Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Les turbulences persistantes agitant les marchés entraîneront au troisième trimestre une nouvelle dégradation de la situation de couverture des caisses de pension. Les réserves de fluctuation partiellement constituées après la crise financière ont été utilisées pour éponger les pertes. Pour les caisses de pension de droit privé, le taux de couverture pondéré en fonction de la fortune a reculé de 2,3 points de pourcentage à 100,3% par rapport au deuxième trimestre. Les caisses de droit public offrent un tableau similaire, avec un taux de couverture qui a diminué de 2,8 points de pourcentage à 88,2%. Les rendements se sont détériorés une nouvelle fois au cours du troisième trimestre. Les institutions de prévoyance recensées ont ainsi réalisé un rendement moyen pondéré en fonction de la fortune de -2,1% depuis le début de l’année. Les pertes de cours et de change ont contribué à la péjoration de la situation de financement des institutions de prévoyance. La proportion des caisses en situation de sous-couverture a par conséquent progressé à nouveau depuis le début de l’année. Avec près de 37%, la part des caisses de droit privé en situation de sous-couverture a pratiquement triplé au 30 septembre 2011, alors que pour les caisses de droit public, cette part, avec 79% environ, n’a que légèrement augmenté. Le moniteur Swisscanto des caisses de pension se base sur les données de l’examen des risques de Complementa et de l’enquête « Les caisses de pension suisses » de Swisscanto. Les récentes estimations au 30 septembre 2011 sont basées sur les indications réelles au 31 décembre 2010 de 382 institutions de prévoyance avec une fortune globale de CHF 434 milliards. Les estimations sont établies sur la base des évolutions du marché et de la stratégie de placement choisie en début d’année 2011 par les participants à l’enquête. 111 caisses, réunissant près de la moitié de la somme de bilan, connaissaient leur taux de garantie de change. Les taux de garantie observés ont été extrapolés pour l’ensemble de l’univers. Pour estimer la part des caisses en situation de sous-couverture nous nous sommes basés, d’une part, sur les informations des 111 caisses pour lesquelles le taux de garantie de change était connu. D’autre part, nous sommes partis du principe que, pour les autres caisses de pension, seuls les hedge funds et les matières premières disposaient d’une couverture du change.
Annoncée mardi 12 octobre par Multiratings, l’arrivée de Sylvie Terris, actuelle directrice des placements d’Aprionis (groupe Humanis), chez Agrica Epargne. Attendue dans le courant du mois de décembre au sein de la filiale de gestion du groupe Agrica, elle aura pour mission d'épauler Jean-Claude Guimiot, son directeur général délégué. Au sein de sa nouvelle entreprise, elle occupera la fonction de directeur financier.
Le fonds de pension danois ATP a renégocié des contrats pour ne pas avoir à accepter des emprunts d’Etat français comme garantie, a rapporté vendredi Bloomberg. Selon un entretien accordé à Bloomberg par le patron d’ATP, Lars Rohde, le fonds de pension a renégocié des contrats de dérivés d’actions, de swap de taux d’intérêt et de prise en pension de titres de sorte à ne recevoir que des collatéraux de la plus haute qualité, c’est-à-dire des obligations d’Etat allemandes, danoises et américaines. ATP rejette également les emprunts d’Etat italiens et d’autres pays du sud de l’Europe comme collatéraux, ajoute l’article.
Le projet ainsi acté est soumis aux approbations habituelles des instances et des autorités de tutelle AGIRC, ARRCO, CTIP (Centre Technique des Institutions de Prévoyance), ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel) et Autorité de la Concurrence. L’agenda du dossier de rapprochement prévoit après consultation des Instances représentatives du personnel des deux groupes la mise en place de l’association sommitale et de l’association de moyens du nouveau groupe ainsi que d’une Société de Groupe d’Assurances (SGA) au deuxième trimestre 2012. Promu par les partenaires sociaux, ce rapprochement s’inscrit dans la logique de rassemblement de portefeuilles de clients aux préoccupations identiques. Construit sur des bases saines en retraite complémentaire et en matière d’assurance de personnes, et porté par de fortes complémentarités, l’ensemble formé par Mornay et D&O disposera de la taille, de la solvabilité et des moyens nécessaires pour être un acteur majeur et actif sur le marché de la protection sociale: 6,3 milliards d’euros de cotisations de retraite complémentaire (mission d’intérêt général menée pour le compte de l’AGIRC-ARRCO), près de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en assurance collective et individuelle de personnes (prévoyance, santé, congés de fin d’activité, retraite supplémentaire). Les partenariats noués historiquement avec Generali, portant principalement sur l’assurance collective de personnes, et plus récemment avec La Mutuelle Générale, principalement sur l’assurance individuelle de personnes, viendront renforcer le nouvel ensemble. Grace à sa taille, le nouveau groupe pourra mettre sa compétence, son dynamisme et sa solidité au profit des personnes protégées. En cultivant et développant les valeurs humaines et de solidarité qui sont celles des deux groupes, le nouvel ensemble forgera son identité et son positionnement au profit tant de ses 6 millions de clients que de ses 3 000 salariés. Pour aborder la construction du nouvel ensemble, sous la gouvernance des représentants des Conseils d’administration des deux groupes, soucieux de l’intérêt de leurs clients et de l’adhésion de l’ensemble du management et du personnel, un comité opérationnel du rapprochement sera piloté par Christian Schmidt de La Brélie, Directeur général de D&O et coordonné par Laurie Maillard, Directeur général de MORNAY. En conjuguant leurs moyens, les groupes Mornay et D&O réuniront ainsi les conditions nécessaires à la naissance, au deuxième trimestre 2012, de ce nouveau groupe.
Le Conseil d’administration de l’institution paritaire AG2R Prévoyance, réuni le 30 septembre, a procédé à l'élection de Madame Brigitte Millart, Présidente, en succession à Monsieur Jean-Pierre Chazottes. Diplômée de l’IEP Paris et de l’Institut européen, Madame Millart a été secrétaire générale de l’Union des industries papetières pour les affaires sociales (UNIPAS). Elle est administratrice de l’OCIRP, de FORMAPAP, l’organisme paritaire collecteur des industries papetières et de l'École industrielle de Rouen (EIR). Madame Millart est Présidente d’AGIRE (association regroupant les administrateurs employeurs du groupe AG2R) et administratrice de plusieurs institutions du Groupe : Association sommitale AG2R LA MONDIALE, SGAM AG2R LA MONDIALE, UGRC et Prado épargne.
La FFSA et le GEMA publient leur note conjoncturelle à fin juin 2011 sur le marché des contrats d’assurances obsèques, dépendance, Madelin prévoyance et GAV (Garantie des accidents de la vie). Le point sur les principaux enseignements de cette étude. Pour lire la suite: cliquez ici
Nada Villermain-Lécolier quitte le Fonds de réserve pour les retraites (FRR), après huit ans à la tête de l’investissement responsable de l'établissement, rapporte Les Echos. A partir de la mi-octobre, elle travaillera à la mission programme d’investissements d’avenir (PIA), nouvellement créée à la Caisse des Dépôts et Consignations.
Dominique Trébuchet, 53 ans, rejoint le groupe Malakoff Médéric au poste de Directeur Général, en charge des Finances, de la Technique et du Risque. Lui sont également rattachés la Souscription, le Juridique Assurances, et le Contrôle des risques. Membre du Comité exécutif du Groupe, Dominique Trébuchet est rattaché à Guillaume Sarkozy, Délégué Général du groupe Malakoff Médéric. Après la nomination de Yann Charron en tant que Directeur Général Opérations en avril 2011, Dominique Trébuchet vient ainsi renforcer l'équipe proche de Guillaume Sarkozy. Pierre Nuyts, Directeur financier Groupe, est nommé, en complément de ses fonctions actuelles, adjoint de Dominique Trébuchet sur l’ensemble de son périmètre. Cette réorganisation fait suite au départ en retraite après 11 années passées chez Malakoff Médéric, de Christian Strulovici, Directeur Général adjoint, responsable notamment du contrôle des risques et de la technique du Groupe. Dominique Trébuchet est diplômé de l’ESTP et de l’INSEAD. Il a effectué toute sa carrière dans des groupes leaders de l’assurance et de la mutualité (Mutuelles Unies, Axa, Crédit Mutuel Arkéa, CNP), où il a occupé successivement des postes à responsabilité dans les principaux métiers de l’assurance et de la réassurance : informatique, souscriptions risques, actuariat, gestion actif-passif, développement commercial et Direction générale. Pour Guillaume Sarkozy, Délégué Général de Malakoff Médéric, « la nomination de Dominique Trébuchet apporte au Groupe des compétences techniques reconnues dans le monde de l’assurance. Celles-ci, notamment sa très bonne connaissance des problématiques techniques et financières, essentielle dans la perspective de Solvabilité II, seront particulièrement utiles pour le développement à long terme du Groupe ».
La FFSA et le Gema publient les résultats d’une étude sur les contrats d’assurance retraite souscrits par des entreprises pour leurs salariés. En voici les principaux enseignements: cliquez ici
Le Conseil d’Administration du GNP, Groupement National de Prévoyance a nommé, vendredi 16 septembre dernier, Henri Martinez au poste de Directeur Général. Henri Martinez, Directeur du Pôle Conventions Collectives du Groupe Humanis (périmètre Aprionis) est âgé de 58 ans et est diplômé de Droit et Sciences Economiques. Créé à l’initiative des Partenaires Sociaux dans l’unique objectif de se consacrer à la négociation et au pilotage des plans de Prévoyance des accords de Branches professionnelles, le GNP assure 21 branches professionnelles et couvre près de 260 000 salariés Son chiffre d’affaires composé de risques lourds (incapacité de travail, invalidité et décès) s'élève pour 2010 à 74 millions d’euros. Son savoir-faire lui permet de construire et proposer des régimes de prévoyance adaptés aux particularités et aux exigences de chaque secteur d’activité. Il assiste également les Partenaires Sociaux dans le pilotage de leur régime et accompagne les entreprises dans la mise en ??uvre des dispositions de l’accord de Branche. Cette nomination, qui s’inscrit dans la continuité de l’adhésion du GNP au Groupement de Prévoyance Paritaire dédié aux accords de branche (juillet 2011), confirme la volonté du GNP de poursuivre son développement en tant qu’acteur central des accords conventionnels.