Toute l’actualité du secteur des télécoms, les grandes tendances à l'œuvre, les principaux acteurs français (Orange, Iliad, SFR, Bouygues Télécom) et étrangers (Telefonica, Vodafone, AT&T…).
La Commission européenne a annoncé lundi avoir approuvé le plan du gouvernement italien de deux milliards d’euros en faveur du déploiement des réseaux mobiles 5G au titre de la facilité pour la reprise et la résilience (FRR). Dans le cadre de ce régime, qui s’appliquera jusqu’au 30 juin 2026, l’aide prendra la forme de subventions directes aux fournisseurs de services de communications électroniques.
La Commission européenne a annoncé lundi avoir approuvé le plan du gouvernement italien de deux milliards d’euros en faveur du déploiement des réseaux mobiles 5G au titre de la facilité pour la reprise et la résilience (FRR). Dans le cadre de ce régime, qui s’appliquera jusqu’au 30 juin 2026, l’aide prendra la forme de subventions directes aux fournisseurs de services de communications électroniques.
Dans les télécoms, les factures n'échappent pas aux hausses de prix : malgré un marché français favorable aux consommateurs, les opérateurs augmentent leurs offres à bas prix contre davantage de services, dans un contexte où ils investissent massivement dans la 5G et la fibre optique. Coup sur coup, Orange, Bouygues, SFR - via leurs marques respectives d’entrée de gamme Sosh, B&You et RED - ou encore Free ont augmenté les tarifs de leurs offres spéciales sans engagement de quelques euros. Ces hausses cantonnées aux offres «agressives» à bas prix s’inscrivent toutefois dans un lent mouvement de fond: selon l’Arcep, le régulateur français des télécoms, la facture mensuelle moyenne d’un abonné mobile a augmenté de 3,2% sur un an pour atteindre 16 euros au dernier trimestre 2021. Les opérateurs n'échappent pas à la hausse générale du coût de l'énergie, des transports et des matières premières, dans un contexte international bouleversé par la guerre en Ukraine, plaide la Fédération française des télécoms (FFT).
L’ancienne étoile montante de la French Tech Sigfox a finalement trouvé un repreneur. Pour «quelques millions d’euros», indique à L’Agefi une source proche. Le Tribunal de Commerce de Toulouse a désigné ce jeudi UnaBiz, une société singapourienne, un fournisseur de services d’objets connectés (IoT) en Asie, comme repreneur de Sigfox et de sa filiale Sigfox France SAS (opérateur en France). Les deux sociétés se connaissaient déjà : UnaBiz était le premier opérateur de Sigfox en Asie. Cette offre de reprise a été retenue «de manière unanime» parmi les neuf dossiers étudiés par les organes de la procédure, précisent UnaBiz et Sigfox dans un communiqué commun.
Telecom Italia (TIM) a confirmé, lundi, avoir reçu, vendredi soir, une offre non contraignante de la société de capital-investissement CVC Capital Partners pour la prise d’une participation minoritaire dans sa division entreprises, à condition que le rachat de l’opérateur télécoms italien par KKR aboutisse. CVC souhaite acquérir une participation dans une nouvelle entité qui comprendrait ses activités de connectivité et de services informatiques, ainsi que les activités des filiales Noovle, Olivetti, Telsy et Trust Technologies. L’action TIM a clôturé la séance sur un gain de 1,4%, à 0,34 euro.
L’opérateur satellitaire luxembourgeois SES a annoncé, lundi, avoir commandé un troisième satellite à Thales Alenia Space, la coentreprise contrôlée à 67% par le français Thales et à 33% par l’italien Leonardo. «Ce satellite permettra de maintenir et d’étendre la large gamme de services de connectivité et de livraison de contenus au profit des diffuseurs, médias, opérateurs télécoms, fournisseurs de services internet et organisations gouvernementales en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie-Pacifique», a indiqué SES dans un communiqué. Si la valeur de cette commande n’a pas été révélée par les parties, SES a précisé que l’achat de ce satellite géostationnaire obéissait pleinement à la politique financière de l’entreprise.
L’opérateur satellitaire luxembourgeois SES a annoncé lundi avoir commandé un troisième satellite Thales Alenia Space, la coentreprise contrôlée à 67% par le français Thales et à 33% par l’italien Leonardo. «Ce satellite permettra de maintenir et d'étendre la large gamme de services de connectivité et de livraison de contenus au profit des diffuseurs, médias, opérateurs télécoms, fournisseurs de services internet et organisations gouvernementales en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie-Pacifique», a indiqué SES dans un communiqué.
Telecom Italia (TIM) a confirmé lundi avoir reçu vendredi soir une offre non contraignante de la société de capital-investissement CVC Capital Partners pour la prise d’une participation minoritaire dans sa division entreprises, à condition que le rachat de l’opérateur télécoms italien par KKR aboutisse.
CVC Capital Partners a soumis à Telecom Italia (TIM) une offre non contraignante pour acquérir une participation minoritaire dans la branche de services aux entreprises du groupe italien, selon Reuters qui citait samedi deux sources proches du dossier. L’offre porte sur une participation de 49% dans cette activité qui comprend des services dans le ‘cloud’ (informatique dématérialisée), l’internet des objets et la cybersécurité à destination des grandes entreprises, a précisé l’une des sources. TIM a récemment entamé des négociations avec KKR afin d'évaluer l’offre de rachat, d’un montant potentiel de 10,8 milliards d’euros, présentée en novembre par le groupe de private equity américain.
L’opérateur télécoms suédois Tele2 a indiqué vendredi qu’il prévoyait de boucler la cession de T-Mobile Netherlands dans les semaines à venir, toutes les autorisations réglementaires ayant été reçues. Tele2 et Deutsche Telekom ont conclu l’an dernier un accord en vue de céder leur participation respective de 25% et 75% dans cette coentreprise à un consortium de fonds conseillés par les sociétés d’investissement Apax Partners et Warburg Pincus pour une valeur d’entreprise de 5,1 milliards d’euros. Tele2 a l’intention de distribuer l’intégralité du produit en numéraire de la vente à ses actionnaires par le biais d’un dividende exceptionnel de 13 couronnes suédoises (1,25 euro) par action en mai.
L’opérateur télécoms suédois Tele2 a indiqué vendredi qu’il prévoyait de boucler la cession de T-Mobile Netherlands dans les semaines à venir, toutes les autorisations réglementaires ayant été reçues. Tele2 et Deutsche Telekom ont conclu l’an dernier un accord en vue de céder leurs participations respectives de 25% et 75% dans T-Mobile Netherlands, qui regroupe les activités de T-Mobile aux Pays-Bas, à un consortium de fonds conseillés par les sociétés d’investissement Apax Partners et Warburg Pincus pour une valeur d’entreprise de 5,1 milliards d’euros.
Iliad a annoncé mardi un bond de 50,7% à 2,95 milliards d’euros de son excédent brut d’exploitation retraité (Ebitdaal) en 2021 avec le recrutement de nouveaux abonnés en France, en Italie et en Pologne malgré une concurrence souvent féroce sur ces marchés. L’opérateur télécoms, retiré de la cote parisienne en octobre dernier par son fondateur Xavier Niel, a notamment dégagé un premier excédent brut d’exploitation de 80 millions d’euros en Italie, où il est arrivé en 2018 sur le marché du mobile et a lancé en janvier une offre à haut débit filaire.
L’opérateur de satellites SES a annoncé lundi avoir signé un accord pour accélérer l’accès de l’opérateur télécoms américain Verizon à la bande C, un spectre de fréquences nécessaire au déploiement de la 5G aux Etats-Unis. Ce dernier aura accès à une portion de la bande C comprise entre 3.700 et 3.800 megahertz dans certaines régions, à une date plus avancée que celle du 5 décembre 2023 fixée par l’autorité de régulation du secteur (FCC). SES recevra 170 millions de dollars, soit environ 150 millions d’euros, de Verizon pour libérer cette portion de la bande C.
Tout en autorisant des négociations formelles avec le groupe de private equity, l’opérateur télécoms ne ferme pas la porte à une fusion avec Open Fiber.
L’action Telecom Italia (TIM) progressait de 5,1% à 0,30 euro lundi en fin de matinée après l’annonce par l’opérateur télécoms de l’ouverture de discussions formelles avec KKR, en vue d'évaluer l’offre de rachat présentée en novembre dernier par le groupe américain de private equity. Cette offre préliminaire valorise la cible 10,8 milliards d’euros, correspondant à 0,50 euro par action.