inside the product and little interest in receiving fund reports. Nowadays, we fill out SRI due diligence questionnaires with questions on how to engage companies, a list of those we have met with, and how we voted at AGMs of companies invested in by First State Investments. If we have not convinced the companies to change after six months, we consider closing out our position. … Many clients, particularly from Nordic countries, have a blacklist of 50 to 100 companies that they don’t want in their portfolios”, she said. As of the end of December 2018, First State Investments had $143.8bn in assets under management.
Facing regulatory pressure, the efficiency of compliance and internal controlling functions has become a key challenge for the growth of asset management firms, the consulting firm Alpha FMC claims. The agency has conducted a study, which, according to a statement from the firm, finds that although organisational structures very from one player to another, the ways to improve operating models are the same: automation and precise definition of the scope of functions. The study surveyed heads of compliance and internal controlling at 26 French asset management firms, selected as representative of the market, with assets of over EUR1bn. For controlling functions, three types of tasks emerge at the respondent firms: “core” tasks, which are required to be handled by compliance and internal control resources (management of conflicts of interest, fighting financial crime), peripheral tasks which can be carried out by other departments (monitoring of thresholds, revision of AIFM owners’ equity levels), and finally, “legacy” tasks, such as monitoring of regulatory ratios, whose specifics are vary at individual asset management firms. The last category of tasks, which is often left to the head of compliance and internal control, has the potential to cut into operating efficiency for controlling departments. These are time-consuming tasks which, additionally, may generate conflicts of interest. To avoid this trap and preserve operating efficiency, it would appear to be essential to refocus controlling resources on “core” and “peripheral” tasks, the agency finds. The agency reports that the study also finds that automation is a strong area for progress for compliance and internal controlling resources. Although some tasks are generally automated, such as monitoring of thresholds and detection of market abuses, asset management firms could make real productivity gains and savings in human resources by automating other tasks such as AIFM reporting, flagging of operational incidents, and processing of personal transactions. “It should be noted that automation of controlling or compliance functions does not depend exclusively on actors’ goodwill. They depend on the range of tools made available by providers, which is not yet mature,” says Hella Laarif, a senior consultant at Alpha FMC, responsible for the study.
La société de gestion, dirigée par l'ancien patron de Janus, l'Américain Dick Weil, et dont le siège est à Londres, veut poursuivre sur la voie de la croissance, mais en ancrant sa stratégie dans les bonnes expertises et le long terme.
BNP Paribas Asset Management has unveiled a new global sustainable investment strategy. Its objectives include integrating ESG in all its investment processes by 2020.
Après deux acquisitions depuis son arrivée sur le marché européen en 2014, le fournisseur d'ETP n'exclut pas une nouvelle opération de croissance externe.
Nadia Grant, responsable des actions américaines chez Columbia Threadneedle et gérante principale du Threadneedle American Fund, évoque pour NewsManagers le bilan de l'année écoulée pour les entreprises du S&P 500 et ses observations pour 2019.
According to a study by PwC, 85% of French venture capital companies take the advise of their environmental, social and governance issues monitor at least once per year. This percentage is above the global average (81%).
Following the acquisition of Octo AM in November, 2018, Amplegest is planning to continue on the course it has set in the past two years, putting its in-house expertise to use, but not ruling out further external growth operations.
Après le rachat d'Octo AM en novembre 2018, Amplegest compte bien poursuivre sur sa lancée des deux années précédentes, avec la mise en valeur de ses expertises maison, sans exclure une nouvelle opération de croissance externe.
Axiom AI, société de gestion spécialisée dans la dette subordonnée financière, a traversé une année 2018 contrastée. «Après le bon démarrage de 2018 on pensait faire une grande année mais nous avons fini avec une collecte juste légèrement positive» explique à NewsManagers David Benamou l’un des cofondateurs de la société. Basée à Paris et à Londres, la société créée en 2009 à Paris, a ainsi atteint un pic d’encours à 1,4 milliard d’euros avant l'été 2018 contre 1,1 milliard fin 2017, avant de redescendre à la fin de l’année dernière à 1,2 milliard d’euros. «Le deuxième semestre a été plus difficile que le premier en raison du contexte de marché et de craintes sur la liquidité sur le marché du crédit, explique David Benamou. Mais nos fonds ont plutôt bien performé comparé à leur pairs». Le fonds Axiom Optimal Fix a ainsi rencontré le plus grand succès dans la collecte avec un montant de 30 millions d’euros de flux nouveaux nets. «C’est un fonds noté 3 en niveau de risque et les investisseurs ont pu voir qu’il se comportait conformément à ce niveau en termes de volatilité. Ce qui n’a pas été le cas de nombreux fonds notés 3", note David Benamou. Recrutements et compléments de gamme L’année 2018 a aussi été marquée par plusieurs recrutements par la société de gestion qui a grossi ses équipes à 20 personnes. Elle a ainsi notamment accueillie en mars Paul Gagey en tant que gérant de portefeuille, en provenance d’Aviva Investors, avec pour mission de gérer le fonds historique Axiom Obligataire. «Paul nous a apporté son expérience de 35 années de marché et une vision plus macro pour compléter nos équipes», explique David Benamou. La société a aussi recruté Laurent Henrion et Antonio Roman, le premier en tant que gérant et le second en tant qu’analyste ayant un profil quantitatif et spécialisé sur le secteur des assurances. Pointure de la Société Générale en tant qu’ex-responsable mondial des activités de trading sur le crédit de la banque française, Laurent Henriot a quant à lui pris la responsabilité du fonds Axiom Synthetic Credit Opportunity, dont le lancement a été annoncé au début de l’année 2019. «L’objectif du lancement de ce fonds était de compléter notre gamme avec un produit qui pourrait potentiellement afficher une performance à deux chiffres alors que le reste de notre gamme est plutôt calibrée pour des performances absolues de 0% à 10%», explique David Benamou, qui ajoute que le démarrage du fonds est très prometteur avec presque 50M de collecte en à peine 2 mois. «Il doit nous donner un avantage compétitif car ce type de fonds est très rare», assure le dirigeant. Enfin, en ce début d’année 2019, Axiom AI s’est rapproché d’Unicredit pour lancer un ETF co-brandé et investi sur les Coco (obligations contingentes convertibles). «Nous serons les premiers à proposer un ETF sur les Coco à la fois global et market weighted ", se réjouit David Benamou. L’objectif est d’aller prendre des parts de marché aux gros fonds existants comme ceux de Pimco (Capital Securities) ou d’Algebris. L’ETF va suivre un indice de marché Coco élaboré par Solactive et Axiom, avec des frais moins élevés et qui offre une plus grande liquidité aux investisseurs. Cet ETF démarre avec 50 millions d’euros d’actifs en provenance d’Unicredit, d’Axiom et d’autres investisseurs et sera commercialisé dans toute l’Europe. L’ETF doit être coté à Francfort puis en Italie, avant peut-être la Bourse de Londres. Quant aux conséquences du Brexit sur son activité, David Benamou se veut serein. La société comptait faire appel à une structure ombrelle britannique spécialisée pour assurer les activités de son bureau londonien. Mais entre temps, «la FCA, le régulateur britannique, a créé un régime de permission temporaire jusqu’à mars 2021 pour les sociétés de gestion européenne n’ayant pas encore de licence au Royaume Uni. Nous nous sommes places sous ce régime. C’est donc «business as usual» quelle que soient l’issue du Brexit le 29 mars ", explique le dirigeant.
La dernière étude européenne sur les ETF réalisée par Greenwich Associates montre une augmentation des allocations en ETF dans les portefeuilles des investisseurs institutionnels.
De fortes disparités subsistent dans les standards de gouvernance des entreprises d’un pays à l’autre, selon le dernier bilan de l’exercice des droits de vote d’AllianzGI publié ce 27 février. Fidèle à son approche active en matière d’engagement, AlllianzGI, qui a participé à 8.535 assemblées générales des actionnaires au cours de l’année 2018, après 7.961 en 2017, a voté contre ou s’est abstenu sur au moins un point de l’ordre du jour dans 75% des cas contre 68% l’année précédente. La société de gestion s’est opposée à 24 % de l’ensemble des résolutions, comme en 2017. En 2018, au niveau mondial, les propositions relatives aux rémunérations se sont révélées être le domaine le plus controversé. AllianzGI a voté contre 52 % des propositions de la direction (42% en 2017), jugeant la rémunération des dirigeants insuffisamment liée à la stratégie et aux performances de l’entreprise, et/ou les systèmes d’incitation peu solides. L’analyse révèle que cette tendance a été particulièrement marquée à Hong Kong, où AllianzGI a voté contre la direction des entreprises sur 95 % des propositions relatives aux rémunérations, la société de gestion souhaitant une plus grande transparence des indicateurs clés de performance (ICP) ainsi que des objectifs de performance réels pour les administrateurs dirigeants. A l’inverse, AllianzGI n’a voté contre le management que sur 16% (contre 14% en 2017) des propositions de rémunération dans les sociétés britanniques, démontrant ainsi que les normes de gouvernance d’entreprise du Royaume-Uni sont en avance sur leurs pairs. «Les principaux facteurs qui nous ont amenés à nous opposer aux propositions relatives à la rémunération incluent un lien jugé trop faible entre la rémunération des cadres supérieurs et les résultats de l’entreprise, le manque de transparence des ICP et des objectifs réels de performance, la nature court-termiste des primes incitatives et des préoccupations au sujet d’une rémunération potentiellement excessive. Une information claire sur les ICP et les objectifs est essentielle pour permettre aux investisseurs d'évaluer la pertinence et la robustesse des mesures de performance. Nous souhaiterions également que l’on mette davantage l’accent sur la performance à long terme à travers un éventail de valeurs clés pour l’entreprise dans l’ensemble de l’enveloppe de rémunération de la direction», a commenté Eugenia Unanyants-Jackson, responsable mondial de la recherche ESG chez Allianz Global Investors. En France, les résolutions les plus contestées ont concerné les rémunérations excessives des dirigeants fondées sur des mesures d’incitation mal conçues, le cumul des fonctions de PDG et de directeur général et les mécanismes anti-OPA La composition du conseil d’administration - qu’il s’agisse de la qualité, de l’indépendance et/ou de la diversité des administrateurs - a été un autre point de friction important, 27 % (28% en 2017) des résolutions de la direction ne respectant pas les standards d’AllianzGI. Comme pour la rémunération, on observe des disparités notables dans la qualité des propositions d’un pays à l’autre, AllianzGI votant contre 48% (31% en 2017) des propositions relatives aux administrateurs au Japon contre seulement 7% (2017 : 7%) au Royaume-Uni. Les disparités sont ainsi très fortes, à l’image des standards de bonne gouvernance d’entreprise dans chaque pays. En France, 2018 a été la première année d’application de la loi Sapin II en ce qui concerne le vote « ex post » de l’assemblée générale obligatoire sur la rémunération effective des dirigeants sur la base de l’exercice précédent. Les résolutions les plus contestées ont concerné les rémunérations excessives des dirigeants fondées sur des mesures d’incitation mal conçues, le cumul des fonctions de PDG et de directeur général et les mécanismes anti-OPA. AllianzGI a voté contre sur 38 % (40 % en 2017) des éléments liés à la rémunération, principalement en raison de l’absence d’objectifs de performance solides et de périodes de performance de durée appropriée. «Nous notons en particulier la tendance à l’attribution de primes de rendement sans mesures de performance, ce qui nous préoccupe et que nous surveillerons à l’avenir», note le gérant. AllianzGI a voté contre 28% (36% en 2017) des résolutions relatives aux administrateurs. Enfin, AllianzGI a voté contre 40% des propositions relatives au capital, soit parce que ces autorisations pourraient être utilisées pendant les périodes de prise de contrôle et sont considérées comme un mécanisme de protection, soit parce qu’elles étaient supérieures aux niveaux approuvés régulièrement par AllianzGI (c’est-à-dire jusqu'à 33% avec droit de préemption et jusqu'à 10% sans droit de préférence).