Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
A la fin de l’année dernière, les fonds de pension étaient revenus à leurs niveaux d’avant crise dans la plupart des pays. Cette année, néanmoins, avec la crise de la zone euro et les autres difficultés rencontrées par les marchés financiers, les risques croissants rendent les perspectives moins claires. L'édition 2011 de la publication OECD’s Pension Markets in Focus montre qu’en 2010 les fonds de pension dans la plupart des pays de l’OCDE ont récupéré, en moyenne, plus de 80 % des sommes qu’ils avaient perdues en 2008. Les exceptions furent l’Irlande, le Japon, le Portugal, l’Espagne et les États-Unis où les pertes se sont poursuivies. Les retours sur investissement nets on progressé de 2,7% en termes réels à travers les pays de l’OCDE, conduits par une croissance en Nouvelle-Zélande, au Chili, en Finlande, au Canada et en Pologne mais ont été contrebalancés par des diminutions au Portugal et en Grèce. Les fonds de réserve pour les retraites des régimes publics ont aussi augmenté, passant de 4 600 milliards de Dollars en 2009 à 4 800 milliards de Dollars en 2010. Les retours sur investissements étaient, en moyenne, plus bas en 2010 qu’en 2009 mais demeuraient positifs. Lire l'étude complète: cliquez ici
Le fonds de pension californien CalPERS vient de publier une performance estimée de 20,7 % pour l’année qui se termine le 30 juin. Il s’agit de la performance annuelle la plus élevée depuis 14 ans, a indiqué l'établissement dans un communiqué. La performance des classes d’actifs a été la suivante : 7% pour le global fixed income, 25,3% pour le private equity, 30,2% pour les actions, 13,6% pour les matières premières/infrastructures/investissements forestiers/obligations indexées sur l’inflation, 10,2% pour l’immobilier. Le fonds de pension gère plus de 237,5 milliards de dollars.
Alors que le niveau de collecte sur les contrats d’assurance-vie ne cesse de décroître, celui de Préfon-Retraite progresse de 2,3% (hors rachat d’années) au cours des six premiers mois de l’année 2011 par rapport au premier semestre 2010. Le régime Préfon-Retraite conforte ainsi sa place de leader de la retraite complémentaire et facultative du service public. Contrairement aux contrats d’assurance-vie qui ont connu une forte décollecte en 2010, Préfon-Retraite enregistre une progression constante de ses affiliés et de la collecte, avec une augmentation de 2,3% au premier semestre 2011 par rapport au 1er semestre de l’année précédente. Cette augmentation témoigne d’une préoccupation grandissante des agents publics pour leurs conditions de ressources à l’heure de la retraite. C’est pourquoi la complémentaire retraite Préfon avec rente viagère garantie séduit de plus en plus d’affiliés, à la recherche d’une retraite sereine.
L’indice Credit Suisse des caisses de pension suisses vous donne une image représentative et actuelle des activités de placement dans le deuxième pilier. Cet indice, qui repose sur des évaluations largement étayées, reflète le comportement des caisses de pension qui recourent aux prestations Global Custody du Credit Suisse. L’indice Credit Suisse des caisses de pension Suisses a enregistré une baisse de 0,4% lors de la première moitie de l’année 2011 malgré un bon départ. Au deuxième trimestre l’indice a pris 0,46% en avril puis a perdu 0,5% en Mai et 1,18% en Juin. Combiné à la progression de 0,81% de l’indice au premier trimestre, le résultat sur les 6 premiers mois de l’année est une baisse de 0,4%. Credit Suisse note que les principales causes de cette baisse sont les actions étrangères (- 1,32%), la dette étrangère (-0,41%), les actions Suisses (-0,23%) et l’alternatif (-0,22%). Les chiffres présentant l’allocation d’actif montrent que la pondération des liquidités est passée de 6,9% à 7,2% mais est toujours en dessous de son record de 7,3% fin 2010. L’exposition aux obligations en Francs Suisses est revenue, après une légère baisse, à 26,2% retrouvant son niveau de début d’année. Les autres classes d’actifs n’ont pas bougé les 6 derniers mois : Les actions étrangères restent à 16,8%, la dette étrangère à 8,5%, les actions Suisses à 12,2% et les placements alternatifs à 5%.
Les Conseils d’Administration de 7 organismes paritaires, Apicil Prévoyance (Groupe APICIL), CIPREV, le Groupement National de Prévoyance (GNP), Aprionis Prévoyance, Ipsec Prévoyance, Vauban Humanis Prévoyance, (Groupe HUMANIS), et Novalis Prevoyance (Groupe NOVALIS TAITBOUT) ont décidé de créer un Groupement Paritaire de Prévoyance (GPP) entièrement dédié aux régimes conventionnels de branche. Les régimes conventionnels sont un levier significatif de développement de la protection sociale complémentaire des salariés, notamment au sein des TPE et des PME. 9 millions de salariés sont en effet aujourd’hui visés par un régime conventionnel de prévoyance au travers de plus de 250 conventions collectives. Plus de 50 branches se sont également dotées de garanties complémentaires santé, la plupart ayant été négociées ces cinq dernières années. Les récentes évolutions réglementaires ouvrent également la voie à un développement plus prononcé de l'épargne salariale et de l'épargne retraite au niveau des branches professionnelles. La création du GPP (Groupement Paritaire de Prévoyance) naît de la volonté de ses membres de partager des moyens pour le développement de leurs activités conventionnelles (réponse aux appels d’offres, suivi des régimes de branche, accompagnement des partenaires sociaux). L’activité conventionnelle de ses membres positionne d’ores et déjà le GPP sur un nombre étendu de secteurs d’activités (économie sociale, secteurs industriels, commerces et services, enseignement,. . .), avec une présence nationale renforcée et une capacité de réponse sur chacun des champs de la négociation conventionnelle : prévoyance, santé, épargne salariale, épargne retraite.
Les régimes de retraite supplémentaires sont financés par les entreprises soucieuses de fidéliser certaines catégories de leur personnel, principalement les cadres supérieurs, en leur garantissant une rente en fin de carrière, venant en complément des régimes obligatoires. Aujourd’hui, ils ont gagné en importance, en raison de la baisse de rendement des régimes obligatoires. Les droits des salariés bénéficiaires évoluent en fonction de la durée de leur présence dans l’entreprise et peuvent, dans certains régimes, être perdus en cas du départ du salarié de l’entreprise avant l'âge légal de départ à la retraite. Ces régimes sont désignés par le numéro de l’article du Code général des impôts qui en détermine les modalités de fonctionnement, article 39, 82 ou 83 dont nous donnons ci-après les définitions. Le régime de l’article 39 est un régime de retraite à prestations définies, financé en totalité par l’entreprise et souscrit pour tous les salariés ou pour une catégorie d’entre eux. Il assure au bénéficiaire le versement d’une rente viagère, dès lors qu’il est présent dans l’entreprise au moment de son départ à la retraite. La rente vient généralement en complément des pensions obligatoires pour garantir au salarié le pourcentage convenu de son dernier salaire, déterminée en fonction de nombre d’années passées dans l’entreprise, par exemple 65% pour 32,5 années de présence. C’est le régime dit de « retraite chapeau » le seul à prestations définies, ce qui présente pour ses bénéficiaires un avantage précieux par rapport aux régimes des articles 82 et 83 à cotisations définies. Le régime de l’article 82 est un régime à cotisations définies, financé en totalité par l’entreprise et accordé à certains salariés. Il prévoit le versement d’un capital ou d’une rente viagère lors du départ à la retraite du salarié, qu’il soit présent ou non dans l’entreprise à cette date. En cas départ anticipé, l’entreprise cesse de verser les cotisations mais le salarié ne perd pas les droits acquis. Le régime de l’article 83 est un régime de retraite à cotisations définies, à adhésion obligatoire, souscrit et financé par l’entreprise, pour tous les salariés ou pour certaines catégories d’entre eux. Il assure aux salariés le versement d’une rente viagère lors du départ à la retraite, qu’il soit présent ou non dans l’entreprise à cette date. Les régimes des articles 82 et 83 sont comparables, hormis les conditions d’adhésion.
A l’issue de son assemblée générale qui se tenait en juin dernier, l’OCIRP a élu un nouveau président en la personne de Michel Keller. Il sera accompagné de Bernard Devy, nouvellement élu au poste de vice président de l’organisme. Le 17 juin dernier, Michel Keller a été élu à la présidence de l’OCIRP (Organisme Commun d’Institutions de Rente et de Prévoyance). Actuel président du groupe Novalis Taitbout, il est aussi président de la Commission technique et membre du bureau de l’Agirc. Enfin, M. Keller est membre du conseil d’administration du CTIP (Centre Technique des Institutions de Prévoyance). Michel Keller succède à ce poste à Bernard Devy qui présidait l’OCIRP depuis 2009. Ce dernier occupera désormais le poste de vice-président, l’homme est également administrateur de l’Arrco et vice-président du groupe Mornay.
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand a reconnu mardi que le régime social des indépendants (RSI), qui gère la protection des artisans, commerçants et professions libérales, ne fonctionnait pas pour des centaines de milliers de personnes. Le RSI, ce n’est pas facile du tout. Je sais que pour des centaines de milliers de personnes, ça ne marche pas du tout. C’est aussi simple que cela, a-t-il déclaré lors des rencontres des Acteurs publics 2011, organisées par le mensuel du même nom. M. Bertrand a annoncé avoir récemment nommé un nouveau directeur général du RSI et dit prévoir une nouvelle mission d’appui de l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) pour y voir clair sur les priorités d’action. Je ne peux pas continuer comme cela avec le RSI, a-t-il martelé. Le régime, né en 2006, est depuis 2008 l’interlocuteur social unique des commerçants, artisans et professions libérales pour leur protection sociale obligatoire. Il gère la protection de plus de 4 millions de chefs d’entreprise indépendants et de leurs ayants-droit. Ces assurés devaient auparavant s’adresser à plusieurs organismes comme les caisses d’assurance maladie des artisans, commerçants et professions libérales (Canam), d’assurance vieillesse des artisans (Cancava) et d’assurance vieillesse des commerçants (Organic). Mais depuis sa création, le RSI a été marqué par des difficultés informatiques, qui ont notamment abouti à ce que certaines cotisations ne soient pas perçues ou encore que certains se voient demander des cotisations injustifiées. Ce n’est pas de la faute des agents, a indiqué M. Bertrand, relevant que l’outil informatique au début, n’a pas été suffisamment calibré, cadré. Il a expliqué que certaines personnes, déclarées comme ayant été radiées du RSI, se voient demander des cotisations pour une activité qui a cessé, parce que les informations les concernant n’ont pas été transférées aux Urssaf. Décloisonner n’est pas une mince affaire quand on a manqué la marche qu’il fallait franchir, notamment en terme informatique, a-t-il insisté.
Alors que la réforme des retraites a pris effet le 1er juillet, l'âge de départ à la retraite pourrait encore reculer pour les générations nées après 1955, selon une information du Figaro. Quelques jours après le passage de l'âge légal de la retraite de 60 ans à 62 ans, la durée de cotisation pour obtenir la retraite à taux plein pourrait encore être allongée mercredi après avis rendu par le Conseil d’orientation des retraites (Cor), selon une information publiée ce week-end par Le Figaro. Pour les personnes nées après 1955, la durée de cotisation pourrait en effet passer à 166 trimestres soit 41,5 années. Actuellement fixé à 163 semestres pour la génération 1951, 164 semestres pour la génération 1952 et 165 pour la génération 1953, ce report de durée prendrait effet dans le cas où le Cor appliquerait strictement de la loi Fillon de 2003, qui prévoit en effet que l'âge de départ à la retraite évolue proportionnellement à l'âge d’espérance de vie à partir de 60 ans. Selon l’Insee, elle atteint 24,42 ans, soit une année de plus en quatre ans. Le Figaro rappelle les modalités prévues par la loi : « Tout allongement de la durée de cotisation doit être annoncé à l’avance pour laisser les futurs retraités s’organiser », c’est-à-dire avant la fin de l’année 2011, pour la génération 1955. Ensuite, la décision doit être prise par décret : pas sûr, donc, que le gouvernement prendra le risque d’ajouter au mécontentement de la réforme des retraites, à quelques mois de l'élection présidentielle.
Le régime complémentaire des salariés, l’Arrco, a annoncé, mercredi 29 juin, un résultat positif de 355 millions d’euros en 2010. Pour le régime des cadres, l’Agirc, le déficit à 709 millions. Pour les deux régimes, les deux prochains exercices, 2011 et 2012, s’effectueront sous tension. Certes grâce aux réserves, les deux régimes arrivent à colmater les brèches et ainsi obtenir un «quasi équilibre» financier. L’Arrco (salariés) affiche en effet pour 2010 un résultat global positif de 355 millions, après 1 milliard en 2009. En revanche, l’Agirc reste déficitaire, à 709 millions d’euros, soit près de 120 millions de plus qu’en 2009. En 2010, avec l’amélioration de la conjoncture, les ressources ont augmenté sur l’année de 1,3% pour l’Arrco et de 2,1% pour l’Agirc Les dépenses avec la progression des allocations retraite, ont augmenté de 4,4% pour l’Arrco et de 4,3% pour l’Agirc. Le résultat technique de l’Arcco (après transfert à l’AGFF, mais avant la prise en compte des revenus des produits financiers et des impôts), qui s’est établi à - 1,16 milliard en 2010, devrait atteindre -1,58 milliard en 2011 et -2,54 milliards en 2011. Le résultat technique de l’Agirc passera de -1,5 milliard en 2010 à -1,7 milliard en 2011 et à -1,97 milliard en 2012. L’accord signé le 18 mars 2011 qui prend en compte les reports de l'âge de la retraite devrait à terme améliorer la situation des régimes complémentaires. Il modifie également les majorations des pensions pour les familles nombreuses et le rendement des points. Les déficits techniques cumulés des deux régimes à l’horizon 2030, prévus pour s'élever à 119,2 milliards avant l’accord, sont désormais annoncés à 46,2 milliards, dont plus de 35 milliards pour l’Arrco. La mensualisation des pensions à partir de 2014 devrait réduire les besoins en fonds de roulement des deux régimes. Sur les 44 milliards qui composent ce fonds, 20 milliards devraient basculer sur la réserve de long terme et générer un rendement financier.
L’activité des institutions de prévoyance, premiers opérateurs en prévoyance collective, a enregistré une hausse de 2,5% en 2010, avec 11,7 milliards d’euros de cotisations au titre des opérations directes. Cette progression provient pour l’essentiel de l’activité en retraite supplémentaire, alors que l’activité en complémentaire santé et en prévoyance ne se maintient que grâce au développement des accords collectifs. Lire la suite: cliquez ici
Xavier Bertrand a annoncé mercredi à l’Assemblée Nationale le remplacement de l’actuel directeur général de la Caisse nationale du régime social des indépendants (CNRSI), Dominique Liger, par le directeur des risques professionnels au sein de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, Stéphane Seillier.
Une étape décisive vient d'être franchie dans le projet de rapprochement des groupes HUMANIS et NOVALIS TAITBOUT. Conformément aux accords de juillet 2009 un dossier de rapprochement, approuvé à l’unanimité par les deux Associations Sommitales et l’ensemble de leurs institutions membres, a été transmis aux fédérations Agirc Arrco et au CTIP, ouvrant la voie aux consultations avec les instances représentatives du personnel des deux groupes. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des projets de coopération entre les groupes qui se connaissent et travaillent ensemble depuis longtemps avec notamment la création d’ALCARA (projet Usine Retraite Agirc Arrco), des projets communs dans le domaine de l’Action sociale, les travaux de déploiement du système d’information Assurance de Personnes Pléi@de, le développement d’activités d’assurance internationale au travers de la société Welcare. Le projet de rapprochement traduit la volonté de porter le modèle paritaire et mutualiste, fondement du nouveau groupe. Tout en respectant les exigences du marché, il mettra tout en ??uvre pour satisfaire ses clients (entreprises, actifs et retraités) au mieux de leurs intérêts, tout en valorisant ses collaborateurs. Les instances politiques ont décidé à l’unanimité que, fort de sa symbolique, le nom HUMANIS sera celui du futur groupe. HUMANIS porte en effet l’engagement du nouvel ensemble : « placer l’humain au c??ur de sa stratégie ». Le projet prévoit la création d’une nouvelle Association sommitale en janvier 2012. Elle rassemblera les institutions de retraite complémentaire, les institutions de prévoyance et les mutuelles des deux groupes. Le périmètre du nouvel ensemble comprendra toutes les activités existantes au sein d’HUMANIS et de NOVALIS TAITBOUT. La présidence de cette Association sommitale sera confiée à un représentant du collège Adhérents, issu du groupe NOVALIS TAITBOUT, et la vice-présidence, à un représentant du collège Participants, issu de l’actuel groupe HUMANIS. La Direction Générale d’HUMANIS sera composée d’un Directeur Général et d’un Directeur Général Délégué : ils constitueront un binôme de « dirigeants associés », mobilisés pour construire et animer un Groupe unique. Damien Vandorpe, actuellement Directeur Général d’HUMANIS (issu de la fusion entre APRIONIS et VAUBAN HUMANIS) sera proposé comme Directeur Général, en charge des fonctions groupe, de la Retraite complémentaire Agirc Arrco, et de l’Action sociale. Jean-Paul Lacam, actuellement Directeur Général du groupe NOVALIS TAITBOUT, sera proposé comme Directeur Général Délégué en charge des activités concurrentielles (prévoyance, santé collective et individuelle, gestion pour compte de tiers, épargne salariale et gestion financière, épargne retraite, assurance vie, assurance internationale). Le siège social du nouveau groupe HUMANIS sera situé rue de Magdebourg à Paris 16ème et le siège administratif dans l’immeuble du « Cadran », rue Paul Vaillant-Couturier à Malakoff (92).
Le report progressif de 60 à 62 ans débute à compter du 1er juillet prochain avec une remontée de l'âge par tranche de 4 mois. selon l’INSEE, la population active devrait mécaniquement s’accroître de 55 000 personnes en année pleine du fait de l’application de la mesure. Le report de quatre mois ne devrait pas avoir d’incidence sur le taux de chômage des seniors. Il est peu probable que les employeurs s’engagent dans un processus de licenciement pour 4 mois ni même qu’ils modifient leurs plans d’embauche. C’est le pari de la réforme. Néanmoins, il faut souligner que le taux d’emploi n’est que de 50 % à 60 ans et que donc la moitié des personnes atteignant 60 ans sont déjà la retraite soit sans emploi.