Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
En 2013, 86% des organismes d’assurance déclaraient à l’ACPR réfléchir à une évolution de la structure de leurs placements en anticipation de Solvabilité II. Toutefois, seulement 60% affirmaient avoir lancé une réflexion sur le Principe de la Personne Prudente prévu dans les textes. Selon ce principe, les entreprises d’assurance ne doivent investir que dans des actifs et instruments présentant des risques qu’elles peuvent identifier, mesurer, suivre et gérer dans le temps. Cette proportion descend à 53% chez les mutuelles du Code de la Mutualité. Les récents appels d’offres communiqués au marché en ce début d’année 2014 par des investisseurs institutionnels de premier plan traduisent cependant une maturité nouvelle des acteurs en termes de gestion d’actifs et de délégation de gestion d’actifs. Parallèlement, les sociétés de gestion d’actifs sont de plus en plus nombreuses à proposer aux investisseurs institutionnels, quelle que soit leur taille, un accompagnement sur Solvabilité II, avec des offres de gestion, de reporting et de comptabilité adaptées à leurs besoins. Le FORUM Gi s’associe à Périclès Actuarial - cabinet d’actuariat conseil, pour mener, auprès des mutuelles et institutions de prévoyance, une étude sur leurs besoins en matière de stratégies d’investissement dans le contexte de Solvabilité II. L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux des pratiques en matière de stratégies d’investissement, des évolutions à prévoir et des attentes des investisseurs institutionnels en termes de prestations. Cette étude combinant une partie qualitative (entretiens) et une partie quantitative (questionnaire) est menée auprès de mutuelles et d’institutions de prévoyance de janvier à février 2014. Les résultats de cette étude restitués à l’occasion du FORUM Gi vous permettront de vous situer par rapport aux pratiques ou aux anticipations qui se dessinent en ce début d’année. Cette restitution permettra également de dresser un panorama des différentes solutions envisagées ou mises en place par les mutuelles et les institutions de prévoyance.
Filassistance, filiale du Groupe Assuristance, détenu à hauteur de 66 % par CNP Assurances et de 34 % par SwissLife, indique consolider son offre retraite, en renforçant son accompagnement des salariés, des TNS ou de tout assuré ayant souscrit un contrat d’assurance vie « retraite », PERP, Madelin, ou retraite collective, pour répondre aux besoins de ses grands partenaires assureurs et de leurs assurés.
La fondation suisse d’investissement immobilier à l'étranger (Afiaa) de trente caisses de pension axée sur l’immobilier international cherche à diversifier davantage son portefeuille d’actifs, rapporte L’Agefi suisse. Après l’acquisition de deux édifices hauts de gamme à Lisbonne, le responsable des acquisitions Martin Brendel mène à nouveau une phase intense de prospection en Europe, en Australie et aux Etats-Unis. «Les fonds de retraite nous mettent à disposition une certaine somme issue de l'épargne des salariés et des entreprises, explique-t-il. C’est pourquoi, nous devons opérer des transactions attractives, mais dépourvues de risques.»
En cohérence avec les PRI dont il est signataire, l'Établissement de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (ERAFP) a développé des lignes directrices en matière d’engagement actionnarial qui comprennent une politique de vote aux assemblées générales mise à jour tous les ans depuis 2012. Pour la saison 2014, la politique de vote de l'Établissement couvre désormais explicitement les enjeux environnementaux et sociaux, à travers : l’exigence de publication d’un reporting extra-financier détaillé et exhaustif, l’ajout d’un principe d’analyse des résolutions à caractère environnemental ou social. Concernant les aspects liés à la gouvernance l’ERAFP a décidé, entre autres : d’aligner sa recommandation pour la féminisation des conseils sur celle de la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding (30% en 2015, 40% en 2020), avec une étape à 25% en 2014. de renforcer sa grille d'évaluation des pratiques de rémunération des dirigeants : elle intègre notamment une nouvelle référence pour définir le niveau de rémunération maximum socialement tolérable correspondant à 50 fois le salaire médian dans l’entreprise. de continuer à promouvoir la notion de dividende responsable en mettant en perspective l'évolution du dividende avec la capacité d’autofinancement de l’entreprise et l'évolution de la masse salariale. Ces lignes directrices, mises en oeuvre dans un souci de responsabilité fiduciaire envers les 4,5 millions de fonctionnaires bénéficiaires du Régime sont téléchargeables sur le site Internet du RAFP (www.rafp.fr), rubrique Investissement Socialement Responsable.
C’est un nouvel acteur dans le monde de l’assurance. Lancé le 22 janvier, comparetraite.fr est, comme son nom l’indique, le premier comparateur de produits d'épargne retraite en France. « Au cours de ma carrière, je me suis rendu compte que les Français ne comprenaient rien à leur retraite de base ni aux systèmes de retraite supplémentaire. Ce marché opaque, nous avons donc l’ambition de le rendre le plus transparent possible au grand public », explique Charles Vaquier, président fondateur de Comparetraite.fr et ancien directeur général de l’UMR. Quatre critères de comparaison Outre son côté pédagogique et informatif, ce comparateur indépendant entend déterminer quels sont aujourd’hui les meilleurs produits Perp et Madelin sur le marché de l'épargne retraite, en fonction de quatre critères classés par l’internaute : la sécurité, les frais, la performance et les services. Concrètement, suivant le profil ainsi défini, Comparetraite proposera à l'épargnant une sélection de trois contrats, en indiquant le montant de la rente mensuelle que le souscripteur percevra au moment de son départ à la retraite, pour 100 € cotisés par mois. Bientôt en unités de compte (UC) « Aujourd’hui, sur les 14 assureurs que nous avons contactés, nous travaillons déjà avec trois acteurs, à savoir Corem, la Carac et Medicis, proposant quatre produits (un Madelin et trois Perp, NDLR) sur notre site », précise Charles Vaquier. Selon l’ancien président de l’Union mutualiste retraite, la GMF Vie devrait bientôt compléter ce trio. A noter que si le site propose aujoud’hui d’analyser et de confronter des produits en euros et en points, la comparaison en unités de compte (UC) sera ajoutée dans les prochains mois de l’année.
Historiquement, l’allocation stratégique d’actifs de long terme du Régime Social des Indépendants (RSI) était déterminée une fois par ans, complétée par plusieurs allocations tactiques dans l’année. Mais en réalité, seulement une à deux révisions tactiques étaient réalisées durant cette période, a déclaré à Option Finance Jean-Luc Vitré, Directeur des placements financiers du RSI. C’est pourquoi, le RSI a décidé d’effectuer une révision stratégique uniquement tous les trois ans. La révision stratégique sera mise en place avec des paramètres plus souples pour nous permettre de réaliser plus fréquemment des allocations tactiques afin que nos stratégies sur les marchés soient plus flexibles à court terme, expliquait Jean-Luc Vitré. Néanmoins, l’allocation stratégique continuera d'être déterminée en fonction d’un budget de risque. Auparavant, nous ne fonctionnions pas de cette façon, mais après avoir connu une année difficile en 2008 avec une performance négative de -9,68%, nous nous sommes rendu compte que le plus important n'était pas d’obtenir les meilleurs rendements, mais de limiter nos pertes en cas de baisse des marchés, poursuivait le Directeur des placements financiers du RSI. Même si le RSI n’effectue pas pour le moment des décaissements liés à des désengagements de passifs, cela ne l’empêche pas de déterminer un seuil de tolérance maximal aux pertes afin d’encadrer sa prise de risque. Nous avons établi chaque année, dés 2008, une perte maximale qui ne devrait pas dépasser 10% de nos encours. Compte tenu de la hausse des marchés actions, de leur moins grande volatilité et de la baisse des taux d’intérêt ces dernières années, nous avons décidé d’augmenter progressivement notre budget de risque qui s'élève aujourd’hui à -15,9%. A côté de cet indicateur, nous avons instauré un taux de recouvrement des pertes, c’est-à-dire que nous déterminons une période donnée pour récupérer les performances perdues et ce délai est assez court puisqu’il est de l’ordre de 12 mois, ajoutait Jean-Luc Vitré à l’hebdomadaire Option Finance. L’objectif de rendement reste stable puisque l’objectif de performance est de 2,5% + inflation sur le long terme.
Véronique Roux, CFA et directeur associé à La Curatélaire, décrit le contenu d’une conférence organisée par le Club Dauphine Finance en partenariat avec l’association des anciens élèves du master 222 - Asset Management sur le thème de l’inassurabilité du risque de longévité et marché de la rente viagère:
La réforme des retraites de 2013 repose sur des projections optimistes de résorption du taux de chômage et de reprise de la croissance , Cette énième approche paramétrique visant à maintenir un système hérité de l’après-guerre n’est plus juste ni viable à long terme
La stratégie d’investissement responsable du FRR s’est initialement déclinée dans deux directions : Une politique active de vote aux assemblées générales des entreprises dont le FRR est actionnaire, par l’intermédiaire de ses gestionnaires, et ce conformément aux dispositions du décret du 19 décembre 2001. Le FRR a publié, le 10 février 2005, les lignes directrices en matière d’exercice des droits de vote que devront suivre ses gestionnaires. Ceux-ci ont d’ailleurs été en partie sélectionnés sur leur capacité à exercer à une large échelle ce droit, en tenant compte des orientations de leur client. Cette politique active est actuellement mise en ??uvre. La prise en compte dans la gestion des portefeuilles actions européennes de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Dans le cadre de son premier appel d’offres (2003), le FRR a souhaité que les gestionnaires qu’il avait sélectionnés sur les mandats de gestion active des actions européennes (larges capitalisation) prennent un certain nombre d’engagements : un engagement de recherche et d’analyse pour intégrer des informations relatives au comportement social ou environnemental des entreprises, et ainsi évaluer leur qualité et fiabilité, sur la base en particulier des dix principes du Pacte Mondial de l’ONU (cf. document joint) ; un effort pour tenir compte des conclusions de cette recherche dans leur processus de sélection de valeurs ; un engagement de transparence et de reporting sur la manière dont les critères extra financiers auront été intégrés, et sur les éventuelles difficultés rencontrées ; un engagement d'échanges avec le FRR en matière de méthode et de recherche. Cette démarche a été approfondie à travers l’attribution de mandats dédiés à l’investissement socialement responsable, qui ont permis de répondre à la philosophie du Fonds, notamment à ses principes d’investissement socialement responsables et de mesurer, sur la durée, la valeur ajoutée en matière de performance financière et extra-financière d’un processus spécifiquement ISR. L’appel d’offres du FRR, lancé le 28 juin 2005 et finalisé le 25 avril 2006 a permis de sélectionner les gestionnaires de ces mandats dédiés à l’ISR. Le FRR a entrepris en 2006 une démarche d'évaluation de l’ensemble de son portefeuille au regard de critères extra-financiers. Enfin, en 2008, le Conseil de surveillance a adopté une Stratégie d’investissement responsable qui comporte 5 axes principaux : aller plus loin dans l’intégration des enjeux ESG dans la gestion des portefeuilles. Le FRR souhaite élargir progressivement sa démarche d’investissement responsable à l’ensemble des classes d’actifs, améliorer la prévention des risques extra-financiers. A cette fin, est créé un Comité de l’investissement responsable du Conseil de surveillance, continuer à exercer activement les droits de vote du FRR, analyser de manière plus précise l’impact des questions environnementales sur la stratégie d’investissement du FRR, participer de manière active aux travaux de recherche français et internationaux sur l’investissement responsable. Stratégie d’investissement socialement responsable pour 2013 - 2017 : cliquez ici
Le groupe de protection sociale B2V a créé une institution de prévoyance en partenariat avec la compagnie Allianz. Et cela afin de pouvoir proposer une offre en assurance de personnes aux entreprises du secteur interprofessionnel qu’il couvre en retraite complémentaire. L’agrément de l’institution de prévoyance B2V Prévoyance par l’ACPR est paru au Journal officiel du 29 décembre. L’aboutissement d’un dossier engagé depuis plusieurs années par le groupe de protection sociale (GPS) B2V. Si ce GPS intervient pour toute la protection sociale complémentaire de la branche assurance et se positionne comme groupe de référence de l’enseignement privé, il compte également quelque 20 000 entreprises du secteur interprofessionnel adhérentes en retraite complémentaire. «A la demande de nos clients, les administrateurs ont souhaité pouvoir leur proposer une offre complète en assurance de personnes, ce qui exigeait la création de cette IP», explique Isabelle Pécou, directeur général du groupe B2V. En partenariat avec Allianz Cette création a été réalisée en partenariat avec le groupe Allianz. «Nous avions besoin d’un partenaire en capacité de prêter les fonds propres nécessaires au démarrage de l’IP, d’intervenir en tant que réassureur de référence et disposant également d’un réseau de distribution nationale», poursuit la dirigeante de B2V, qui insiste sur le caractère «modeste» de la démarche, en cohérence avec l’orientation stratégique d’un développement raisonné de ce groupe paritaire de taille moyenne qui affiche 2 Md€ d’encaissement de cotisations par an, pour 960 000 participants et 30 000 entreprises adhérentes. Qualité de gestion et proximité L’objectif est de parvenir à un chiffre d’affaires de 100 M€ d’ici à cinq ans. Positionnée sur les garanties santé, prévoyance, rente de conjoint et d’orphelin ainsi que les indemnités de fin de carrière (IFC), cette institution de prévoyance interviendra sur trois segments : les adhérents interprofessionnels du GPS donc, mais également les accords de branche et les affaires apportées par le courtage. Et cela en faisant valoir notamment son expérience - «Nous sommes gestionnaires de contrats de branche depuis près de 60 ans», précise Isabelle Pécou - , sa «qualité de gestion» et sa « proximité » avec les entreprises.
MG France a le rapport IGAS sur la CARMF depuis huit mois, et a pu consulter également celui des Caisses des pharmaciens et des notaires, plus sévères que celui de la CARMF. Aucun syndicat dans ces professions n’a pris ces rapports pour argent comptant. Cherchez l’erreur. La CARMF a proposé par courrier le 27 septembre un audit externe à ses détracteurs pour les rassurer. Pas de réponse après deux mois et demi. La CARMF a déjà largement communiqué sur le sujet, et les résultats de sa gestion sont publiés dans le bulletin annuel en cours de distribution, aussi complet et avec la même transparence que chaque année. Chacun jugera. MG France semble considérer comme placements « exotiques » les forêts et notre patrimoine et savoir-faire ancestral, préférant sans doute le voir entre les mains d’investisseurs chinois ou fonds de pensions américains. Le problème n’est pas de savoir si un placement est « exotique » ou non, mais s’il est bon ou non, sécuritaire ou non. De plus, quand on sait que cela ne dépasse guère 1 % de nos actifs, c’est de la démagogie. En 2002, 2008, 2011 ces valeurs n’ont pas bougé. Les forêts que les mêmes fonctionnaires nous ont obligés à vendre il y a peu, ont depuis pris 50 %. MG France critique notre bilan, peut-on critiquer celui de ceux qui prétendent améliorer l’exercice libéral quand on voit tous les jeunes fuir ce mode d’exercice et le burnout de ceux qui y sont déjà ? Le « C » qui n’aura pris qu’un euro en sept ans n’arrange pas le montant des cotisations perçues dans le régime complémentaire. Malgré cela, la valeur du point a augmenté de 1,8 % en 2013 (0 % pour l’ASV après une baisse de 16,4 % en 2012) et les cotisations de ce régime augmentent de façon dérisoire (+ 1,1 % en 2014) comparées à celles de l’ASV gérées par nos syndicats (+ 2,2 % pour la part forfaitaire et + 66 % pour la part proportionnelle). Que chacun balaie devant sa porte avant de donner des leçons. Quatre administrateurs sur 28 qui pour se faire élire ont revendiqué un soutien au Président et au Conseil sortant participent aujourd’hui à des attaques irresponsables visant à déstabiliser la CARMF au lieu de travailler à améliorer la retraite des médecins. C’est à eux de démissionner s’ils ne sont plus d’accord avec les idées sur lesquelles ils se sont fait élire, et non à leurs confrères démocratiquement élus. Dr Gérard MAUDRUX, Président de la CARMF
On a appris que Malakoff-Médéric allait céder l’ensemble du portefeuille Médéric Epargne au groupe Optimum Vie, une compagnie d’assurance d’origine québécoise. L’information qui nous a été confirmée par une source désirant garder l’anonymat et provenant du groupe de protection sociale a été approuvée par l’ACPR mercredi dernier. La transaction porte sur une centaine de millions d’euro de provision mathématique constituée sur des contrats épargne multi-supports.
Jean-Claude Guimiot Jean-Claude Guimiot, directeur général délégué d’Agrica Epargne dans une interview accordée à Newsmanagers : Certains investisseurs, notamment les fonds de fonds, ne jouent pas le jeu. Leurs méthodes de gestion, leurs choix, lorsqu’ils décident de sortir d’un fonds par exemple, ne sont souvent pas en ligne avec les actifs sous-jacents. C’est surtout flagrant lorsqu’ils sont investis dans des fonds de petites valeurs ou des fonds de petite taille. Les investisseurs doivent adapter leur comportement aux produits qu’ils achètent. On n’entre et ne sort pas dans un fonds midcaps comme dans une sicav monétaire. Il faut se conduire de manière responsable afin de ne pas nuire au fonds et aux autres investisseurs. Et cela ne peut pas être organisé par une quelconque réglementation. Nous évitons d’investir dans des produits où les fonds de fonds sont fortement présents, pour les raisons que j'évoquais. Ils représentent un risque car ils peuvent sortir des montants très significatifs sur de courtes périodes. Leur mode de fonctionnement les rend moins responsables vis à vis des fonds dans lesquels ils sont présents. Nous procédons à une sélection de gérants de manière opportuniste. Au niveau des sociétés de gestion, ce qui nous intéresse en tout premier lieu, c’est le style de gestion lui-même. S’il nous plaît et correspond à ce que nous recherchons, alors nous effectuons une due diligence. Nous avons un vivier de gérants, nous travaillons avec une trentaine de sociétés de gestion. Nous travaillons également avec des petites sociétés de gestion. Le risque «homme clé» est pour moi aussi important dans les grandes que les petites structures. Même dans les grandes sociétés de gestion, où l’on se cache derrière un process et des méthodes de gestion, il y a un responsable qui déplace le curseur et qui prend les décisions. De ce que je peux dire de mon expérience avec les grands asset managers, c’est que derrière les modèles il y a toujours une personne. La différence entre petites et grandes structures, c’est que vous savez rapidement si l’homme clé n’est plus le même dans la petite société de gestion, alors que vous l’apprendrez bien plus tard dans une grande structure.
Malakoff Médéric vient de créer une union de groupe mutualiste (UGM) composée de Malakoff Médéric Mutuelle et de la Mutuelle UMC. Le groupe de protection sociale était le seul des grands acteurs du monde paritaire à ne pas posséder de pôle mutualiste à côté des institutions de prévoyance. Mutuelle interprofessionnelle basée à Paris, Mutuelle UMC représente un peu plus d’une centaine de M€ de cotisations, tandis que Malakoff Médéric Mutuelle est la onzième mutuelle santé avec 385,5 M€ de cotisations (source Top 30 de la mutualité 2013). La nouvelle structure, dont l’assemblée générale constitutive a eu lieu mercredi soir, est présidée par Jean-Claude Frey, président de UMC, tandis que son vice-président est Jean-Pierre Pol, président de Malakoff Médéric Mutuelle. Cette UGM, qui se positionne en l'état actuel au sixième rang des groupements mutualistes, a vocation à accueillir d’autres mutuelles santé à la recherche de rapprochements.
Un amendement présenté le 11 décembre dernier par Christian Eckert, rapporteur général au nom de la commission des finances, précise que «l’abattement fixe de 500 000euros dont bénéficient les dirigeants de PME partant à la retraite pour le calcul de leur plus-value de cession s’applique à l’ensemble des gains afférents à une même société, et non pas par cession». Le texte encadre également l’utilisation de cet abattement lorsque la société cédée avait fait l’objet d’une scission dans les deux ans précédant le départ à la retraite. Dans ce cas, le parlementaire propose d’apprécier globalement l’abattement pour l’ensemble des plus-values réalisées lors de la cession des titres émis par les sociétés issues de cette scission.