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La Banque d’Angleterre (BoE) a appelé aujourd’hui l’Union européenne (UE) à prendre des dispositions afin que les contrats financiers existants puissent être honorés après le Brexit, en soulignant que des coûts importants incomberaient aux banques et aux entreprises si le sort des dérivés et des contrats d’assurance devenait juridiquement incertain. La BoE a estimé qu’en l’absence de telles mesures, les contrats entre les banques de l’UE et les chambres de compensation britanniques pourraient devoir être liquidés. Quelque 40.000 milliards de livres sterling (45.535 milliards d’euros) de contrats couvrent des périodes allant au-delà de fin mars 2019.
« J’adresse nos excuses pour la portée dans certains cas excessive que la CFTC a donnée à l’application de ses règles sur les swaps hors des Etats-Unis. »
Les Britanniques ne sont plus les seuls à demander aux autorités européennes de se pencher sur une solution législative au problème de la continuité des contrats dérivés et des polices d’assurance après le Brexit. Felix Hufeld, le président de la BaFin, a estimé en fin de semaine dernière que l’industrie seule ne pouvait s’en charger, contrairement à la position défendue par la Commission européenne. Le régulateur allemand a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’«un des défis les plus importants» du Brexit et qu’«il devrait y avoir une réponse au niveau politique».
Les Britanniques ne sont plus les seuls à demander aux autorités européennes de se pencher sur une solution législative au problème de la continuité des contrats dérivés et des polices d’assurances après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Felix Hufeld, le président de la BaFin, a estimé en fin de semaine dernière que l’industrie seule ne pouvait s’en charger, contrairement à la position défendue par la Commission européenne. «Il est presque impossible de résoudre ce problème exclusivement par une partie des acteurs impliqués, qu’il s’agisse de l’industrie ou d’un superviseur individuel», a-t-il déclaré lors d’un entretien à Bloomberg TV. «Je préfèrerais voir une solution réglementaire ou législative à ce problème». Le régulateur allemand a insisté sur le fait qu’il s’agit «d’un des défis les plus importants» du Brexit et «qu’il devrait y avoir une réponse au niveau politique».
Avec Spire, BNP Paribas, Citigroup, Credit Suisse et JPMorgan ont créé un véhicule unique afin de standardiser ces émissions « remodelées » auprès des institutionnels.
La place de marché américaine Cboe s’est alliée avec le gestionnaire d’actifs BlackRock et le fournisseur de données IHS Markit pour lancer «les premiers futures sur indices crédit corporate américains». Les contrats, listés sur le Cboe, refléteront la performance des indices iBoxx d’IHS Markit, et sont censés nourrir l'écosystème des ETF d’iShares, notamment l’iBoxx $ high yield corporate bond ETF et l’iShares iBoxx $ investment grade corporate bond ETF. Le Cboe prévoit de lancer les contrats cet été, en démarrant par les futures sur indices high yield.
Logiciel. L’Association internationale des swaps et dérivés (Isda) met à la disposition des participants au marché des dérivés un outil en ligne de négociation des dépôts de garantie (« Initial Margin » ou IM) conforme à la réglementation. Dans un contrat de dérivé de gré à gré non compensé en chambre, la marge initiale couvre le risque sur la valeur de marché des contrats en cas de défaut de la contrepartie. Conçu avec la collaboration du cabinet d’avocats Linklaters, l’outil s’intègre à la nouvelle plate-forme en ligne de documentation Isda (« Isda Create ») et aidera les utilisateurs dans la négociation de contrats avec des contreparties nombreuses. De même, il servira de base de données sur les dérivés conclus par l’utilisateur. L’outil sera disponible début 2019, année où le collatéral en forme d’IM deviendra obligatoire pour les opérateurs appartenant à un groupe dont les positions dépassent 750 milliards d’euros, avant de concerner les intervenants déclarant plus de 8 milliards d’euros de positions, en 2020.
L’Union européenne ne voit pas de raison de chercher une solution législative au problème des contrats financiers dérivés et polices d’assurance qui risquent d’être perturbés par la mise en œuvre du Brexit. «Jusqu’à présent, nous ne voyons pas de raison pour que la plupart des problèmes ne puissent pas être traités par le secteur privé lui-même», a estimé hier Valdis Dombrovskis, le commissaire européen aux Services financiers, sur Bloomberg TV. Plus de 100 milliards d’euros de contrats dérivés et plusieurs milliers de polices d’assurance sont concernés.
Le marché européen des instruments dérivés cotés (Exchange-Traded-Derivatives, ETD) affichait une valeur notionnelle d’environ 200.000 milliards d’euros au deuxième semestre 2016, indique le rapport de l’Esma sur les risques, vulnérabilités et tendances des marchés financiers européens. Les dérivés de taux d’intérêts représentent la grande majorité de ces opérations en volume, avec 166.000 milliards de notionnel, soit 80% du marché. En nombre de transactions toutefois, les dérivés sur matières premières prennent la pole position, avec 61% des transactions représentant seulement 7% des volumes.
Le marché européen des instruments dérivés cotés (Exchange-Traded-Derivatives, ETD) affichait une valeur notionnelle d’environ 200.000 milliards d’euros au deuxième semestre 2016, montre le rapport de l’Esma publié mardi sur les risques, vulnérabilités et tendances des marchés financiers européens. L’Esma s’appuie sur des données compilées auprès des plates-formes régulées pour préparer la mise en place de Mifid 2, qui montrent un volume d’échange quotidien notionnel de 1.300 milliards d’euros sur ces produits en Europe. Ces données, plus détaillées, sont cohérentes avec celles publiées par la Banque des règlements internationaux (BRI), souligne l’Esma.
Après les critiques générées par la stratégie de GSO, filiale de Blackstone spécialisée dans le crédit, qui visait à pousser une entreprise à un défaut partiel pour bénéficier du déclenchement des CDS, plusieurs hedge funds travaillent ensemble pour amender les règles du marché des CDS. Elliott et Apollo font notamment partie du groupe, rapportait hier Bloomberg, de même que CQS et Anchorage. Le cabinet d’avocats Milbank, Tweed, Hadley & McCloy pilote l’effort, qui devra passer par l’Isda, l’association des professionnels du marché des dérivés qui fixe les règles du marché des CDS. Un acteur anonyme a par ailleurs demandé hier à l’Isda de déterminer si un défaut doit déclencher les CDS s’il est le résultat d’un schéma porté par une société acheteuse ou vendeuse de CDS.
Dans un discours prononcé le 1er février, le président de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), Chris Giancarlo, a expliqué que la méthode actuelle de calcul des encours sur les contrats de swaps de taux, reposant sur le notionnel, exagérait le volume réel des transactions. Le gendarme des marchés dérivés aux Etats-Unis propose une nouvelle méthode basée sur l’entity-netted notional amount (ENN), qui calcule le montant net entre les positions longues et courtes pour une même contrepartie. Cette nouvelle règle de calcul devrait réduire la taille du marché des swaps aux Etats-Unis de 179.000 milliards de dollars en décembre 2017 à 15.000 milliards.
Dans un discours prononcé le 1er février, le président de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), Chris Giancarlo, a expliqué que la méthode actuelle de calcul des encours sur les contrats de swaps de taux, reposant sur le notionnel, exagérait le volume réel des transactions sur ce marché. Le gendarme des marchés dérivés aux Etats-Unis propose l’introduction d’une nouvelle méthode basée sur l’entity-netted notional amount (ENN), qui calcule le montant net entre les positions longues et courtes pour une même contrepartie.
Du point de vue des institutionnels, ce nouveau moyen de « trading » n’amenuise pas encore les risques liés à des monnaies virtuelles par définition non régulées.