Toute l'actualité de l'entreprise dirigée par Elon Musk, valorisée plusieurs centaines de milliards de dollars en Bourse et spécialisée dans les véhicules électriques.
Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
La justice britannique a rejeté mardi la demande de Qatar Airways d’interdire à Airbus de revendre à d’autres clients ses 50 A321 commandés et que l’avionneur européen a annulés dans le cadre d’un conflit les opposant. La compagnie qatarie avait demandé à la Haute cour de Londres de suspendre l’annulation de cette commande de plus de 6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros). Airbus va donc pouvoir réallouer ces créneaux de livraison.
La justice britannique a rejeté mardi la demande de Qatar Airways d’interdire à Airbus de revendre à d’autres clients les 50 A321 qu’elle avait commandés et que l’avionneur européen a annulés dans le cadre d’un conflit les opposant. La compagnie qatarie avait demandé à la Haute cour de Londres d’enjoindre à Airbus de suspendre les effets de l’annulation de cette commande de plus de 6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros). Le constructeur va donc pouvoir allouer à d’autres compagnies les créneaux de livraison à l’origine destinés à partir de 2023 à Qatar Airways, l’un de ses principaux clients.
L'équipementier ferroviaire Alstom a confirmé mardi avoir déposé une demande d’arbitrage devant la Chambre de Commerce Internationale relative à son acquisition de Bombardier Transport. «La demande est dirigée contre Bombardier Inc. et porte sur le manquement à certaines dispositions contractuelles de l’accord de vente en date du 16 septembre 2020», a indiqué le groupe dans un communiqué. «Les procédures d’arbitrage étant confidentielles, Alstom ne fera pas d’autres commentaires pendant cette procédure», a ajouté la société.
L'équipementier ferroviaire Alstom a annoncé jeudi avoir signé un accord-cadre d’une valeur d’environ 700 millions d’euros avec le ministère des Transports de l’Etat de Victoria, en Australie. Cet accord-cadre porte sur la fourniture de 100 tramways de nouvelle génération à plancher bas Flexity. Le contrat comprend à la fois la fourniture du matériel roulant et la maintenance pendant 15 ans. La livraison des tramways, qui devrait débuter en 2025, permettra au réseau de Melbourne d’absorber la croissance du trafic prévue et d'être davantage accessible aux personnes à mobilité réduite.
Getlink, ex-Groupe Eurotunnel, a annoncé vendredi un bond de 220% du trafic de navettes de passagers dans le tunnel sous la Manche en mars, grâce à la levée des restrictions de circulation. Il a transporté le mois dernier 122.319 véhicules de tourisme, catégorie qui comprend les voitures, les motos et les autocars. Le trafic de camions a progressé de 13% sur un an en mars, porté par «un effet de base favorable ainsi que l’arrêt des navires de P&O depuis le 17 mars 2022», a expliqué Getlink dans un communiqué. Les navettes du groupe ont transporté 139.283 camions le mois dernier.
Ryanair estime que les tarifs aériens moyens pendant la haute saison estivale de cette année seront de 5 à 10 % plus élevés que les prix pratiqués avant la pandémie à la même période en 2019, a déclaré mardi le directeur général du groupe, Michael O’Leary.
Lufthansa envisage toutes les options concernant une éventuelle prise de participation dans la compagnie aérienne italienne ITA Airways si l’offre menée par le groupe du transport maritime MSC en coopération avec la compagnie allemande est couronnée de succès, a dit, jeudi, son président du directoire. Lufthansa s’est associée à MSC pour faire part de son intérêt pour ITA et espère avoir accès à ses livres de comptes en juin. Carsten Spohr avait dit, au début du mois, que Lufthansa n’avait pas l’intention de prendre une participation majoritaire.
Lufthansa envisage toutes les options concernant une éventuelle prise de participation dans la compagnie aérienne italienne ITA Airways si l’offre menée par le groupe du transport maritime MSC en coopération avec la compagnie allemande est couronnée de succès, a dit jeudi son président du directoire. «Toutes les options sont ouvertes», a répondu Carsten Spohr aux journalistes qui lui demandaient si Lufthansa envisageait de prendre une participation dans le successeur d’Alitalia, tout en ajoutant que son groupe serait un partenaire idéal pour ITA.
En amont d’une journée investisseurs, le groupe autoroutier et aéroportuaire italien Atlantia a indiqué vendredi qu’il anticipait un chiffre d’affaires d’environ 6,6 milliards d’euros, un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 4,1 milliards et des investissements de 1,5 milliard cette année.
Air France-KLM, Delta Airlines et Virgin Atlantic sont déterminés à forger des liens plus étroits avec la nouvelle compagnie italienne ITA Airways (ex-Alitalia), a indiqué jeudi un porte-parole de la compagnie franco-néerlandaise. Dans une déclaration transmise à la presse, il ajoute que les trois transporteurs aériens entendent travailler avec la direction de ITA Airways pour approfondir leur coopération.
L'équipementier ferroviaire Alstom a annoncé mercredi avoir suspendu ses livraisons vers la Russie. «Le groupe se conformera évidemment à toutes les sanctions et à toutes les lois applicables et a décidé de suspendre toute livraison vers la Russie», a-t-il indiqué dans un communiqué. La société a également décidé de suspendre tout investissement futur dans le pays.
Lufthansa a réduit ses pertes l’an dernier mais la compagnie aérienne allemande a prévenu jeudi qu’elle n'était pas en mesure de donner de perspectives détaillées pour l’exercice en cours du fait de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et de la pandémie de coronavirus. Sa perte d’exploitation annuelle s’est élevée à 2,3 milliards d’euros, en ligne avec le consensus, contre une perte de 5,5 milliards accusée en 2020. Lufthansa s’attend néanmoins à une amélioration de son résultat d’exploitation pour le reste de l’exercice 2022 après un premier trimestre difficile marqué par le variant Omicron. «Toute la branche est confrontée en 2022 à une hausse des prix externes», notamment du pétrole, a noté le transporteur qui a suspendu ses vols vers l’Ukraine et la Russie.
Le groupe de transport aérien IAG prévoit de renouer avec les bénéfices à partir du deuxième trimestre 2022 en rétablissant les vols à des niveaux plus proches de ceux de 2019. Il a publié vendredi une perte nette de 2,97 milliards d’euros l’an dernier, contre une perte de 4,39 milliards en 2020. Le propriétaire de British Airways, Aer Lingus, Iberia et Vueling s’attend à ce que sa capacité de transport atteigne cette année 85% des niveaux d’avant pandémie, après un plongeon à seulement 36% l’an dernier. Son redressement prévu permettra aux flux de trésorerie nets provenant des activités d’exploitation et à son résultat opérationnel d'être «significativement positifs sur l’ensemble de l’année.
Le groupe de transport aérien IAG prévoit de renouer avec les bénéfices à partir du deuxième trimestre 2022 en rétablissant les vols à des niveaux plus proches de ceux de 2019.
Norwegian Air pourrait commander des avions Airbus à l’avenir si un litige en cours avec Boeing concernant des annulations de commandes d’avions n'était pas résolu rapidement, a déclaré vendredi Geir Karlsen, directeur général du transporteur norvégien. A l’issue de son recentrage, la compagnie à bas coûts exploitait 51 Boeing 737 l’an dernier, un chiffre qui doit être porté à 70 cette année par le biais de contrats de location. « Nous considérons qu’il est, disons, problématique de concevoir un futur plan de flotte avec Boeing alors que nous sommes en conflit avec eux », a estimé le dirigeant, en ajoutant que le temps pressait désormais pour décider d’une nouvelle commande.
Le gouvernement libanais a annoncé jeudi avoir attribué à l’armateur français CMA CGM une concession de dix ans pour la gestion, l’exploitation et la maintenance du terminal du port à conteneurs du port de Beyrouth. CMA CGM, basé à Marseille et contrôlé par la famille franco-libanaise Saadé, précise que cette concession s’accompagne d’un plan d’investissement de 33 millions de dollars (29,2 millions d’euros environ) sur dix ans, dont 19 millions sur les deux premières années.