Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le chef du M5S, Luigi Di Maio, a proposé hier que Giuseppe Conte, professeur de droit de 54 ans, dirige le prochain gouvernement italien, onze semaines après les législatives du 4 mars. Le chef de l’Etat, Sergio Mattarella, a reçu Luigi Di Maio puis Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue d’extrême droite, qui a conclu un contrat de gouvernement avec le M5S (voir par ailleurs). Sergio Mattarella a demandé à voir ce mardi les présidents des deux chambres du parlement. Il lui reviendra d’approuver ou pas le nom proposé. Le rendement des emprunts d’Etat italiens à dix ans a franchi lundi 2,35%, au plus haut depuis plus d’un an, tandis que la Bourse de Milan a cédé 1,52%.
La publication ce matin du contrat de gouvernement entre le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et La Ligue ne rassure pas les marchés financiers, même si celui-ci ne prévoit ni sortie de l’euro, ni effacement partiel de la dette du pays. L’indice de la Bourse de Milan cède 1,02% à la mi-séance. Les valeurs bancaires accusent les plus fortes baisses, avec des replis de plus de 4% pour Banco BPM, UBI Banca et BPER Banca. Intesa Sanpaolo et UniCredit cèdent respectivement 1,6% et 2,2%. Sur le marché obligataire, les rendements à 10 ans des bons du Trésor italien se tendent de 6,7 points de base à 2,174%.
La Commission européenne va entreprendre demain l’activation de la «loi de blocage» censée protéger les entreprises européennes des sanctions que les Etats-Unis s’apprêtent à réinstaurer contre l’Iran. Ce mécanisme, datant de 1996 et jamais employé, adopté à l'époque pour contourner l’embargo sur Cuba, permet aux entreprises et tribunaux européens de ne pas se soumettre à des réglementations relatives à des sanctions prises par des pays tiers. Le vice-président de la Commission européenne chargé des services financiers, Valdis Dombrovskis, a toutefois estimé que ce dispositif n’aurait qu’une efficacité limitée «étant donné la nature internationale du système bancaire et en particulier l’exposition des grandes banques au système financier américain et aux transactions en dollars américains», a-t-il dit.
Les dirigeants du Mouvement 5 Etoiles (M5S) et de la Ligue mettaient la dernière main, hier, à leur accord de gouvernement qui promet de réduire les impôts tout en amplifiant les dépenses sociales mais risque de se heurter à l’hostilité des partenaires européens de l’Italie. Le mouvement anti-système de Luigi Di Maio et la Ligue, formation d’extrême droite dirigée par Matteo Salvini, négocient depuis jeudi dernier pour tenter de fusionner leurs programmes en vue de former un gouvernement de coalition. Le texte doit encore être ratifié par les membres des deux partis et obtenir le blanc-seing de Sergio Mattarella, le président de la République italienne.
Les sénateurs ont rejeté la proposition de loi en faveur de la suppression du "verrou de Bercy" en attendant les conclusions de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le sujet , Ceux-ci réservent leurs propositions pour l'examen du projet de loi relatif à la fraude fiscale prévu en juillet prochain, mais annoncent d'ores et déjà qu'ils soutiendront le maintien du dispositif
La Commission européenne va entreprendre demain l’activation de la «loi de blocage» censée protéger les entreprises européennes des sanctions que les Etats-Unis s’apprêtent à réinstaurer contre l’Iran. Ce mécanisme, datant de 1996 et jamais employé, adopté à l'époque pour contourner l’embargo sur Cuba, permet aux entreprises et tribunaux européens de ne pas se soumettre à des réglementations relatives à des sanctions prises par des pays tiers.
Le nouveau président de la Généralité de Catalogne, Quim Torra, a demandé hier au pouvoir central espagnol de renoncer à administrer directement la province et a souhaité l’ouverture de discussions avec Madrid. Lors d’une conférence de presse organisée à Berlin en compagnie de son prédécesseur, Carles Puigdemont, Quim Torra a dit avoir proposé au président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, de choisir une date et un lieu pour l’ouverture de ces discussions. Quim Torra s’est présenté comme un président par intérim et a dit espérer que Carles Puigemont retrouve, à terme, son fauteuil.
Les signataires européens de l’accord sur le programme nucléaire iranien ont promis hier de tout faire pour le sauver malgré le retrait de Washington, tout en soulignant l’urgence de la situation, après s’être entretenus avec le ministre iranien des Affaires étrangères. «Nous sommes sur la bonne voie (...) Beaucoup de choses dépendront de ce que nous serons en mesure de faire dans les semaines qui viennent», a déclaré Mohammad Javad Zarif à l’issue de la réunion. «Nous essayons de trouver une solution pratique. Nous parlons des solutions nécessaires pour sauver l’accord», a quant à elle expliqué Federica Mogherini, chargée de la diplomatie européenne, annonçant la formation d’une équipe d’experts pour y réfléchir. Les commissaires européens se pencheront également ce jour sur les moyens de faire face aux sanctions américaines, a-t-elle ajouté.
La France est confiante dans la possibilité de s’accorder avec l’Allemagne sur une approche menant à la création d’une capacité budgétaire de la zone euro et figurant dans la feuille de route commune attendue en juin, a déclaré mardi une source à l’Elysée. Les contours de cette capacité budgétaire qu’Emmanuel Macron souhaite inscrire dans cette feuille de route de réformes restent à préciser, a ajouté la source, qui s’exprimait devant l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef) rapporte Reuters.
Les Etats-Unis vont rétablir leurs sanctions sur les entreprises ayant des liens avec l’Iran progressivement, touchant d’abord les secteurs automobile et aéronautique civil puis celui de l'énergie et de la finance, selon une source proche du gouvernement français citée par l’AFP.
Le président italien Sergio Mattarella a reçu hier les représentants du Mouvement 5 étoiles (M5S) et de la Ligue qui cherchent à former un gouvernement de coalition et il leur a accordé un délai supplémentaire pour élaborer leur projet gouvernemental, rapportait hier Reuters de source présidentielle. Le chef d’Etat n’a fixé aucun ultimatum. Luigi di Maio, chef de file du M5S avait indiqué plus tôt avoir demandé ce répit à Sergio Mattarella.
Michel Barnier, le négociateur en chef de l’Union européenne sur le Brexit, a déclaré hier à Bruxelles aux 27 ministres des pays de l’UE (hors Royaume-Uni) qu'«aucun progrès marquant» n’avait été fait dans les discussions avec Londres depuis le mois de mars. La vice-Première ministre bulgare Ekaterina Zakharieva, dont le pays assume la présidence tournante de l’UE, a déclaré à la presse à la suite de cette réunion: «Octobre n’est plus que dans cinq mois et pourtant certains problèmes essentiels liés à l’accord sur le Brexit doivent encore être réglés. En juin, il faut que nous constations des progrès notables sur l’Irlande, sur la gouvernance et sur toutes les questions en suspens concernant la séparation».
Le chef de file du mouvement anti-système M5S, Luigi Di Maio, a demandé lundi après-midi au président Sergio Matterella un délai de «quelques jours supplémentaires» pour parvenir à boucler un accord de gouvernement avec la Ligue. Luigi Di Maio a été reçu en milieu d’après-midi au palais du Quirinal par le chef de l’Etat, qui devait ensuite avoir un entretien avec le patron de la Ligue, Matteo Salvini.
Les Etats-Unis seront prêts à lever leurs sanctions contre la Corée du Nord si cette dernière accepte de démanteler complètement son programme d’armement nucléaire, a déclaré hier Mike Pompeo. S’exprimant dans diverses émissions de télévision, le secrétaire d’Etat américain a déclaré que les Etats-Unis ne mobiliseraient pas l’argent du contribuable américain pour aider éventuellement la Corée du Nord. La Corée du Nord a annoncé samedi qu’elle démantèlerait son site d’essais nucléaires d’ici fin mai. Le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un doivent se rencontrer le 12 juin à Singapour.
La commission électorale du Royaume-Uni a infligé vendredi une amende au collectif Leave.EU, qui a fait campagne pour le Brexit avant le référendum de juin 2016, pour violation des règles de dépenses électorales. Leave.EU, qui fut un des principaux promoteurs de la sortie de l’Union européenne, devra s’acquitter d’une somme de 70.000 livres sterling (80.000 euros environ).
Le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et la Ligue ont passé le week-end en conciliabules pour élaborer un programme commun de gouvernement et ont fait état hier soir d’avancées vers la désignation du futur président du Conseil italien. «Cela a été une journée très productive», a dit le chef de file du M5S, Luigi Di Maio, aux journalistes à l’issue de discussions à Milan avec son homologue de la Ligue, Matteo Salvini. Les deux politiciens ont fait état l’un et l’autre d’avancées sur les questions de baisses d’impôt, d’une amélioration de la protection sociale et de lutte contre l’immigration clandestine. Matteo Salvini et Luigi Di Maio seraient par ailleurs prêts à proposer un nom sur lequel ils sont tombés d’accord pour le poste de Premier ministre, rapporte Reuters de source proche du M5S.
La commission électorale du Royaume-Uni a infligé aujourd’hui une amende au collectif Leave.EU, qui a fait campagne pour le Brexit avant le référendum de juin 2016, pour violation des règles de dépenses électorales. Leave.EU, qui fut un des principaux promoteurs de la sortie de l’Union européenne, devra s’acquitter d’une somme de 70.000 livres sterling (80.000 euros environ).
Les taux d’intérêt à 10 ans se tendent face aux incertitudes et à l’éventualité d’une coalition de gouvernement entre le Mouvement 5 étoiles et la Ligue.
L’ancien président catalan Carles Puigdemont a proposé jeudi la candidature de Quim Torra pour lui succéder à la tête de l’exécutif régional. La Cour constitutionnelle espagnole avait invalidé la veille une nouvelle loi catalane adoptée pour permettre à Carles Puigdemont, actuellement en liberté sous contrôle judiciaire en Allemagne, d'être reconduit à la présidence. Les députés catalans ont jusqu’au 22 mai pour constituer un nouveau gouvernement et éviter de nouvelles élections, après celles de décembre qui ont donné une courte majorité aux indépendantistes.