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L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a annoncé mardi le lancement d’une consultation publique portant sur les standards des titrisations dites simples, transparentes et standardisées (STS). L’Esma publie différents cadres de reporting pour les titrisations en général et les titrisations STS et précise la marche à suivre pour les banques pour bénéficier des avantages accordés aux titrisations STS. La consultation est ouverte jusqu’au 19 mars 2018, l’Esma souhaitant publier une version définitive en juillet 2018 pour la démarche de notification et d’ici la fin de l’année prochaine pour les cadres de reporting.
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a lancé vendredi deux consultations portant sur les standards techniques de la régulation européenne sur les opérations de titrisation dites simples, transparentes et standardisées. L’EBA consulte sur le degré d’homogénéité requis pour les expositions sous-jacentes jusqu’au 15 mars 2018. Une autre consultation, ouverte jusqu’à la même date, concerne les exigences de rétention du risque pour les originateurs et les sponsors de titrisation.
Inexistant en 2014, le marché chinois de la titrisation sera cette année deux fois plus important que le marché européen en atteignant 170 milliards de dollars.
Attendue. La banque toscane Monte dei Paschi di Siena (MPS), dont la cotation devait reprendre ce 25 octobre après dix mois de suspension, s’est entourée de banques pour la conseiller dans son processus de titrisation de ses 26 milliards d’euros de prêts non performants (NPL). Il s’agit de Mediobanca, JPMorgan, Deutsche Bank, Credit Suisse et HSBC. Cette information tombe quelques jours après l’annonce d’une offre devant permettre à l’Etat italien de racheter pour 1,5 milliard d’euros les actions distribuées à d’anciens petits porteurs en échange de leurs obligations seniors dans le cadre du plan de sauvetage public de l’hiver dernier ; et après la demande de la Banque centrale européenne (en consultation jusqu’au 8 décembre) afin que les banques de la zone euro augmentent leurs provisions pour couvrir la totalité des créances irrécouvrables apparaissant après le 1er janvier.
Plusieurs entreprises technologiques, dans le giron d’Alibaba, transforment leurs prêts à la consommation en produits financiers vendus aux investisseurs.
La création de produits titrisés a ralenti au troisième trimestre en Europe, atteignant 48,1 milliards d’euros, contre 72,4 milliards sur les trois mois précédents, montrent les données publiées vendredi par l’Association for Financial Markets in Europe (Afme). Sur un an, la titrisation progresse néanmoins très légèrement, de 3%. Dans le détail, la production de RMBS britanniques recule fortement, à 4 milliards d’euros après 17 milliards au deuxième trimestre. Les CLOs pan-européens tirent leur épingle du jeu, avec 14 milliards d’euros de production contre 10,4 milliards sur les trois mois précédents.
La création de produits titrisés a ralenti au troisième trimestre en Europe, atteignant 48,1 milliards d’euros, contre 72,4 milliards sur les trois mois précédents, montrent les données publiées vendredi par l’Association for Financial Markets in Europe (Afme). Sur un an, la titrisation progresse néanmoins très légèrement, de 3%. Les placements de produits titrisés suivent la même tendance, représentant 48% de la production au troisième trimestre contre 55% au deuxième et 46% un an plus tôt.
Le régulateur européen profite d’une consultation sur le transfert de risques dans le cadre de la titrisation pour ouvrir la porte à un traitement spécifique.
Parmi les opérations réalisées avant 2008, seules 11 ont enregistré des pertes pour le moment, observe BAML, représentant un taux de perte inférieur aux obligations corporates.
Les « cat bonds » continuent à se diversifier. Après les loteries ou les risques opérationnels, ces obligations pourront désormais couvrir et même anticiper les épidémies majeures.
Le Comité de Bâle et l’organisation de régulateurs financiers, Iosco, ont ouvert hier des consultations, jusqu’en octobre, sur les critères qui permettraient d’identifier les titrisations de court-terme, dites «simples, transparentes et comparables» et sur le traitement prudentiel dont elles pourraient bénéficier. Ces documents veulent prendre en compte les spécificités des conduits ABCP, qui permettent notamment de refinancer des créances commerciales.
Le Comité de Bâle et l’organisation de régulateurs financiers, Iosco, ont ouvert ce matin des consultations, jusqu’en octobre, sur les critères qui permettraient d’identifier les titrisations de court-terme, dites « simples, transparentes et comparables » et sur le traitement prudentiel dont elles pourrait bénéficier Ces documents veulent prendre en compte les spécificités des conduits ABCP, qui permettent notamment de refinancer des créances commerciales.
L'agence de notation Standard & Poor's note que certaines dettes, comme celle d'Altice, se retrouvent dans la plupart des opérations réalisées après la crise.