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Le gouvernement espagnol a fait appel ce mercredi d’une nouvelle loi du parlement catalan qui pourrait permettre à Carles Puigdemont, actuellement en liberté sous contrôle judiciaire en Allemagne, d'être à nouveau élu président de la Catalogne. Cette procédure d’appel suspend l’application de la loi adoptée la semaine passée par le parlement catalan jusqu'à ce que la Cour constitutionnelle rende un arrêt sur ce sujet, ce qui pourrait prendre plusieurs mois. Les députés catalans ont jusqu’au 22 mai pour constituer un nouveau gouvernement et éviter de nouvelles élections après celles du mois de décembre qui ont donné une courte majorité aux indépendantistes.
Le président italien Sergio Mattarella exclut la tenue de nouvelles élections en juin et réclame un nouveau gouvernement en mesure d’adopter un budget pour 2019, a indiqué son entourage à Reuters. Luigi Di Maio, le dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S), devenu le premier parti politique d’Italie, a estimé lundi que l’organisation d’un nouveau scrutin dès le mois de juin serait la seule solution pour sortir l’Italie de l’impasse politique. Depuis les élections, quatre cycles de consultations ont eu lieu, dont deux sous la conduite directe du président de la République, sans permettre l'émergence d’un compromis sur une formule de gouvernement. Le budget doit être présenté en octobre au Parlement pour adoption d’ici la fin de l’année.
Le président italien Sergio Mattarella exclut la tenue de nouvelles élections en juin et réclame un nouveau gouvernement en mesure d’adopter un budget pour 2019, a indiqué son entourage à Reuters. Les élections législatives du 4 mars n’ont permis de dégager aucune majorité au Parlement. Luigi Di Maio, le dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S), devenu le premier parti politique d’Italie, a estimé lundi que l’organisation d’un nouveau scrutin dès le mois de juin serait la seule solution pour sortir l’Italie de l’impasse politique.
L’organisation de nouvelles élections législatives dès le mois de juin est la seule solution pour sortir de l’impasse politique en Italie, a déclaré lundi sur Facebook le dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S), Luigi Di Maio, dont le parti est le premier du pays. Il a demandé au numéro un de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, d’appuyer cette demande. Les dernières élections du 4 mars n’ont permis de dégager aucune majorité au Parlement. Le président de la République, Sergio Mattarella, a déjà fait savoir qu’il n'était pas favorable à un nouveau scrutin. Si un consensus devait se dégager en faveur de nouvelles élections, celles-ci se dérouleront vraisemblablement en automne.
L’organisation de nouvelles élections législatives dès le mois de juin est la seule solution pour sortir de l’impasse politique en Italie, a déclaré sur Facebook le dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S), Luigi Di Maio, dont le parti est le premier du pays. Il a demandé au numéro un de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, d’appuyer cette demande. Les dernières élections du 4 mars n’ont permis de dégager aucune majorité au Parlement.
La ministre britannique de l’Intérieur Amber Rudd a démissionné hier soir, emportée par le scandale de la «génération Windrush», relatif à la mauvaise gestion par le gouvernement des dossiers de milliers de travailleurs venus des Antilles entre 1948 et 1971. L’information, annoncée par la BBC, a été confirmée officieusement par un membre du cabinet de Theresa May. Le Parti travailliste réclamait la démission d’Amber Rudd, cette dernière s'étant contredite publiquement sur les objectifs du gouvernement en matière d’expulsions d’immigrés.
Le Parlement britannique a voté hier en faveur d’une motion demandant au gouvernement de négocier en vue de former une «union douanière effective», ce qui marque un nouveau désaveu pour la Première ministre, Theresa May, après un vote similaire de la chambre des Lords. Le vote d’hier n’est toutefois pas contraignant, et le gouvernement a réitéré par la suite sa volonté de sortir de l’Union douanière. Un vote contraignant sur la question pourrait néanmoins avoir lieu en fin d’année.
Le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, a estimé hier que le risque de voir les Européens et les Britanniques ne pas parvenir à un accord ne devait pas être «sous-estimé». «Tant que la ratification n’a pas eu lieu, nous devons nous tenir prêts à un scénario “pas d’accord, pas de période de transition”. C’est notre responsabilité collective», a-t-il déclaré à Sofia. «Cela signifie que les acteurs du marché et les autorités publiques doivent continuer à se préparer à tous les scénarios. Personne ne devrait sous-estimer le risque de désaccord», a poursuivi l’ancien commissaire européen.
Les Lords britanniques ont infligé un nouveau revers à Theresa May hier, en refusant à une nette majorité d’octroyer au gouvernement des pouvoirs élargis pour amender les lois après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. La chambre des Lords, majoritairement pro-européenne, a voté un amendement au projet de loi sur le Brexit, qui intime au gouvernement de n’adopter de tels pouvoirs que lorsque les ministres concernés l’estimeront «nécessaire», et non «approprié» comme le souhaite Theresa May.
La présidente de la Communauté de Madrid, Cristina Cifuentes, une figure du Parti populaire (PP), a démissionné aujourd’hui, accusée d’avoir falsifié un diplôme universitaire et d’avoir commis un vol dans un magasin en 2011. Elle a précisé qu’elle avait pris cette décision pour éviter que la gauche n’arrive au pouvoir dans la région de Madrid, dont elle avait pris la tête en 2015. C’est cependant un nouveau coup dur pour le parti de centre droit du président du gouvernement Mariano Rajoy avant les élections régionales de l’an prochain et face à la concurrence des centristes de Ciudadanos.
Le travail qui reste à accomplir entre le Royaume-Uni et l’Union européenne représente environ 25% de l’accord sur lequel travaillent les deux parties en vue du Brexit, a déclaré vendredi le négociateur en chef mandaté par les Européens, faisant particulièrement référence à l’Irlande. «Pour l’instant, nous préparons la sortie ordonnée du Royaume-Uni, avec les 25% qui ne sont pas en vert et qui sont des sujets graves, notamment la question de l’Irlande», a déclaré Michel Barnier, invité de France 2, en montrant un document portant des inscriptions en couleur. «Je dis comme négociateur de l’Union qu’il y a toujours des difficultés et des risques d'échec», a-t-il ajouté.
Le travail qui reste à accomplir entre le Royaume-Uni et l’Union européenne représente environ 25% de l’accord sur lequel travaillent les deux parties en vue du Brexit, a déclaré vendredi le négociateur en chef mandaté par les Européens, faisant particulièrement référence à l’Irlande. Londres et Bruxelles espèrent se mettre d’accord d’ici au mois d’octobre et doivent pour se faire surmonter les derniers obstacles, portant sur le statut des expatriés ou sur les moyens d'éviter le rétablissement d’une frontière physique en Irlande.
Emmanuel Macron a exhorté hier les syndicats de la SNCF à cesser de bloquer le pays au lendemain du vote par les députés du projet de loi «pour un nouveau pacte ferroviaire», alors que le mouvement de grève intermittente a repris pour deux jours. Le président français, en déplacement à Saint-Dié-des-Vosges, a été pris à parti par des cheminots de la CGT et de Sud-Rail. «Vous pouvez râler, mais ne bloquez pas tout le pays», a-t-il répondu aux interpellations de syndicalistes qui l’entouraient, en leur demandant d’accepter un changement parce que «vous êtes plus protégés que des fonctionnaires.»
La chambre des Lords a infligé hier un camouflet à la Première ministre britannique, Theresa May, en votant un amendement qui remet en cause son projet de quitter l’union douanière, lors de l’examen du texte de loi sur le Brexit. Cet amendement, soutenu par des membres de la majorité, de l’opposition travailliste et du centre, a été adopté en fin d’après-midi à la chambre haute du parlement par 348 voix contre 225. Concrètement, il inscrit dans le projet de loi la possibilité pour le Royaume-Uni de rester dans l’union douanière, alors que le gouvernement conservateur s’est engagé à la quitter, ainsi que le marché unique, afin de pouvoir contrôler l’immigration et mener librement des négociations commerciales avec le reste du monde. Majoritairement favorables à l’Union européenne, les Lords n’entendent pas laisser passer l’examen du projet de loi sans imprimer leur marque.
Emmanuel Macron a exhorté mercredi les syndicats de la SNCF à cesser de bloquer le pays au lendemain du vote par les députés du projet de loi «pour un nouveau pacte ferroviaire», alors que le mouvement de grève intermittente a repris pour deux jours. Le président français, en déplacement à Saint-Dié-des-Vosges sur le thème de la revitalisation des centres-villes, a été pris à parti par des cheminots de la CGT et de Sud-Rail avec lesquels il a engagé un échange parfois rugueux. «Vous pouvez râler, mais ne bloquez pas tout le pays», a-t-il répondu aux interpellations de syndicalistes qui l’entouraient en leur demandant d’accepter un changement parce que «vous êtes plus protégés que des fonctionnaires.»
L’Union Européenne n’acceptera aucun accord de retrait ni de transition avec Londres si les deux parties ne trouvent pas une solution pour éviter une «frontière dure» entre l’Irlande et l’Irlande du Nord, a insisté mercredi à Strasbourg le président du Conseil européen, Donald Tusk.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, fait face à de nouvelles difficultés, acculé par la réapparition d’un second scandale de favoritisme et un mécontentement public grandissant illustré par une manifestation d’ampleur samedi dernier et des sondages en berne. Il est cette fois soupçonné d’avoir influencé les décisions de l’administration en faveur d’un ami de longue date dans l’attribution de la création d’une nouvelle faculté vétérinaire. Sa cote de popularité s'établit désormais à seulement 31%, selon une enquête publiée hier par le quotidien Asahi.
Le gouvernement français développe sa propre messagerie cryptée pour éviter que les conversations privées entre hauts dirigeants puissent être espionnées, a déclaré hier une porte-parole du secrétaire d’Etat chargé du numérique, Mounir Mahjoubi. Aucune des principales applications fournissant ce type de service, telles WhatsApp et Telegram, n’est basée en France, ce qui alimente les craintes de possibles indiscrétions. Un informaticien de la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l'État a donc conçu une application propre à la France à partir d’un code «open source», en y intégrant des modalités souhaitées par le gouvernement. Cette application devra être approuvée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et a vocation à être rendu obligatoire dans le gouvernement, les cabinets ministériels et la haute administration d’ici à l'été. Cette messagerie cryptée pourra, à terme, être mise à la disposition de tous les citoyens français.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, fait face à de nouvelles difficultés, acculé par la réapparition d’un second scandale de favoritisme et un mécontentement public grandissant illustré par une manifestation d’ampleur samedi et des sondages en berne.