
L’Esma demande aux proxys d’améliorer encore leur transparence

A la veille de la trêve des confiseurs, l’Esma, l’autorité européenne des marchés, demande aux agences de conseil en vote (proxy advisors) d’accentuer leurs efforts. En 2012, l’Esma avait lancé une consultation sur la régulation des proxys, qui avait débouché sur un code de bonnes pratiques adopté en mars 2014. A l'époque l’Esma avait prévu un premier bilan au bout de deux ans.
Et dans l’ensemble, les acteurs vont dans «la bonne direction», note l’Esma. Les principes de bonnes pratiques sont généralement conformes aux attentes. Cette meilleure transparence permet aux émetteurs et aux investisseurs de mieux comprendre la manière de travailler des proxys.
Le régulateur européen voit néanmoins des marges de progression en matière de déclaration de conformité. Le niveau de détail de la description des pratiques est d’ailleurs lié à la taille du proxy et à ses ressources. «La discipline de l’analyse indépendante est radicale et salutaire : nos clients nous disent rapidement si nous sommes mauvais, ou si nous sommes trop chers...», confie Pierre-Henri Leroy, président de Proxinvest.
Plus d'articles du même thème
-
PARTENARIAT
Apprendre à désapprendre : les limites du savoir
L’illusion de la connaissance et comment surmonter les limites de l’apprentissage -
PARTENARIAT
Investissement : Quand la simplicité devient un piège
Pourquoi la simplicité n’est pas toujours la meilleure solution
Sujets d'actualité
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions