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Les Etats-Unis préparent une nouvelle série de mesures contre la Russie afin de sanctionner le soutien qu’elle apporte au régime de Bachar al Assad en Syrie, a déclaré hier l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley. Dans une interview accordée à la chaîne CBS, la diplomate dit penser que ces sanctions pourraient être annoncées dès aujourd’hui par le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin. Ces sanctions viseront notamment les entreprises russes soupçonnées d’avoir un lien avec l’arsenal chimique syrien.
Le président de la Chambre des représentants américaine, le républicain Paul Ryan, quittera le Congrès en janvier 2019, a annoncé hier son porte-parole. «Le président Ryan a déclaré à ses collègues que l’année en cours sera la dernière pour lui en tant que membre de la Chambre. Il terminera son mandat et se retirera en janvier», a déclaré Brendan Buck. Elu du Wisconsin, Paul Ryan, 48 ans, est président de la Chambre des représentants depuis octobre 2015. Il fut le colistier de Mitt Romney à l'élection présidentielle de 2012.
Le président de la Chambre des représentants américaine, le républicain Paul Ryan, quittera le Congrès en janvier 2019, a annoncé aujourd’hui son porte-parole. «Ce matin, le président Ryan a déclaré à ses collègues que l’année en cours sera la dernière pour lui en tant que membre de la Chambre. Il terminera son mandat et se retirera en janvier», a déclaré Brendan Buck. Elu du Wisconsin, Paul Ryan, 48 ans, est président de la Chambre des représentants depuis octobre 2015. Il fut le colistier de Mitt Romney à l'élection présidentielle de 2012.
Mark Zuckerberg, le patron du réseau social américain Facebook, témoignera le 11 avril devant la commission de l’Energie et du Commerce de la Chambre des représentants, au sujet de l’utilisation et de la protection des données personnelles de ses utilisateurs, ont indiqué des parlementaires américains mercredi.
Majoritaires au Parlement régional, les partis indépendantistes catalans ont une nouvelle fois échoué à élire un président et ne disposent plus que d’un délai de deux mois pour trouver un successeur à Carles Puigdemont. S’ils n’y parvenaient pas, de nouvelles élections devraient être organisées. Hier, Jordi Turull, un proche de Carles Puigdemont, a recueilli 64 voix alors qu’il lui en fallait 69 pour être élu. Soixante-cinq parlementaires catalans ont voté contre sa candidature. Les quatre membres de la formation d’extrême gauche CUP n’ont pas suivi les consignes de vote des indépendantistes et se sont abstenus.
Le président slovaque Andrej Kiska a annoncé hier qu’il approuvait le nouveau gouvernement présenté par Peter Pellegrini, dans l’espoir de mettre fin à la crise politique provoquée par l’assassinat le mois dernier d’un journaliste. La mort de Jan Kuciak, 27 ans, qui enquêtait sur des affaires de fraude et de corruption, a entraîné des manifestations antigouvernementales et la démission du Premier ministre Robert Fico. Le ministère de l’Intérieur est confié à un indépendant, Tomas Drucker, qui était depuis deux ans ministre de la Santé.
Les prochaines élections au Parlement européen auront lieu du 23 au 26 mai 2019, ont annoncé hier les Etats de l’Union européenne. Cette date, souhaitée par le Parlement européen lui-même, doit encore être définitivement approuvée. En principe, le scrutin, qui a lieu tous les cinq ans, aurait dû avoir lieu le 9 juin, mais plusieurs Etats s’y étaient opposés, en faisant valoir que cette date coïncidait avec le week-end de Pentecôte. Un tiers environ des 73 sièges du Royaume-Uni, qui aura quitté l’Union européenne fin mars 2019, seront réattribués à d’autres pays.
Le président slovaque Andrej Kiska a rejeté hier le gouvernement formé par le Premier ministre désigné Peter Pellegrini et a demandé de nouvelles nominations pour vendredi. Le chef du gouvernement Robert Fico a démissionné la semaine dernière sans pour autant calmer la colère des Slovaques, qui ont manifesté par dizaines de milliers pour réclamer la tenue d'élections anticipées et l’ouverture d’une enquête indépendante après l’assassinat du journaliste Jan Kuciak.
La date du référendum sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté a été fixée au 4 novembre prochain, a confirmé hier à Reuters l’entourage de la ministre des Outre-mer Annick Girardin. L’Assemblée nationale française se prononcera aujourd’hui sur «l’organisation de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie», qui prévoit notamment une inscription d’office sur les listes électorales. Préparé par l’ancien Premier ministre socialiste désormais apparenté à La République en marche Manuel Valls, le contenu du projet de loi est un prélude au référendum dans le territoire situé à 16.000 km de Paris.
La date du référendum sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté a été fixée au 4 novembre prochain, a confirmé lundi à Reuters l’entourage de la ministre des Outre-mer Annick Girardin. L’Assemblée nationale française se prononcera mardi sur «l’organisation de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie», qui prévoit notamment une inscription d’office sur les listes électorales. Préparé par l’ancien Premier ministre socialiste désormais apparenté à La République en marche (LaRem) Manuel Valls, le contenu du projet de loi est un prélude au référendum dans le territoire situé à 16.000 km de Paris.
Vladimir Poutine a été réélu hier à une très large majorité pour un nouveau mandat de six ans à la présidence de la Russie. D’après les sondages à la sortie des urnes réalisés par deux instituts, VTsIOM et FOM, le chef de l’Etat a été réélu avec 73,9% des suffrages, selon le premier et 76,3% selon le second. Soutenu par la télévision d’Etat et par le parti au pouvoir, Russie unie, et crédité d’une cote de popularité de quelque 80%, la victoire du maître du Kremlin n’a jamais fait de doute pour les observateurs. Son rival communiste Pavel Groudinine arrive second avec 11,2% des voix. La commission électorale centrale a reconnu quelques irrégularités dans le scrutin, mais elle devrait avaliser le résultat définitif. Vladimir Poutine a promis d’utiliser son nouveau mandat pour renforcer la défense de son pays contre l’Occident et de relever le niveau de vie mais n’a pas pour autant présenté de programme économique précis.
Matteo Salvini, chef de file de la Ligue, a déclaré hier être disposé à dialoguer avec le Mouvement 5 étoiles (M5S) afin de trouver un accord gouvernemental, accréditant l’hypothèse de voir les deux formations populistes diriger l’Italie. Les élections législatives du 4 mars se sont soldées sans qu’aucune coalition ne puisse revendiquer seule l’exercice du pouvoir et fait de la Ligue, eurosceptique et anti-immigration, et du M5S, anti-système, les deux principales formations politiques du pays. Le président de la République doit entamer le mois prochain les consultations entre les différents partis du pays afin de sortir la troisième économie européenne de l’impasse.
Bruno Le Maire a dénoncé hier les hésitations de certains pays, dont l’Allemagne, qui empêchent les avancées sur les projets d’Union bancaire et d’Union des marchés de capitaux. «Je redis à nos partenaires, en particulier nos partenaires allemands: tout est sur la table, il est temps de décider, la France est prête à décider», a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances en ouverture d’un colloque à l’université Paris-Dauphine, évoquant les «concessions importantes» consenties par la France. Le ministre français a haussé le ton en appelant ses partenaires européens à ne pas «tire(r) prétexte de difficultés techniques pour empêcher des décisions politiques qui sont utiles pour les citoyens européens».
Les eurodéputés ont estimé mercredi que l’Union européenne devrait passer par un «accord d’association» avec le Royaume-Uni après son départ, sur le modèle de ceux qu’elle a conclus avec l’Ukraine ou la Géorgie. «Un accord d’association entre l’UE et le Royaume-Uni pourrait fournir un cadre approprié à leurs futures relations», est-il écrit dans une résolution votée par 544 eurodéputés contre 110 et 51 absentions.
Angela Merkel a été réélue aujourd’hui pour un quatrième et sans doute dernier mandat à la tête du gouvernement allemand. Elle a été reconduite comme chancelière par 364 voix contre 315 et neuf abstentions par les députés du Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand. La chancelière chrétienne-démocrate (CDU) est reconduite à la tête d’une «grande coalition» droite-gauche difficilement construite avec ses alliés de l’Union chrétienne-sociale bavaroise (CSU) et avec le Parti social-démocrate (SPD).
Le soutien public aux îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy a été porté à près de 500 millions d’euros lundi lors d’un cinquième comité interministériel, six mois après le passage de l’ouragan Irma début septembre. «Le coût total des dégâts assurés est estimé à 1,83 milliard d’euros», souligne la délégation interministérielle dédiée dans un communiqué.
Le Royaume-Uni est «très proche» d’un accord avec Bruxelles sur la période de transition censée amortir les effets de la sortie de l’Union européenne, a déclaré hier Robin Walker, secrétaire d’Etat auprès du ministre britannique du Brexit. Cette période de transition débutera après le 29 mars 2019, date fixée pour la sortie du Royaume-Uni de l’UE. «Nous reconnaissons l’importance qu’il y a à parvenir aussi vite que possible à un accord sur la période de transition. Je tiens à souligner que nous sommes à cette heure très proches d’un accord», a dit Robin Walker devant l’Institute of Directors de Londres, une organisation patronale.
L’Union européenne a annoncé aujourd’hui qu’elle avait prorogé de six mois, jusqu'à la mi-septembre, les sanctions adoptées contre la Russie en raison de l’annexion de la Crimée en 2014 et du soutien de Moscou aux séparatistes de l’est de l’Ukraine. Ces sanctions comportent des restrictions sur les voyages et le gel des avoirs de 150 personnalités et de 38 entreprises. «L'évaluation de la situation qui a été faite ne justifiait pas une modification du régime des sanctions», a déclaré le Conseil européen dans un communiqué.