Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Le groupe français de protection sociale Malakoff Médéric affiche un bénéfice net de 202M d’euros, réalisant ainsi une augmentation de ses bénéfices de 29% entre 2009 et 2010. L’une des origines de cette augmentation du bénéfice de Malakoff Médéric semble être la vente de la participation du groupe de 45% du capital d’Adeslas, premier assureur santé espagnol. La plus-value de cession avant impôt ainsi réalisée aurait atteint 170M d’euros, si l’on en croit les écrits de la presse au moment de la vente, en octobre 2009. Malakoff Médéric a de plus encaissé en 2010 9,2Mds de cotisations, ce qui lui permet de conserver sa première place dans le domaine de la retraite complémentaire en France. L’année 2010 n’a cependant pas été un long fleuve tranquille pour le groupe, qui a décidé de créditer la totalité de l’impact de la réforme des retraites, qui devrait s'élever à 328M d’euros selon lui. Ce faisant, il mise sur un impact positif sur le long-terme de cette décision qu’il qualifie de «prudente». C’est cette même prudence qui a conduit le groupe a augmenter ses fonds propres de 7%. La marge de solvabilité de Malakoff Médéric est désormais de 4,1 fois l’exigence réglementaire, contre 3,6 fois lors de leur bilan de l’année 2009. Lire le communiqué de presse: cliquez ici
L’Union mutualiste retraite (UMR), l’organisme qui gère le régime complémentaire facultatif Corem, estime que les futures normes prudentielles de l’assurance européenne ne sont absolument pas adaptées aux spécialistes de la retraite, rapporte Les Echos. Elle plaide pour un modèle qui tienne compte des spécificités du risque retraite et suggère d'évaluer le risque de ruine d’une institution de retraite par rapport à la duration de son portefeuille, et non à un horizon d’un an, comme le prévoit Solvabilité II.
A l’issue d’un peu plus d’un an et demi de travaux, SOPIC livre son nouveau siège social au Groupe NOVALIS TAITBOUT qui accueillera en juillet 2011 près de 700 salariés. Suite à la fusion de Novalis et Taitbout début 2009, ce groupe paritaire de protection sociale (Retraite, Prévoyance, Santé et Epargne) était à la recherche d’un site proche de Paris, pour implanter son nouveau siège social. SOPIC a été choisi pour sa capacité à développer un projet sur-mesure, en adéquation avec les ambitions du Groupe NOVALIS TAITBOUT. Conciliant confort et maîtrise des consommations énergétiques, le programme conçu par SOPIC en concertation avec le groupe de protection sociale est livré clefs en mains. Le bâtiment de 14 000 m2 SHON de bureaux est répartit sur 6 niveaux. Il comporte un restaurant d’entreprise de 550 couverts en rez-de-chaussée, ouvert sur un jardin intérieur et 160 places de parking en sous-sol. Impulsé par une volonté conjointe du Groupe NOVALIS TAITBOUT et de SOPIC, le programme a obtenu une certification HQE - NF Bâtiment tertiaire - label THPE (Très Haute Performance Energétique) : Panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire du restaurant d’entreprise Mise en ??uvre de 400m2 de panneaux photovoltaïques en toiture Enveloppe très performante (pourcentage vide/plein de façade, isolation performante par l’extérieur, stores extérieurs automatisés sur façades exposées. . .) Climatisation et chauffage par poutres froides Luminaires avec gradation et détection de présence Récupération des eaux pluviales pour les sanitaires et l’arrosage du jardin