LCH a lancé lundi la compensation des options sur indices de crédit américains CDX investment grade 5Y (IG) et CDX high yield 5Y (HY). Cette extension s’appuie sur l’offre existante de compensation d’options sur indices de crédit de LCH CDSClear, qui a été la première chambre de compensation à proposer la compensation d’options sur indices de crédit en 2017. «Nous avons réussi à créer une liquidité significative sur ces produits, avec plus de 64 milliards d’euros d’options iTraxx compensées en 2020 à ce jour. Nous sommes heureux de bénéficier du soutien solide des courtiers pour ce type de compensation», a déclaré Frank Soussan, directeur de CDSClear et EquityClear.
LCH a lancé lundi la compensation des options sur indices de crédit américains CDX investment grade 5Y (IG) et CDX high yield 5Y (HY). Cette extension s’appuie sur l’offre existante de compensation d’options sur indices de crédit de LCH CDSClear, qui a été la première chambre de compensation à proposer la compensation d’options sur indices de crédit en 2017.
Transparence. L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a publié son troisième rapport sur les dérivés. Il ressort que le montant notionnel a baissé de 5 % pour atteindre 681 trillions (milliers de milliards) d’euros à fin 2019. Les dérivés de taux représentent 82 % des volumes, ceux en devises et en actions ayant baissé de 15 % et 35 % respectivement l’an dernier. Les dérivés de gré à gré représentent une part prépondérante, de 92 %, des transactions. La part des dérivés échangés hors plates-formes d’exécution se situe à 85 %. L’analyse des données met en évidence l’augmentation de la part des chambres de compensation parmi les contreparties, à 35 % du marché notionnel, cette part atteignant 41 % dans le domaine des dérivés de taux et 10 % dans celui des dérivés de crédit. Par ailleurs, l’Esma vient de préciser sa position pour les dérivés échangés sur des plates-formes (derivatives trading obligation) : à partir du 1er janvier 2021, ceux négociés à Londres ne seront plus admis comme équivalents à des instruments négociés dans l’Union européenne. Le problème concerne un marché de 50.000 milliards d’euros en notionnel de dérivés de taux.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a ajouté mardi les plates-formes britanniques à ses listes des plates-formes de pays tiers (TCTV) sur les questions de transparence post-négociation et de limites de position dans le cadre de MIF 2. Après un avis sur l’impact du Brexit sur l’application de MiFID 2/MiFIR, le régulateur les a évaluées positivement, et donc ajoutées aux deux listes : pour 145 plates-formes sur la transparence post-négociation, et 14 sur les limites de position. A partir du 1er janvier, les entreprises d’investissement de l’Union européenne (UE) ne seront plus tenues de rendre publiques les transactions via un intermédiaire de déclaration post-trade (APA) européen si elles ont été exécutées sur l’une des plates-formes de négociation britanniques de la liste.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a ajouté mardi les plates-formes britanniques à ses listes des plates-formes de pays tiers (TCTV) sur les questions de transparence post-négociation et de limites de position dans le cadre de MIF 2. Après un avis sur l’impact du Brexit sur l’application de MiFID 2/MiFIR, le régulateur les a évaluées positivement, et donc ajoutées aux deux listes : pour 145 plates-formes sur la transparence post-négociation, et 14 sur les limites de position.
L’Autorité européenne des marchés (Esma) s’est entendue lundi avec la Banque d’Angleterre (BoE) sur la coopération nécessaire pour profiter du délai de dix-huit mois d’équivalence automatique accordé au-delà du 31 décembre 2020 par la Commission européenne (CE) aux chambres de compensations (CCP) britanniques afin de valider ou non leur reconnaissance ultérieure en tant que CCP de pays tiers éligibles aux services dans l’Union européenne (UE). La révision du règlement Emir sur ce sujet ayant été publiée au JO de l’UE le jour même de la décision de la CE, le régulateur européen a provisoirement classé ICE Clear Europe Ltd et LCH Ltd en CCP de pays tiers de catégorie 2 (systémiques mais équivalentes au nom d’exigences spécifiques) ; et LME Clear Ltd de catégorie 1 (non systémique et équivalente selon les mêmes exigences qu’aujourd’hui). Et il prendra ainsi son temps pour examiner en profondeur les exigences spécifiques d’ici au 30 juin 2022. Pas sûr que cela renforce l'«ultimatum» de la CE au retour de la compensation en euro.
A la suite d’une dépêche publiée mercredi 2 septembre par Bloomberg, reprenant par erreur un article de L’Agefi qui n’avait pas vocation à être publié en l'état ni à la date du mercredi 2 septembre, Foncière Euris a démenti ce matin « catégoriquement toute vente de titres Rallye par les établissements financiers parties à des opérations de dérivés avec Foncière Euris ».
La Commission européenne a publié hier une communication de 35 pages, intitulée «Se préparer aux changements», pour aider les acteurs économiques à se préparer à la fin de la période de transition entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Bruxelles envisage notamment d’accorder à Londres une équivalence «limitée dans le temps» dans la compensation des produits dérivés. Il s’agit du seul domaine où l’exécutif a identifié «de possibles risques pour la stabilité financière» de l’UE, a indiqué le commissaire Valdis Dombrovskis, vice-président en charge des services financiers. Cette équivalence temporaire permettrait aux contreparties basées dans l’UE de continuer à compenser des produits dérivés dans les chambres basées au Royaume-Uni. Londres reste en effet la place de référence dans ce domaine, y compris pour le clearing des dérivés libellés en euros.
La Commission européenne a publié jeudi une communication de 35 pages, intitulée «Se préparer aux changements», pour aider les acteurs économique à se préparer à la fin de la période de transition entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Londres n’entend pas demander une prolongation de cette période au-delà du 31 décembre 2020, et faute d’avancées dans les négociations entre les deux camps, un Brexit brutal sans accord à cette date est envisageable.
Difficultés. La crise a malmené la liquidité des dérivés, notamment au Royaume-Uni. Sur cette place centrale du marché des swaps en Europe, les participants de marché ont majoritairement déploré des problèmes et l’Isda (International Swaps and Derivatives Association) a mené, avec Greenwich Associates, une enquête plus approfondie sur les difficultés des participants dont 170 ont été interrogés dans le monde. L’étude montre qu’aux Etats-Unis, la majorité des intervenants a jugé la liquidité satisfaisante, grâce à une négociation électronique plus robuste, à la diversité des participants de marché. Toutefois, les échanges par téléphone se sont intensifiés pendant la crise proprement dite, avant l’intervention des banques centrales, montrant le rôle important des intermédiaires comme acteurs de la liquidité. L’étude note aussi le rôle accru des investisseurs cherchant à se couvrir pendant cette période troublée.